Codex Dragon Age II : Les Objets


Dragon age 2 codex objets

Entrée de codexActeNotes
01. La cléI à IIIsur le corps de Rhadigan dans la cachette du Carta du DLC L'héritage
02. La récompense d'AurvarIIIen trouvant l'objet dans les Tréfonds pendant la quête A la recherche de Nathaniel
03. La folie de BardinIIIavec l'anneau vendu chez le Golem Central dans le Thaig abandonné, accessible par le passage récemment ouvert des Terres brisées
04. BiancaIIIsi Varric garde le fragment de l'idole pendant la quête Possession
05. Lame de miséricordeIIIen effectuant la quête de Fenris Lame de miséricorde
06. Le flotIIIavec la hache sur le corps de l'entité abominable pendant la quête Les parchemins Awiergans
07. L'officianteIIIen prenant l'épée sur le corps de Fanal pendant la quête Les parchemins Awiergans
08. La cuirasse du centurionIIIrécompense de la quête de Fenris Solitude
09. La ceinture cérémonielle de templierIIIavec la ceinture ceste cérémoniel de templier, coffre dans le Vestibule des templiers pendant la quête La goutte d'eau
10. De sang-froidIIen achetant le bâton Impitoyable chez Magnus, à la côte escarpée, pendant l'acte II
11. EnasalinIIen recevant une pièce du set
12. L'armure des DamnésIen recevant une pièce du set
13. L'anneau du PasseurIIIavec l'anneau vendu par Magnus à la Côte escarpée
14. FinesseIIIavec la dague Expertise offerte par Zevran pendant la quête On achève bien les corbeaux
15. Le heaume de GarahelIIIavec le casque trouvé dans un coffre verrouillé à la fin de la quête Une noble tâche
16. La gemme de KeroshekIIIen demandant l'amulette à Chamade pendant la quête Le plus grand trésor de Gamlen
17. Le baudrier des anciensIIIavec la ceinture sur le corps de Medan pendant la quête Les parchemins Awiergans
18. GlandivalisIIIen prenant l'épée sur le corps de Hybris pendant la quête Les parchemins Awiergans
19. Les mains du CartaIII- en prenant la dague Main gauche du Carta pendant la quête annexe Velléités.
- après avoir acheté la Main droite du Carta chez Bonny Lem dans le passage désaffecté des Docks.
20. La cape du HérautIIIau début de l'acte
21. La ceinture de KarastenIIIavec la ceinture vendue par Magnus à la Côte escarpée
22. Lancier OrlésienI à IIIaprès avoir obtenu une pièce du set dans le DLC La Marque de l'assassin
23. La dernière DescenteIen recevant une pièce du set
24. Les anneaux du renardIIavec l'anneau énigmatique du Renard noir vendu par Bonny Lem dans le passage désaffecté aux Docks (nuit)
25. L'arc du chacalIIIen prenant l'Arc long du bougre sur le cadavre du Dragon-sire pendant la quête Massacre minier
26. Illana l'enchanteresseI à IIIaprès avoir obtenu une pièce du set dans le DLC La Marque de l'assassin
27. Le messagerI à IIIaprès avoir obtenu une pièce du set dans le DLC La Marque de l'assassin
28. L'armure du PorionIIen recevant une pièce du set
29. Insignes de WeisshauptI à IIIen trouvant une des pièces d'armure du set des Gardes des ombres dans le DLC L'héritage
30. Le talisman de SaarebasIdonné par le mage Qunari pendant la quête Un berger dans un troupeau de loups
31. SataarethIIIreçue au début de l'acte
32. Le bouclier du chevalierIIobtenu pendant la quête d'Aveline Le bouclier du chevalier
33. Le bouclier de l'implacableIIIen prenant le Bouclier du résolu dans un tas d'os pendant la quête La goutte d'eau
34. L'oeil spiraleIen recevant une pièce du set
35. Le présent de RocmartelIIen recevant une pièce du set
36. Le bâton de violationIIIavec le bâton sur Orsino dans les Geôles de la Potence pendant la quête La goutte d'eau
37. BocardIIIavec le maillet vendu chez le Golem Central dans le Thaig abandonné, accessible par le passage récemment ouvert des Terres brisées
38. ApaisementIIIavec l'amulette Apaisement vendue au palais du bibelot dans la Basseville
39. Souvent lame varieIIIavec l'épée Lame floue dans le coffre complexe du Quartier général des mages du sang, quête Les derniers fidèles
40. ValdasineIavec le bâton dans le Trésor de la crypte pendant la quête Expédition dans les Tréfonds
41. Vir Atish'anIIavec les gants trouvés sur un cadavre près du Golem Central, dans le Thaig abandonné, accessible par le passage récemment ouvert des Terres brisées
42. Les Vêtements du sacrificeIIIavec la robe dans un coffre dans les Tréfonds pendant la quête secondaire A la recherche de Nathaniel
43. AbsolutionIIIavec l'arc vendu par le Golem central dans le Thaig abandonné, accessible par le passage récemment ouvert des Terres brisées
44. Heaume de WeisshauptI à IIIObtenu après la dernière barrière à l'étage de Daneken ou dans la pièce centrale à l'étage de Riannon pendant le DLC L'héritage
45. Un long péripleI à IIIavec les Bottes du set Fugitif pour mage du Pack d'objets I
46. La cape du fugitifI à IIIavec le manteau du set fugitif pour mage du Pack d'objets I
47. Le legs de MalcolmI à IIIavec le manteau du 2ème set pour mage du Pack d'objets I
48. L'honneur de MalcolmI à IIIavec le bâton pour mage du Pack d'objets I
49. Vétements d'Aldenon*I à IIIavec les vétements d'Aldenon pour mage du Pack d'objets II
50. Promesse de liberté*I à IIIavec le bâton Promesse de liberté du Pack d'objets II
51. Robe du Prétendant*I à IIIavec la robe du Prétendant pour mage du Pack d'objets II
52. L'œil de la sagesse*I à IIIavec la coiffe pour mage L'œil de la sagesse du Pack d'objets II
53. Air de confianceI à IIIavec l'anneau Air de confiance, obtenu dans les Objets promotionnels
54. Amulette cinéraireI à IIIavec l'amulette cinéraire, obtenue dans les Objets promotionnels
55. Armure de dragon de sangI à IIIavec l'armure du dragon, obtenu dans les Objets promotionnels
56. Les falaises de KirwallI à IIIavec le Tome Les falaises de Kirwall, obtenu dans les Objets promotionnels
57. Rasoir d'HayderI à IIIavec l'épée à deux mains Rasoir d'Hayder, obtenue dans les Objets promotionnels
58. Flamme bleue de DuraI à IIIavec l'amulette Flamme bleue de Dura, obtenue dans les Objets promotionnels
59. Ceinture de trophée d'EvraI à IIIavec la Ceinture de trophée d'Evra, obtenue dans les Objets promotionnels
60. Puissance d'EvraI à IIIavec l'anneau Puissance d'Evra, obtenu dans les Objets promotionnels
61. CoupevoileI à IIIavec l'épée Coupevoile, obtenue dans les Objets promotionnels
62. Bottes des steppes glacéesI à IIIavec les bottes des steppes glacées, obtenues dans les Objets promotionnels
63. RétrospectionI à IIIavec la ceinture Rétrospection, obtenue dans les Objets promotionnels
64. Les fersI à IIIavec la ceinture les Fers, obtenue dans les Objets promotionnels
65. Armure de ser IsaacI à IIIavec l'armure de Ser Isaac, obtenue dans les Objets promotionnels
66. Armoiries de la famille d'IvoI à IIIavec l'amulette Armoiries de la famille d'Ivo, obtenue dans les Objets promotionnels
67. Le lion d'OrlaïsI à IIIavec le bouclier Le lion d'Orlaïs, obtenu dans les Objets promotionnels
68. Des souvenirs intactsI à IIIavec le tome Des souvenirs intacts, obtenu dans les Objets promotionnels
69. Lamentations de LotheringI à IIIavec le tome Lamentations de Lothering, obtenu dans les Objets promotionnels
70. Bâton de ParthalanI à IIIavec le Bâton de Parthalan, obtenu dans les Objets promotionnels
71. Arc long des Alvars*I à IIIavec l'arc long des Alvars du Pack d'objets II
72. Honneur du barde*I à IIIavec la hache Honneur du barde du Pack d'objets II
73. Brassards de la Dane*I à IIIavec le plastron pour voleur du Pack d'objets II
74. FionaI à IIIavec la hache pour voleur du Pack d'objets II
75. Brassards de Mac Tir*I à IIIavec le plastron pour voleur du Pack d'objets II
76. Heaume du roi Maric*I à IIIavec le casque pour voleur du Pack d'objets II
77. Pourpoint du Renard noirI à IIIavec le plastron du set pour voleur du Pack d'objets I
78. Message de Robin envoyé au roiI à IIIavec l'arc du Pack d'objets I
79. Le surin de JarviaI à IIIavec la dague du Pack d'objets I
80. Les griffes du lionI à IIIavec les gants du set pour voleur du Pack d'objets I
81. L'armure d'écailles de la Racaille, par SandorI à IIIavec le plastron du set pour voleur du Pack d'objets I
82. La lame de l'ArchonteI à IIIavec l'épée à deux mains du Pack d'objets I
83. Plastron de BergrandI à IIIavec le plastron du set pour guerrier du Pack d'objets I
84. Le tranchant de la nuitI à IIIavec la hache du Pack d'objets I
85. Le tranchant de l'impératriceI à IIIavec l'épée à deux mains du Pack d'objets I
86. La livrée du Prince d'orI à IIIavec le plastron du set pour guerrier du Pack d'objets I
87. La cuirasse cendrée*I à IIIavec le plastron du set pour guerrier du Pack d'objets II
88. Les chiens de guerre*I à IIIavec le marteau du Pack d'objets II
89. Haubert de Gelgenig le Fidèle*I à IIIavec le plastron du set pour guerrier du Pack d'objets II
90. Le manche du Père des Cimes*I à IIIavec la hache du Pack d'objets II
91. Le pavois de Willem*I à IIIavec le bouclier du Pack d'objets II

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La clé

La clé fait et fera toujours partie de la cage qui retient Corypheus captif. Le pouvoir de la prison est lié à celui de la clé. Lorsque l'un décline, l'autre s'accroit.

L'origine de la clé se perd dans la nuit des temps. Tout ce que nous savons, c'est qu'il s'agit d'une arme ancienne et puissante. Les Gardes d'antan avaient découvert quelques-uns de ses secrets, suffisamment pour utiliser sa magie afin de créer les sceaux qui emprisonnent Corypheus.

Les archives indiquent que la clé entre en concordance avec l'homme ou la femme qui la porte lors des rituels destinés à renforcer les chaînes de Corypheus. C'est dans la nature même de cette magie, en lien avec le sang. La clé est actuellement liée à Malcolm Hawke, le dernier mage à l'avoir eu entre les mains.

La clé est un élément essentiel pour renforcer les sceaux. c'est également la seule chose qui puisse briser les liens de Corypheus.

-- Extrait des notes de recherche de Janeka

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La récompense d'Aurvar

Aurvar Raed était un jeune forgeron talentueux d'Orzammar. Il tomba secrètement amoureux de la plus jeune fille de Walder Turin, un guerrier de haut rang, tout en sachant pertinemment que ce dernier ne consentirait jamais à leur union. Il travailla d'arrache-pied et forgea, dans l'acier le plus pur, une splendide masse d'armes imprégnée de lyrium. Il l'offrit alors au père de sa bien-aimée qui en reconnut instantanément la valeur.

Walder Turin demanda à Aurvar ce qu'il désirait en échange, ce à quoi Aurvar répondit : "ceci est mon chef-d'oeuvre, plus cher à mes yeux que ma propre vie. Pour paiement, je ne puis accepter qu'une récompense qui ait autant de valeur pour vous que cette masse en a pour moi." Walder resta silencieux un instant avant d'éclater de rire, amusé par l'audace d'Aurvar. Il convint alors d'un prix qu'il jugeait digne de l'arme.

Deux jours plus tard à peine, Aurvar et sa dulcinée quittaient discrètement la ville avec la somme princière acquittée par son père. Fou de rage, Walder retourna Orzammar à la recherche de sa fille. Trop tard, car elle avait déjà regagné la surface pour entamer une nouvelle vie aux côtés de son fiancé. Il ne devait plus jamais les revoir.

La masse resta à Orzammar, mais Walder, ne supportant plus de la regarder, la remisa au fin fond de son domaine où elle sombra dans l'oubli jusqu'à ce qu'un marchand la rachetât à sa mort.

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La folie de Bardin

Cette somptueuse bague ouvragée fut forgée par Bardin, un fabricant de runes, pour sa maîtresse, Mayla, épouse d'un noble et friande de marivaudage. On raconte qu'il en tomba éperdument amoureux et la lui offrit après seulement quelques nuits de passion. Attendrie par l'affection de ce pauvre bougre, elle accepta gracieusement son cadeau.

Malheureusement pour Badin, sa réputation d'artisan talentueux l'avait précédé, si bien que le mari de Mayla reconnut immédiatement la facture du bijou. Personne ne sait exactement ce qui advint du fabricant de runes, mais il disparut d'Orzammar peu de temps après. Le bruit court que le cocu l'aurait pourchassé, puis ligoté avant de lui graver des runes sur tout le corps et de jeter son cadavre meurtri dans une coulée de magma, en dehors de la ville.

Mayla s'enfuit à la surface avec la bague. Certains racontent qu'elle aurait rallié Orlaïs, d'autres qu'elle se serait perdue dans les Tréfonds et n'en serait jamais ressortie. La bague, elle, réapparut quelques années plus tard sur l'étal d'un marchand près d'Ostwick.

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Bianca

L'arbalète de Varric est une merveille de l'artisanat nain, l'oeuvre d'un maître, sans l'ombre d'un doute. Cependant, elle ne porte aucun poinçon de fabrication.

Chaque fois qu'on lui demande où il se l'est procurée, Varric change de version. Peut-être l'a-t-il gagnée au jeu de la Grâce perfide contre la Haute Branka ou reçue en cadeau de la part d'un vieux mendiant mystérieux qui s'est ensuite volatilisé. A moins qu'il ne l'ait achetée à un aigrefin de la Basseville, la main de son précédent propriétaire toujours fermement agrippée à la détente.

Aucune de ces explications ne semble plausible, et aux curieux, Varric répond par un sourire malicieux avant de tourner les talons.

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Lame de miséricorde

Une réplique enchantée de l'épée brandie par l'archonte Hessarian pour abréger les souffrances d'Andrasté alors qu'elle était la proix des flammes, acte de miséricorde qui lui aurait été dicté par le Créateur en personne.

Bien entendu, l'Empire Tevintide a intégré la Chantrie des siècles après sa formation. La première de ces épées a donc été façonnée en 2:2 des gloires cadeau de l'archonte Therion à son général, le Seigneur Galineus, pour son combat à l'apogée du Second Enclin. Depuis lors, de nombreux archontes ont offert des présents similaires en guise de récompense au sein de l'Empire, même si plus d'un a fini sur le marché noir, volé ou vendu par son récipiendaire en cas de coup dur.

Ironiquement, l'une des quatre épées ayant servi à empaler la reine assassinée Madrigal d'Antiva en 5:99 des exaltés (ce qui donna naissance à l'ère de l'acier) était précisemment une Lame de miséricorde, sacrilège qui ne manqua pas de scandaliser la Chantrie.

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Le flot

Notre champion arpente les sentiers sinueux,
Grand pourfendeur des pendards et des gueux,
Et s'en va guerroyer loin de chez soi
Quand rencontre le monstre narquois.

L'infâme scélérat sans foi ni loi,
Dans les ténèbres putrides, vivoit.
D'un vil coup d'estoc l'éventra,
En un flot d'entrailles incarnat.

-- Extrait des "Chansons des vieilles Marches : la mort du gentil ser Austice aux mains du psychomancien Shélus," compilé par Philliam, barde de son état !

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L'Officiante

Le Grand tournoi est la plus ancienne, et peut-être aussi la seule, tradition des Marches libres. En cette occasion rarissime, lorsqu'une joute a lieu, tous les Marchéens se réunissent dans une franche camaraderie pour assister à l'évènement d'un nouveau champion.

Les concurrents accourent de tout Thédas. A elle seule, Minrathie n'envoie pas moins de deux douzaines d'athlètes dans l'espoir de remporter le titre pour l'Empire. Une fois, le vainqueur fut un montagnard d'Avvar. Par deux fois, Talisa de Sundarin, femme chevalier des Anderfels, fut déclarée vainqueur - soulevant un tollé général et plongeant les participants dans des palabres interminables, ce qui lui valut le titre de "Championne la plus adulée de toute l'histoire du tournoi."

Chaque champion reçoit une couronne de feuilles de sauge et une épée. Bien entendu, les feuilles finissent par s'étioler, symboles du caractère éphémère de la victoire. Mais l'épée, nommée l'Officiante, perdure et se transmet de champion en champion depuis la création du tournoi. Les noms de tous les vainqueurs successifs y sont gravés, preuve que la légende ne meurt jamais.

-- Extrait de A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie, par frère Génitivi

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La cuirasse du centurion

En l'an de grâce 435 de l'Empire tévintide, l'archonte Almadrius fit construire un palais d'été près des Yeux de Nocen. Ce chef-d'oeuvre architectural était considéré comme une des plus grandes merveilles du monde, et de nombreux rivaux, jaloux d'Almadrius, fomentèrent maints complots pour le réduire en cendres.

Pour protéger son palais, l'archonte y stationna une centaine de gardes en faction permanente. Ces centurions lui avaient juré fidélité en scellant un pacte de sang.

Le règne d'Almadrius s'acheva dans le chaos et son successeur, Tidarion, transforma le palais en garnison pour ses troupes en butte aux insurrections qui embrasaient alors l'Empire. En dépit de la folie ambiante, les centurions maintenaient une étroite surveillance. Ils finirent par périr au combat, mais leurs cadavres, liés par le pacte, se relevèrent pour regagner leurs postes.

Quand le règne de Tidarion prit fin, les inquisiteurs se déchirèrent pendant vingt ans avant de couronner un nouvel archonte et lorsqu'il monta sur le trône, Parthenius s'aperçut que le palais avait disparu avec ses gardes. Il ne restait pas la moindre pierre dans la campagne de Nocen.

On raconte que les centurions, fidèles à leur serment, emportèrent le palais pierre par pierre pour le reconstruire dans une contrée lointaine où il attendrait en sécurité qu'un archonte en revendique la propriété.

-- Extrait des Histoires impossibles de l'Empire, par Hendrik de Combrelande

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La ceinture cérémonielle de templier

Quand un templier prête serment et entre au service d'Andrasté, il reçoit une ceinture cérémonielle à porter en présence de la Grande prêtresse. Chaque partie de l'armure est ornée d'icônes à l'effigie de la sainte Andrasté.

La large ceinture est composée d'un lacis de plates en acier incrusté d'or, et estampée de deux cent huit étoiles formant un liseré : une pour chaque jour qu'Andrasté a passé à implorer le Créateur de délivrer son peuple. Sur la plate centrale, un bas-relief représente la flamboyante épée de miséricorde assortie d'un bouclier symbolisant le disciple Havard. De l'autre côté, un anneau fendu en deux représente Maferath. La boucle a la forme d'un soleil, emblème du Créateur. Sur la face interne de chaque plate est gravé un verset du Cantique de la Lumière.

Ce dernier détail suscite la controverse : clin d'oeil artistique ou antisèche pour la messe ?

-- Extrait de La Chantrie : une introspection, par soeur Pétrine, érudite de la Chantrie

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De sang-froid

Adain d'Osterburg s'enfuit du Cercle des mages pendant l'hiver de 8:76 des bontés, le plus rigoureux que les Marches libres aient connu en plusieurs décennies. Convaincu qu'il valait mieux mourir en homme libre que passer sa vie au service de la Chantrie, il s'évada de la forteresse du Cercle malgré un blizzard impitoyable. Les templiers tentèrent de le pourchasser, mais la tourmente les contraignit à renoncer.

Au printemps, ils retrouvèrent sa trace et découvrirent son repaire. Mais Adain les attendait de pied ferme : grâce à la magie du sang, il les tailla en pièces et détruisit le phylactère qui les avait conduits jusqu'à lui. Débarrassé de ce dispositif, Adain était enfin libre. Il épousa une jeune villageoise d'Hambleton, près de Markham, et consacra le restant de ses jours à l'étude des magies du sang et de l'instinct.

A sa mort, il légua ses mémoires et ses notes de recherche à ses enfants, parmi lesquels se trouvait un mage. Ils héritèrent également de son bâton dont chacune des encoches symbolise un templier liquidé par Adain au cours de sa vie.

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Enasalin

Nous ne savons que peu de choses de la grande guerre que l'Empire tévintide livra autrefois aux elfes d'Arlathan. De nombreux savants humains pensent qu'Arlathan était la seule colonie elfique importante sur le continent, les autres étant négligeables. Cependant, j'ai appris au cours de mes entretiens avec les Dalatiens qu'il existait à une époque de nombreuses cités elfiques. Il se peut que leur civilisation ait décliné bien avant que l'Empire n'atteigne l'apogée de son pouvoir.

Les Terres brisées, au coeur des Monts Vimmark, près de Kirkwall, en sont une parfaite illustration. D'après la légende dalatienne, ce fut à la fois un lieu de sépulture pour les anciens et le théatre d'une grande bataille entre les forces de l'Empire et les elfes, et ce, à cent lieues d'Arlathan (au cas où un lecteur mal informé croirait la cité implantée à côté de la forêt éponyme, au nord-est de Thedas).

Les guerriers mystiques qui restèrent dans la montagne pour défendre leurs défunts ancêtres s'appelaient les Enasalin'abelas, ou "triste victoire". Bravant leur mort imminente, ces elfes se devaient de protéger les leurs. Victorieux, les soldats impérieux s'emparèrent de leurs armures enchantées, et celles qui refont surface aujourd'hui sont considérées comme d'inestimables reliques.

-Extrait de Enquête sur Arlathan, par Alstead le Sage, 9:18 du Dragon.

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L'armure des damnés

Dans les Marches Libres, une légende circule à propos des "Damnés", un bataillon de chevaliers issus de diverses cités marchéennes et réunis pour combattre la montée en puissance d'Orlaïs pendant l'Ere exaltée.

Aux yeux des Orlésiens, ces chevaliers n'étaient guère qu'un ramassis de bandits... Les Marchéens, eux, les considéraient comme des guerriers héroïques luttant pour la liberté et l'indépendance. La plupart des damnés périrent sur les champs de Ghislain en 5:40 des exaltés, alors qu'ils défendaient le roi fraîchement couronné Tylus du Névarra contre une attaque orlésienne. Ils tinrent leurs positions face à la charge de la cavalerie ennemie, ce qui permit à Tylus de battre en retraite.
Partout, on leur attribue la pérennité de l'indépendance névarranne. Partout, excepté à Névarra.

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L'anneau du passeur

La légende raconte qu'avant d'accéder au pouvoir en tant que premier archonte de l'Empire tévintide, Darinius rêva qu'il traversait un grand fleuve sur un petit bac piloté par un homme dont le visage restait toujours dans l'ombre. Lorsqu'il atteignit la rive opposée, Darinius se retourna et vit que le passeur n'était autre que lui-même.

Quand il accéda au trône, Darinius prit pour sceau l'image d'un passeur encapuchonné. depuis lors, tous les archontes portent une bague à cette effigie à l'annulaire de la main droite. chaque nouveau souverain en reçoit une en or avec son nom gravé autour du symbole. La tradition veut qu'à sa mort, l'anneau soit détruit au cours d'un rituel réunissant les inquisiteurs, de sorte que son successeur bénéficie du pouvoir de l'archonte jusqu'à ce qu'un autre prenne sa place.

Cependant, on a par deux fois au moins dérogé à la coutume, en y substituant un bijou factice qu'on a brisé en lieu et place de l'anneau du passeur. Celui-ci porte le nom de l'archonte Hadarius, mais il est impossible de discerner le vrai du faux.

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Finesse

Certains s'étonnent que le plus grand assassin de l'histoire des Corbeaux d'Antiva ait été une femme doublée d'une roturière, voire une putain si l'on en croit la légende. J'ai moi-même rencontré plusieurs Corbeaux (moyennant finance et la promesse de préserver leur anonymat) et tous confirment cette version.

L'assassin resté dans les mémoires sous le nom de "Finesse" s'appelait en réalité Calliste di Bastion, une riche courtisane qui avait ses entrées dans les maisons des nobles ainsi que dans leurs lits. Oratrice hors pair, elle aurait été formée, d'après mes indics, par les bardes orlésiens, en plus de ses activités avec les Corbeaux. Cela explique peut-être son succès. Finesse s'acquit la gloire et l'adoration du peuple en poignardant à mort le roi Guiomar le Jeune en 4:22 des ténèbres.

Notons que les Corbeaux ne partagent pas nécessairement l'enthousiasme populaire. En effet, elle fut capturée puis pendue, et son illustre dague vendue aux enchères, ce qui en dit long sur ses compétences. Toutefois, au cours des siècles passés, les Corbeaux se sont peu à peu approprié sa légende. Commode, quand on sait à quel point elle a contribué à renforcer leur redoutable réputation.

-- Extrait du Déploiement des ombres, par frère Ansel d'Hossberg, 7:10 des tempêtes

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Le heaume de Garahel

Présent sur le champ de bataille, je fus témoin du coup de grâce que Garahel asséna à l'archidémon duquel surgit alors une puissante déflagration d'énergie.

L'onde de choc suffit à raser les rares bâtiments restés debout après des combats acharnés et à balayer chevaux et ogres comme de vulgaires feuilles mortes. Même à bonne distance, l'impact me frappa tel un ouragan dévastateur. Autour de nous, les engeances le sentirent aussi qui passèrent aussitôt de la rage du désespoir à la terreur absolue.

Un immense pilier d'énergie s'éleva vers les nuages, voile de noirceur insondable qui s'était amoncelé avec la horde et oblitérait toute lueur d'espoir. Quand nous nous relevâmes, les premiers rayons du soleil perçaient et nous poussâmes un cri de joie et de soulagement tel que la terre trembla. Avec les autres, je me mis en quête de Gaharel, mais le soir venu, nous n'avions trouvé que son heaume enchanté. bien plus tard, j'appris qu'on avait découvert son corps, projeté à l'autre bout du champ de bataille par les derniers soubresauts de l'archidémon. Mon ami, cet elfe qui nous a aidés à unifier le royaume et à purifier Thédas du fléau des engeances, restera à jamais gravé dans les mémoires. J'en fais le serment.

-- Extrait d'une lettre écrite par le Garde des ombres Prospère, 5:24 des exaltés

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La gemme de Keroshek

Rendez-vous dans n'importe quel repaire de buveurs et de joueurs des Marches libres et vous entendrez immanquablement la légende de la gemme de Keroshek. Que trois hommes différents vous la racontent, et vous obtiendrez trois histoires différentes. Le premier vous dira qu'un alchimiste l'a trouvée dans les cendres du bûcher funéraire d'Andrasté et l'a fait macérer dans le vin pendant quarante jours et quarante nuits. Le second affirmera qu'il s'agissait d'un bézoard arraché aux entrailles d'un sanglier trouvé dans l'estomac d'un griffon lui-même dévoré par un dragon-sire. Quant au troisième, il vous racontera que c'est le coeur pétrifié de Trajan le Vif, prince marchand d'Orzammar qui accéda quasiment au statut de Haut.

Malgré tout, il est une chose sur laquelle tous s'accorderont : c'est qu'elle porte chance. Le détenteur de la gemme de Keroshek ne perd jamais un pari. Placez-la sous votre oreiller et elle vous procurera fortune et prospérité.

Mais aujourd'hui, où se trouve cette gemme ? C'est la question à cent souverains. Il paraît qu'elle gît dans le mausolée d'un prince d'Osterburg et que la cité lui doit sa richesse.

--Extrait des Contes et légendes des Marches libres, par sire Rodney Pierce

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Le baudrier des anciens

L'elfe a eu l'air très contrarié quand on a commencé à tripoter ses affaires, surtout la ceinture. Ce serait une sorte d'héritage.
D'après cet "oreilles pointues", elle viendrait d'Arlathann et serait dans sa famille depuis des générations.

Et bien, tout a une fin.

Nous avons jeté le corps près de la mine, pour que le clan le retrouve. J'ai examiné la ceinture de plus près : de toute évidence, le cuir est neuf. Cependant, la boucle a éveillé ma curiosité et j'ai décidé de la montrer à un ami antiquaire de Val Royeaux. Selon lui, elle remonte à loin, peut-être même aux anciens elfes. Tout compte fait, le lascar disait vrai.

Enfin bref, j'espère que c'est une récompense suffisante pour le travail accompli. Libre à vous de la vendre ou de fondre la boucle. Je crois bien que c'est de l'argentite massive.

-- Extrait d'une lettre découverte dans un tripot de Jader

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Glandivalis

De nos jours, on est taxé d'hérésie si l'on ose évoquer Shartan, l'esclave elfe qui s'est rebellé contre ses maîtres tévintides afin de contribuer à l'invasion barbare d'Andrasté.

Apparemment, la plupart des gens préfèreraient croire qu'elle a traversé la Mer d'écume armée de son seul panier de fleurs et de ses hymnes à la paix et à l'harmonie. La vérité, c'est quelle est venue, flanquée d'une horde de guerriers et que, sans une mutinerie au sein des lignes ennemies, la sainte invasion aurait sans doute échoué.

Au départ simple esclave, Shartan est devenu un illustre guerrier puis un partisan d'Andrasté elle-même. Nous le savons grâce au Psaume de Shartan qui mentionne leur rencontre sur les Champs valériens. Andrasté lui a confié une épée mystique qu'il a baptisée Glandivalis (traduction inconnue) et il s'est battu aux côtés de Maférath. Mais depuis la Marche exaltée des Dalatiens, le Psaume a été relégué au rang de Couplet apocryphe.

De toute évidence, on préfère passer sous silence l'existence d'elfes héroïques ainsi que leur rôle dans la guerre d'Andrasté, au même titre que les barbares et le bilan humain catastrophique des combats. Avec le temps, les héros tels que Shartan sombrent peu à peu dans l'oubli, mais certains d'entre nous garderont toujours la vérité en mémoire.

-- Extrait des Couplets apocryphes par soeur Pétrine, érudite de la Chantrie, 9:25 du dragon

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Les mains du Carta

Les gâchiards ont un dicton : "Sang ou or, le Carta tranche toujours dans le vif." Lorsque Beraht régentait les Taudis, il prit ce proverbe au pied de la lettre et commanda deux formidables épées auprès du forgeron Dural. Il en donna une à son bras droit, Jarvia, et l'autre à son second, Karshol, de sorte que chacune des mains du Carta brandissait un terrible hachoir. Beraht n'avait rien d'un poète

Jarvia périt dans les Taudis au cours de la guerre de succession et Karshol retourna toute la ville d'Orzammar à la recherche de son épée. Des gâchiards eurent la chance de mettre la main dessus et l'intelligence de la revendre séance tenante. La pierre seule sait ce que Karshol fera subir au pauvre malheureux qu'il trouvera en sa possession.

-- Extrait des relations de Kalah, paria d'Orzammar

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La cape du Héraut

Héraut : distinction honorifique exclusive aux Marches libres. Contrairement à certaines charges entachées par leurs détenteurs et un long passif déchiré entre droits et devoirs, le titre de héraut n'est pas un honneur que l'on peut briguer. On ne peut ni le posséder ni en hériter, et son processus d'attribution ne passe ni par la politique, ni par la ruse. Les véritables meneurs le gagnent à la sueur de leur front et le paient de leur sang en temps de guerre. Le Héraut, dont la bravoure n'a d'égal que l'héroïsme de ses exploits, fait l'unanimité.

Il a été décerné pour la dernière fois à Tanterval, en 8:82 des bontés, à l'issue des invasions sanglantes du Névarra. Enhardi par la prise de Pérendale et la capitulation expéditive d'Hasmal, le roi névarran jeta son dévolu sur le reste des Marches libres. Le futur Héraut, Cade Arval de Riveïn, triompha là ou Orlaïs avait échoué : il coupa toute une nation dans son élan. Après un bain de sang et d'âpres négociations, contre toute attente, Tanterval put conserver sa liberté.

Le titre de Héraut souffre néanmoins de ses contradictions. En effet, il ne constitue pas un symbole d'approbation universelle : son bénéficiaire peut être aussi respecté que craint, et sa venue aussi redoutée que désirée. Seule et unique règle immuable : ses agissements déterminent le cours de nombreuses vies.

Le 9:34 du dragon, Kirkwall écrit une nouvelle page de l'histoire de ce titre, une première pour la cité. Les Qunari sont alors repoussés par des procédés plus ou moins orthodoxes. Reste à savoir ce que l'avenir réserve à [prénom du personnage] Hawke, héraut de Kirkwall.

-- Extrait du traité Le Héraut : histoire ancienne et récente, compilé par Philliam, barde de son état !

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La ceinture de Karasten

Portées par les capitaines d'infanterie antaam, ces ceintures peuvent symboliser le rang, l'appartenance à une certaine division au sein de l'armée ou tout simplement éviter de perdre son pantalon en pleine bataille. Comme à leur habitude, les Qunari se refusent à en expliquer la signification.

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Lancier orlésien

En toutes circonstances,
Les gardes de Célène la devancent,
Choisis par dame l'Impératrice,
Pour leur force, leur bravoure, leurs cuisses,
mais aussi pour la taille de leurs lances.

- Une comptine circulant à la cour de Val Royeaux en référence aux critères de sélection rigoureux de Célène dans le choix de sa garde "personnelle".

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La dernière Descente

La Légion des Morts est composée de nains désireux de reconquérir leur honneur perdu. Pour ce faire, ces guerriers en disgrâce doivent s'aventurer dans les Tréfonds où ils affrontent un flot incessant d'engeances. La Légion garantit à ses membres d'y trouver la rédemption aussi bien que la mort.

Les registres indiquent qu'un humain intégra un jour ses rangs. Sire Aurélien Pentaghast, aspirant éconduit au trône névarran, s'exila en terre naine en 8:60 des bontés. Limogé après s'être attiré les foudres de son peuple, cet homme pieux croyait devoir remettre sa patrie aux mains de la Chantrie pour accomplir la volonté du Créateur.

Condamné à finir sa vie entre exil et disgrâce, il rallia la Légion des morts et descendit vaillamment dans les Tréfonds tel un fier guerrier nain. Jamais on ne le revit, mais des fragments de son armure enchantée réapparurent dans les décennies qui suivirent. Selon certains, ils auraient été arrachés à son corps sans vie ; pour d'autres, il les aurait lui-même revendus après avoir secrètement regagné la surface. Comme toujours, seule la Légion connait le fin mot de l'histoire, ce qui illustre bien sa devise : "Nous emportons nos secrets dans la tombe".

-- Extrait de L'Héritage d'Orzammar, par Alstead le Sage, 9:05 du dragon.

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Les anneaux du renard

A Orlaïs, on raconte qu'il existe dix anneaux comme celui-ci, un pour chaque doigt, et que le Renard noir ne s'en séparait jamais. Selon certains, chacun représentait une conquête ; pour d'autres, ils lui permettaient de mémoriser les secrets qu'il gardait jalousement. D'autres encore prétendent que, si on les assemble tous, ils forment une inscription révélant l'emplacement du bastion du Renard noir.

Bien des nobles de Val Royeaux ont revendiqué la possession d'un ou plusieurs anneaux, mais personne n'a jamais réussi à réunir les dix. S'ils recèlent quelque secret, celui-ci demeure inviolé à ce jour.

-- Extrait de En quête de savoir : pérégrinations d'un érudit de la Chantrie, par frère Genitivi

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L'arc du chacal

Il était une fois un barde de Montsimmard doué d'un talent d'orateur à nul autre pareil. Corsa le chacal était réputé pour avoir ensorcelé maints empereurs et impératrices en flattant leurs oreilles avec de plaisantes paroles. Las, ce talent lui attira bien des ennuis !

Un jour, Corsa partit pour Val Royeaux où il devait user de son éloquence auprès de l'impératrice Nécessiteuse. Profitant du trajet pour répéter son numéro, il fut surpris par un violent orage. Des torrents de pluie s'abattirent sur la route si bien qu'elle finit par disparaître. Perdu et grelotant de froid, Corsa se réfugia dans une caverne.

S'apercevant qu'elle était habitée par un ours colossal, Corsa banda son arc. L'ours s'en saisit et lui dit : "Je m'apprêtais justement à sortir dîner. C'est gentil à vous d'être passé !" Il examina le barde, la bave aux lèvres. "Je vous le déconseille," répliqua ce dernier. "Je ne suis qu'une vieille carne à la chair noueuse. hébergez-moi pour la nuit et demain matin, j'irai chercher du miel et des baies. Je vous promets un festin de roi !"

"Marché conclu," répondit l'ours, "mais évitez de vous enfoncer dans cette caverne, vous risqueriez de le regretter."

Pour se réchauffer, Corva se lova dans l'épaisse toison de l'animal. L'ours s'assoupit bien vite, mais son hôte n'arrivait pas à trouver le sommeil : que pouvaient bien cacher les ténèbres de la caverne ? Finalement, la curiosité l'emporta.

Au fond de la grotte, Corsa découvrit une pièce immense. Et au milieu de la pièce... un énorme dragon ! "Miam," dit la créature. "Manger !"

"Non, attendez !" cria Corsa. "Je ne suis qu'une vieille carne à la chair noueuse. Épargnez-moi et je vous livrerai l'ours."

"J'en doute," dit le dragon. "Car il m'a promis un déjeuner !" C'est ainsi que le chacal trouva la mort.

-- "Le conte de Corsa," extrait des Histoires pour enfants sages par soeur Pensée

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Illana l'enchanteresse

Il y a cent cinquante ans naissait, dans une famille royale noble de Val Royeaux, la jeune Illana de Montsimmard, destinée à devenir Premier enchanteur. Lorsque le don d'Illana fut découvert et qu'elle partit pour le Cercle des mages, sa famille ne l'abandonna pas. Bien au contraire, elle démontra un vif intérêt pour sa carrière de mage.

Sa mère tenta vainement de lancer une nouvelle ligne de robes inspirées du Cercle. Quant à son père, il se montra plus efficace en lui assurant un soutien financier et politique. Tout au long de l'apprentissage de sa fille au Cercle de Montsimmard, il fit sécuriser ses appartements et lui offrit une garde privée de templiers triès sur le volet par le chevalier-capitaine. Accompagnée de ses gardes, Illana était libre de quitter le Cercle aussi souvent qu'elle le souhaitait.

Grâce au soutien de son père, Illana évolua rapidement dans le Cercle. Elle fut nommée enchanteur de rang au lendemain de son vingt-neuvième anniversaire. Huit ans plus tard, elle reçut le titre de premier enchanteur. Sa famille lui fit commander une élégante parure de cérémonie, dessinée selon les critères de mode en vigueur à l'époque, qu'elle lui offrit le jour de sa nomination.

Illana ne garda son titre que deux années durant lesquelles le Cercle fut principalement dirigé par Hugh, son assistant, ainsi qu'un petit groupe d'enchanteurs de rang. Elle abdiqua finalement en invoquant le surmenage et vécut le reste de ses jours dans un paisible manoir aux frontières de Val Royeaux.

- Extrait de Mages d'Orlaïs, par l'enchanteur de rang Perceval

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Le messager

(traduction)
Un bon messager au pied vif et à l'esprit sain est rare. Le créateur le sait, je ne pouvais pas compter sur le mien pour transmettre un simple "le dîner est servi" à ma fille, et ses quartiers ne sont qu'à deux portes de là.

Mais ici, vous avez Gilbert de Marais, dont les mains habiles ont livré non seulement des notes à la famille, mais aussi des documents secrets à l'empereur. Il vous a rendu quinze ans de bons et loyaux services, non ? Et pas une fois il n'a failli. On dit que vous le chérissiez bien plus que les rubis. Une exagération, sûrement, car si c'était le cas, vous lui auriez confié des babioles destinées à vos maîtresses, pas des messages cruciaux sur les terres d'un ennemi juré.

Gilbert a insisté sur le fait qu'il ne savait rien de vos plans pour me déposséder de ma fortune et me faire retirer de la cour. Je l'ai cru, et donc il revient vers vous avec un dernier message.

Oh, autre chose : merci pour le beau costume que Gilbert portait quand je l'ai trouvé. Hélas, il n'en a plus l'utilité.

- Lettre écrite sur du vélin et cousue sur la peau du messager Gilbert de Marais, retrouvé nu et cloué à un arbre à la frontière des terres de son maître.

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L'armure du Porion

Le Porion, c'est ainsi que l'on surnommait l'inquisiteur Claudien Vyrantus, le dernier et peut-être le plus tristement célèbre à avoir été assigné à la carrière de jaie maharien située aux abords de Kirkwall (connue dans la région sous le nom de Mine d'os).

Sadique notoire, il se livrait à de cruelles expériences conçues pour servir d'exemples et dissuader les insoumis. Vyrantus déclara même que les esclaves étaient "tout juste bons" à servir de pâture à ses dragonneaux.

En 25 des anciens, la révolte des esclaves scella la perte du Porion. Il fut assailli par une foule d'esclaves déchaînés qui lui arrachèrent sa robe enchantée avant, ironie du sort, de le jeter à son tour en pâture à ses dragonneaux, au fin fond de la Mine d'os. Nul ne sait ce qu'il advint de sa robe au cours du tumulte mais on présume qu'elle se trouve toujours à Kirkwall.

-- Extrait de Kirkwall : la Cité des chaînes, par frère Génitivi, 9:24 du dragon

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Insignes de Weisshaupt

Je suis comme happé par le sceau principal. A peine éveillé, sa pensée m'obsède et me consume. Je me trouve des excuses pour tenter de m'en approcher. Et il y a ce journal du mage Garde des ombres qui a créé le sceau grâce à un artefact : la clé. Quelle est-elle ? Peut-on briser le sceau sans elle ?

Je commence à croire que je ne suis guère maître de ces pensées. J'ai attentivement examiné mes émotions, mes réflexions, et j'en suis arrivé à la terrible conclusion que cette obsession m'a été inculquée par cette créature, ce Corypheus. Corypheus veut que j'en apprenne davantage sur le sceau et sa fameuse clé... sûrement pour m'arracher ensuite les informations du plus profond de moi. Corypheus veut retrouver sa liberté, et rien ne pourra l'en empêcher.

-- Extrait du journal d'Erasmus, un mage Garde des ombres qui, peu de temps après avoir rédigé ce paragraphe, en 1012 ET, se jeta du sommet de la tour de la prison.

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Le talisman de Saarebas

Une simple forme attachée à un lien de cuir. Son aspect inégal n'est pas un défaut de fabrication, mais le résultat de manipulations répétées entre des mains puissantes.

Des reflets noirs ondulent sous une surface qui devrait être solide et on aperçoit en son centre un noyau sculpté, semble-t-il, dans un fragment de corne. Quand on s'arrête à le contempler, il semble éveiller quelque chose dans un recoin sombre de l'esprit, suscitant une émotion familière et primitive : la convoitise.
Impossible de savoir si Saarebas l'a conçu comme une bénédiction ou comme une calamité. Tout ce qu'on peut en dire, c'est qu'il est.

Cet obscur artefact n'était pas destiné aux yeux d'un autre.

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Sataareth

Férus de métaphores, les Qunari sont très attachés à la polysémie du langage. Sataareth, nom que l'arishak donna à sa hache, signifie "ce qui soutient". Ce mot désigne tout à la fois la fondation, le défendeur et l'exécutant.

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Le bouclier du chevalier

Seul un bras vigoureux est à même de manier ce bouclier remarquablement pesant. son timbre renvoie au dalatien et à l'ancien orlésien. Le style à la fois direct et mesuré ne peut évoquer qu'une seule personne : la légendaire ser Aveline, première femme à avoir obtenu le titre de chevalier orlésien.

Abandonnée peu après sa naissance, Aveline fut élevée par les Dalatiens et devint une redoutable guerrière. Ses parents elfes l'encouragèrent à faire ses preuves auprès de ses congénères humains, mais les tournois et la chevalerie orlésiens n'étaient pas ouverts aux femmes. Dissimulant ses traits sous une lourde armure, elle réussit néanmoins à entrer en lice et triompha de tous ses adversaires.

Son ultime victoire s'acheva brutalement lorsque Kaleva, chevalier au service de l'Empereur et mauvais perdant, la fit trébucher de sorte qu'elle perdit son heaume. Comprenant que son honneur avait été bafoué par une femme, Kaleva exigea l'invalidation du tournoi. Hué par la foule, il perdit son sang-froid et tua Aveline alors qu'elle gisait à terre.

Le prince Freyan, qui s'était lui aussi mesuré à Aveline au cours de la joute, perçut sa mort comme une grande injustice. Une fois couronné empereur en 7:44 des tempêtes, il reconnut officiellement sa valeur en abolissant les pratiques qui l'avaient exclue du tournoi. Elle fut sacrée chevalier à titre posthume, et aujourd'hui encore, les rares femmes qui intègrent la chevalerie orlésienne la considèrent comme leur sainte patronne.

Sa carrière ayant été brève, il est tout simplement impossible qu'elle ait possédé tout l'équipement qu'on lui a attribué au cours des années. Toutefois, cet écu est d'une facture exceptionnelle et son attribution à un personnage homonyme intéresserait sans doute Aveline.

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Le bouclier de l'implacable

Le bouclier de l'implacable appartenait autrefois au chevalier-capitaine Reiner d'Osterburg. Son père le lui fabriqua à l'occasion de son entrée dans l'ordre des templiers. Au sortir de la forge, il était sobre et dépourvu d'ornements, un écu simple conçu pour le fils d'un forgeron.

Reiner prouva sa valeur au cours du sauvetage de plusieurs mages prisonniers d'un démon. en voyant la créature, tous les templiers se replièrent, terrifiés. Tous sauf Reiner, qui maintint sa position, brandissant le bouclier paternel. Il terrassa le démon et sauva à la fois les mages et ses confrères templiers.

L'héroïsme de Reiner lui valut le respect général. Supérieurs, collègues et mages du Cercle d'Osterburg, tous voyaient en lui un templier loyal et honorable. Il accéda à la charge de chevalier-capitaine à trente-cinq ans à peine.

Son écu fut progressivement modifié au fil des années, et enchanté par deux fois au moins. quand il le transmit à son successeur, il n'avait plus rien du modeste bouclier de ses débuts ; c'était le digne pavois d'un chevalier-capitaine.

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L'Oeil spirale

Depuis qu'elle est devenue le coeur du pouvoir templier dans l'Est de Thédas, Kirkwall est une véritable poudrière. Détail révélateur : parmi les centaines de mages qui habitent la Potence, les plus célèbres sont les infâmes apostats.

Ceridweth était l'une d'entre eux. Elle vécut dans la seconde moitié de l'ère des tempêtes et acquit sa célébrité en pourchassant les prêtres et templiers qui abusaient de leur autorité. On la surnommait la Guetteuse ou encore l'Oeil spirale, en référence au glyphe en forme de spirale qu'elle traçait à proximité de ses victimes.

D'après les archives des templiers, elle fut capturée et apaisée en 7:90 des tempêtes. Toutefois, beaucoup se refusent à le croire et c'est ainsi que sa légende perdure.

-- Extrait de Kirkwall : la Cité des chaînes, par frère Genitivi, 9:24 du dragon

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Le présent de Rocmartel

De nombreux érudits affirment que l'Empire tévintide doit son ascension aux nains autant qu'à la magie. En effet, ces derniers ont apporté à l'humanité le système monétaire et le négoce, sans oublier l'art du divertissement.

Les Lices, appellation naine des arènes où combattent les gladiateurs, se démocratisèrent dans la société impériale en 1200 des anciens et inspirèrent la construction de la Grande lice, toujours debout deux mille ans plus tard.

Le roi Endrin Rocmartel assista au combat d'inauguration de la Grande lice. Enthousiasmé par cette discipline, il offrit au vainqueur une armure enchantée.

Celle-ci fut perdue au cours de la grande guerre civile qui secoua l'Empire en 575 des anciens. D'après les rumeurs, le présent de Rockmartel (ou du moins des fragments de celui-ci) a depuis refait surface en dehors de Tévinter. ainsi, on raconte que l'illustre Héraut d'Osterburg portait la cuirasse lors de la bataille d'Acélie du quatrième Enclin.

- Extrait des Contes de l'Empire, par Sœur Dulcinea, 9:20 du Dragon.

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Le bâton de violation

Mon vieil ami,

Apprenez que la Première enchanteresse Casimira n'a jamais cédé à l'appel de la magie du sang ! Balivernes ! Votre histoire selon laquelle elle aurait imprégné son bâton de magie noire n'est qu'une fable.

En vérité, Casimira fut la première à diriger le Cercle des mages de Kirkwall. A ce titre, elle écopa d'une tâche colossale : transformer les ruines d'une prison décrépie en lieu d'accueil pour les mages qu'on lui envoyait de tout Thédas. Certains d'entre eux étaient des apostats, des hommes et des femmes à deux doigts de l'Apaisement, et elle dut assumer la besogne ingrate de les maintenir dans le droit chemin.

Combien de combats mena-t-elle à ses débuts ? Combien de sang fut versé en ces lieux ? Casimira se devait d'être inflexible, et ce afin d'empêcher que les templiers ne nous exterminent en vertu du Droit d'oblitération.

Que dire de cet autre racontar selon lequel elle aurait été arrêtée par le premier chevalier-capitaine ? Rien n'est plus éloigné de la vérité. après un examen approfondi des archives, il ressort qu'elle fut possédée par un démon et exécutée avant de compromettre la sécurité de la tour. Elle résista au démon suffisamment longtemps pour que les templiers interviennent, ce qui força leur admiration. Depuis, les premiers enchanteurs ont conservé le bâton de Casimira en hommage à son noble sacrifice. Cela m'attriste que l'on s'attarde sue sa forme plutôt que sur l'enseignement qu'il incarne.

-- Lettre du Premier enchanteur Orsino, 9:26 du dragon

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Bocard

Dans le folklore des Guerriers cendrés, rien n'est plus sacré que Bocard, la masse d'armes de Luthias Fieunain.

Si l'on en croit la légende, elle ne serait pas issue d'une forge, mais d'un oeuf éclos au sommet des montagnes. Des oiseaux l'auraient par la suite apportée à Luthias, cadeau de mariage de la Dame des cieux.

A la mort de Luthias, les nains emportèrent le corps à Orzammar pour l'inhumer près de la Pierre, comme l'un des leurs. Bocard devait reposer à ses côtés, mais la masse resta introuvable. Les oiseaux l'auraient récupérée afin de la transmettre à un autre héros le temps venu.

-- Extrait des Mythes et légendes alamarri, par soeur Pétrine, érudite de la Chantrie.

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Apaisement

Orana fut confiée au Cercle des mages de Kirkwall à l'âge de cinq ans. Etant donné son talent pour la magie, ses mentors fondaient de grands espoirs sur elle. Hélas, la pauvre enfant était tourmentée par des cauchemars qui ne firent qu'empirer après son installation à la Potence.

Craignant de s'endormir, Orana s'allongeait à regret dans son lit, tendue comme un arc et les yeux grand ouverts. affaiblie par le manque de sommeil, elle n'eut bientôt plus que la peau sur les os, et ses études commencèrent à s'en ressentir.

Elle se mit à rêver tout éveillée. elle apercevait des ombres dans les recoins obscurs et jurait entendre des voix qui appelaient son nom. A onze ans, se sachant trop vulnérable pour résister aux démons, elle demanda à être apaisée, ce à quoi le Premier enchanteur consentit.

Une fois son lien avec l'Immatériel rompu, Orana retrouva le sommeil, recouvra la santé et vécut en paix avec elle-même. Elle poursuivit sa formation au sein du Cercle, excellant dans le domaine des enchantements et de la fabrication de runes.

En dépit de ses détracteurs, pour Orana, le Rite de l'apaisement fut un don du ciel. Plus tard, elle fabriqua une amulette en souvenir du rituel. Baptisée Apaisement, elle berce l'esprit et procure à qui la porte une sensation de bien-être général.

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Souvent lame varie

A quoi sert-elle ? Nul ne le sait.
Change d'aspect, qui contrefait.
De métal et de magie fusionnés,
La plus fine lame jamais forgée.
Egratigné, l'ennemi s'est écrié :
"Dieu que cette lame est compliquée !"

-- Extrait des Lames légendaires de Thédas, par sire Roderick Gutenschwantz

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Valdasine

Dans les temps anciens, avant l'apparition des engeances, lorsque les cités naines s'enracinaient aux quatre coins du monde, la maison Valdasine approvisionnait à elle seule l'empire en lyrium.

Un jour, cette famille de mineurs ferma les portes de son thaig, sans en informer quiconque, ni leur noble clientèle, ni leur roi, ni même le Haut venu leur rendre visite. Des jours s'écoulèrent dans un silence de mort, et quand le thaig Valdasine rouvrit ses portes, ses partenaires commerciaux, anxieux, le trouvèrent complètement vide. Il ne restait pas âme qui vive, aucun cadavre, aucun indice de ce qui s'était passé.

La maison Valdasine n'avait laissé qu'un étrange bâton de métal. il semblait composé de lyrium et vous glaçait le coeur comme un chagrin ressurgi. Alors, le roi scella le bâton à l'intérieur du thaig et plus jamais aucun nain n'y pénétra.

-- Témoignage du façonneur Merta

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Vir Atish'an

Les chasseurs ne viennent jamais à manquer. Le Vir Tanadhal, la voie de l'arbre triple, en a conduit plus d'un dans les bras d'Andruil. Le Vir Atish'an, la voie de la paix, est plus difficile à suivre et le sage Sylaise suscite bien moins de vocations. Ceux qui entendent son appel apprennent les arts de la médecine et de la guérison.

-- Témoignage de Gisharel, Archiviste du clan Ralafeïrin des elfes dalatiens

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Les Vêtements du sacrifice

Les Vêtements du sacrifice sont une réplique de la robe portée par le Garde des ombres Neriah, mage ayant participé à l'ultime bataille du second Enclin, à Osterburg. D'après la légende, elle s'interposa entre un émissaire des engeances et son amant, Corin, afin de le protéger. Son sacrifice sauva la vie de Corin et lui permit de mettre fin à l'Enclin en terrassant l'archidémon Zazikel.

Pendant de longues années, la robe originale a été exposée au Cercle des mages d'Antiva et j'ai eu moi-même la chance de l'admirer avant qu'elle ne soit détruite dans un incendie. J'ai confectionné cette réplique d'après mes propres notes et croquis, si bien qu'elle est aussi fidèle que possible. Je me suis donné beaucoup de mal pour reproduire les enchantements dont son modèle était imprégné.

La reproduction de cet habit m'emplit de joie et de fierté.
J'espère qu'elle comblera également un membre de votre ordre. Veuillez accepter cet humble présent en guise de remerciement pour les nombreux services que les Gardes des ombres ont rendus à Thédas.

-- Extrait d'une lettre du Premier enchanteur Haramund d'Osterburg au commandeur-Garde des ombres Dernheim de Weisshaupt

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Absolution

Pour sûr, Antiva n'a pas le monopole des assassins. Les mornes Anderfels ont vu naître quelques-uns des plus impitoyables meurtriers du monde et, au capitole d'Hossberg, le roi n'en a jamais moins d'une dizaine à son service. Ils lui sont dévoués corps et âme, et la politique des Anderfels se solde souvent dans le sang. Pour un croyant, la disgrâce constitue le plus grand des dangers, car le roi envoie ses assassins non pas à ceux qui tentent de le renverser, mais à quiconque enfreint la loi du Créateur et sombre dans le péché et la décadence. Pour les Anders, il ne s'agit pas d'assassinat, mais d'absolution, la mort étant l'acte de pénitence du pécheur.

-- Extrait de A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie, par frère Genitivi.

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Heaume de Weisshaupt

Le labyrinthe a eu raison du commandeur-Garde des ombres Astor. Ulrich a traficoté l'un des sceaux magiques qui se trouvaient là, libérant accidentellement un terrible démon. Le commandeur Astor nous a ordonné de fuir : il allait retenir la créature le temps que nous activions les défenses de la prison, refermant sur eux ses portes. Les barrières se sont dressées, à jamais. Tel était le dernier ordre du commandeur Astor, et nous l'avons suivi à la lettre.

Nous ne sommes pas en mesure de récupérer le heaume décoré du commandeur resté dans ses quartiers, pas plus que ses autres effets, d'ailleurs. Ils ne seront jamais ramenés à Weisshaupt et resteront avec le commandeur, où qu'il soit.

-- Extrait d'un rapport déchiré et à l'écriture à peine lisible d'un Garde des ombres

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Un long périple

Malcolm n'aimait pas parler à sa femme ou à ses enfants de ses origines. C'était un conte d'une noirceur impénétrable et qui hantait ses nuits des pires cauchemars. Un jour, alors que leur amour naissait, Léandra l'interrogea à ce sujet. Inébranlable, ce dernier se contentait de répéter : "La liberté se paie au prix fort, toujours, mais cette histoire s'est passée à mille lieues d'ici, et il y a mille ans." Son regard, comme hanté, s'attardait ensuite sur ses bottes, avant qu'il ne se mure de nouveau dans son silence.

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La cape du fugitif

C'est avec les templiers à ses trousses que Malcolm Hawke traversa les Marches Libres. Plus d'une fois, il vendit ses services de mercenaire au plus offrant, et son incomparable maîtrise de l'art de la guerre lui assurait aisément une place stable dans les bandes qu'il rencontrait. Au cours d'une mission pour les Pirates rouges, il fut envoyé à Kirkwall, siège des templiers de la région. Si lui avait l'intention de ne pas s'attarder, le destin en avait décidé autrement...

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Le legs de Malcolm

Malcolm rencontra Leandra au coeur de Kirkwall, et, contre toute attente, il entreprit de la courtiser. Les rares fois où Léandra parvint à se soustraire à la vigilance de sa famille, Malcolm lui fit découvrir un univers nouveau, un univers à mille lieues de son existence, cloîtrée dans sa tour d'ivoire. Là régnait le danger, l'interdit, et elle ne tarda guère à s'éprendre du magnifique Malcolm Hawke. Ce qu'ils ignoraient, c'est que ces petits moments de bonheur volé allaient s'achever bien trop tôt.

Un beau jour, en plein combat contre le Carta, sur les docks, Malcolm usa de magie pour sauver la vie du chef des Pirates rouges. Les templiers de Kirkwall fs'en enquirent, mais Malcolm refusa de quitter la cité sans avoir vu une dernière fois son amour. Le rendez-vous fut fixé pour la soirée du bal masqué, qui devait se tenir en l'honneur de la visite de l'impératrice orlésienne.

Affublé d'une robe orlésienne, Malcolm se faufila parmi la foule, sous le nez des templiers, pour danser avec sa belle. Aux premières lueurs de l'aube, Léandra refusa d'entendre ses adieux, préférant saisir l'occasion d'être heureuse plutôt que d'affronter son triste avenir prédéterminé. Malcolm et Léandra s'enfuirent sans se retourner.

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L'honneur de Malcolm

Malcolm et Léandra s'enfuirent par la Mer d'écume. Au cours de leur périple, Malcolm trouva ce bâton qu'in enchanta aussitôt pour assurer leur protection, à lui et à sa famille qui s'agrandissait. Avec deux ordres de templiers à leurs trousses, les malheureux n'eurent guère l'occasion de s'arrêter longtemps au même endroit.

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Vêtements d'Aldenon

(Traduction)
Selon toute apparence, il s'agissait d'un sorcier originaire des Givres, peut-être d'Alamarri où des terres sauvages. Vénérable, certainement digne de respect, mais sans l'imposer. Lorsqu'il fit irruption au festin de mon maître et offrit ses services d'une voix retentissante, son audace suscita des rires. Plusieurs gardes proposèrent de renvoyer le mécréant, mais avant qu'ils ne puissent l'attraper, le mage leva son bâton et les gardes tombèrent au sol. Chaque fois qu'ils se relevaient, ils glissaient à nouveau, et leurs pitreries furent accueillies par des rires. Le iarl Ténédor l'Ancien, qui n'en n'avait plus pour très longtemps, exigea de savoir qui était cet envahisseur arrogant.

"Je suis le début et la fin. Je suis le porte-bonheur, le tisseur de sorts, et le gardien des secrets. Je suis ici pour construire un royaume. Je suis Aldénon le Sage, et si vous n'avez pas encore entendu parler de moi, vous ne pourrez plus jamais dire ça." Sa voix résonna, réduisant tout le monde au silence. Sa magie était puissante et la salle lui jeta un regard méfiant. Ténédor l'accepta comme conseiller ce jour-là. Puis, quand Ténédor le jeune remplaça son père, il prit également Aldénon à son service. Je siégeais à de nombreux conseils avec le mage et, bien que sa maîtrise de la magie soit supérieure à celle des magisters de Tévinter, beaucoup pensaient que ses conseils étaient de la folie. "Il a peu de compréhension des dures réalités de nos terres." disaient-ils. "La compassion, la pitié, la justice... elles n'ont pas d'importance quand le Tiern Simeon envahit vos terres, subvertit vos nobles, et prend ce qui vous appartient". Il devint amer et impatient envers nous et les nôtres, et on le lui rendit bien. Mais d'autres virent qu'il voulait quelque chose de meilleur que les interminables guerres mesquines des tierns et des iarls.

Quand le iarl Myrddin nous assiégea, un jeune homme nommé Calenhad fut envoyé pour parlementer, mais tous s'attendaient à une fin perfide. Cependant le garçon revint, il fut acclamé et annonça qu'il n'y aurait pas de compromis. Aldénon fut surpris par "l'honneur téméraire" du garçon et sembla s'éveiller d'un rêve sombre. Le mage dit à Ténédor le Jeune qu'il prêterait son aide pour cette bataille, mais qu'après cela, il servirait un autre. Ténédor accepta sa démission avec soulagement.

A la fin du siège des Colline orientales, le iarl Ténédor n'était plus. C'est Calenhad qui vainquit Myrddin en combat singulier, et il devint Tiern de Calenhad. Aldénon fut nommé son conseiller principal.

-- Extrait des Souvenirs de Ser Devith, chevalier bann du roi Calenhad.

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Promesse de liberté*

(Traduction)
Alors que Calenhad devenait un homme, une question litigieuse le séparait d'Aldenon : la foi de Calenhad. Bien que Calenhad soit très souple sur certains sujets, il ne reculait jamais devant les questions d'honneur ou Andrasté. Ce qu'Aldenon croyait, seul Aldenon le savait, mais il ne croyait certainement pas au Créateur. Les disputes entre les deux amis s'intensifiérent au fil des années.

Cela mis à part, l'union de l'honneur inégalé de Calenhad et de l'ingéniosité d'Aldenon surmonta tous les obstacles qui se présentèrent à eux. Des rivaux devinrent des amis, des trahisons furent découvertes, et des batailles impossibles furent gagnées. Mais quand nous nous tournèrent vers le Tiern Simeon, personne ne se reposa sur ses lauriers. L'armée de Teyrn Simeon était bien plus nombreuse que nous. Il contrôlait la ville sainte de Dénérim. De nombreux guerriers, grands et terribles, lui avaient juré fidélité.

Aldenon conçut un plan pour s'assurer le soutien d'alliés puissants et Calenhad se rendit dans la forêt de Bréciliane pour y parvenir. Mais Calenhad prit contact avec la Chantrie à l'insu du mage. Quand Calenhad revint à la tête des guerriers cendrés comme Aldenon s'y attendait, les templiers et les mages du Cercle rejoignèrent également notre hôte. Aldenon entra dans une fureur telle que je n'en avais jamais vue. Il voulait un royaume d'hommes libres, de personnes morales soumises à la loi, où un homme ordinaire pourrait cultiver sa terre en sécurité et en paix. Il leva son bâton et sa voix résonna dans les collines : "Une civilisation ne peut être civile si elle tolère l'esclavage d'autrui. Et c'est ce qu'est ce Cercle ! Mais par le hasard de la naissance, ces mages devraient être libres de vivre, d'aimer et de mourir comme ils l'entendent. Les Cercles se briseront, que ce soit dans un an, une décennie, un siècle, ou plus. Les tyrans tombent toujours, et les opprimés luttent toujours pour la liberté !"

Puis Aldenon partit. Et bien que Dame Shayna ait tué Simeon ce jour-là et que Calenhad ait gouverné un royaume uni, mon seigneur n'était plus le même sans son mentor et ami. Nous vivions dans le royaume construit sur les rêves de deux grands amis, et nous fûmes tous diminués par le départ d'Aldenon.

- Extrait des Souvenirs de Ser Devith, chevalier bann du Roi Calenhad.

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Robe du Prétendant*

(Traduction)
Alors que l'emprise de la Chantrie sur le royaume grandissait et que les mages rebelles d'Aldenon étaient arrêtés un à un, le grand Calenhad en vint à regretter d'avoir laissé le Cercle se former dans son royaume. Les conseils de son vieil ami lui manquaient certainement.

Et puis Calenhad disparut, laissant la couronne et le royaume à son fils à naître.

Une histoire raconte qu'il a retrouvé Marterel l'Insaisissable, le seul des apprentis d'Aldenon qui n'ait jamais été capturé. Calenhad réussit ce que les templiers n'avaient pas pu faire, il trouva le mage. Il demanda à Marterel où Aldenon s'était enfui, mais Marterel refusa de lui dire. La nuit suivante, le roi lui demanda à nouveau et essuya de nouveau un refus, alors il commença à raconter à Marterel l'histoire de toute sa vie. Après une semaine entière, le roi arriva à la fin de son récit et Marterel entendit le regret dans les mots du roi. Le mage rompit donc son vœu solennel et dit à Calenhad où son vieux maître était parti. Calenhad le remercia et partit à la recherche de son véritable ami.

Seul le Créateur sait si Calenhad a retrouvé Aldenon, ce qu'ils se sont dit et s'ils ont fait amende honorable. C'est la dernière fois que l'on vit notre roi.

- Extrait d'une histoire racontée et répétée de nombreuses fois par les apprentis de la Tour du Cercle de Férelden.

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L'œil de la sagesse*

(Traduction)
Bien que ses vêtements soient légendaires, Aldenon appliqua également de nombreux enchantements subtils et puissants à son chapeau pendant les années où il combattit la Tour du Cercle de Férelden. Il prétendait pouvoir utiliser l'Oeil de la Sagesse pour voir l'avenir. Les innombrables fois où lui et les autres mages rebelles échappèrent aux templiers donnent certainement du crédit à cette affirmation.

Lorsque la bande d'Aldenon se compta sur moins que les doigts d'une main, il enfila son chapeau et médita une journée entière. A son réveil, il déclara que le Créateur et le Cercle avaient gagné, et il demanda à ses apprentis de s'enfuir. On n'entendit plus jamais parler de lui.

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Air de Confiance

Après avoir évité un désastre au Cercle de Markham, Evra reçu cet anneau des mains du Premier Enchanteur. Bien que l'Air de Confiance n'attire pas autant l'oeil que son autre anneau lègendaire, on dit qu'Evra ne le quittait jamais et le portait jusque dans son lit. Ses propriétés magiques exactes sont le sujet de spéculations sans fin parmi les ménestrels.

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Amulette cinéraire

Un bout de bois carbonisé pend de sa structure en or à moitié fondu. Cependant, si vous la tenaez au-dessus d'une flamme, l'amulette révèle ses pouvoirs : l'or reprend sa forme originelle tandis que les veines et la chaude chaleur marron du bois réapparaissent.

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L'armure de dragon de sang

Conçue à l'origine pour un chasseur de dragon névarran notoire, cette armure fut forgée à une époque où les dragons furent menés au bord de l'extinction. Gorgée de leur sang, cette armure devint célèbre après que son porteur eut péri aux mains des hommes, et non des dragons dont elle devait le protéger.

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Les falaises de Kirkwall

Ecrit par une réfugiée féreldienne qui fuyait l'Enclin, ce recueil de poèmes décrit les rêves aux saveurs aigres-douces d'un nouveau départ à Kirkwall, la cité par-delà les mers.

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Rasoir d'Hayder

Dans les milieux les plus douteux de Kirkwall, certains ont bâti des fortunes avec le commerce des esclaves. Cette antique épée naine a dù coûter une somme considérable, mais de toute évidence Hayder en avait les moyens. Qui a dit que le crime ne payait pas ?

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Flamme bleue de Dura

Cette amulette d'argent porte la patine du temps et des nombreuses mains qui l'ont tenue jusqu'à aujourd'hui. Son saphir d'un bleu profond semble scintiller à la lumière. Les reliefs de ses symboles finement gravés ont été émoussés par le poids des ans mais l'amulette ne se dépare pas d'une certaine majesté.

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Ceinture de trophée d'Evra

Cette ceinture repoussante est constellée de dents monstrueuses, d'éclats de lames, de morceaux de fourrure et de fragments d'armure. La rumeur veut que chaque objet soit un trophée qu'Evra aurait ramené de ses nombreuses aventures.

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Puissance d'Evra

Quand Evra devint célèbre en tuant les Soeurs sanguinaires de Vehnstel, il portait son anneau emblématique. Bien que la taille imposante de cette bague d'or pur attire l'attention, Evra lui réservait une utilité plus pragmatique : il s'en servait pour frapper les démons, les faisant parfois chuter d'un seul coup de poing.

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Coupevoile

Cette lame est de facture ancienne. Aussi Ancienne que les premiers forgerons qui ont cherché un moyen de combattre les horreurs de l'au-delà. Elle a affronté les hordes démoniaques au cours d'innombrables batailles. Parfois, elle a été brandie en signe de victoire ; d'autres fois, elle a fini dans la boue, partageant le sort de son propriétaire à l'agonie. Cependant après chaque défaite, elle a toujours été réhabilitée, reforgée et même renforcée. Coupevoile a souvent changé de main avant d'entrer en votre possession. A présent, c'est à vous de punir les démons de l'Immatériel qui ont osé traverser le voile et fouler notre monde.

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Bottes des steppes glacées

Dans les steppes glacées, la température peut tomber à des niveaux dangereux. Les barbares qui y vivent affectionnent tout particulièrement les bottes de ce genre, qui les protègent contre les morsures du froid. Ces populations, généralement hospitalières et amicales, en font souvent cadeau aux voyageurs.

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Rétrospection

A l'instar des nombreuses épées légendaires, heaumes, plastrons, dagues et chaussures magiques se bousculent par centaines dans les esprits. Qui, autour d'un bon feu de camp, n'a jamais entendu de récits impliquant des bagues, des gants ou même des sacs ? Mais il n'en va pas de même pour les ceintures : rares sont celles qui ont marqué l'histoire. Partant de ce constat, le nain Thaulid Darmartel décida d'en faire son créneau. "C'est là," se dit-il, "entre la tunique et les chausses, que j'apposerai ma signature."

En sa qualité d'artisan réputé d'Orzammar, il était au fait des dernières avancées en la matière et avait accés aux volumineuses archives des forges. Il avait entendu parler de la Sous-ventrière de l'ivrogne ou de la Gibeserre, mais elles manquaient cruellement de poésie et de noblesse - de vulgaires attrape-nigauds en quelque sorte. Il voulait une ceinture dont la boucle brillerait par son utilité, mais laquelle exactement ? Il y travaillait de temps en autre, espérant la révélation tant attendue. D'ici là, comme il lui fallait quelque chose pour retenir son pantalon, il se dit qu'il ferait aussi bien de la porter, cette ceinture.

Il joignit l'acte à la parole jusqu'au jour où il se débrouilla pour tomber dans sa propre forge après une soirée mémorable à la Barbaude. En récupérant sa dépouille parmi les centres, on retrouva la ceinture, miraculeusement intacte.

Nommée Rétrospection, elle est dotée d'un intellect aussi étrange que lent. Loin de préserver le porteur du danger, elle se contente de développer au moment de sa mort une résistance qui aurait bien pu le sauver. Nul ne sait comment Thaulid a obtenu ce résultat et il n'est plus là pour s'expliquer. Quand on l'expose à la lumière, comme ceci, le cuir révèle une liste lugubre inscrite en lyrium :

Thaulid Darmartel, feu.
Tripail le rabougri, poison
Vil Arak, quarante-trois coups de poignard.
Haliath Baronet, sorcières.

Cela a continué ainsi pendant des années, jusqu'à ce qu'elle tombe en votre possession ô combien éphémère.

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Les fers

Fabriqué à partir de l'acier noir des tristement célèbres fonderies de fer de Kirkwall, ces harnais de sécurité ont protégé les robustes mineurs depuis la dernière fois que l'Empire tévintide revendiqua la Cité des chaînes.

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Armure de ser Isaac

Les contes effrayants de Ser Isaac de Clarke ont la faveur des bardes qui se produisent aux heures les plus sombres de la nuit. Sous la lumière tamisée des tavernes de Thédas, ces histoires terrifiantes captivent les habitués et hantent les cauchemars des plus sensibles.

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Armoiries de la famille d'Ivo

Au fil des ans, l'emblème de la Maison Ivo est devenu bien plus ornementé que le dessin original du Haut Ivo. C'est ce dernier qu'on peut admirer sur cette antique amulette d'or. Bien que simples, les lignes épurées de ses gravures ont quelque chose de profondément émouvant.

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Le lion d'Orlaïs

A l'apogée de la Guerre de l'été, les combats faisaient rage de toute part à Orlaïs. La bataille vit émerger des douzaines de prétendants au trône impérial dont la plupart ont sombré dans l'oubli, si ce n'est dans les notes de bas de page de certains ouvrages savants. Mais tous se rappellent le jeune et vaillant seigneur Emile Deveraux, dit le "Prince doré". Bien qu'en constante infériorité numérique, il accumula les victoires jusqu'à son triomphe écrasant lors de la Septième bataille des roses. Armé de son fidèle écu, il fit une percée dans l'avant-garde de son oncle, lui arrachant ainsi la victoire. Assassiné une nuit par une maîtresse jalouse, il ne connut jamais le goût de la défaite.

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Des souvenirs intacts

Ecrit par une réfugiée féreldienne qui fuyait l'Enclin, ce recueil de poèmes décrit son combat touchant pour protéger son passé et s'accrocher aux quelques souvenirs qu'elle avait pu emporter avec elle en ces lointaines contrées.

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Lamentations de Lothering

Ecrit par une réfugiée féreldienne qui fuyait l'Enclin, ce recueil de poèmes poignant évoque toutes les personnes et tous les lieux qu'elle chérissait tant, mais qu'elle a du quitter.

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Bâton de Parthalan

Durant la Marche exaltée, l'empire tévintide était plongé dans le chaos. L'inquisiteur Parthalan et deux autres inquisiteurs de haut rang furent envoyés à Kirkwall pour réprimer la révolte des esclaves, avant qu'elle ne s'étende à l'empire tout entier.
Toutefois, leur légion n'est jamais arrivée à destination et nul ne sait ce qu'il est advenu de l'expédition, de Parthalan ou de son légendaire bâton.

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Arc long des Alvars*

(Traduction)
Nous avons exploré la zone selon vos instructions. Il semble que la Garde Fiona ait raison : c'était autrefois une forteresse naine qu'un de nos éclaireurs appelait Kul-Baras. Néanmoins, elle est tombée en ruine et le mal est maintenant présent.

Malgré la description de Fiona, il n'y avait aucune engeance. S'ils ont été présents, ils sont partis depuis... ce qui, si vous voulez mon avis, semble très improbable. Ses récits de cette "engeance qui parle" doivent être le produit d'une imagination débordante.

Il n'y a aucun signe d'une bibliothèque dans la forteresse, ni aucune indication que les Gardes des ombres ou le Roi Maric étaient là. Un de mes hommes a cependant trouvé quelque chose dans une section des Tréfonds non loin de là : un arc long d'origine Alvar, parmi des cadavres d'engeances (l'âge étant difficile à dérerminer, vu la façon dont les créatures se détériorent).

Je soupçonne que l'arc a appartenu à Kell ap Morgan, le garde qui s'est sacrifié pour faciliter l'évasion de Fiona. Si c'est le cas, il s'est battu de façon impressionnante. Nous n'avons trouvé aucune trace de son corps, malheureusement. Je vous enverrai l'arc à Weisshaupt.

-- Extrait d'une lettre trouvée sur le corps d'un messager tué par des bandits dans les Anderfels en 9:20 du Dragon.

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Honneur du barde*

(Traduction)
Une chose curieuse, Perren. J'ai trouvé la hache dans les affaires de Cailan, enveloppée dans un tissu damassé, et j'ai d'abord pensé que c'était un autre cadeau de cette catin d'Orlaïs. C'était un bel objet, et les marques sur la lame semblaient impériales.

Je suis même allée jusqu'à en parler à Cailan, et tu sais ce qu'il m'a dit ? Que la hache avait une "importance personnelle" pour son père. Alors pourquoi n'a-t-elle pas été enterrée avec ses cendres, ai-je demandé ? "Parce que ma mère n'aurait pas approuvé." Je me suis demandée s'il ne mentait pas, mais Cailan n'est pas doué pour ça.

J'ai fait quelques recherches, et savez-vous qu'une femme elfe a été vue en compagnie de Maric peu avant la bataille de la rivière Dane ? Il y a une rumeur comme quoi ils auraient été amants et qu'elle était barde. On faisait chanter Maric ? Je me demande si cela a quelque chose à voir avec ce mystérieux legs aux familles elfes d'Orlaïs ?

Bien sûr, j'ai demandé à Cailan de se débarrasser de la hache immédiatement. -- Extrait d'une lettre écrite par la reine Anora de Férelden, 9:27 du Dragon.

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Brassards de la Dane*

(Traduction)
La bataille de la Dane est l'une des plus célèbres de l'histoire de Férelden. Elle s'est déroulée au début de l'âge du dragon, afin de garantir l'indépendance du pays vis-à-vis de la domination orlésienne.

L'armée de Férelden était composée de roturiers et de bans qui s'étaient retournés contre l'usurpateur orlésien, le roi Meghren. Malgré cela, sous la direction de Loghain Mac Tir, ils ont remporté une victoire éclatante contre une importante force de chevaliers qui traversait la rivière Dane.

Par la suite, Loghain fut salué comme une légende de Férelden, et pendant un certain temps, les vétérans de la bataille jouirent d'un statut similaire. Les possessions des soldats sont devenues des souvenirs très prisés, en particulier les armures appartenant aux premiers partisans qui ont rejoint Maric après la mort de sa mère, Moira, la reine rebelle. Les contes populaires suggèrent que la bénédiction du Créateur vit dans l'armure que ces braves alliés portaient en ce jour fatidique.

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Fiona*

(Traduction)
Duncan est devenu Commandeur des Gardes des ombres de Férelden en 9:10 du Dragon, succédant à la Commandeur Polara, sous les ordres de laquelle il servait depuis la restauration de l'ordre en Férelden.

Polara, originaire d'Antiva, avait établi une relation amicale avec le roi Cailan. Elle avait surmonté bon nombre des objections du tiern Loghain, qui s'était vigoureusement opposé au retour de l'Ordre - après tout, les Gardes avaient tenté de renverser le trône de Férelden des siècles auparavant.

Lorsque Polara disparut - peut-être rappelée à Weisshaupt, bien que personne à Férelden ne l'ait vue partir, ni ne l'ait revue depuis - Duncan légua à son fils une hache en argentite de grande valeur. Duncan dit qu'il l'avait maniée ainsi que sa jumelle dans sa jeunesse, à l'époque où il était un homme bien différent. Il avait nommé la hache "Fiona" en l'honneur d'une Garde qui l'avait inspiré, et avait suggéré que le fils s'inspire également de sa mère.

On ne sait pas ce qu'est devenu le fils de Polara, si ce n'est qu'il fuit Férelden pendant l'Enclin où Duncan périt.

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Brassards de Mac Tir*

(Traduction)
Le Tiern Loghain Mac Tir n'est pas né noble. On dit que sa famille descendait de propriétaires libres de l'ouest de Bannorn, une région connue sous le nom d'Oswin. Son père, Gareth, n'aurait pas eu de nom de famille à lui. Il se serait probablement décrit comme "d'Oswin" ou "ban Aehswin" (le nom de la région en langue ancienne).

Le nom "Mac Tir" signifie "fils de la terre". Il a été conféré à Loghain par le roi Maric après la bataille de Dane. Le peuple de Férelden considérait ce nom comme très approprié : pour eux, le Tiern Loghain était le fils de toute la nation, et il était célèbre pour avoir dit à la foule que Férelden ferait à jamais "partie de son sang".

Après la trahison de Loghain envers le roi Cailan à Ostagar en 9:30 du Dragon, le général devint aussi méprisé qu'il avait été vénéré. Son manoir de Gwaren fut pillé et nombre de ses biens personnels volés, dont l'armure qu'il portait lors de la bataille de Dane. On dit que cette armure avait une signification particulière pour lui. L'une des particularités de l'armure était un carré de soie rouge épinglé à l'une des sangles d'épaule. "Pour la chance", expliqua un jour Loghain.

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Heaume du roi Maric*

(Traduction)
Le roi Maric Theirin, largement considéré comme un héros par le peuple de Férelden pour avoir libéré le pays de la domination orlésienne, disparut en mer alors qu'il faisait route vers Wycome en 9:25 du Dragon. Il devait rencontrer les seigneurs des Marches afin de forger une union dans le nord, et lorsqu'il ne se présenta pas, les Marches Libres retombèrent dans les querelles mesquines qui les rendent tristement célèbres.

Le Tiern Loghain passa presque deux ans à rechercher son ami perdu, consommant une grande partie du trésor royal et la majorité de la flotte féreldienne. Les recherches furent vaines, et lorsque Loghain affirma qu'Orlais avait délibérément coulé le navire du roi Maric afin d'empêcher l'unité des Marches, il fut rappelé par sa fille, la reine Anora, et par un Bannorn uni. Il était temps de faire le deuil du roi, dirent-ils, et ainsi, en 9:27, des funérailles nationales massives furent organisées dans la chapelle de Dénérim.

Depuis ce jour, les rumeurs courent que Maric est toujours vivant, peut-être détenu quelque part dans une prison orlésienne. Ce mystère durable a augmenté la valeur de ses biens personnels, ce qui a conduit au vol de plusieurs artefacts du palais royal. Parmi eux, le casque qui aurait été porté par le jeune Maric lors de la désastreuse bataille des Collines occidentales.

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Pourpoint du Renard noir

(Traduction)
Dans n'importe quelle taverne du pays, aux heures les plus joyeuses de la nuit, il y a de fortes chances que vous entendiez l'une des nombreuses histoires du Renard Noir. Scélérat et héros, les mésaventures du Renard Noir l'ont mené, lui et sa bande, à travers tout Thédas. On lui reproche de nombreux vols, quelques meurtres, une révolution et presque une guerre civile à l'échelle du royaume, mais chacun de ses actes était destiné à contrecarrer la tyrannie et l'oppression.

Le dernier récit du Renard Noir raconte que lui et sa bande ont cherché la cité engloutie des elfes au plus profond de la forêt d'Arlathann, où il s'est malencontreusement séparé de cette veste.

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Message de Robin envoyé au roi

(Traduction)
Il manie l'arc d'un rebelle, tendu contre le duramen trop tendu. C'est une tension qui ne peut pas durer, qui ne doit pas durer, car la cause doit être gagnée ou perdue pendant que les passions brûlent encore. Il s'agit d'un puissant modèle de révolution répété à maintes reprises dans les Marches libres, mais est-il né sur un champ de bataille ou dans la rhétorique ?

Le "Message au roi" est l'endroit où les histoires divergent. Parfois, il s'agit d'un plaidoyer pour la liberté porté au cœur d'un tyran par la pointe d'une flèche. Plus souvent, il est porté par le fracas du sacrifice, les armes tombant sur les pavés d'une cour. Cela dépend du public - les jeunes aiment les victoires soudaines et violentes, tandis que les anciens préfèrent quelque chose de plus prudent.

Il se peut que Robin ne soit pas tant une personne qu'une tactique, conduisant vers des horizons lointains ou l'étreinte d'une tombe afin de protéger les conspirateurs. Après tout, combien de morts peut-il revendiquer alors qu'une seule est la limite habituelle pour un homme ordinaire ? Mais les récits reviennent, encore et encore, à travers les ligues et les siècles. À un certain point, on espère que le nom est symbolique, car s'allier à une telle puissance apporterait ses propres problèmes et ses dettes.

-- Extrait de Rebelles des Marches : Allégorie dans la rébellion, par Philliam, barde de son état !

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Le surin de Jarvia

(Traduction)
Lorsque Beraht, le patron du Carta, est tombé, son amante Jarvia a combattu ses rivaux, plantant cette lame dans le cœur de chacun d'eux avant de devenir la leader incontestée du groupe. Pendant des années, Jarvia a utilisé un mélange de brutalité, de ruse et de chantage pour accroître le pouvoir du Carta, jusqu'à menacer le Cornal Adamant lui-même.

A la mort du roi Endrin Aeducan, certains ont murmuré que Jarvia prévoyait de forcer l'Assemblée à reconnaître les droits des parias d'Orzammar. D'autres disaient qu'elle prévoyait de renverser complètement les nobles. Cependant la vérité ne sera jamais connue. Elle a été tuée de sang-froid par le Héros de Férelden.

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Les griffes du lion

(Traduction)
Repoussant à chaque fois l'infâme hors-la-loi Dame Rosamund, le tenace Tiern Loghain déploya une armée pour poursuivre la bandit à travers les terres sauvages de Korcari. Elle fut finalement capturée près de Barshamp. Attachée, bâillonnée et enchaînée, elle parvint tout de même à s'échapper la première nuit en utilisant des outils de voleur dissimulés dans ces gants. Depuis ce jour, sa tête est mise à prix pour un millier de souverains.

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L'armure d'écailles de la Racaille, par Sandor

(Traduction)
La tenue la plus étrange que j'aie jamais fait ? Pas besoin d'y réfléchir à deux fois, c'est l'armure d'écaille pour cet imbécile de Rascal. C'était un projet que je voulais réaliser depuis des années, évident vu mon nom, non ? Mais je n'arrivais pas à trouver quelqu'un d'assez fou pour porter sa richesse comme protection. Celui-là, par contre, était aussi stupide que n'importe quel surfacien et payait deux pièces pour chaque pièce que je martelais, ce qui achète un sourire et un signe de tête à n'importe quel idiot. Je suppose qu'il est quelque peu connu dans ses propres terres, ce Rascal, alors je n'ai pas vraiment poser de questions, et j'ai fait de mon mieux, comme toujours. Ce satané tissage de lyrium m'a quand même laissé les doigts engourdis. Aucune épée ne passera au travers, je vous le garantis, mais je parie que ses enfants sont nés exsangues.

De "Contes de l'Artisanat : les propres mots des Maîtres", un document sur le travail d'un forgeron nain, archivé par la guilde.

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La lame de l'Archonte

(Traduction)
La Garde de l'Archonte Hessarian est vilipendée dans tout le pays. D'après le Cantique, son traitement cruel envers Andrasté serait l'une des raisons pour lesquelles le Créateur a détourné son regard de sa création. Après qu'Hessarian se soit converti aux enseignements d'Andrasté, il a dissous sa garde et l'a dépouillée de ses armes. La plupart des épées des gardes ont été détruites, mais une poignée de lames de l'archonte est toujours là. Peut-être que l'une de ces lames a fait couler le sang de la prophètesse lorsque l'archonte a interrogé Andrasté avant son exécution.

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Le plastron de Bergrand

(Traduction)
Bergrand l'Audacieux était soit un héros, soit un traître, tout dépend de la façon dont on voit les choses. Avant que l'exil ne soit courant chez les nains, seuls les crimes les plus odieux justifiaient qu'un nain soit dépouillé de sa maison et envoyé à la surface. Bergrand fut banni sur des accusations de régicide après avoir tué un roi nain sur les sables de la Lice. Il cracha sur l'Assemblée qui prononça sa sentence avant de revêtir son armure et de quitter Gundaar.

Vivant à la surface, les incroyables compétences de combat, les connaissances tactiques et l'intelligence de Bergrand permirent de bâtir un empire naval sur ce qui deviendrait un jour Antiva. Son héritage le plus durable fut d'enseigner aux forgerons, ingénieurs et autres artisans humains les secrets jalousement gardés par les nains. Maudit par les nains et acclamé par les humains, Bergrand devint un personnage très controversé.

Aussi compliquée que fut sa vie, l'histoire de l'armure de Bergrand est encore plus mouvementée. Son armure passa entre les mains de nombreux héros au fil des siècles. Malgré les avantages qu'elle leur procurait, aucun héros l'utilisant n'a survécu jusqu'à un âge avancé.

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Le tranchant de la nuit

(Traduction)
On n'a jamais vu un garçon aussi passionné par une hache ! Il emmenait un de ces vieux machins partout où il allait. Il s'entraînait jour et nuit, ce qui rendait vraiment sa mère distraite. Même quand il s'éleva dans la caste des guerriers, il refusa les armes appropriées. Il disait qu'il avait la sensation d'une hache, et que c'était tout ce dont il avait besoin. Au fil des ans, il dépensa une petite fortune en faisant appel à des forgerons pour les enchanter. Ho, comme les autres se moquaient de ces vieux objets. Ils le firent jusqu'à ce que Bergrand décapite le Roi Jegrek dans la Lice. Une bien triste affaire, et Gundaar s'en trouva appauvri. Et je ne parle pas seulement du roi.

Extrait des Mémoires de Gundaar, une collection d'histoires préservées par le Façonnat du royaume perdu des nains.

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Le tranchant de l'impératrice

(Traduction)
L'impératrice Jeaneve Ier, l'une des premières impératrices de l'Orlaïs contemporain, créa un grand nombre des traditions de pratiques de la cour impériale. Elle employait dans sa garde les épéistes les plus courageux et les plus habiles, le Bras de l'Impératrice, l'un des principaux prédécesseurs des chevaliers. Ses gardes recevaient un cadeau princier, une lame tévintide enchantée. Le nom de ces lames évoquent le côté sombre de l'Impératrice. Quand des rivaux dépassaient les limites, Jeaneve était toujours prompte à leur faire comprendre son point de vue.

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La livrée du Prince d'or

(Traduction)
Les contes d'Emile Deveraux fleurissent parmi les paysans orlésiens. Le fringant "Prince d'or" était un populiste qui leva une énorme armée parmi ses sujets ordinaires en promettant des réformes pour l'empire vieillissant. Bien qu'il n'ait jamais remporté la couronne impériale, le seigneur Emile conquit le cœur et l'esprit de générations de rêveurs orlésiens alors qu'il portait cette armure dorée. On dit que, lorsqu'elle était jeune fille, même l'impératrice Céleste était captivée par ses histoires.

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La cuirasse cendrée*

(Traduction)
La charge des Guerriers Cendrés est un spectacle à voir. Avec des chiens à leurs côtés et leurs cris de guerre féroces, les Guerriers Cendrés ont fait plier les rangs des vétérans les plus endurcis. Et si la ligne ennemie tient, alors le vrai test commence. La plume et l'encre ne suffisent pas à exprimer la puissance de leur rage.

Malgré la renommée des Guerriers Cendrés, plusieurs idées fausses persistent. Certains pensent que les mercenaires sont principalement des membres des tribus Alvar ou Chasind. Certes, leur armure évoque des racines barbares, mais les hommes et les femmes des Guerriers Cendrés sont presque entièrement civilisés. Au cours de mes voyages en tant que chroniqueur et chirurgien, j'ai passé plusieurs mois avec les Guerriers Cendrés, bien qu'il ait été difficile d'en trouver qui soient prêts à raconter leur histoire. Les histoires que j'ai progressivement obtenues étaient des récits effrayants d'hommes durs.

L'un d'eux était un pyromane qui avait rejoint les Guerriers Cendrés sur la potence. Un autre avait commis un fratricide, et un autre avait un passé sinistre que je n'ose pas raconter. En rejoignant les Guerriers Cendrés, leurs crimes sont pardonnés, c'est comme s'ils n'étaient jamais nés. Même dans les registres légaux, leur ancienne vie est effacée - contrats annulés, mariages annulés, actes de naissance effacés. En cela, ils ressemblent beaucoup à la Légion des morts des nains. Leur nouvelle vie estt dédiée à la rédemption et au service.

Lors de ma première nuit avec le groupe, j'ai été surpris qu'ils me demandent de chanter quelques versets du Cantique de la Lumière. Ils étaient tous sinistres et vêtus de façon effrayante, mais ils étaient aussi impatients d'entendre le Cantique que le plus fidèle des paroissiens. Je me sentais comme les premiers missionnaires, entouré de barbares. Plus j'en apprenais sur les Guerriers Cendrés, plus j'avais de questions. Ce sont des mercenaires qui n'exigent aucun salaire, des hommes sans passé, considérés comme les hommes du roi mais qui ne sont redevables à personne. J'aurais pu voyager avec eux pendant de nombreuses années et avoir encore des mystères à découvrir.

-- Extrait des Annales de la Marche Ecarlate, par Frère Bedine, érudit de la Chantrie.

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Les chiens de guerre*

(Traduction)
Puis Velcorminth balança son puissant marteau et le coup arracha la tête du bann d'Alamarri. Il s'écroula sous le chef de guerre et Velcorminth s'écria : "Amateurs de chiens, vous qui pensez pouvoir me vaincre, présentez-vous devant moi et mes chiens. Ce sont les Chiens de Guerre !" Il planta son marteau trempé de sang dans la terre et ses ennemis tremblèrent. Mais la victoire ne reviendrait pas aux Chasind ce jour-là, car Hafter s'approcha et entonna : "Je suis Hafter, le tueur d'engeances, chef des Alamarri. Aucun chien ou loup vivant ne me fait peur." Ils se battirent alors pendant trois jours et trois nuits. Ils furent meurtris, ensanglantés et fatigués. C'est après mille coups que la lame de Hafter, Yusaris, trouva le coeur de Velcorminth. Puis Hafter parla : "Je bannis les Chasind de ces plaines. Je vous ai pris le plus grand de vos hommes et j'ai revendiqué son arme. Si jamais vous vous élevez contre moi ou mes fils, nous prendrons plus que cela." Et ainsi, depuis ce jour, les Chasind ne s'aventurent jamais loin de leurs terres sauvages, et les enfants de Hafter maintiennent toujours nos terres libres. -- Extrait des Contes d'Alamarri, auteur inconnu.

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Haubert de Gelgenig le Fidèle*

(Traduction)
Toutes les tribus Alamarri n'ont pas adhéré à Andrasté. Surtout aux frontières des Terres Sauvages de Korcari, ses mots n'ont pas trouvé d'écho. Des décennies après sa mort, beaucoup d'Alamarri sont restés fidèles aux dieux de leurs ancêtres. Des missionnaires ont bravé ces terres difficiles pour devenir des martyrs de la foi. Il en fut ainsi jusqu'à ce que les Alamarri soient engagés dans une guerre acharnée pour leur survie contre les Chasinds et les Alvars, lorsque le chef des Guerriers Cendrés, Gelgenig, eut une vision d'Andrasté. Le charismatique barbare voyagea à travers Férelden, racontant son histoire et unifiant les banns divisés autour de la parole du Créateur. Depuis lors, les Guerriers Cendrés sont fervents dans leur foi au Créateur. Pour les Guerriers Cendrés, l'armure de Gelgenig est une relique religieuse, mais elle a été perdue lors de la campagne du Nevarran en 8:69 des bontés.

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Le manche du Père des Cimes*

(Traduction)
Les Givres sont rougies par le sang des barbares. Nous avons trouvé leurs grottes sacrées et pris leurs reliques les plus sacrées. Quand les soldats sont sortis de la grotte de la montagne et ont brandi cette arme, les Alvars se sont soulevés dans une grande fureur. Nous avons dû abattre tous les hommes, femmes et enfants. C'était comme s'ils étaient enragés. Avant de périr, leur sorcière a prononcé une malédiction si vile et si traître que trois soldats ont dû être fouettés pour rétablir la discipline. Notre guide dit que cette hache est une arme sacrée, une arme des dieux.

Nous prévoyons de marcher plus loin dans les montagnes pour vaincre les dernières tribus. Il ne doit pas en rester plus d'un millier. Je suis certain que d'ici le printemps prochain, ces barbares ne nous tourmenteront plus. Nous pourrons alors nous concentrer sur les Chasind et les Alamarri.

Bien que cette hache puisse paraître grossière, je vous assure qu'elle est d'une importance capitale pour ces peuples arriérés. Considérez-la comme le premier butin d'une longue série.

-- Dernière lettre de la première expédition de Tévinter contre les Alvars au Magister Talerio, 483 TE.

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Le pavois de Willem*

En cours De la belle et mortelle Dame Shayna à son fidèle écuyer Ser Tillers, on connaît bien les compagnons de Calenhad, le premier roi de Férelden unifié. Mais les bardes racontent rarement les histoires de Willem Halfear et des Guerriers Cendrés.

Alors que le noble Calenhad essayait de rassembler une nation, il se retrouva complètement dépassé par les forces du Tiern Simeon. Il semblait acquis que Calenhad tomberait, mais sur les conseils d'Aldenon le Sage, Calenhad s'aventura dans la forêt de Bréciliane à la recherche d'alliés. Ces bois ont une réputation redoutable, et après avoir attendu quinze jours la réapparition de leur souverain, ses hommes avaient perdu espoir.

Et puis Calenhad revint avec Willem Halfear à ses côtés et les guerriers Cendrés derrière lui. Bien que les guerriers Cendrés soient relativement peu nombreux, ils firent pencher la balance dans la Bataille de la Vallée Blanche. Halfear et ses hommes ouvrirent une brèche dans le camp de l'ennemi, permettant à Calenhad et à Dame Shayna de tuer le tiern Simeon et d'unifier le pays.

Assis autour du feu de camp des Guerriers cendrés, les écoutant raconter les prouesses de Willem Halfear, il m'est clairement apparu que son rôle est largement sous-estimé dans la formation de notre royaume.

-- Extrait des Annales de la Marche Ecarlate par Frère Bedine, érudit de la Chantrie.

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(*) traduit de la version US, si vous les avez en FR n'hésitez pas à nous les donner dans les commentaires. Merci.

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