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La Forteresse des Gardes des Ombres : les codex

La Forteresse des Gardes des Ombres le codex


CatégorieEntréeDétails
Culture et histoireHistoire du Pic du soldat- chapitre premierExaminez la Statue au sud ouest dans la cour du pic du soldat
Culture et histoireHistoire du Pic du soldat- chapitre deuxièmeExaminez un livre dans la salle des officiers
Culture et histoireHistoire du Pic du soldat- chapitre troisièmeExaminez la confiture de framboises sur l'autel du sanctuaire
Culture et histoireHistoire du Pic du soldat- chapitre quatrièmeExaminez le cadavre au mur dans le sanctuaire d'Avernus
Culture et histoireL'histoire des DrydenObtenu après la discussion avec Levi Dryden au campement
Livres et ChansonsLe journal de Sophia Drydenun livre sur le bureau dans les quartiers du commandeur
NotesUne lettre du bann Mathuin Wulffune note dans la salle de repos
NotesLes notes d'Avernusnote dans l'étude de la tour d'Avernus
NotesLa supplique du commandant Athlarune note dans la caserne
PersonnagesSophia DrydenObtenu après la discussion avec Levi Dryden au campement

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Histoire du Pic du soldat - chapitre premier

Les Gardes des ombres érigèrent leur place-forte au Pic du soldat au creux de l’Ère des gloires, plusieurs décennies après l'éradication du second Enclin.
Jusqu'alors, les Gardes des ombres s'en remettaient à l'hospitalité des nobles seigneurs de Férelden. Le commandeur-garde Gaspar Asturian appelait de ses voeux la construction d'un bastion fortifié où ses troupes pourraient écouler leurs jours et parfaire leur entrainement. Le Pic du soldat serait cette cité-forteresse. La victoire sur l'engeance et sur l'archidémon Zazikel était encore fraîche dans les esprits féreldiens, et nombreux furent ceux qui s'empressèrent de concourir au projet du commandeur Asturian.

La forteresse fut achevée au bout de 10 années, et fut consacrée au Créateur en 9:34 des gloires.

-- Extrait de Histoire des Gardes des ombres en Férelden, de frère Genitivi, érudit de la Chantrie.
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Histoire du Pic du soldat- chapitre deuxième

Alors que le commandeur-garde Asturian approchait de sa soixantième année, la rumeur circula que la souillure courant dans ses veines commençait à prélever son tribut. Selon les écrits de l'époque, le commandeur souffrait de terribles rêves éveillés et prétendait entendre son nom murmuré depuis les ténèbres du Pic. Il est dut qu'Asturian s'isolait des heures durant, bredouillant des paroles inintelligibles. certains parmi les siens le soupçonnait d'ourdir en secret le projet d'agrandir sa forteresse, lui ajoutant passages secrets et alcôves dans le vain espoir d'échapper aux ombres qui le harcelaient.

Nul ne sait si Asturian réussit jamais à mener son projet à bien ; quiconque partageait sa compagnie pouvait constater à quel point son esprit était altéré. Il fut alors prestement remplacé par me commandeur-garde Frida Halwic. Asturian fut conduit à l'Appel, l'ultime rite des Gardes des ombres, et embrassa son trépas avec honneur.

-- Extrait de Histoire des Gardes des ombres en Férelden, de frère Genitivi, érudit de la Chantrie.
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Histoire du Pic du soldat- chapitre troisième

A la mort d'Asturian, les rumeurs et hypothèses quant à son état touchèrent le comble du ridicule. L'une des rumeurs les plus grotesques prétendait Asturian entiché d'une princesse elfe de légende, qu'il s'évertuait à ressusciter au moyen d'un rituel secret employant la magie du sang et la sucrerie favorite de la princesse : la confiture de framboise.

Le commandeur-garde Frida Halwic entreprit d'élucider les rumeurs, mais ne découvrit aucune preuve attestant l'existence d'un quelconque "projet secret" d'Asturian. Les fables racoleuses à son sujet, véritables insultes à sa mémoire, furent aussitôt condamnées : quiconque s'ingéniait à les répandre encourait un sévère châtiment. Ainsi ces légendes furent-elles tues à jamais.

-- Extrait de Histoire des Gardes des ombres en Férelden, de frère Genitivi, érudit de la Chantrie.
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Histoire du Pic du soldat- chapitre quatrième

Il est un mystère qui subsista malgré tout ; un mystère que le commandeur Halwic lui-même ne parvint jamais à percer. Lorsque le commandeur Asturian affronta l'Appel dans les Tréfonds, son illustre épée, le Croc d'Asturian, ne pendait pas à son coté. L'épée, forgée par les nains et offerte à lui après l'achèvement du Pic du soldat, avait disparu. Asturian ne l'avait nullement cédée à son successeur, ni à aucun Garde des ombres.

Certains soutinrent qu'Asturian avait détruit l'épée ; d'autres se persuadèrent qu'il l'avait dissimulée au Pic du soldat. Ainsi, un jeune Garde des ombres prétendit qu'Asturian l'avait jadis interpellé pour lui dire ceci : "L'épée te rappellera à tes devoirs. Jure-moi ton allégeance lorsque les ombres forciront. Prononce les mots."

La signification de ses paroles n'a jamais été élucidée.

-- Extrait de Histoire des Gardes des ombres en Férelden, de frère Genitivi, érudit de la Chantrie.
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L'histoire des Dryden

Dans les années qui suivirent la chute du Pic du soldat, les membres de la famille Dryden furent traqués par les troupes du roi Arland. Le noble nom des Dryden fut frappé d'opprobre, et les terres familiales saisies par la couronne. Le roi redoutait que les braises de la rébellion ne se ravivent. Parents, amis ou simples relations... tous souffrirent cruellement. Et bientôt, les rares alliés qui leur subsistaient se détournèrent d'eux.

Toben Dryden, le frère de Sophia et tuteur de son jeune fils, n'eut d'autre choix que de fuir Férelden. Lui et les siens embarquèrent sur un navire en partance pour Antiva et voyagèrent sous un nom d'emprunt. Une fois à destination, Toben, désormais Toben Derocher, n'aspirait qu'à une vie paisible : il démarra un commerce qui prospéra bientôt.

La famille marchande des DErocher s'enrichit rapidement, et le nom des Dryden fut bien vite oublié. Cependant, en 8:15 des bontés, Silvie Derocher retrouva d'anciennes archives appartenant à Toben et reconstitua l'histoire familiale. Dans son orgueil, ou dans sa naïveté, Silvie revendiqua le nom des Dryden et regagna Férelden.

Le roi Arland git dans sa tombe, et le nom des Dryden perdure. Notre famille a survécu, et même prospéré, depuis la triste fin de Sophia Dryden. Les nobles de Férelden peuvent vouer notre nom aux gémonies tant qu'ils le souhaitent, nous Dryden savons que Sophia Dryden leur était supérieure en valeur et en noblesse.

-- Extrait des archives personnelles de Levi Dryden, marchand.
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Le journal de Sophia Dryden

21 Eluviesta :
C'en est fait. Les nobles se sont ralliés à Arland. Arland, ce monstre d'arrogance à peine sorti de l'enfance. Ce même Arland qui n'a marché qu'à l'issue de sa cinquième année et qu'on a du arracher au sein de sa nourrice il y a deux ans tout juste. Les tierns et les iarls le jugent simple d'esprit et aisément manipulable. Mais j'ai perçu un éclat dans son regard qui me glace d'effroi.

10 Molioris :
J'ai assisté aux parades des Chavandes depuis ma cellule à fort Drakan. Le régent m'a jetée aux fers sous le chef de trahison, mais je ne suis coupable que d'être loyale à ma patrie et à mon coeur. Le don de ma chevalière a sans difficulté délié la langue de mon geôlier, et j'apprends que les banns militent contre mon exécution. Je prie pour mon salut, mais la potence me parait désormais chose certaine.

2 Ferventis :
Ce breuvage avait l'amertume de l'enfer, mais j'y ai survécu. Que ne m'ont-ils pas donné une mort digne ! J'aurais péri en femme de la noblesse, en véritable Dryden, plutôt que de vivre cette existence dépouillée du moindre sens !

19 Matrinalis :
Il suffit. Le temps des lamentations est révolu. La mort aurait été une issue facile, mais le destin en a décidé autrement. Je suis en vie, et je me dois de saisir cette chance. Les Gardes des ombres sont une armée, et leur commandeur n'est plus que l'ombre de l'homme qu'il était. Je m'attacherai la loyauté des Gardes, et Arland maudira le jour où il m'a épargnée.

--Extraits choisis du journal du commandeur-garde Sophia Dryden
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Une lettre du bann Mathuin Wulff

Sophia,

Le iarl Ruahn et toute sa famille ont été massacrés, enfants compris. La lignée des Ruahn est éteinte et le comté est désormais annexé à la couronne.
Arland soupçonnait Ruahn de comploter contre lui. Tout juste Ruahn a-t-il dénoncé les somptuaires dépenses royales à l'Hivernale. Quelques mots, lancés en toute désinvolture, ont suffi à sceller sa perte. Le roi va trop loin. Dans sa démence, il se cramponne au pouvoir comme un naufragé à sa planche de salut.

Sophia, je t'en conjure, aide-nous. Si nous n'agissons pas, les souffrances ne connaitront pas de terme.

Ton humble serviteur,
--Wulf
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Les notes d'Avernus

La souillure nous permet de sentir la présence des engeances. Plus longtemps nous portons la souillure dans notre sang, plus elle gagne en force. Hélas, la corruption finit par submerger le Garde des ombres ; au fil du temps, elle ronge le corps et l'esprit, jusqu'à ce qu'il n'en reste rien. Mais si la progression de la souillure pouvait être ralentie, voire contenue de quelque manière ? Si le Garde des ombres pouvait croître en puissance sans que cette puissance ne vienne à le détruire ?

La Cérémonie de l'Union est obscène dans son exécution. nous absorbons l'ichor de l'engeance de la façon la plus évidente qui soit. La plupart des candidats trépassent aussitôt que la souillure se mêle à leur sang ; il s'agit d'un poison, après tout. Il doit exister un moyen d'expurger la cérémonie de l'Union, d'isoler de la corruption le véritable pouvoir que recèle le sang d'engeance.

Le peux sentir la corruption prélever son tribut sur mon corps. Je ne dois pas céder. Il reste encore tant à faire. Grâce à la magie, j'ai réussi à ralentir l'inéluctable progression de la souillure, sans pouvoir la contenir totalement. J'entends des murmures portés par les ombres, même lorsque je suis éveillé. Une voix, d'une splendeur à nulle autre pareille, qui m'appelle depuis l'abîme. Dans ms rêves, j'aperçois la Cité Noire, et je suis attiré à elle. Là réside la réponse à ma question. Qu'est donc cette souillure que nous partageons avec l'engeance ?

-- Extrait des notes d'Avernus
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La supplique du commandant Athlar

Le Pic du soldat nous oppose une plus farouche résistance que nous ne l'escomptions. Une sinistre magie est à l'oeuvre ici. Mes hommes affrontent l'indescriptible ; les morts se relèvent et attaquent sans relâche... des créatures pareilles à nulle autre surgissent des ténèbres et nous harcèlent jusqu'au point du jour. Quiconque commande à ces atrocités doit vouloir notre perte à tous, troupes royales et Gardes des ombres confondus.

Envoyez des renforts ! Nous ne tiendrons guère plus longtemps.

-- Commandant Althlar
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Sophia Dryden

"Sophia Dryden est la lumière de Férelden et son plus étincelant joyau ; rien en ce monde ne pourra jamais altérer son éclat."

La iarles Sophia Dryden disputait le trône de Férelden au jeune Arland. Exceptionnellement charismatique, elle jouissait de l'indéfectible soutien des banns. Lorsque la couronne échut finalement à Arland, Dryden refusa de s'y résigner. Ses revendications redoublées lui valurent alors d'être accusée de trahison. Ses partisans persistèrent malgré tout à la soutenir. afin d'apaiser la révolte qui couvait, Dryden fut épargnée, puis contrainte de rallier la Garde des ombres.

Dryden survécut à l'Union et ses prodigieux talents ne laissèrent pas de stupéfier ses pairs Gardes des ombres. Elle gravit les échelons du pouvoir pour finalement accéder au rang de commandeur-garde des Férelden. Avant son investiture, les Gardes des ombres étaient perçus comme une relique d'un temps révolu, une dépense injustifiée pesant sur les coffres de la noblesse. Dryden, forte de des amitiés haut placées, y remédia habilement et les rangs de la Garde ne cessèrent plus de s'étoffer.

Quant au roi Arland, il se révéla un roi brutal et retors, toujours prompt à employer la force contre ses opposants. Le règne de terreur d'Arland gagnait en vilénie d'année en année, et certains banns, mus par le désespoir, exhortèrent le commandeur Dryden à prendre les armes. La rébellion était née.

Arland eut vent du complot et entreprit de l'étouffer. Il supprima la dîme dévolue aux Gardes des ombres et condamna leur ordre à l'exil. Certains Gardes des ombres, soucieux de respecter leur neutralité politique, reprochèrent à Dryden son ingérence dans la politique féreldienne et se détournèrent d'elle, alors même que les troupes royales dressaient le siège devant le Pic du soldat. le siège dura des mois et s'acheva à la mort de Sophia Dryden.

-- Extrait des archives personnelles de Levi Dryden, marchand.

Addendum : les Gardes des ombres furent chassés de Férelden par le roi Arland, et peu après le siège du Pic du soldat, la forteresse sombra dans l'oubli. Après des siècles d'abandon, l'on découvrit qu'un démon avait possédé Sophia Dryden.
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Codex Dragon age 2 : Endroits


Dragon age 2 codex Endroits


Entrée de codexActeNotes
01. Les AnderfelsIlivre sur une table :
- au rez-de chaussée de la Rose en fleur dans la Hauteville
- dans la caverne des Terres brisées
02. La Mine d'osIen observant un pilier au sud près du campement, quête La Mine d'os
03. Château HaineIen entrant dans le château pendant le DLC La marque de l'assassin
04. Kirkwall - Le bascloître elfeIcolonne triangulaire dans le bascloitre de la Basseville
05. Kirkwall - SombrerueIcolonne triangulaire en direction de la clinique d'Anders à Sombrerue
06. Kirkwall - La PotenceIcolonne triangulaire sur la place de la Potence pendant le prologue
07. Kirkwall - La HautevilleIcolonne triangulaire sur la Grand-Place de la Hauteville
08. Kirkwall - La BassevilleIcolonne triangulaire près de Vincenzo dans la Basseville
09. La cité de KirkwallIpendant la quête La destruction de Lothering
10. Le NévarraI livre sur un tonneau, quête La Mine d'os
11. L'empire orlésienILivre près de la grotte des Tal-Vashoth à la Côte escarpée, quête La promesse de la poudre noire
12. Par Vollen : le septentrion occupéILivre dans la Chantrie dans la Hauteville
13. Le thaig primitifIen entrant dans le thaig pendant la quête Expédition dans les Tréfonds
14. Le RiveïnI ou IILivre dans l'auberge du pendu de la Basseville
15. La cité d'OsterburgI à IIIreçu après avoir parlé la première fois à la Grande prêtresse Eltina pendant le DLC Le prince exilé
16. Les Terres briséesIcolonne trianglaire au sommet des Terres brisées
17. L'empire TévintideILivre sur un tonneau dans Sombrerue
18. Géographie de ThédasILivre dans le camp dalatien aux Terres brisées
19. La prison des gardesINote à l'étage de Sashamiri pendant le DLC L'héritage
20. Les terres sauvages de KorcariILivre pendant le prologue
21. La Côte escarpéeIpilier tout au sud de la Côte escarpée



Les Anderfels

Les Anderfels sont une terre de contrastes flagrants. C'est l'endroit le plus désolé au monde, ravagé par deux Enclins qui ont rendu des pans entiers de steppes à ce point stériles qu'un cadavre ne peut même plus y pourrir, faute d'insectes et d'asticots.

C'est aussi un endroit regorgeant de merveilles, tel le mont Mardain et sa gigantesque statue en stuc de notre Dame, les mains tendues pour porter une flamme éternelle ; telle aussi la forteresse de Weisshaupt, ses murs de roche vivante surplombant les plaines désertiques.

A l'image de leur pays, les Andériens sont également un peuple de contrastes : les prêtres les plus dévots et les soldats les plus dangereux, la nation la plus pauvre au monde mais aussi la plus redoutée.

--Extrait de A la poursuite du savoir : pérégrinations d'un érudit chantriste de frère Génitivi--

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La Mine d'os

Sire,

J'ai interrogé ce matin l'esclave survivante. Bien que pétrifiée par la terreur, elle est parvenue à me raconter sa terrible histoire.

Le Porion a, semble-t-il, aligné dix-sept esclaves, les uns derrière les autres au bord de la carrière, avant d'ordonner au deuxième d'entre eux de pousser le premier dans le vide, au troisième de pousser le deuxième, et ainsi de suite.

Les travailleurs de la carrière ont entendu leurs cris, le bruit des os brisant contre la pierre, et les pleurs angoissés de la survivante alors que les dragons du Porion se repaissaient des seize corps impotents éparpillés sur le sol. La femme qui m'a raconté cette histoire n'est autre que la dix-septième esclave de la ligne. Elle n'a survécu que parce que personne ne se tenait derrière elle pour la pousser.

Sire, je recommande la cessation immédiate de cette odieuse pratique. Si elle semble mieux que tout autre aider à discipliner nos travailleurs, elle fait passer notre carrière pour un abattoir.
Des histoires à propos de la "Mine d'os" se répandent dans tout Kirkwall. Le Voile est des plus minces ici, et, au-dessus de la carrière, il semble même prêt à se filer. Si le Porion devait être autorisé à continuer cette pratique, je gage que nous aurons bientôt à craindre plus qu'une simple mutinerie.

- Lettre du préfex Santarius, 35 des anciens

*****Préfex Santarius,

La production de la carrière de Maharian a augmenté de près d'un tiers cette saison, et le Porion a reçu une lettre de recommandation de l'archonte en personne. Jamais vous ne révélerez ce que vous avez appris.

- Réponse de l'Inquisiteur Quillan, 35 des anciens

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Château Haine

Château Haine, situé sur le versant ouest des montagnes de Vimmark, est l'un des nombreux domaines de l'illustre famille de Montfort d'Orlaïs. Le duc Prospère de Montfort réside fréquemment dans ce domaine, notamment lors de la saison de la chasse à la wyverne.

L'édifice fut bâti à la fin de l'Age Noir pour le seigneur Norbert de la Haine, que ses complots visant à prendre le pouvoir menèrent à une condamnation à mort. Le seigneur Norbert s'enfuit alors dans ce qui était jadis Forteresse Haine et s'y barricada. Le siège dura cent jours avant que les Corbeaux antivans ne finissent par trancher la gorge du seigneur pendant son sommeil. Le domaine fut longtemps laissé à l'abandon en raison de son passé sulfureux.

Lorsque le quatrième Enclin ravagea les Marches libres, forteresse Haine fit office de garnison pour les Gardes des ombres qui creusèrent un tunnel dans la montagne. Lorsque les engeances attaquèrent Kirkwall et Combrelande, les citoyens des deux villes se replièrent dans les grottes, connues depuis lors sous le nom de "la Retraite".

Les Gardes ayant quitté la cité victorieuse, Forteresse Haine fut présentée à un chevalier orlésien du nom de Gaston de Montfort. L'édifice fut détourné de sa fonction militaire pour se convertir en palais de plaisance et rebaptisé "Château Haine".

--Extrait de Portrait des Marches libres, de Guillaume Van der Haute.
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Kirkwall - Le bascloître elfe

La Basseville abrite un bascloître elfe des plus sordides. Là, comme la plupart des bascloîtres de Thédas, les elfes se retrouvent tassés dans de minuscules pièces, consciencieusement isolés de la population humaine.

Le bascloître de Kirkwall est plus délabré encore que le reste de la Basseville, mais les elfes s'affairent avec détermination à le garder chaleureux et à lui donner un air de fête. Le Vhenadahl, l'arbre du peuple, qui s'élève au milieu du bascloître est un symbole de fierté et d'identité culturelle pour les elfes des lieux, et tous le chérissent et l'entretiennent au mieux.

Difficile de dire si les elfes continueraient ou non à se masser ainsi dans le bascloître si la possibilité leur était offerte de se méler à la population. Peut-être auraient-ils du mal à l'admettre, mais certains estiment que vivre parmi leurs pairs est bien plus confortable que de cohabiter avec des humains, et ce quelque terrible que soit la vie dans le bascloître.

- Extrait du livre A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie, par frère Génitivi

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Kirkwall - Sombrerue

Sombrerue était autrefois une mine contrôlée par l'Empire tévintide. Une fois épuisés, les puits furent prolongés sous Kirkwall afin de servir d'égouts à la population grandissante d'esclaves.

Sans grande surprise, les galeries devinrent des lieux de refuge pour les fuyards, un rôle qu'elles tiennent encore aujourd'hui.
Les Bas-fonds, comme certains l'appellent, abritent les malades, les fous, les criminels et parfois même les cadavres, assassins et fossoyeurs paresseux s'étant fait une habitude d'y jeter les corps encombrants.

les taudis de Sombrerue feraient presque passer la Basseville pour une cité pittoresque. Les miasmes putrides connus sous le nom de "moiteur" enflent et s'immiscent aux quatres coins de Sombrerue, formant une brume empoisonnée. Ses égouts sont mortels. Les murs sont humides, poisseux et couverts de lichen phosphorescent. Les canaux forment un dédale dans lequel quiconque est assez inconscient pour entrer ne reverra jamais la surface.

- Extrait du livre A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie, par frère Génitivi

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Kirkwall - La Potence

Mémoriaux macabres de l'Histoire de Kirkwall, des statues d'esclaves torturés emplissent la cour de la Potence. Il y a quinze siècles, Kirkwall était la plus grande carrière de l'Empire tévintide. Elle alimenta notamment la construction de la Voie impériale.

Pour assouvir la soif d'expansion de l'Empire, des légions d'esclaves furent assignées au travail forcé dans la carrière. Lorsque les constructions cessèrent, Kirkwall devint naturellement la capitale du commerce d'esclaves, et la Potence son centre névralgique.

Les statues ne sont aucunement des monuments commèmorant la souffrance des esclaves. Chaque centimètre, chaque angle de la cour a été pensé par des inquisiteurs dans le but de briser le moral de tout nouvel arrivant. La Potence connaissait chaque jour, chaque heure parfois, de nouvelles exécutions, et les cadavres étaient pendus à des gibets aux quatre coins de la cour. Les nouveaux esclaves débarqués des docks comprenaient de suite ce qui les attendait.

Quand Notre Dame lança ses armées contre l'Empire, les esclaves de Kirkwall se soulevèrent et s'emparèrent de la cité. La Potence fut condamnée deux siècles durant, avant d'être rouverte après le couronnement de la Divine Justinia I. Lorsque le donjon abandonné devint le siège du Cercle de Kirkwall, elle changea une nouvelle fois le visage de la cité.

- Extrait du livre A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie, par frère Génitivi

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Kirkwall - La Hauteville

Lorsque le commerce d'esclaves de l'Empire tévintide était à son apogée, l'élite de Kirkwall prospérait au-delà des limites de la décence. La Hauteville fut fondée pour les marchands d'esclaves les plus riches, ses habitations fastueuses s'élevant au-dessus d'un immense rempart de pierre bordé d'un coté par la Mer d'écume et de l'autre par la Basseville. Après leur soulèvement, les esclaves de Kirkwall déferlèrent sur la Hauteville afin de piller et de détruire ses richesses.

Aujourd’hui, les édifices remarquables de la Hauteville sont le Fort, demeure du vicomte en place, et la Chantrie, siège de la Grande prêtresse et centre religieux de la cité. Tous deux sont d'anciens domaines réaménagés qui abritaient autrefois de riches inquisiteurs. Ils furent reconstruits et reconvertis après la révolte.

- Extrait du livre A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie, par frère Génitivi

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Kirkwall - La Basseville

La Basseville repose au fonds d'un puits colossal en forme de chaudron qui était autrefois la principale carrière de Kirkwall. Le quartier fut construit par des esclaves qui taillèrent la cité et son port directement dans la pierre.

Aujourd'hui, la Basseville est un dédale de bidonvilles, d’allées et de cours hexagonales ("six-murs" dans le jargon local). Les plus miséreux des habitants de la Basseville vivent dans des cavernes creusées dans la falaise. Construit à la hâte, le quartier porte les cicatrices causées par les murs effondrés. La fumée des fonderies rend la zone étouffante. Seules les tempêtes hivernales parviennent à purger l'air de l'endroit, mais le vent glacé hurlant au-dessus des bouches des antiques puits de mine n'augure jamais rien de bon.

De temps à autre, les cahutes de Sombrerue exsudent un air vicié connu sous le nom de moiteur. Il n'est pas rare que des taudis entiers se retrouvent silencieusement étouffés, soudain figés en plein coeur de la journée.

Les remparts qui ceignent la Basseville sont plus hauts au niveau du port. Ses rues les plus animées mènent à la Hauteville, quartier où perchent les habitants fortunés de Kirkwall. Lorsque l'on se tient dans la Basseville, hormis les omniprésentes parois rocheuses, rien d'autre ne s'offre à la vue que la Hauteville. elle flamboie en surplomb, toujours visible. Inaccessible.

- Extrait du livre A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie, par frère Génitivi

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La cité de Kirkwall

Autrefois située à la frontière de l'Empire tévintide, la cité de Kirkwall abritait près d'un million d'esclaves. Capturés en territoires elfes ou convoyés depuis les terres situées au-delà des mers, tous visaient à étancher l'insatiable soif d'expansion de l'Empire. Ils servaient dans d'immenses carrières et d'étouffantes fonderies produisant pierre et acier pour l'armée impériale.

Le lourd passé de Kirkwall est difficile à oublier tant son histoire marqua chaque recoin de la cité de pierre. Un navire en approche ne peut qu'apercevoir l'immense mur noir qui donna son nom à la cité. A flanc de falaise fut sculpté un panthéon entier de vigies infâmes figurant les Anciens dieux. Au fil des ans, la Chantrie détruisit nombre de ses sentinelles profanes, mais il lui en faudra encore de nombreuses pour toutes les faire disparaitre.

Un chenal fut également percé dans la roche pour que les navires accèdent à la cité. Il est flanqué de deux massives statues de bronze baptisées "Jumeaux de Kirkwall". Ces sculptures servent un rôle pratique, Kirkwall ayant été fondée près du point le plus étroit de la Mer d'écume. Un gigantesque filet de métal peut ainsi être dressé entre les statues et le phare, afin de condamner la seule voie navigable vers la cité. Ce goulet d'étranglement est jalousement gardé par les dirigeants toujours changeants de la cité, le filet permettant de ponctionner taxes, péages et autres types d'extorsions monétaires aux marins.

- Extrait du livre A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie, par frère Génitivi

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Le Névarra

A quatre reprises je tentai de franchir la frontière Orlaïs-Névarra, et à quatre reprises je fus refoulé par les berruiers. Je décidai donc d'emprunter une voie détournée : revenir en Férelden par bateau, puis en prendre un autre pour gagner le Névarra. Le résultat en valait largement la chandelle.

Tout le pays déborde littéralement d'oeuvres d'art, des statues de héros qui pavent les rues même des villages les plus arriérés jusqu'à l'éblouissant Collège des mages de Combrelande, tout en dorures. L'endroit le plus spectaculaire est peut-être cette vaste nécropole au sortir de la capitale. Contrairement à la plupart des disciples d'Andrasté, les Névarrans ne brûlent pas leurs morts ; ils les embaument précautionneusement et les enferment dans des tombes grandioses. Certains Névarrans parmi les plus riches entament dès leur jeune âge la construction de leur propre tombe, qui devient alors un incroyable palais doté de jardins, bains-douches et salles de bal, à jamais silencieuses, destinées aux seuls morts.

--Extrait de A la poursuite du savoir : pérégrinations d'un érudit chantriste de frère Génitivi.

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L'empire orlésien

Val Royeaux compte bien des seigneurs et dames.

Et pour cause. Jadis, la hiérarchie des nobles en Orlaïs relevait de l'incompréhensible : barons, baronnes, baronnets, surbarons et une pléthore d'autres encore, chacun doté de ses propres origines et de ses nuances relatives. L'aristocratie orlésienne est ancienne et très portée sur la compétition. Toute la noblesse, qu'elle le veuille ou non, se livre à ce qu'elle appelle le "Noble jeu" : une bataille faite de réputation et de relations où chaque coup se joue à l'aide de rumeurs, où le scandale est l'arme par excellence. Un jeu qui ne pardonne aucune erreur, qui - chaque gentilhomme céans me l'a assuré - a fait couler plus de sang que toutes les guerres orlésiennes réunies.

La hiérarchie changea du tout au tout sous le règne de l'empereur Drakan, qui fonda l'Empire orlésien sous sa forme actuelle et créa la Chantrie. Aucun grand homme n'est plus vénéré en Orlaïs ; à Val Royeaux, sa statue rivalise en taille avec celle d'Andrasté. Drakan décréta que le Noble jeu minait Orlaïs et abolit tous les titres sauf le sien et ceux de seigneur et dame.

On m'a informé, non sans force gloussements complices, que cette action n'avait pas mis fin au Noble jeu comme l'escomptait Drakan : désormais, seigneurs et dames collectionnaient les titres officieux plutôt qu'officiels, tels que "le patron exalté de Tassus Klay" ou encore "oncle du champion de Tremmes". Devant la complexité et le ronflant de ces titres à rallonge, on ne peut que plaindre le pauvre portier qui devait tous les égrener à l'arrivée de chaque convive.

L'aristocratie diffère également sur d'autres points de celle de Férelden. Le droit à la souveraineté des Orlésiens provient ainsi directement du Créateur. Le concept de souveraineté par mérite leur est étranger, de même que celui de rébellion. Qui n'est pas noble aspire à l'être, ou du moins à s'attirer les bonnes grâces d'un noble, et cherche en permanence à nouer des relations avec ses supérieurs dans le Noble jeu.

Je m'aperçois que je n'ai pas évoqué les masques. Ni les cosmétiques. Je n'ai jamais vu autant de peinturlurages hormis peut-être aux chenils de Hautecime. Mais c'est là une autre histoire.

--Tiré de Par-delà les Dorsales du bann Téoric des Collines occidentales, 9:20 du dragon--

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Par Vollen : le septentrion occupé

En l'an 30 de l'Ere de l'acier, l'on aperçut les premiers voiles qunari au large de la côte de Par Vollen, dans le grand septentrion. C'était le début d'une nouvelle ère guerrière.

L'Histoire nomme cette période Première guerre qunari, mais c'était plutôt un bain de sang déséquilibré, une avancée ennemie impitoyable jusqu'en plein coeur du continent. Les guerriers qunari, ceints d'une armure d'acier rutilante, fendaient les armées sans mal. Leurs canons, sans commune mesure, éventraient les murs des cités en l'espace de quelques secondes.

Les récits de l'occupation qunari sont très contradictoires. On dit qu'ils démantelaient les familles et envoyaient les captifs dans des "camps d'apprentissage" où ils étaient endoctrinés et convertis à leur religion. Ceux qui refusaient de coopérer disparaissaient dans les mines ou les camps de construction.

Mais pour chaque récit de souffrance, il en est un d'édification tirée du "Qun", code philosophique ou peut-être écrit qui régit tous les aspects de la vie qunari, sinon les deux. Un Séhéran affirma ainsi éprouver de la pitié pour qui refusait d'adopter le Qun, comme si ses conquérants l'avaient conduit à quelque illumination personnelle. "De toute ma vie, j'ai suivi le Créateur où son chemin me portait" écrivait-il, "mais c'est dans le Qun que j'ai trouvé le moyen de suivre ma propre voie."

On dit que la meilleure arme pour exterminer un peuple n'est pas une épée, mais un livre. Par chance, un monde qui avait repoussé quatre Enclins ne courberait pas facilement l'échine devant un assaillant étranger. Ainsi commencèrent les Marches exaltées.

Les forces chantristes avaient pour plus grand avantage le Cercle des mages. En dépit de toute leur technologie, les Qunari semblaient vouer une haine farouche envers la magie. Face aux canons, la Chantrie riposta à coups d'éclairs et de boules de feu.

Les armées qunari ne disposaient pas des effectifs de l'humanité. La bataille de Marnus Pell fit tant de morts de part et d'autre que l'on dit le Voile irrémédiablement déchiré, les ruines toujours infestées de cadavres ambulants. dau. Mais chaque année, la Chantrie enfonçait peu à peu les lignes qunari ; hélas, les habitants du cru convertis au Qun se montrèrent réticents à retourner aux préceptes d'Andrasté.

Ce fut au sortir de l’Ère des tempêtes que l'on parvint à repousser véritablement les Qunari. Le Riveïn était la seule contrée humaine à conserver la religion qunari après sa libération, et ses souverains tentèrent de négocier un accord de paix. La plupart des terres humaines signèrent l'Edit de Llomerryn à l'exception de l'Empire tévintide. Il en résulta une paix fragile qui s'est maintenue jusqu'à ce jour.

--Tiré des Marches exaltées : examen des méthodes militaires chantristes de soeur Pétrine, érudite chantriste.

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Le thaig primitif

Votre Majesté,

Obtenir une réponse claire auprès du charognard n'est pas une mince affaire. Ce bougre est tellement vicié qu'il n'arrive même plus à aligner deux idées, ni même à avaler sa salive. Malgré tout, il affirme s'être enfoncé dans certaines zones des Tréfonds si anciennes que notre peuple les aurait oubliées bien avant l'Enclin, déjà.

Il a parlé de statues, et aussi de temples. Des temples ! Il a mentionné des choses que seule la magie pourrait avoir créées et des ruines improbables que les engeances n'auraient pas encore infestées. Il a décrit des créatures que nous n'avons encore jamais vues.

Rien de tout cela n'est possible, cela va de soi. J'en ai touché un mot au Façonneur et il affirme que les mémoires remontent à la découverte du premier thaig. Qu'y aurait-il bien pu avoir, avant ?
Certes, à cause des engeances, nous sommes incapables de nous aventurer dans les profondeurs dont parlait le charognard, mais, pour sûr, si de tels lieux existaient, les mémoires ne manqueraient pas de les mentionner.

Pourtant, parmi les objets personnels de ce charognard, perdue dans toute la crasse, se trouvait une idole. elle était manifestement de fabrique naine, mais elle ne ressemblait à aucun Haut connu. Le Façonneur des mémoires n'a pas non plus été en mesure d'identifier l'idole ni la substance qui la constituait. La seule pensée que les mémoires puissent être fausses me... trouble.

- Extrait d'un rapport cacheté et conservé dans les archives royales d'Orzammar, sur ordre du roi Annalar Geldinblade, en 8:48 des bontés

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Le Riveïn

Il n'est nul endroit, pas même au coeur de l'Empire tévintide ou dans les rues d'Orzammar, où j'ai eu plus qu'en Riveïn le sentiment d'être étranger.

Jamais le Cantique de la Lumière n'est réellement parvenu aux oreilles des Riveniens. Les années qu'ils ont passées sous le joug des Qunari ont converti une bonne partie du pays à la voie du Qun. Mais la résistance au Cantique ne s'arrête pas à la guerre qunari : les Riveniens refusent de se départir de leurs aruspices, des femmes sages qui tiennent surtout du rebouteux, communient avec les esprits et vont jusqu'à se laisser volontairement posséder. La Chantrie interdisant expressément pareilles pratiques, elle va à l'encontre de traditions millénaires riveniennes.

--Extrait de A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit chantriste par frère Génitivi.

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La cité d'Osterburg

Osterburg, la plus grande cité des Marches libres, borde les rivages du Minantère. Je me souviens assez précisément de ma visite de la cité. Je remontai le fleuve à bord d'un imposant bateau, qui filait lourdement sur l'eau, et débarquai au beau milieu de la cité, sur son impressionnante place centrale décorée de fontaines de marbres et entourée de demeures dignes de grands rois.

La richesse d'Osterburg est réellement un spectacle à voir. Un chemin pavé de granit me conduisit au pied du plus grand édifice qu'il m'ait été donné d'admirer. Mon guide m'indiqua qu'il s'agissait de la résidence du dirigeant d'Osterburg, le prince Vaël.

Nous soupâmes chez un très bon ami de mon guide. Une ronde de mets typiques défila sur la table. Un, plus particulièrement, me revient à l'esprit. Il s'agit du mets le plus célèbre d'Osterburg : la tarte aux oeufs et au poisson. Dans une vaisselle de porcelaine trônaient trois beaux poissons pêchés du matin et dont on avait retiré les arêtes. Cuits avec des oeufs, des fruits secs et des épices, les poissons enrobés d'une épaisse crème étaient recouverts d'une fine pâte croustillante. Un régal !

--Extrait de A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie par frère Génitivi

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Les Terres brisées

La chaîne de montagnes qui protège le nord de Kirkwall est surplombée par un sommet, les Terres brisées. Cette montagne pâtit d'une effroyable réputation, car selon la légende, c'est là que se serait tenue l'ultime bataille entre l'ancien Empire tévintide et l'ancien empire elfe qui disparut avec Arlathann.
Tous deux ayant invoqués des entités innommables pour gagner le combat, de nombreuses créatures de l'Immatériel en hanteraient encore aujourd'hui les sommets, ignorant que la guerre responsable de leur apparition s'est achevée il y a bien longtemps.

Dans les Marches libres, une légende raconte que la divine Andrasté, sur le point d'atteindre Kirkwall flanquée de son armée, séjourna seule sur les flancs des terres brisées. Elle y resta trois jours. A son retour, elle pleura comme si son coeur avait été brisé.

Pour ma part, j'ai passé deux mois à Kirkwall et malgré des efforts inouïs, jamais je n'ai trouvé une guilde acceptant de m'accompagner jusqu'à ce sommet.

--Extrait de A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie par frère Génitivi.

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L'empire Tévintide

En bien ou en mal, l'empire a marqué Thédas pour toujours.

La Voie impériale fonctionne toujours dans quasiment tout Thédas. Les ruines des forteresses tévintides et des centres d'études magiques parsèment encore notre paysage, même si la gloire de l'empire est plus ancrée. sans Tévinter, il n'y aurait eu ni Enclin, ni Andrasté, ni Chantrie. Tout notre univers aurait été bouleversé.

La puissance et la grandeur de l'empire ont peut-être diminué, mais sa présence reste palpable, même dans les parties les plus reculées de Thédas. N'importe quel enfant a déjà entendu une histoire sur le Tévinter d'aujourd'hui : une nation décadente, dirigée par l'archonte et sa cour d'inquisiteurs qui ne sont que de grands seigneurs et mages indubitablement corrompus. Leur Chantrie n'est qu'une farce, leur Divin Noir n'est qu'un homme issu du Cercle des mages de Minrathie. La sacro-sainte loi du Créateur, qui stipule que la magie doit servir l'homme et non l'asservir, est bafouée. Les mages de l'empire prétendent que leur devoir le plus sacré est de servir les hommes, mais ils préfèrent servir les intérêts politiques.

Et le pire est que tout ceci est fondé sur l'esclavage, ce qui doit valoir quelques larmes à la divine Andrasté. Pendant que la plupart des nations interdisaient le commerce d'esclaves à l'intérieur de leurs frontières, elles exportaient par bateau des esclaves à vendre à l'empire, contournant les interdictions contre de telles atrocités. cela nourissait la fain insatiable de l'empire pour des gens capables de combattre les Qunari, de travailler dans les mines et les clairières, de construire des palais aux inquisiteurs, de balayer les rues, de s'occuper des tas de fumier, et de répondre aux caprices de leur maître mage.

--Extrait de Cité Noire, Divin Noir : étude sur l'Empire tévintide, par soeur Pétrine, érudite de la Chantrie.

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Géographie de Thédas

Thédas est bordée à l'est par l'océan d'Amaranthine, à l'ouest par la forêt de Tirasha et les montagnes du Corn ; au sud par les plaines enneigées qui s'étendent par-delà la chaîne des Orcades, et au nord par la forêt de Donark.

Le nom "Thédas" est d'origine tévintide et désignait initialement les terres frontalières de l'Empire. A mesure que les Tévintides perdaient leur emprise sur les nations qu'ils avaient annexées, Thédas compta de plus en plus de terres, jusqu'à tant que l'on appliquât ce nom au continent tout entier.

Le nord de Thédas comprend les Anderfels, l'Empire tévintide, Antiva et le Riveïn, ainsi qu'à quelque distance du rivage les îles détenues par les Qunari. Au centre de Thédas, les Marches libres, le Névarra et Orlaïs ; au sud, Férelden.

Nul ne sait ce que recèlent les plaines enneigées, dont la température glaciale et la stérilité a dissuadé les plus intrépides des cartographes. De même, l'ouest des Anderfels n'a jamais été exploré de long en large, même par les Anders. Nous ne savons si ces steppes desséchées sont ombragées par des montagnes ou si elles mènent droit à quelque océan inconnu.

Il doit y avoir d'autres terres, continents ou îles, peut-être de l'autre côté de l'Amaranthine ou au nord de Par Vollen, car les Qunari avaient bien une patrie avant d'arriver en Thédas ; mais outre cette déduction, nous n'en savons rien.

--Extrait de A la poursuite du savoir : pérégrinations d'un érudit chantriste de frère Génitivi.

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La prison des gardes

On estime que la prison des Gardes des ombres dans les montagnes de Vimmark a été construite il y a plus d'un millier d'années. L'histoire n'a pas retenu la méthode de construction d'origine, mais les commandeurs-Gardes des ombres des Marches libres oànt conservé les secrets de la prison à travers les siècles.

La prison est dissimulée dans une grande faille des montagnes de Vimmark, loin des sentes de montagnes les plus empruntées. Les Gardes eux-mêmes ont pris soin de répandre des rumeurs de bandits et de bêtes afin de dissuader les curieux de s'en approcher.

La prison est constituée d'une tour centrale bâtie dans la faille, reliée à des ponts magiques permettant l'accès aux différents niveaux. chaque niveau est scellé par un rituel de magie du sang, par lequel un mage au sang pur utilise sa propre essence vitale pour créer une barrière magique permettant d'entrer par dehors, mais empêchant toute sortie. Ces passages à sens uniques sont responsables de l'emprisonnement d'autres engeances, voire même de voyageurs imprudents, dans les tréfonds de la forteresse. On ne revoit jamais ceux qui disparaissent à l'intérieur.

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Les terres sauvages de Korcari

Il est dit qu'au milieu de l’Ère des ténèbres, lorsque les garous terrorisaient Férelden en nombres tels qu'ils confinaient chez lui tout fermier, un chien devant sa porte, un puissant iarl des tribus alamarri se fit fort de mettre un terme à cette menace. Il affirmait que les loups-garous utilisaient la sombre forêt bordant au sud la vallée de Férelden - forêt à laquelle son comté était attenant - pour lancer leurs assauts nocturnes sur l'humanité.

20 années durant, ce iarl sonda les entrailles de la forêt à la tête d'une armée de guerriers et de chiens. Dans sa quête des garous, il extermina non seulement tous les loups qu'il rencontrait, mais aussi tous les Chasinds, sauvages de la forêt, prétextant que chacun pouvait renfermer un démon et donc être un garou déguisé. 20 années durant, la forêt retentit de hurlements et les rivières charrièrent le sang.

Les récits affirment qu'une vieille femme chasind, trouvant ses enfants passés par le fer du iarl, se jeta à son tour sur son fer tout en maudissant son nom. De la terre où coula son sang, une brume s'éleva alors, qui se répandit jusqu'à envelopper toute la forêt. L'armée du iarl perdit son chemin et, selon les versions du récit, y mourut ou continue aujourd'hui encore à y errer. Les ruines de son comté se dressent encore, peuplées par les fantômes des femmes qui attendent à jamais le retour de leur époux.

La forêt dont fait état la légende est bien sûr celle de Korcari. Comme le veut l'adage, cette grande forêt du sud a inspiré autant de légendes qu'elle compte d'ombres. Les Chasinds en ont fait leur foyer depuis que l'humanité a posé pied en ces lieux, et les terres sauvages s'étendent à perte de vue vers le sud, défiant les cartographes. Les brumes dissimulent de vastes étendues glacées, bordées de montagnes couronnées de neige. C'est là une terre trop froide pour que l'homme y survive ; pourtant, les Chasinds parviennent tant bien que mal à y habiter et font état d'horreurs que les habitants des basses terres ne sauraient imaginer.

Pour la plupart, ce sont les terres sauvages de Korcari qui définissent la limite de Férelden. Passé les grands arbres, les marais et les monstres, il n'est rien d'autre.

--Extrait de la Terre des sauvages de Mère Ailis, érudite chantriste, 9:18 du dragon

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La côte escarpée

L'une des rares routes menant à Kirkwall traverse une zone dangereuse appelée Côte escarpée. Elle serpente le long des falaises émaillées de précipices surplombant les flots déchaînées. De nombreuses légendes locales mentionnent des voyageurs ayant connu là une fin tragique, qu'ils soient tombés, aient sautés ou aient été poussés de ces hauteurs.

Après les a-pics, la route débouche sur des collines accidentées bordant le col, tels des crocs acérés. Les bandits s'y tapissent pour piéger les caravanes. Mais ils ne sont qu'une menace parmi tant d'autres. Lorsqu'on quitte les collines, on se retrouve dans un dédale de gorges encaissées, terrain de chasse de nombreux prédateurs féroces. C'est un endroit empreint de mystère dont l'existence remonte à l'âge d'or de l'Empire tévintide, où le temps ronge reliques et statues anciennes comme de vulgaires rochers.

--Extrait de A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie par frère Génitivi.

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Codex Les créatures Codex Personnages Codex Endroits Codex Savoir Codex Lettres et notes Codex Objets

Codex dragon age 2 : Savoir (suite)

Dragon age 2 codex



Embrium

L'embrium est une fleur de la famille des orchidées. C'est grâce à son exceptionnelle beauté que ses vertus thérapeutiques éclatèrent au grand jour.

La fille adorée du seigneur Ignace Poulenc d'Orlaïs se mit un jour à souffrir d'une terrible maladie pulmonaire que ses guérisseurs ne parvenaient à soigner. Voyant leur fille agoniser, les parents entourèrent son lit de fleurs aux couleurs vives et éclatantes, dans l'espoir qu'elles lui apporteraient un peu de chaleur pour apaiser ses derniers jours. Assez étonnamment, la jeune fille commença à se remettre du mal qui, jusqu'alors, la rongeait, et à gagner un peu plus de forces chaque jour. Ses parents, bien que perplexes, étaient fous de joie. Intrigués, les guérisseurs finirent par découvrir que le parfum d'une des fleurs réduisait les difficultés respiratoires de l'enfant. Cette fleur, l'embrium, fut connue plus tard sous le nom de fleur de la panacée.

La variante de cette plante présentant également des propriétés magiques est connue sous le nom d'embrium obscure.

- Extrait de l'Abrégé de botanique, d'Inès Arancia, botaniste -

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Felandaris

Signifiant "l'herbe du démon" en elfique, cette plante porte on ne peut mieux son nom puisqu’elle ne pousse que là ou le Voile est mince.

La felandaris est une plante facilement reconnaissable.
Comparable à une main squelettique s'extirpant d'une tombe obscure, cet arbuste glauque et dépourvu de feuilles est sinueux, et ses longues branches tortueuses sont piquées d'épines.
Nombreux sont ceux qui pourraient jurer que cette plante dégage une aura palpable de malveillance. Face à la felandaris, n'importe quel jeune herboriste se trouve décontenancé.

- Extrait de l'Abrégé de botanique, d'Inès Arancia, botaniste -

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Poussière de paillettes

La poussière de paillettes est extraite d'une certaine roche des cavernes de la Côte escarpée réduite en poudre. Lorsque cette roche étincelante débarqua sur les marchés des Marches libres grâce aux explorateurs, elle remporta instantanément un franc succès auprès des riches dames qui se plaisaient à la réduire en poussière pour s'en poudrer le visage. Cependant, les rougeurs et la toux entrainées par son application ternirent bientôt l'éclat que donnait de prime abord de ce produit à la peau.

La poussière de paillettes se révéla en effet dangereuse pour la santé, surtout en cas d'ingestion ou d'inhalation. Hautement inflammable, cette substance réserva de mauvaises surprises à plusieurs dames qui s'en saupoudraient les cheveux à la lumière d'une bougie. Une douzaine de décès furent à déplorer dans de telles circonstances.

Aujourd'hui, la poussière de paillettes, qui se trouve habituellement sous forme de poussière de paillettes volatile, n'est manipulée qu'en quantités infimes et par des alchimistes confirmés. La poudre obtenue grâce aux roches de grottes infestées d'engeances est connue sous le nom de poussière de paillettes souillée.

--Extrait de l’Encyclopédie d'alchimie, du seigneur Cerastes de Marnas Pell

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Orichalcum

Si, comme le lyrium, l'orichalcum est un métal qui se trouve habituellement sous forme liquide, contrairement à ce dernier qui se trouve dans les mines, l'orichalcum se trouve dans des sortes de bassins d'où il peut être pompé.

L'orichalcum profond, forme la plus courante de ce métal, se trouve généralement dans les mines d'extraction d'opales. Plus rare, le souffle de wyverne se trouve dans de plus petits bassins de montagne, assimilables à de petites sources. Une croyance populaire veut qu'une goutte d'orichalque mélangée à du vin produise un puissant aphrodisiaque, mais la forte odeur de lessive qui s'en dégage en dissuade plus d'un de mettre cette légende à l'épreuve ; moi le premier.

--Extrait du manuel de l'alchimie appliquée à la métallurgie, Tome I, par le seigneur Cerastes de Marnas Pell

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Argentite

Pendant longtemps, l'étincelante argentite fut prisée par les nains pour son utilisation en joaillerie, dans la fabrication de runes et dans la forge des armes. A la surface cependant, les apothicaires et les guérisseurs sont ceux qui se servent le plus de ce métal. Ce métal étant inoxydable, beaucoup de traditions lui attribuent des vertus d'antidote.

Selon la légende qui circule parmi les Anderfels, un chevalier, qui était parti en guerre des années durant, aurait été mordu par une vipère, à peine de retour chez lui. Sa femme appliqua immédiatement sur la morsure un bandage contenant un médaillon d'argentite, à la manière d'un cataplasme. Au matin, le poison ne le faisait plus souffrir et le chevalier vécut encore de longues et belles années.

--Extrait du manuel de l'alchimie appliquée à la métallurgie, Tome I, par le seigneur Cerastes de Marnas Pell

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Herbe en fuseau

Si l'on en croit un vieux dicton rural, l'herbe en fuseau guérit les âmes en peine. Faites pousser cette herbe verdoyante dans votre jardin et vous attirerez sûrement des voisins qui, sans même essayer de connaître la raison de votre chagrin, chercheront à vous donner du réconfort.

Aussi cette plante est-elle utilisée en assaisonnement de plats destinés à accélérer la guérison des malades. Qui en fait pousser en abondance accompagne probablement les malades en fin de vie.

--Extrait de l'Abrégé de botanique, d'Inès Arancia, botaniste

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Le Culte des cieux

On raconte que le baron de Fort Wyverne eut un jour une vision de son clan, cuvant son vin à la suite d'un festin. Alors qu'il les observait, ses hommes commencèrent à se changer en serpents. Seuls furent épargnés ceux qui furent secourus par des aigles.

Le baron en déduisit qu'une terrible calamité allait s'abattre sur son peuple et que seule la Dame des Cieux pouvaient l'en sauver. Le clan Wyverne renia alors tous les autres dieux pour se vouer à son culte.

Mais les autres clans Alvars ne l'entendirent pas de cette oreille et craignirent que l'outrage du clan Wyverne ne déchaîne sur leur peuple le courroux de Korth, le Père des cimes. Les barons usèrent de diplomatie et d'armes pour raisonner le clan Wyverne, sans succès.

Lorsque les troupes de l'Empire tévintide vinrent conquérir les montagnes, des clans entiers furent décimés, réduits en esclavage, ou se virent forcés de fuir vers le sud par la Mer d'écume. Le clan Wyverne, lui, disparut. Aujourd'hui encore, certains barons Alvars vous diront, s'ils ont bu assez d'hydromel, que la dernière vision qu'ils aient eue du clan Wyverne est une envolée d'aigles majestueuse venue les sauver.

--Extrait de Contes des peuples des montagnes, de soeur Pétrine, érudite de la Chantrie

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Tréfonds

Aucun nain de ce monde n'a souvenir des Tréfonds en leur état ancien, ce réseau de tunnels qui connectait les thaigs. Pour être honnête, le terme "tunnels" ne leur fait pas justice : ce sont des oeuvres d'art dont la géométrie des murs témoigne de siècles d'élaboration, ornées de statues des Hauts qui veillent sur les voyageurs, éclairées et chauffées par les mouvements magmatiques. Les matelumes de la surface vantent la Voie impériale construite par les inquisiteurs, cette route surélevée qui parcourait des milliers de kilomètres, incontestablement l'oeuvre de la magie. Peut-être est-elle comparable aux Tréfonds, bien que les nains n'aient pas eu à recourir aux arcanes.

J'imagine que cela n'a plus d'importance : aujourd'hui, les engeances sont maîtres des Tréfonds. Lorsqu'Orzammar en scella l'accès, ainsi qu'à tout ce qui se trouvait au-delà, nous abandonnâmes à jamais notre royaume d'antan à cette vermine noire. Quand je pense qu'aujourd'hui même, Bownammar grouille de genlocks qui abattent nos statues et profanent nos chefs-d'oeuvre ! La corruption recouvre tout ce que nous y avons érigé. Chaque nain qui tente une expédition dans les Tréfonds remarque qu'année après année, leur infâme présence se propage.

Et les matelumes croient les engeances parties pour la seule raison qu'elles n'affluent pas à la surface ? Tss. Un jour, quand Orzammar aura disparu corps et bien, ils comprendront leur erreur. Les engeances n'auront d'autre choix que de remonter, et elles ne s'en priveront pas. Ceux de la surface seront pris dans un Enclin éternel.

--Transcription d'un entretien avec un membre de la caste naine des mineurs, 8:90 des bontés.

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Orgueil et cavalier

Une peinture à l'huile du dernier pur sang Anderfel dans les écuries de la cour, avant que la pratique des sports équestres ne tombe en disgrâce. Voici une oeuvre emblématique et parfaitement représentative du style de l'artiste.

Ce tableau met en exergue la majesté de cette espèce qui, bien que largement répandue dans son milieu naturel, peut paraître exotique aux yeux des néophytes. Cette oeuvre est communément appelée Orgueil et cavalier et marque les prémices d'une longue série de toiles sur ce theme qui, pour une raison connue du Créateur seul, furent baptisées Et vint le Griffon.

- Archives d'enchères sur l'oeuvre de Bujete Pochesvides, un inventaire des oeuvres étrangères et disparues réalisé par les salles de ventes d'Icibas et Quoidonc

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Les Qunari - Asit tal-eb

Lorsque l'ashkaari constata les ravages que la nuée de sauterelles avait causés,
Il comprit, enfin, l'ordre du monde.
Les fléaux doivent semer souffrance et malheur,
Et la Terre doit parfois trembler,
Car c'est ainsi que le monde est fait.
Asit tal-eb. Ainsi soit-il.
L'être et le monde ne font qu'un.
L'existence est un choix.
L'âme perdue ne nourrit le monde que de sa souffrance.
La vie est un choix devant lequel il ne faut reculer.

-- Extrait du Qun, Chant 4

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Les Qunari - Saarebas

Selon l'enseignement du Qun, tout être vivant a une place et un but dans le monde ; et c'est uniquement lorsqu'il est à sa place et maîtrise son être que l'équilibre peut être atteint. Si cet équilibre venait à s'altérer, il subirait aussitôt mille souffrances. La maitrise de soi est donc le premier et le plus important des objectifs de sa vie.

Ceux qui naissent sous le signe de la magie viennent au monde avec un handicap terrible, car à tout instant, un démon peut leur dérober leur être. C'est pour cela que les Qunari les appellent les Saarebas, ce qui signifie "les funestes", et les traitent avec mille précautions. Incapables de se maîtriser réellement, les Saarebas doivent être placés sous le contrôle d'un arvaaead, "celui qui tient le mal à l'écart". Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le mal n'est pas incarné par les mages, mais plutôt par la perte d'un mage, ou par les abominations et la souffrance qu'il s'ensuit inévitablement.

Les Qunari respectent les Saarebas et ont pitié d'eux, ces derniers vivant sous la menace constante de perdre l'équilibre de leur être, pourtant la plus grande vertu du Qun.

-- Tiré des écrits du voyant de Kont-aar en 8:41 des bontés

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Les Qunari

De tout Thédas, les fidèles du Qun sont probablement le groupe qui donne naissance au plus grand nombre de malentendus. Certes, les guerres qunari furent toujours brutales, mais pas plus que ne le fut le Schisme de la Chantrie. Ni la chute de l'empire, d'ailleurs. Certains de ces malentendus relèvent de leur nature même : la race que l'on nomme "qunari" est tout bonnement impressionnante. La nature en dota les individus de cornes menaçantes, plantant d'étranges yeux sur leur face, si bien que les ignorants ne voient en eux guère plus que des monstres.

D'autres malentendus résultent d'un problème de langue : parmi les adeptes du Qun, ils ne sont que peu à parler la langue commune, et encore moins à la parler correctement. Dans une culture qui prône la domination pour imposer le respect, il est peu dire que les connaissances bancales des Qunari ne les mettent pas à leur avantage. Parmi des étrangers, la plupart préfère garder le silence pour ne pas s'exposer à l'opprobre public.

Mais les principales incompréhensions résultent de leur culture en elle-même. Pour les Qunari, la société est un tout. Une entité vivante unique dont la santé et le bien-être relèvent de la responsabilité de chacun. Chaque individu qui la compose ne représente qu'une infime partie d'un tout, une goutte de sang dans une artère. Chaque individu n'est pas important en tant que tel, mais pour ce qu'il représente par rapport à la créature dans son ensemble. C'est en partie pour cela que la plupart des Qunari que l'on peut rencontrer sont engagés dans l'armée, considérée par le Qun comme l'incarnation physique du corps : des bras, des jambes, des yeux, et des oreilles... Tout ce dont une créature a besoin pour interagir avec le monde. Tout comme l'on ne peut apprendre à connaître autrui par le simple fait d'étudier un échantillon de lui, sa main ou son pied ; il est impossible de rencontrer "réellement" un Qunari tant qu'on n'a pas vu leurs cités. Car c'est là qu'évoluent l'esprit, l'âme de tout Qunari.

A Séhéron et Par Vollen, on peut observer les Qunari dans leur ensemble. Là, l'union des Qunari en tant qu'entité vivante unique, qu'être unique, saute aux yeux. Les travailleurs, que le Qun désigne comme l'esprit, produisent tout ce dont a besoin un Qunari. L'âme, sorte de clergé, est en perpétuelle recherche d'une meilleure compréhension de l'être, du monde, et exhorte le corps et l'esprit à lutter sans relâche pour atteindre la perfection. Chaque individu a une place, qui lui est attribuée par le Qun, une place à partir de laquelle il doit constamment oeuvrer pour le bien de la collectivité. Cette vie est une vie de certitudes, d'égalité, et non d'individualité.

-- Extrait de A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie de frère Génitivi.

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Qunari de races diverses

D'aucuns pensent que le mot "Qunari" désigne la race des mastodontes à cornes du nord. C'est une erreur. "Qunari" signifie "peuple du Qun". Ce mot peut tout aussi bien désigner des elfes, des humains voire même des nains dévoués au Qun et s'identifiant à des Qunari.

Tout soldat de l'Empire se doit d'être averti de ce fait : un espion qunari peut se cacher sous les traits d'un individu lambda. Les elfes semblent particulièrement enclins à se convertir.

Les nouveaux adeptes deviennent invariablement des fanatiques, que ce soit de leur propre gré ou des suites de la "rééducation" exercée par les Ben-Hassrath. Cependant, les convertis restent capables d'appréhender notre culture tout comme le sont les natifs. Ils peuvent arpenter les terres tévintides sans être démasqués. Quant aux elfes, ils peuvent également retourner au rang d'esclave de leur propre gré.

Ces espions, tant qu'ils restent anonymes, sont susceptibles de transmettre des informations sensibles à Par Vollen. Ils peuvent également tenter d'attirer des adeptes en semant le doute et l'incertitude dans leurs esprits. Tout soldat impérial se doit de rester vigilant face à cette trahison.

- Extrait des lectures aux nouvelles recrues de l'armée tévintide.

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Les écumeurs de la Mer d'écume

Les "écumeurs de la Mer d'écume", ou "les écumeurs", est le nom servant communément à désigner l'association de pirates antivans appelée la Felicisma Armada. Jadis, ces pirates opportunistes prenaient pour proie des vaisseaux du commerce maritime à bord de leurs vaisseaux personnels mouillés au large de la ville côtière de Llomerryn. Régulièrement la cible des représailles des cités d'Orlais et des Marches libres, qui souhaitaient se débarrasser de ces malfrats une bonne fois pour toutes, la flotte de pirates n'avait pourtant de cesse de se renouveler, assurant ainsi la survie des écumeurs.

Cependant, lors de la nouvelle Marche exaltée, les nations de Thédas se retrouvèrent dans la nécessité absolue d'agrandir leur flotte de tous les bateaux disponibles pour lutter contre les Qunari et la puissance massive de leurs cuirassés. Les pirates de Llomerryn se retrouvèrent face à un cruel dilemme : devait-il s'allier sous un même drapeau et combattre aux côtés de ceux qu'ils prenaient jusqu'alors pour cible ou devait-il se ranger aux côtés des Qunari et être annihilés ? C'est ainsi que l'Armada vit le jour. Les pirates apportèrent leurs connaissances sur la furtivité et la feinte, coupant les voies de ravitaillement qunari, allant même jusqu'à lancer des invasions par la mer contre les côtes qunari. Pendant un temps, l'Armada fut considérée comme la première puissance navale de Thédas et malgré la signature de l'accord de Llomerryn, l'association ne fut pas démantelée... au grand dam de certains.

Il n'est pas rare que les riches marchands soudoient les chefs de l'Armada, pour ne pas risquer de voir leur flotte tomber aux mains ennemies ou de retrouver leurs marchandises sur les étals du marché noir. Si les batailles sanglantes entre chefs de l'Armada, dont l'union est pour le moins précaire, sont monnaie courante, toute attaque étrangère entraîne cependant une riposte commune, au cours de laquelle les différends sont momentanément mis de côté et tous les membres de l'Armada se serrent les coudes. Au cours du siècle dernier, les écumeurs sont ainsi devenus un fléau bien plus dévastateur qu'ils ne l'étaient auparavant. Nombreuses sont les légendes qui racontent à quel point la vie à bord est trépidante et romantique, mais surtout, ne les gobez pas. Les écumeurs ne sont que des gredins, des malfrats.

-- Extrait du Petit guide de la bonne société pour les douairières, de dame Alcyone

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Les chercheurs de la Vérité

Ser Whitmore,
Lorsque je parlais de pouvoirs plus grands encore que ceux des templiers, je ne faisais aucunement allusion à la Chantrie. Pour sûr, elle contrôle les templiers, mais il n'en a pas toujours été ainsi. jadis, l'Inquisition traquait les hérétiques et les cultistes au même titre que les mages ; et leur règne de la terreur ne prit fin qu'avec l'avènement du Cercle des mages. L'Inquisition prit alors le nom "d'Ordre des templiers", contrôla les mages et devint le bras armé de la Chantrie, pour le meilleur ou pour le pire.

Bien que cela naisse d'un accord commun, beaucoup ignorent que la Chantrie créa un autre ordre, celui-ci chargé de surveiller les templiers : les chercheurs de la Vérité. Je ne sais que peu de choses sur eux, mais une chose est sûre : ils servent la Divine et sont craints des templiers. Lorsqu'un chercheur jaillit de l'ombre, les templiers filent se cacher. Après tout, pourquoi débarquerait-il, si ce n'est pour mettre en exergue l'incompétence des templiers ? Les chercheurs sont d'une efficacité redoutable dans leurs enquêtes sur les sévices survenus dans le Cercle, et chassent plus particulièrement les apostats en cavale. On les dit immunisés contre le contrôle spirituel des mages du sang et il semblerait qu'ils savent lire dans les pensées et effacer les mémoires. Mais cela, ce ne sont sûrement que des extrapolations.

Mais revenons en mon dilemme de base : qui surveille les pouvoirs plus grands encore que ceux des templiers ? D'aucuns disent que c'est la Divine, mais que pourrait-elle savoir, exactement, des activités de ces chercheurs quand leur existence même reste un mystère pour le commun des mortels ?

-- Correspondance d'un prêtre méconnu, trouvée dans les archives de la grande cathédrale, datant de 8:80 de bontés

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Buste du hors-la-loi "Barbedrue"

Quelle impression ce visage effrayant nous renvoie-t-il ? Quel type de vertu peut, à l'inverse, se cacher derrière ces traits monstrueux taillés à la serpe ?

Une oeuvre agressive et brute, avec une barbe ravagée par les coups de burin. On raconte, non sans humour, que des statues entières sont ainsi sculptées avant d'être réduites à un buste, les membres brisés servant alors d'outils grossiers pour sculpter le bloc suivant. Cette oeuvre est loin d'être un cas isolé : l'art reste subjectif et le nom donné à ce buste reflète davantage les peurs inhérentes à notre époque que la véritable nature du personnage en lui-même.

Si ce buste ne fait pas honneur à l'ancien bandit reconverti en héros populaire, que peut-il nous révéler des usages de la cour ? Certainement une inclination profonde pour ce qui touche à l'exubérance et à la force brutale. Que se cache-t-il derrière cette barbe ?

- Songe sur la forme : la Bête, retranscrit par Jun Emond, Esr.

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Les surfaciens

A Orzammar, la société naine est divisée en castes bien distinctes, au sein desquelles des maisons se disputent le pouvoir et le prestige. Mais ces considérations sont réduites à néant pour les nains qui décident de quitter la Pierre pour rejoindre la surface. A ciel ouvert, l'égalité est de mise. du moins, en théorie.

La pratique est sensiblement différente. Difficile, en effet, de passer outre des milliers d'années de traditions. Même si les surfaciens sont officiellement chassés de leur caste, beaucoup continuent à appliquer entre eux une hiérarchie similaire à celle en vigueur dans leur ancienne caste. Un plus grand respect est voué aux anciennes maisons nobles qu'aux parias opportunistes, et c'est avec mépris que les surfaciens "nobles" les plus démunis considèrent les riches de la "caste inférieure".

L'aristocratie surfacienne se divise grossièrement en deux camps : d'un côté, la kalna, généralement issue de familles nobles ou de castes marchandes, est pour le maintien des castes et de l'échelle sociale ; et, de l'autre, les familles dominantes qui prêchent pour laisser des traditions d'Orzammar sous terre afin de croquer pleinement la vie, à la surface.

Pendant des générations, maintenir des liens avec Orzammar fut considéré comme la seule bouée de sauvetage des surfaciens. Apporter des biens de la surface à leurs pairs vivant sous terre et ramener du lyrium et du métal à la surface constituait non seulement le moyen le plus lucratif de gagner sa vie, mais également une sorte de mission sacrée, les surfaciens ayant volontairement accepté l'exil et la perte de leur caste pour mieux servir leur maison ou leur chef. Ces dernières années, cependant, nombre de surfaciens issus de familles dominantes, notamment, commencèrent à se mettre à leur compte. Ouvrant des banques, des sociétés de mercenaires, ou se lançant dans les caravanes commerciales, ils s'imposèrent comme investisseurs et spéculateurs dans le commerce de la surface. Ces nouvelles industries, ou plutôt, ces poules aux oeufs d'or, restent malgré tout dénigrées par les familles conservatrices.

En ce qui concerne les surfaciens moins aisés, une association avec une puissante kalna permet d'ouvrir bien des portes. Ils peuvent, par exemple, être reconnus comme marchands, ou la puissante guilde marchande des nains peut leur offrir des opportunités d'emploi plus rapidement qu'à d'autres nains certes plus qualifiés, mais moins bien entourés.

-- Extrait du Petit guide de la bonne société pour les douairières, de dame Alcyone

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Tévinter : les inquisiteurs

Avant de devenir l'empire et bien avant l'existence de la Chantrie, Tévinter était gouverné par une dynastie de rois et abritait un Cercle des mages, confrérie de mages présente dans chaque cité. Les titres employés dans nos Cercles modernes 'enchanteur, enchanteur de rang, Premier enchanteur) y trouvent tous leur racine. Toutefois, dans les Cercles tévintides, il existait une figure supérieure au Premier enchanteur : l'inquisiteur.

Le conseil des inquisiteurs fut créé, rassemblant les mages les plus puissants du royaume. Ils se réunissaient en Minrathie et administraient toutes les affaires magiques du pays. Lorsque Darinuis s'empara du trône en -1195 des anciens, la cour des inquisiteurs devint la cour royale et la charge d'inquisiteur le seul titre de noblesse reconnu à Tévinter.

Aujourd'hui, l'Empire est une magocratie. Les inquisiteurs issus du Cercle détiennent l'intégralité du pouvoir politique. Tous les jeunes mages rêvent de devenir l'apprenti d'un inquisiteur, car c'est leur meilleure chance d'accéder à cette dignité.

-- Extrait de Cité Noire, déesse noire : étude de l'Empire tévintide, par soeur Pétrine, érudite de la Chantrie

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Tal-Vashoff

S'égarer dans une vieille ruine tévintide au nord de Riveïn est une expérience très surfaite.

Soudain, je fus assailli de toutes parts par des bandes de Qunari qui semblaient opérer de concert. Je pris la fuite et trouvai refuge dans un petit village appelé Vindaar, peuplé d'une majorité d'humains et d'une poignée d'elfes, tous de fervents adeptes du Qun.

C'était le village le mieux organisé que j'avais jamais vu. Toutes les maisons étaient identiques et agencées selon un plan parfaitement orthogonal. Les champs, communautaires semble-t-il, étaient bien entretenus. Cependant, les affres de la destruction étaient omniprésentes, comme si la cité avait subi des sièges répétés : bâtiments en ruines, champs calcinés et moult maisons vides. Je passai la nuit chez la matriarche de Vindaar, qui se présenta simplement comme la "Prophétesse". Quand je voulus lui conter ma rencontre avec mes assaillants qunari, je fis une étrange découverte.

"Les Qunari, me dit la Prophétesse, sont les adeptes du Qun. Mon peuple. Quant aux citoyens qui le rejettent, on les appelle les Vashoff, ce qui signifie "les gris". Les gris en question sont condamnés à l'exil, car ils n'ont pas leur place parmi les Qunari. Hélas, ils sont nombreux à se retourner contre la société qui les a bannis."

"Ces parias s'autoproclament Tal-Vashoff, "les véritables gris". Bien souvent, il leur manque les compétences nécessaires pour gagner leur vie honnêtement, alors ils louent leurs services au plus offrant en tant que mercenaires. Chez les Qunari, même le guerrier le plus médiocre possède une taille prodigieuse et un visage peu amène. C'étaient eux, m'apprit-elle, qui m'avaient agressé dans la campagne et avaient ravagé Vindaar."

Les Tal-Vashoff livrent une guerre sans merci au Qun, aux Qunari et parfois à l'ordre établi lui-même. Comme ils ne font pas le poids contre l'armée qunari, ils s'attaquent généralement aux fermes, aux voyageurs et aux imprudents qui s'éloignent un peu trop de la protection des Qunari. J'ai eu de la chance d'en réchapper.

-- Extrait de A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie, par frère Génitivi

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L'esclavage dans l'Empire tévintide

Aujourd'hui encore, et bien que ce commerce ait été déclaré illégal, l'esclavage prospère à Thédas. Qui n'a pas entendu parler d'elfes démunis qu'on a appâtés sur des bateaux avec force promesses d'emplois bien rémunérés à Antiva et qu'on a mis aux fers, une fois en mer ? Les humains aussi sont la proie de ce vaste coup monté.

Avec un peu de chance, ils finissent "serviteurs", à Orlaïs. En général, les nobles les traitent correctement, de crainte que la vérité n'éclate au grand jour. Les Orlésiens font des pieds et des mains pour donner l'illusion que l'esclavage est illégal.

Bien sûr, le plus grand importateur d'esclaves est l'Empire tévintide, qui s'effondrerait rapidement sans les hordes d'esclaves affluant sans relâche de tout le continent. Là-bas, ils n'ont pas plus de valeur que du bétail. Ils sont battus et servent de chair à canon dans l'interminable guerre contre les Qunari, quand on ne les utilise pas comme ingrédients dans les rituels de magie noire.

-- Extrait de Cité Noire, déesse noire : étude de l'Empire tévintide, par soeur Pétrine, érudite de la Chantrie

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La Coterie

La cupidité et la souffrance humaine sont les deux piliers fondateurs de Kirkwall. Dans ses milieux clandestins, tout est à vendre, et chacun une proie potentielle.

Les bandes criminelles y sont légion et certains existent depuis que l'Empire utilise la cité comme plaque tournante du commerce des esclaves. Alliances, espionnage, manipulation, trahison et guerre ouverte sont monnaie courante dans l'éternelle course au pouvoir.

La Coterie, guilde des voleurs vieille de près d'un siècle, n'a que récemment pris une place prépondérante dans le milieu du crime. Il y a une vingtaine d'années, la bande la plus puissante était une ancienne guilde connue sous le nom de Sabrathan, mais quand son chef a été trahi par ses associés, la Coterie a profité du tumulte pour prendre le dessus.

Depuis lors, elle a planté ses griffes dans toutes les sphères de Kirkwall ou presque, y compris la garde civile, la guilde marchande des nains et certains des citoyens les plus influents de Kirkwall. Nul doute que la Coterie se taille la part du lion dans tous les domaines et que rien n'échappe à son emprise.

-- Extrait de A la recherche du savoir : carnets de voyage d'un érudit de la Chantrie, par frère Génitivi

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Incertitude

Dans l'incertitude naissent toutes les éventualités.

- Vieux proverbe orlésien.

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La famille Vaël

Avant que les Vaël n'accèdent au pouvoir, Osterburg était dirigé par une succession effrénée de chefs de guerre plus mesquins les uns que les autres, certains étant de légitimes bannorn alors que d'autres n'étaient guère plus que des brigands. Las des raids incessants et des guerres entre Osterburg et les cités alentour, le seigneur Vaël organisa une protestation pacifique contre le "roi Poignefer", l'illégitime et autoproclamé "roi d'Osterburg". Plusieurs centaines des plus éminents citoyens de la cité jeûnèrent pendant dix jours et dix nuits aux portes de la Chantrie, leur nombre grandissant chaque jour. Quand ses soldats commencèrent à déserter en masse devant cette démonstration de piété, Poignefer déposa les armes aux pieds des templiers et quitta Osterburg pour toujours.

Emplis de gratitude, les habitants d'Osterburg demandèrent au seigneur Vaël de devenir leur roi, mais il refusa, affirmant qu'il n'avait aucun droit à ce titre. Il fut alors proclamé prince d'Osterburg et sa famille connut un règne ininterrompu à ce jour. Les Vaël restent très pieux et donnent au moins un fils ou une fille par génération à la Chantrie.

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Les Gardes des ombres

Voilà déjà 90 ans que le premier Enclin faisait rage. Le monde était en proie au chaos d'un dieu perverti, dans le silence obstiné des autres dieux tévintides. Les rares écrits datant de cette époque que nous avons retrouvés sont emplis de désespoir, car tous, des plus grands archontes aux plus humbles esclaves, étaient persuadés que la fin du monde était arrivée.

La forteresse de Weisshaupt, parmi la désolation des Anderfels, fut le théâtre d'une réunion, celle de soldats tévintides, de vétérans qui n'avaient connu de tout leur vivant que guerre et tourment. Ils quittèrent Weisshaupt après avoir renoncé à leur serment envers l'Empire. Ce n'étaient plus des soldats : c'étaient les Gardes des ombres.

C'est ainsi que les Gardes des ombres se lancèrent dans une campagne agressive contre l'Enclin, à attaquer où l'on ne faisait jusque-là que se défendre, à reconquérir des terres que l'on croyait perdues. L'Enclin était loin d'être terminé, mais leurs victoires firent grand bruit ; bientôt, tout Thédas se portait à leur aide.

Leur nombre et leur réputation allèrent croissant. Enfin, en l'an 992 de l'Empire tévintide, ils affrontèrent l'archidémon Dumat à la bataille des Champs silencieux. Le nord de Thédas y perdit un tiers de ses armées, mais Dumat tomba et les engeances se replièrent sous terre.

Toutefois, les Gardes des ombres étaient loin d'avoir terminé leur office.

L'Empire vénérait jadis sept dieux : Dumat, Zazikel, Toth, Andoral, Razikaal, Lusacan et Urthëmiel. Quatre sont devenus archidémons. Les Gardes des ombres ont veillé à travers les ères, par trop conscients que la paix est fugace et que leur guerre n'aura de cesse avant la mort du dernier dieu-dragon.

--Tiré de Férelden : folklore et Histoire de soeur Pétrine, érudite chantriste

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Note sur le Culte des cieux Alvar

Tous les sanctuaires Alvars, sans distinction de clan ou de divinité, possèderaient une ouverture secrète dans leur autel s'inscrivant dans l'alignement du lever du soleil du solstice d'hiver. C'est là que seraient conservées les reliques sacrées de la divinité. Elles ne doivent en aucun cas en sortir, par crainte d'éveiller la colère des dieux.

Les contes Alvars de l'Age Divin regorgent d'avertissements à l'encontre des profanes qui défieraient la Dame des Cieux. Malheureusement, au regard des Alvars, beaucoup d'actes anodins étaient perçus comme outrageants, à savoir : parler, tousser, tenir un objet dans la main droite ainsi que posséder quelque objet contenant des plumes. Il est donc peu probable d'encourir un quelconque danger aux abords d'un autel.

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Les résolutionnistes

Chaque Cercle des mages abrite différentes fraternités d'enchanteurs qui font office de lien social entre les mages et leur fournit un moyen de faire entendre leur philosophie de la magie. La plus marginale d'entre elles a toujours été les Libertaires, qui pensent que les mages doivent avoir un rôle plus actif dans les affaires de Thédas. Alors qu'en public ils se contentaient de réclamer davantage de pouvoir pour les Cercles, bien des Libertaires avaient le souhait secret de s'affranchir totalement de la Chantrie, comme les mages l'ont fait à Tévinter. La Chantrie a toléré l'existence de ce groupe afin de garder un oeil sur les fauteurs de troubles potentiels.

Tout cela a changé avec les Résolutionnistes. Issus d'une mouvance qui s'est séparée de la fraternité des Libertaires, ils sont ouvertement constitués d'apostat qui aspirent à libérer les mages par tous les moyens. Ils sont responsables d'actes de sabotage et de terrorisme à l'encontre de la Chantrie dans tout Thédas et nombre d'entre eux sont reliés au réseau clandestin des mages de Kirkwall. Ils ont juré que tant que les mages ne seraient pas libérés de toute supervision extérieure, ils montreraient à la face du monde à quel point la protection qu'offre le Cercle des mage est illusoire.

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Andrasté, Compagne du Créateur

Jadis existait sur la côte de la Mer d'écume un minuscule village de pêcheurs dont l'Empire tévintide réduisit les habitants en esclavage et les vendit sur les marchés de Minrathie, en n'épargnant que vieillards et infirmes. Parmi les captifs, la jeune enfant Andrasté.

Elle grandit donc esclave en une contrée lointaine, puis un jour parvint à s'échapper et entreprit seule le long et périlleux voyage pour retourner en sa terre natale. D'esclave, elle devint femme d'un seigneur alamarri.

Chaque jour, elle élevait aux dieux un chant pour les implorer d'aider les siens, restés esclaves à Tévinter. Les faux dieux des montagnes et des vents ne daignaient pas lui répondre, mais le dieu véritable vint à elle.

Le Créateur parla. Il lui montra tout ce qu'Il avait fabriqué de Sa main : l'Immatériel et le monde et toutes les créatures qui les peuplaient. Il lui fit voir que les hommes L'avaient oublié, qu'ils adoraient idoles muettes et démons, et qu'Il les avait abandonnés à leur sort. Mais sa voix Lui était parvenue et L'avait à ce point ravi qu'Il lui offrait un place à Ses côtés, en souveraine de la création.

Mais Andrasté ne pouvait se résoudre à abandonner son peuple.

Elle supplia le Créateur de revenir parmi Ses enfants, de les sauver du cruel Empire tévintide. A contrecoeur, le Créateur accepta de donner à l'homme une seconde chance.

Andrasté s'en retourna auprès de Maférath, son époux, et lui répéta tout ce que le Créateur lui avait révélé. Ensemble, ils rallièrent les Alamarri et marchèrent sur les seigneurs-mages de l'Empire, le Créateur à leurs côtés.

L'épée du Créateur était la création elle-même : feu et inondation, famine et tremblement de terre. Partout où ils allaient, Andrasté répandait la bonne parole du Créateur et les disciples d'Andrasté se faisaient de plus en plus nombreux, jusqu'à devenir une véritable marée qui se déversa sur l'Empire. Mais lorsque Maférath s'aperçut que toute l'attention était portée sur Andrasté, le serpent de la jalousie enserra son coeur.

Enfin, les armées d'Andrasté et de Maférath parvinrent aux portes de Minrathie, mais Andrasté n'était pas avec eux.

En effet, Maférath avait livré en secret Andrasté aux Tévintides ; en contrepartie, l'archonte lui donnait toutes les terres au sud de la Mer d'écume.

Ainsi donc, devant toutes les armées alamarri et tévintides, Andrasté fut attachée sur un bûcher et brûlée vive tandis que son époux ici-bas faisait détourner les yeux de son armée, car son coeur avait été dévoré. Mais en contemplant le bûcher, l'archonte fut pris de pitié pour Andrasté. Il dégaina son épée et lui offrit la miséricorde d'une mort rapide.

Le Créateur pleura la mort de Sa bien-aimée, maudit Maférath, maudit la trahison de l'humanité et se détourna à nouveau de Sa création en n'emmenant avec lui qu'Andrasté. Depuis lors, notre Dame siège à Ses côtés et l'exhorte inlassablement à avoir pitié de Ses enfants.

--Tiré des Sermons de Justinia II

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Le Droit d'oblitération

En l'an 83 de l'Ere des gloires, l'un des mages du Cercle névarran fut surpris qui pratiquait les arcanes interdits ; aussi les templiers l'exécutèrent-ils sans tarder, faisant souffler un vent de colère sur le Cercle. Certains mages portèrent plusieurs attaques magiques contre les templiers pour venger leur confrère, sans que le chevalier-capitaine fût capable d'identifier les responsables.

Trois mois plus tard, les mages invoquèrent un démon qu'ils libérèrent sur leurs geôliers. Hélas, ne contrôle pas un démon qui veut. Après avoir tué la première vague de templiers qui tentait de le restreindre, le démon s'empara de l'un de ses invocateurs. L'abomination qui en naquit massacra templiers et mages sans distinction avant de fuir dans la campagne.

La Grande prêtresse envoya une légion de templiers aux trousses du fugitif, qui fit 70 victimes avant d'être occis un an plus tard.

Afin que plus jamais la catastrophe du Névarra ne se reproduisît, Divine Galatée accorda à toutes les Grandes prêtresses de la Chantrie le pouvoir d'annihiler un Cercle s'il devenait impossible de le sauver. Ce Droit d'oblitération a été mis en pratique à 17 reprises durant les 7 derniers siècles.

--Extrait de Des feux, des Cercles et des templiers : Histoire de la magie dans la Chantrie de soeur Pétrine, érudite chantriste--

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Une réponse honnête sur les apostats

Un mage qui ne bénéficie pas des enseignements du Cercle et ne porte pas la parole d'Andrasté dans son coeur est appelé apostat et représente un danger pour nous tous. Sans la tutelle sacrée de la Chantrie, il peut s'aventurer imprudemment dans les arts occultes - magie du sang ou invocation démoniaque, et devenir ainsi un maléficien. En outre, l'esprit d'un mage est toujours une porte pour les esprits de l'Immatériel ; sans une formation convenable, cette porte reste ouverte et vulnérable. Lorsqu'un démon la franchit pour s'emparer du mage, il engendre une abomination. Dépourvues de raison, les abominations ne connaissent que la démence et massacrent indifféremment hommes, femmes et enfants. Des cités entières ont fait les frais de leur folie et des milliers d'innocents ont péri de leurs mains.

La Chantrie et ses templiers doivent s'assurer que cela ne se reproduise pas.

Si je connaissais un meilleur moyen de traiter le problème de la magie, je n'hésiterais pas une seconde. A vous entendre, nous devrions laisser les mages s'autogérer. Croyez-moi, ce n'est pas une solution. Regardez l'Empire,tévintide : livrés à eux-mêmes, sans aucune surveillance de la Chantrie, les inquisiteurs abusent de leur pouvoir, piétinant et asservissant le commun des mortels. Les esclaves sont exterminés par centaines afin de satisfaire leur soif de puissance. Il leur arrive même de sacrifier des mages qui, à l'instar de la hiérarchie sociale humaine, se répartissent en diverses catégories - du plus fort au plus faible incapable ne serait-ce que d'allumer un cierge. L'Empire n'a d'yeux que pour les meilleurs, les autres sont jetés en pâture aux loups.

Imaginez que vos enfants grandissent dans une telle société. Si un mage l'exigeait, vous seriez contraint de lui livrer votre propre fille, sans même savoir le sort qu'il lui réserverait. Ni vous, ni elle ne pourriez lui résister. Les templiers et le Cercle sont l'unique rempart de la population sans défense contre la magie. Dans l’intérêt général, nous nous devons de refuser certaines libertés aux mages. Hélas, il n'existe pas d'autre moyen. J'explique aux apprentis que c'est une épreuve imposée par le Créateur afin d'évaluer notre foi. La plupart comprennent que nous agissons ainsi pour leur bien.

- Extrait d'une lettre de la Grande prêtresse Francesca d'Osterburg au seigneur Guthrie Abholz -

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Les commandements du Créateur

Telles sont les vérités que le Créateur m'a révélées :
Comme il n'existe qu'un monde,
Une vie, une mort, il n'existe
Qu'un dieu, notre Créateur.
Ceux qui consacrent leur amour à de faux dieux,
Ceux-là sont des pécheurs.

La magie doit servir l'homme, et non l'asservir.
Bien méprisables sont ceux
Qui ont retourné Sa manne
Contre Ses enfants.
Ceux-là seront nommés maléficiens et leur nom sera maudit ;
Ils ne connaîtront le repos ni en ce monde,
Ni dans l'au-delà.

Du plus humble des esclaves au plus grand des rois,
Tous les hommes sont nés
Des mains du Créateur.
Qui sème le conflit et nuit
Au moindre de Ses enfants sans y avoir été contraint,
Celui-là est maudit par le Créateur.

Qui de ses actes est parjure, menteur,
Et cherche à duper, qu'il sache ceci :
Il n'est qu'une Vérité.
Notre Créateur est omniscient
Et jugera de leurs mensonges.

Rien n'est infini ici-bas.
Ce que gagne l'un, l'autre le perd.
Qui vole son prochain
Porte atteinte à son être et son esprit.
Notre Créateur le constate le coeur lourd.

--"Transfigurations" 1:1-5.

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