Dragon Age Inquisition : codex Matériaux de fabrication

Dragon Age Inquisition codex Matériaux de fabrication

Une armée ne vaut que par son équipement. Heureusement, l'environnement regorge de ressources naturelles pouvant être transformées en objets qui donneront l'avantage aux troupes.

1. Amrita
2. Aria vandale
3. Barbe de goule
4. Champignon des Tréfonds
5. Elfidée
6. Embrium
7. Fadortie
8. Felandaris
9. Grâce cristalline
10. Grâce sylvestre
11. Herbe en fuseau
12. Laurier de la prophétesse
13. Lotus sanguin
14. Versimite
15. Viveracine
16. Épine de dragon


1 – Amrita

Amrita était une mage clandestine connue pour ses talents d’herboriste. Elle avait une concoction pour soigner chacun des maux du corps ou de l’esprit, et ses philtres ont sauvé plus d’un mourant condamné. Sa notoriété grandissante, elle devint la cible de ceux qui voulaient réserver ses connaissances à leur usage exclusif. Elle refusa de rejoindre un Cercle et choisit la fuite. Les templiers la pourchassèrent jusqu’aux abords de la Porte du Ponant ou Amrita, sachant ses poursuivants à moins d’une demi-journée de marche, décida de continuer d’avancer. Ils rebroussèrent chemin en bordure de désert, persuadés que la mage ne survivrait jamais à la chaleur et aux tempêtes de sable.

Mais Amrita survécut. Elle traversa le désert à pied, se nourrissant des plantes étranges qui y poussent et trouvant de l’eau dans les racines profondément enfouies sous le sable. C’est lors de cette terrible épreuve qu’elle découvrit la plante aujourd’hui appelée Amrita. Elle en emporta un pied et continua à l’étudier et à le cultiver. La somme de ses écrits sur la flore désertique, et notamment l’espèce qui porte son nom, lui valut l’attention des autorités de la Flèche Blanche, qui estimèrent que ses contributions méritaient l’octroi d’une certaine liberté. On lui permit de vivre comme bon lui semblait, tant qu’elle se soumettait à la Confrontation.

- Extrait de l’Abrégé de Botanique d’Inès Arancia, Botaniste.

Haut de page

2 – Aria vandale

L’Aria vandale est un arbuste à fleurs proches de la felicidus aria, plante extrêmement rare plus connus sous le nom de rose des Champs silencieux. Naturellement, ces espèces d’Aria ne sont pas de véritables roses et ne doivent ce nom qu’à leur doux parfum ; celui de l’aria Vandale est d’ailleurs plus vert et plus léger que celui de sa cousine en voie d’extinction, avec ces notes de miel et d’herbe fraîchement coupée.

La felicidus aria doit sa notoriété à sa capacité unique à pousser en des lieux viciés par l’Enclin. Bien que l’Aria Vandale ne partage pas cette prouesse miraculeuse, elle peut proliférer partout ailleurs, avec une préférence pour les climats secs et arides. Si on la laisse pousser librement, elle finit par coloniser totalement l’espace en étouffant toutes les plantes qui ont le malheur de se trouver sur son chemin.

- Extrait de l’Abrégé de botanique d’Inès Arancia, botaniste.

Haut de page

3 – Barbe de goule

Les goules n’ont pas vraiment de barbe, si ?

J’imagine que certaines en ont. En fin, si les gens en avaient avant de devenir des goules.

Quoi ? Tu ne penses pas qu’elle pousse après la goulisation ?
La « goulisation » ? De toute façon, elles sont créées par l’Enclin, non ? Rien ne pousse sur les terres corrompues.

Je ne crois pas que ça s’applique aux poils. La peau c’est pas vraiment comme le sol.

Pourquoi est-ce qu’on parle de ça ?

Je m’ennuie. Je n’arrive pas à croire qu’elle a oublié qu’elle a déjà parlé de la barbe de goule il y a deux semaines.

Il ne faut pas lui en vouloir. Elle est… vieille.

La barbe de foule ne sert à rien, à moins de vouloir tuer quelqu’un, détruire son esprit, ou faire un horrible mélange des deux.

J’ai entendu l’histoire d’un chat qui aurait soudain pris feu après avoir mangé de la barbe de goule.

Tu ne fais que confirmer ce que je dis. J’espère qu’elle ne va pas nous demander de le toucher à nouveau, beurk. Ce truc est vraiment dégoûtant. Des plantes qui ont des poils, ce n’est pas normal.

Comme une barbe de goule ? Ha ha !

Arrête de rire ! Je crois qu’elle a entendu. Merde, elle arrive.

- Messages échangés entre des apprentis mages pendant un cours.

Haut de page

4 – Champignon des Tréfonds

« Champignons des Tréfonds » est le nom vernaculaire regroupant toutes les espèces fongiques poussant dans les grottes et autres zones des Tréfonds nains. Leur collecte peut s’avérer dangereuse, les Tréfonds étant souvent infestés d’engeances. De ce fait, les marchands nains s’offrent souvent les services de parias pour se plier à la besogne, parias à qui ils reversent ensuite un misérable pourcentage de la revente des champignons aux habitants de la surface.

Les variétés les plus communément utilisées en herboristerie sont les cloques-de-rouille, le champignon de la goule et le champignon de soufre, toutes ou presque portant en elles la corruption des engeances. Si elles ne peuvent transmettre la maladie, cela les rend bien souvent vénéneuses. Les champignons des Tréfonds ne devraient être utilisés que par des herboristes expérimentés et ne devraient être consommés sans avoir été au préalable correctement nettoyés, puis préparés. Une consommation irréfléchie de ces végétaux peut entraîner la démence, de violentes crampes d’estomac, voire la mort.

- Extrait de l’Abrégé de botanique d’Inès Arancia, botaniste.

Haut de page

5 – Elfidée

L’Elfidée tient son nom du fait qu’elle fut utilisée pour la première fois par les elfes d’Arlathann dont elle amplifia l’efficacité des remèdes. Lorsque l’Empire vainquit les elfes, les magisters commencèrent à l’utiliser et elle devint de plus en plus populaire.

L’Elfidée est une plante rustique à longues feuilles vertes poussant à l’état sauvage en de nombreux endroits. Elle est si commune qu’on la trouve dans la plupart des jardins et des champs, à la manière des mauvaises herbes. Cependant, contrairement à ces dernières, ce petit bijou végétal est des plus appréciées. L’Elfidée ne nécessite que très peu de préparation. Il suffit, par exemple, de faire couler un peu de sa sève sur une plaie pour que la régénération des tissus s’accélère et que la douleur s’estompe. Mastiquer un bout de racine protège des afflictions mineures comme l’indigestion, les flatulences excessives et l’enrouement.

Il en existe plusieurs variétés, mais les plus utiles aux herboristes sont l’amère, la diaphane et la royale.

- Extrait de l’Abrégé de botanique, d’Inès Arancia, botaniste.

Haut de page

6 – Embrium

L’Embrium est une fleur de la famille des orchidées. C’est grâce à son exceptionnelle beauté que ses vertus thérapeutiques éclatèrent au grand jour.

La fille adorée du seigneur Ignace Poulenc d’Orlaïs se mit un jour à souffrir d’une terrible maladie pulmonaire que ses guérisseurs ne parvenaient pas à soigner. Voyant leur fille agoniser, les parents entourèrent son lit de fleurs aux couleurs vives et éclatantes, dans l’espoir qu’elles lui apporteraient un peu de chaleur pour apaiser ses derniers jours. Assez étonnamment, la jeune fille commença à se remettre du mal qui, jusqu’alors, la rongeait, et à gagner un peu plus de forces chaque jour. Ses parents, bien que perplexes, étaient fous de joue. Intrigués, les guérisseurs finirent par découvrir que le parfum de l’une des fleurs réduisait les difficultés respiratoires de l’enfant. Cette fleur, l’Embrium, fut connue plus tard sous le nom d’embrium obscure.

- Extrait de l’Abrégé de botanique d’Inès Arancia, botaniste.

Haut de page

7 – Fadortie

Il faut prendre des précautions particulières quand on ramasse de la Fadortie, car elle porte bien mal son nom : ses effets sont loin d’être fades, et sans commune mesure avec ceux des « orties » ordinaires. J’ai connu des apprentis ayant négligé de traiter immédiatement les plaques rouges, aux démangeaisons désagréables mais inoffensives à leurs yeux ; des soins magiques furent nécessaires, voire l’amputation dans le pire des cas. Quand le poison pénètre dans le sang, il occasionne une calcification douloureuse qui durcit la peau, lui donnant un aspect grisâtre et pierreux… et ce n’est que le premier des symptômes. De plus, on trouve généralement ces plantes dans les marais et dans les zones de végétation dense, ce qui accroit le danger de tomber accidentellement dans un carreau de fadorties. Heureusement (ou malheureusement, si l’on se trouve être un apprenti maladroit), elles ont de nombreuses applications utiles, comme pour les baumes qui durcissent la peau ou fournissent une protection quelconque, ou encore pour concocter du feu antivan. Un conseil : toujours porter des gants épais et une arme tranchante.

- Extrait de Précis d’herboristerie de Thédas de maître Ilian Gravire.

Haut de page

8 – Felandaris

Signifiant « l’herbe du démon » en elfique, cette plante porte on ne peut mieux son nom puisqu’elle ne pousse que là où le Voile est mince.

La Felandaris est une plante facilement reconnaissable. Comparable à une main squelettique d’extirpant d’une tombe obscure, cet arbuste glauque et dépourvu de feuilles est sinueux, et ses longues branches tortueuses sont piquées d’épines. Nombreux sont ceux qui pourraient jurer que cette plante dégage une aura palpable de malveillance. Face à la Felandaris, n’importe quel jeune herboriste se trouve décontenancé.

- Extrait de l’Abrégé de botanique, d’Inès Arancia, botaniste.

Haut de page

9 – Grâce cristalline

Les fleurs de la Grâce cristalline sont autant appréciées pour leur beauté que pour leurs vertus médicinales. Bleu pâle et ressemblant à de fragiles cloches de cristal, on les entend presque tinter dans la brise. D’ailleurs, j’ai entendu dire qu’une dame orlésienne avait ordonné à ses jardiniers de planter de le Grâce cristalline partout, puis engagé un mage de la Flèche blanche pour enchanter les fleurs afin qu’elles fassent exactement cela. Elle finit par se lasser des tintements constants et mit le feu à son jardin dans un geste d’humeur.

Que cela serve de leçon à tous les passionnés de botanique : les plantes sont telles que le Créateur les a conçues et nos interventions n’enrichissent que très rarement Son œuvre.

- Extrait de l’Abrégé de botanique d’Inès Arancia, botaniste.

Haut de page

10 – Grâce sylvestre

« Qui voit le lierre au printemps, jamais ne craindra l’hiver mordant. »

La Grâce sylvestre est une plante grimpante très utile, mais notoirement difficile à cultiver, comme si elle avait une volonté propre. Le vent transporte souvent ses graines minuscules sur de grandes distances et on ne sait pas vraiment ce qui déclenche leur germination. La croyance populaire veut que la Grâce sylvestre apporte richesse et prospérité partout où elle s’installe. Peut-être ce lierre choisit-il uniquement des conditions propices aux récoltes abondantes ? Comme dit le proverbe, qui voit pousser cette plante au printemps peut donc espérer passer l’hiver au chaud et bien nourri.

- Extrait de l’Abrégé de botanique d’Inès Arancia, botaniste.

Haut de page

11 – Herbe en fuseau

Si l’on en croit un vieux dicton rural, l’herbe en fuseau guérir les âmes en peine. Faites pousser cette herbe verdoyante dans votre jardin et vous attirerez sûrement des voisins qui, sans même essayer de connaitre la raison de votre chagrin, chercheront à vous donner du réconfort.

Aussi cette plante est-elle utilisée en assaisonnement de plats destinés à accélérer la guérison des malades. Qui en fait pousser en abondance accompagne probablement les malades en fin de vie.

- Extrait de l’Abrégé de botanique, d’Inès Arancia, botaniste.

Haut de page

12 – Laurier de la prophétesse

D’après la légende orlésienne, les fidèles et les sympathisants d’Andrasté jetèrent des rameaux de lauriers sur son chemin tandis qu’on l’amenait au bûcher. Après sa mort, ses cendres transportées par le vent se déposèrent sur les feuilles jonchant le sol, leur conférant leurs célèbres qualités purificatrices. Bien sûr, ce n’est qu’un mythe. Le laurier était connu comme herbe médicinale bien avant l’époque d’Andrasté. Des parchemins de la Tévinter antique décrivent l’utilisation du laurier en cataplasmes, teintures, et même sous forme d’encens. Même si la légende n’est peut-être que pure invention, le laurier symbolisera toujours le sacrifice d’Andrasté. Ses feuilles sombres et luisantes représentent l’épée de miséricorde et les baies rouges, les gouttes de son sang coulant sur la lame.

- Extrait de l’Abrégé de botanique d’Inès, Arancia, botaniste.

Haut de page

13 – Lotus sanguin

Je ne veux plus entendre la moindre excuse. On nous a assuré que vous étiez le meilleur, et c’est pour cela que nous vous avons engagé. N’est-ce pas vous qui avez préparé les deux cents massifs de roses blanches en fleur pour le bal d’hiver de l’impératrice, l’année dernière ? La comtesse a fait preuve d’une patience remarquable jusqu’à maintenant, mais elle ne comprend pas pourquoi il est si difficile de fleurir le bassin des jardins. Elle veut des résultats, et oui, elle tient absolument aux lotus de l’aube. Ils sont blancs ! Les fleurs doivent être coordonnées aux draperies en soir. C’est une importance cruciale, vous comprenez ! Violet foncé. Rouge foncé. N’essayez pas de masquer votre incompétence derrière des raisons de sécurité, les invités ne risquent absolument rien. Et après tout, s’ils venaient vraiment à souffrir d’hallucinations dues à la concentration d’essence de lotus dans l’air, je suis persuadé que ça ne fera qu’ajouter de la féerie de l’événement.

Je me fiche de savoir que vous allez devoir envoyer un apprenti dans un obscur marais poisseux de Férelden pour ramasser ce qu’il faut, faites-le, c’est tout !

- Message du chambellan Laurent du maître jardinier Humbert Vauclain, au sujet des préparatifs du bal d’été de la comtesse d’Arnée.

D’après les bruits qui courent à Val Royeaux, le chambellan est parvenu à convaincre le maître jardinier Vauclain de fournir les quatre cent vingt lotus demandés. Le bal fut un succès retentissant, même si l’on eut à déplorer au moins douze pertes de connaissance dans les jardins, trois chutes dans le bassin et plusieurs dents cassées sur le fondement d’une statue en marbre du père de la comtesse, qu’une noble dame avait pris pour une sculpture en massepain.

Haut de page

14 – Versimite

Elodia,

J’ai dit que tu pouvais prendre quelques composants pour tes travaux personnels, pas que tu pouvais piller nos réserves ! J’ai cru que l’enchanteresse Inès allait nous chier des chardons quand elle s’en est rendu compte. Tu sais combien de temps ça nous a pris pour récolter cette versimite ? Et n’essaie pas de me faire croire que c’est pour préparer un sirop contre la toux, je sais très bien ce que tu vas en faire.

Je ferme le coffre à clé, tu vas devoir te débrouiller pour trouver ta propre versimite… Ou alors, Ferran et toi pourriez peut-être essayer de rester sagement dans vos chambres respectives, pour changer ?

- Un message de l’apprentie Véralinn, du Cercle de Férelden.

Par le Créateur, Véra !

Tu te fais des idées ! Toute la versimite du coffre était desséchée, de toute façon, et tu sais très bien qu’il faut qu’elle soit fraîche pour garder ses vertus contraceptives. Ce qui m’intéresse, ce sont des effets sur l’esprit quand on la mélange à d’autres plantes. Inès est au courant, demande-lui. Elle a sûrement oublié que je lui en avais déjà parlé, cette vieille chouette.

Et par pitié, Ferran et moi avons mieux à faire que de passer notre temps sur l’oreiller ! Tu devrais peut-être sortir du département botanique et lire des bouquins d’un autre genre, de temps en temps.

- Réponse de l’apprentie Elodia.

Haut de page

15 – Viveracine

Utilisée dans les arts magiques et la fabrication de potions depuis des siècles, la viveracine d’aspect fragile à la tige délicate et aux fleurs violettes produit une foi l’an des fruits donnant des cosses d’un rouge éclatant. Ingérées, ces dernières provoquent désorientation et vertiges.

Il en existe deux variétés. La plus commune, la viveracine arcanique, a été identifiée pour la première fois par l’archonte Hadrianos sur des cadavres d’esclaves. L’autre, la viveracine de la lunatique, est associée à l’histoire de la courtisane Mélusine, qui chercha un jour à se venger d’un puissant magister et de sa famille. Elle cueillit la plante et en fit des tartelettes pour un banquet du magister. Après avoir goûté aux pâtisseries, tous les convives furent pris de terrifiantes hallucinations et s’écharpèrent les uns les autres.

- Extrait de l’Abrégé de botanique, d’Inès Arancia, botaniste.

Haut de page

16 – Epine de dragon

Le bois de l’épine de dragon est prisé pour sa robustesse et utilisé pour tailler des arcs d’une qualité remarquable. Ses feuilles sont tout aussi précieuses. Cela fait des siècles que les alchimistes savent que l’extrait de feuilles d’épine de dragon améliore et stabilise d’autres composants magiques plus volatils.

- Extrait de l’Abrégé de botanique d’Inès Arancia, botaniste.

Haut de pagePersonnagesMatériaux de fabricationCréaturesGroupesHistoireLettres et notesMagieCartesLieuxRécits

Merci à Gaelle pour sa contribution :)

Aucun commentaire: