034 La litanie d'Andralla 035 Archonte de l'empire 036 L'égide d'Havard 037 Ancienne armure elfe 038 Aodh 039 Chaussures de danse pour barde |
040 Anneau de sang 041 Arc du soleil radieux 042 La barbute de Camenae 043 Lune noire 044 L'étreinte de Katriel 045 La buveuse de vie |
046 Le bouclier de l'inquisiteur 047 Ombre impériale 048 L'épée de l'essor 049 Les épinçons des dieux défunts 050 La fortune de Thorval 051 Yusaris, le fléau des dragons |
34 - La Litanie d’Adralla
Obtention : ramassez la litanie d'Andralla sur le corps de Niall pendant la quête Le Cercle brisé
La Litanie empêche le lancement de sorts qui influent sur le mental. Il est bon d’utiliser la Litanie lorsqu’une créature essaie d’en dominer une autre à l’aide de la magie. Son sort sera alors interrompu. Il sera par contre trop tard lorsque ce sort est lancé et que le personnage est sous l’effet du sang de mage.
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35 - Archonte de l'empire
Obtention : troquez le livre de l’Hermite (ou ramassez-le sur son corps) dans Breciliane-Est, quête La nature de la bête
L'archonte Darinius de Tévinter s'enfonça au plus noir du royaume nain pour y forger un pacte avec son homologue Endrin Rocmartel. En symbole de leur alliance, il se vit remettre deux anneaux : l'un brillait comme l'étoile du berger, l'autre était aussi lumineux que l'aube. Tant que ces anneaux resteraient unis, Darinius n'aurait rien à craindre, car l'amitié des nains est une épée redoutable et un solide bouclier.
L'archonte porta les anneaux de l'aube et du crépuscule pendant 20 ans, sans jamais les retirer. A sa mort, les inquisiteurs qui se disputaient son trône les lui ôtèrent en lui coupant les doigts. Ils furent séparés, puis perdus.
--Tiré d'un livre appartenant autrefois à un ermite.
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L'archonte porta les anneaux de l'aube et du crépuscule pendant 20 ans, sans jamais les retirer. A sa mort, les inquisiteurs qui se disputaient son trône les lui ôtèrent en lui coupant les doigts. Ils furent séparés, puis perdus.
--Tiré d'un livre appartenant autrefois à un ermite.
36 - L'égide d'Havard
Obtention : sur le corps de l'ogre dans la Tour d'Ishal
Havard était l'ami le plus proche de Maférath : ils avaient grandi ensemble dans le même clan alvar, combattu ensemble à tant d'occasions que Maférath l'avait surnommé "Havard Fière égide", plus utile que le meilleur des boucliers.
Quand Maférath dut rencontrer les Tévintides, il demanda à Havard de l'accompagner : il lui était impensable de faire face à ses ennemis sans son égide.
Lorsqu'il comprit que Maférath comptait sacrifier Andrasté, Havard, peu disposé à croiser les armes avec son ami et suzerain, se plaça entre Andrasté et les soldats tévintides. Ces derniers le passèrent par le fer et Maférath le laissa pour mort.
Mais Havard n'était pas homme à périr si facilement. Grièvement blessé, il se traîna jusqu'aux portes de Minrathie pour empêcher l'exécution. Trop tard ; il ne trouva que les cendres de la prophétesse, laissés aux quatre vents. Quand ses doigts effleurèrent les cendres, ses oreilles s'emplirent d'un chant et il vit lui apparaître Andrasté, vêtue d'un habit d'étoiles. Elle s'agenouilla à ses côtés et lui dit : "relève-toi, Fière égide, le Créateur ne t'oubliera jamais tant que je te porterai en ma souvenance."
Les plaies d'Havard se refermèrent instantanément. Sa force retrouvée, il rassembla les restes d'Andrasté et les rapporta en terre alamarri.
Haut de pageHavard était l'ami le plus proche de Maférath : ils avaient grandi ensemble dans le même clan alvar, combattu ensemble à tant d'occasions que Maférath l'avait surnommé "Havard Fière égide", plus utile que le meilleur des boucliers.
Quand Maférath dut rencontrer les Tévintides, il demanda à Havard de l'accompagner : il lui était impensable de faire face à ses ennemis sans son égide.
Lorsqu'il comprit que Maférath comptait sacrifier Andrasté, Havard, peu disposé à croiser les armes avec son ami et suzerain, se plaça entre Andrasté et les soldats tévintides. Ces derniers le passèrent par le fer et Maférath le laissa pour mort.
Mais Havard n'était pas homme à périr si facilement. Grièvement blessé, il se traîna jusqu'aux portes de Minrathie pour empêcher l'exécution. Trop tard ; il ne trouva que les cendres de la prophétesse, laissés aux quatre vents. Quand ses doigts effleurèrent les cendres, ses oreilles s'emplirent d'un chant et il vit lui apparaître Andrasté, vêtue d'un habit d'étoiles. Elle s'agenouilla à ses côtés et lui dit : "relève-toi, Fière égide, le Créateur ne t'oubliera jamais tant que je te porterai en ma souvenance."
Les plaies d'Havard se refermèrent instantanément. Sa force retrouvée, il rassembla les restes d'Andrasté et les rapporta en terre alamarri.
37 - Ancienne armure elfe
Obtention : en trouvant le torse de l'ancienne armure elfe dans les ruines - niveau inférieur de Bréciliane
Avant la chute d'Arlathann, avant Arlathann elle-même, la civilisation elfe s'étendait à travers tout Thédas telle un grand félin indolent.
Cette armure fut fabriquée pour les gardes des temples en un temps où les Faiseurs parlaient encore aux elfes. Les techniques et même le métal qui participèrent à son élaboration ont été oubliés de longue date.
Haut de page Avant la chute d'Arlathann, avant Arlathann elle-même, la civilisation elfe s'étendait à travers tout Thédas telle un grand félin indolent.
Cette armure fut fabriquée pour les gardes des temples en un temps où les Faiseurs parlaient encore aux elfes. Les techniques et même le métal qui participèrent à son élaboration ont été oubliés de longue date.
38 - Aodh
Obtention : sur le corps de Cristof, quête Des perles pour les cochons (condition : épargner les Faucons blancs)
Il y a bien longtemps, un soldat de Gwaren s'en revenait à son foyer après vingt années de guerre. Il avait vendu son épée pour payer le trajet jusqu'à Dénérim et il lui fallait franchir la forêt de Bréciliane sans autre possession qu'un quignon de pain.
Chemin faisant, il rencontra un vieux bûcheron aveugle assis sur une souche d'arbre. "Voilà homme moins bien loti que moi" se dit le soldat, qui donna au vieillard son dernier quignon de pain. Le bûcheron le bénit et lui tendit sa hache en contrepartie.
Le soldat reprit sa route et bientôt, la nuit tomba. Il fit d'une branche d'arbre son gîte et conserva la hache du bûcheron à portée par crainte des animaux et des bandits. La lune était haut dans le ciel quand il fut réveillé par des pleurs. "Montrez-vous !" cria-t-il, car il avait beau scruter les environs, il ne voyait personne.
"Aidez-moi, " gémit l'arbre dans lequel il dormait, "un mage m'a ainsi transformé, sans espoir de rémission. Si vous aviez une once de miséricorde, vous m'abattriez pour que mon esprit puisse rejoindre le Créateur."
Aussi le soldat empoigna-t-il la hache pour fendre l'arbre. Où il cognait, coulait non de la sève mais du sang ; bientôt, la hache était couverte de cette poisse chaude qui brûlait les mains du soldat, mais ce dernier continua son oeuvre sans faiblir. L'arbre finit par tomber et, en touchant le sol, éclata pour libérer un démon qui fit une révérence devant le soldat avant de disparaître dans l'Immatériel.
Transi de peur, le soldat en perdit le sommeil. Au matin, il s'aperçut que la hache brûlait toujours comme le sang du sylvan, mais malgré sa chaleur, il ne parvenait pas à se réchauffer. On dit qu'il finit ses jours à Gwaren, affairé nuit et jour à couper du bois pour ses sept âtres tout en grelottant et en maudissant les esprits.
Haut de pageIl y a bien longtemps, un soldat de Gwaren s'en revenait à son foyer après vingt années de guerre. Il avait vendu son épée pour payer le trajet jusqu'à Dénérim et il lui fallait franchir la forêt de Bréciliane sans autre possession qu'un quignon de pain.
Chemin faisant, il rencontra un vieux bûcheron aveugle assis sur une souche d'arbre. "Voilà homme moins bien loti que moi" se dit le soldat, qui donna au vieillard son dernier quignon de pain. Le bûcheron le bénit et lui tendit sa hache en contrepartie.
Le soldat reprit sa route et bientôt, la nuit tomba. Il fit d'une branche d'arbre son gîte et conserva la hache du bûcheron à portée par crainte des animaux et des bandits. La lune était haut dans le ciel quand il fut réveillé par des pleurs. "Montrez-vous !" cria-t-il, car il avait beau scruter les environs, il ne voyait personne.
"Aidez-moi, " gémit l'arbre dans lequel il dormait, "un mage m'a ainsi transformé, sans espoir de rémission. Si vous aviez une once de miséricorde, vous m'abattriez pour que mon esprit puisse rejoindre le Créateur."
Aussi le soldat empoigna-t-il la hache pour fendre l'arbre. Où il cognait, coulait non de la sève mais du sang ; bientôt, la hache était couverte de cette poisse chaude qui brûlait les mains du soldat, mais ce dernier continua son oeuvre sans faiblir. L'arbre finit par tomber et, en touchant le sol, éclata pour libérer un démon qui fit une révérence devant le soldat avant de disparaître dans l'Immatériel.
Transi de peur, le soldat en perdit le sommeil. Au matin, il s'aperçut que la hache brûlait toujours comme le sang du sylvan, mais malgré sa chaleur, il ne parvenait pas à se réchauffer. On dit qu'il finit ses jours à Gwaren, affairé nuit et jour à couper du bois pour ses sept âtres tout en grelottant et en maudissant les esprits.
39 - Chaussures de danse barde
Obtention : acheter les chaussures de danse barde auprès de Bodhan au camp
Les règles du Noble jeu sont on ne peut plus explicites : tous les coups sont permis. Si un noble ne peut se hisser dans les hautes sphères par l'argent, par alliance ou par quelque haut fait, il peut toujours y parvenir en éliminant ses rivaux.
A cette fin, les bardes ont de tout temps été d'une aide inestimable. Les Orlésiens ne peuvent se passer de musique et de danse ; ils ont beau savoir que la moitié des musiciens de leur salle de bal sont des espions à la solde de leurs ennemis, ils ne les accueillent pas moins à bras ouverts. Pour tout dire, la musique et les musiciens en sortent plus demandés encore, car c'est un piment supplémentaire pour le Noble jeu.
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A cette fin, les bardes ont de tout temps été d'une aide inestimable. Les Orlésiens ne peuvent se passer de musique et de danse ; ils ont beau savoir que la moitié des musiciens de leur salle de bal sont des espions à la solde de leurs ennemis, ils ne les accueillent pas moins à bras ouverts. Pour tout dire, la musique et les musiciens en sortent plus demandés encore, car c'est un piment supplémentaire pour le Noble jeu.
40 - Anneau de sang
Obtention : remporter les 3 combats illégaux à la Lice d'Orzammar
De toute évidence, cet anneau provient de l'Empire tévintide : d'une part parce qu'il est couvert de motifs de dragons, et d'autre part parce que son port procure un léger sentiment de malaise. Hormis cela, cet objet reste un mystère.
Durant l'Ere des bontés, les guerriers de la maison Ivo prirent cet anneau de la main d'un fou, un mage surfacien qui s'était engagé sous terre et attaquait les mineurs de lyrium près d'Orzammar. Partant, l'anneau changea de mains à maintes reprises, jusqu'à ce que son histoire fût perdue et que nul ne sût comment il avait échoué entre leurs mains.
Haut de pageDe toute évidence, cet anneau provient de l'Empire tévintide : d'une part parce qu'il est couvert de motifs de dragons, et d'autre part parce que son port procure un léger sentiment de malaise. Hormis cela, cet objet reste un mystère.
Durant l'Ere des bontés, les guerriers de la maison Ivo prirent cet anneau de la main d'un fou, un mage surfacien qui s'était engagé sous terre et attaquait les mineurs de lyrium près d'Orzammar. Partant, l'anneau changea de mains à maintes reprises, jusqu'à ce que son histoire fût perdue et que nul ne sût comment il avait échoué entre leurs mains.
41 - Arc du soleil radieux
Obtention : sur le corps de Dévéra dans l'entrepôt Tévinter du bascloitre de Dénérim, quête Troubles au Bascloitre
De toute l'Histoire de Thédas, nul souverain n'est plus fameux que Kordillus Drakan, premier empereur d'Orlaïs. Rares sont ceux, toutefois, à connaître celle de son épouse.
L'impératrice Aréa était la troisième des six filles du seigneur Montlaurès de Val Chevin, que l'on disait impossibles à marier. Lorsqu'elle rencontra le jeune prince Kordillus, elle était capitaine des archers de son père et dirigeait la défense de Castel-Laurès. Ce n'était pas la plus belle des dames, ni la plus élégante ou charmante, mais Aréa pouvait couper les ailes d'un bourdon à cent pas. Quand le prince fut témoin de ce haut fait, Drakan - qui, lui aussi, valait moins par son charme et son élégance que par son épée et son bouclier - tomba instantanément amoureux.
Le jour de leurs épousailles, Drakan offrit à sa femme un arc d'or fabriqué par les mages de Val Royeaux, afin qu'ils pussent ensemble aller au combat et propager la Lumière du Créateur.
Haut de pageDe toute l'Histoire de Thédas, nul souverain n'est plus fameux que Kordillus Drakan, premier empereur d'Orlaïs. Rares sont ceux, toutefois, à connaître celle de son épouse.
L'impératrice Aréa était la troisième des six filles du seigneur Montlaurès de Val Chevin, que l'on disait impossibles à marier. Lorsqu'elle rencontra le jeune prince Kordillus, elle était capitaine des archers de son père et dirigeait la défense de Castel-Laurès. Ce n'était pas la plus belle des dames, ni la plus élégante ou charmante, mais Aréa pouvait couper les ailes d'un bourdon à cent pas. Quand le prince fut témoin de ce haut fait, Drakan - qui, lui aussi, valait moins par son charme et son élégance que par son épée et son bouclier - tomba instantanément amoureux.
Le jour de leurs épousailles, Drakan offrit à sa femme un arc d'or fabriqué par les mages de Val Royeaux, afin qu'ils pussent ensemble aller au combat et propager la Lumière du Créateur.
42 - La barbute de Camenae
Obtention : en achetant le casque La barbute de Camenae à Gorim dans le quartier marchand de Dénérim
De tout temps, le fief de la Mer d'écume a été réputé pour ses archers. Les enfants ne savent pas encore marcher qu'on leur donne déjà un arc, et il peut arriver que les parents déshéritent leur progéniture qui n'a pas su toucher le centre de la cible.
Quand Calenhad vint exiger l'allégeance de la Mer d'écume, dame Camenae accueillit son prétendu suzerain en foudroyant son cheval sous ses pieds, à une demi-lieue de Fort Eremon. Calenhad parvint aux portes à pied et les trouva barrées, protégées par des dizaines d'archers qui l'épiaient depuis les créneaux.
Lui et ses troupes attendirent jusqu'au crépuscule devant les murailles, quand Camenae ouvrit les portes pour le rencontrer, armée de pied en cap, l'arc à la main. "Vous avez fait la preuve de votre bon sens et de votre humilité, Theirin. Or nul ne peut espérer commander aux banns sans ces dons." Alors, elle s'agenouilla et lui jura fidélité.
Jusqu'à ce jour, la famille Eremon de la Mer d'écume offre au nouveau roi ou à la nouvelle reine de Férelden deux présents : une flèche et un cheval.
Haut de pageDe tout temps, le fief de la Mer d'écume a été réputé pour ses archers. Les enfants ne savent pas encore marcher qu'on leur donne déjà un arc, et il peut arriver que les parents déshéritent leur progéniture qui n'a pas su toucher le centre de la cible.
Quand Calenhad vint exiger l'allégeance de la Mer d'écume, dame Camenae accueillit son prétendu suzerain en foudroyant son cheval sous ses pieds, à une demi-lieue de Fort Eremon. Calenhad parvint aux portes à pied et les trouva barrées, protégées par des dizaines d'archers qui l'épiaient depuis les créneaux.
Lui et ses troupes attendirent jusqu'au crépuscule devant les murailles, quand Camenae ouvrit les portes pour le rencontrer, armée de pied en cap, l'arc à la main. "Vous avez fait la preuve de votre bon sens et de votre humilité, Theirin. Or nul ne peut espérer commander aux banns sans ces dons." Alors, elle s'agenouilla et lui jura fidélité.
Jusqu'à ce jour, la famille Eremon de la Mer d'écume offre au nouveau roi ou à la nouvelle reine de Férelden deux présents : une flèche et un cheval.
43 - Lune noire
Obtention : en achetant l'arc Lune noire à Varathorn au campement dalatien, après son renouvellement de stock (après avoir effectué 3 quêtes principales)
"Sur l'ordre de Shartan, le ciel
Se grêla, noir, de flèches.
Aux côtés de notre Dame, dix mille épées
Quittèrent leur fourreau d'un seul sifflement,
Un hymne immense retentit parmi les Champs valériens qui proclamait :
Tel est libre qui naguère était esclave."
--Shartan 10:1.
On dit que les disciples de Shartan s'armaient de ce qu'ils trouvaient ou volaient sur leur chemin. Ils se battaient à l'aide de couteaux de pierre et de verre aiguisés, d'arcs taillés dans un tonneau ou dans du petit bois. Cet arc en corne de boeuf fut fabriqué en secret, au fil des mois, par un esclave qui travaillait dans les abattoirs de Minrathie.
Le nom de cet esclave s'est perdu dans les méandres du temps, les vers qui louaient sa bravoure ont été expurgés du Cantique, mais son arme est toujours parmi nous.
Haut de page"Sur l'ordre de Shartan, le ciel
Se grêla, noir, de flèches.
Aux côtés de notre Dame, dix mille épées
Quittèrent leur fourreau d'un seul sifflement,
Un hymne immense retentit parmi les Champs valériens qui proclamait :
Tel est libre qui naguère était esclave."
--Shartan 10:1.
On dit que les disciples de Shartan s'armaient de ce qu'ils trouvaient ou volaient sur leur chemin. Ils se battaient à l'aide de couteaux de pierre et de verre aiguisés, d'arcs taillés dans un tonneau ou dans du petit bois. Cet arc en corne de boeuf fut fabriqué en secret, au fil des mois, par un esclave qui travaillait dans les abattoirs de Minrathie.
Le nom de cet esclave s'est perdu dans les méandres du temps, les vers qui louaient sa bravoure ont été expurgés du Cantique, mais son arme est toujours parmi nous.
44 - L'étreinte de Katriel
Obtention : en achetant les gants Etreinte de Katriel à Gorim dans le quartier marchand de Dénérim
La lignée des Theirin se refusait à disparaitre.
L'empire orlésien en était évidemment courroucé, car ces entêtés de Féreldiens niaient la souveraineté d'Orlaïs sous prétexte que quelque vagabond dans les bois pouvait revendiquer le trône.
Aussi la cour orlésienne envoya-t-elle à ses agents de Férelden un présent : une femme barde nommée Katriel, chargée d'assassiner le prince Maric.
Inutile de préciser qu'elle n'y parvint pas, mais c'est là une autre histoire.
Haut de pageLa lignée des Theirin se refusait à disparaitre.
L'empire orlésien en était évidemment courroucé, car ces entêtés de Féreldiens niaient la souveraineté d'Orlaïs sous prétexte que quelque vagabond dans les bois pouvait revendiquer le trône.
Aussi la cour orlésienne envoya-t-elle à ses agents de Férelden un présent : une femme barde nommée Katriel, chargée d'assassiner le prince Maric.
Inutile de préciser qu'elle n'y parvint pas, mais c'est là une autre histoire.
45 - La buveuse de vie
Obtention : après avoir ramassé l'amulette Buveuse de vie dans un oeuf de dragon dans les Cavernes du temple en ruines, quête La sainte urne cinéraire
Nul ne sait au juste d'où vient cette amulette. Nous ne connaissons à son propos que la légende suivante.
Bien avant que la Cité d'Or devînt Noire vivait en l'Empire tévintide, à la cour de l'archonte, un vieux magicien frêle. C'était le plus humble mage de la cour, l'allumeur de lampes, qui avait pour tâche d'y allumer les milliers de bougies et de les éteindre lorsque l'archonte se retirait le soir venu. Aucun des inquisiteurs influents ne lui portait un quelconque crédit.
Tous étaient inconscients du danger qui couvait en leur sein.
Un jour, alors que tous les inquisiteurs de l'Empire étaient assemblés dans la grand-salle du palais de l'archonte, l'allumeur de lampes passa à l'acte : il conjura une énorme tempête de feu pour tenter d'assassiner tous ceux qui s'y trouvaient et s'emparer du pouvoir. La cour, constituée des plus puissants mages de l'Empire, s'employa immédiatement à vaincre le prétendu usurpateur, mais ils s'aperçurent avec stupeur que leur magie ne faisait pas le poids face au vieillard : chacun de leurs sorts était contré et les inquisiteurs tombèrent, l'un après l'autre, jusqu'à ce qu'il ne restât plus que l'archonte lui-même et l'allumeur de lampes.
L'archonte découvrit qu'à chaque sort qu'il lançait, l'allumeur de lampes semblait vieillir et se voûter un peu plus. Aussi bombarda-t-il le mage de sorts, jusqu'à tant que le palais fût réduit en ruines, que la cour ne fût plus que cadavres et qu'il ne restât plus de l'allumeur de lampes qu'un pendentif d'or. Ce pendentif, l'archonte le conserva pour garder à l'esprit que même l'homme le plus inoffensif à première vue peut avoir la trahison en son coeur.
Haut de pageNul ne sait au juste d'où vient cette amulette. Nous ne connaissons à son propos que la légende suivante.
Bien avant que la Cité d'Or devînt Noire vivait en l'Empire tévintide, à la cour de l'archonte, un vieux magicien frêle. C'était le plus humble mage de la cour, l'allumeur de lampes, qui avait pour tâche d'y allumer les milliers de bougies et de les éteindre lorsque l'archonte se retirait le soir venu. Aucun des inquisiteurs influents ne lui portait un quelconque crédit.
Tous étaient inconscients du danger qui couvait en leur sein.
Un jour, alors que tous les inquisiteurs de l'Empire étaient assemblés dans la grand-salle du palais de l'archonte, l'allumeur de lampes passa à l'acte : il conjura une énorme tempête de feu pour tenter d'assassiner tous ceux qui s'y trouvaient et s'emparer du pouvoir. La cour, constituée des plus puissants mages de l'Empire, s'employa immédiatement à vaincre le prétendu usurpateur, mais ils s'aperçurent avec stupeur que leur magie ne faisait pas le poids face au vieillard : chacun de leurs sorts était contré et les inquisiteurs tombèrent, l'un après l'autre, jusqu'à ce qu'il ne restât plus que l'archonte lui-même et l'allumeur de lampes.
L'archonte découvrit qu'à chaque sort qu'il lançait, l'allumeur de lampes semblait vieillir et se voûter un peu plus. Aussi bombarda-t-il le mage de sorts, jusqu'à tant que le palais fût réduit en ruines, que la cour ne fût plus que cadavres et qu'il ne restât plus de l'allumeur de lampes qu'un pendentif d'or. Ce pendentif, l'archonte le conserva pour garder à l'esprit que même l'homme le plus inoffensif à première vue peut avoir la trahison en son coeur.
46 - Le bouclier de l'inquisiteur
Obtention : en prenant l'amulette Bouclier de l'Inquisiteur dans le coffre de la chambre du bâtiment abandonné à Dénérim, quête Ultime requête
Le jour même où l'on posa la dernière pierre de la Grande cathédrale orlésienne, l'archonte Vespasien fut assassiné. Trois jours durant, chaque inquisiteur tévintide vécut derrière une muraille de gardes en armure. Lorsqu'Hadarius, son successeur, fut finalement nommé archonte, le Premier enchanteur du Cercle de Minrathie lui offrit une chaîne argentée faite de lyrium pur, dont les maillons avaient été imprégnés d'enchantements. Se parer de ce collier équivalait à porter un bouclier : les coups infligés au porteur ne faisaient que rebondir sans causer le moindre dégât. Hélas, Hadarius découvrit à ses dépens que ce Bouclier était sans effet contre le poison.
Haut de pageLe jour même où l'on posa la dernière pierre de la Grande cathédrale orlésienne, l'archonte Vespasien fut assassiné. Trois jours durant, chaque inquisiteur tévintide vécut derrière une muraille de gardes en armure. Lorsqu'Hadarius, son successeur, fut finalement nommé archonte, le Premier enchanteur du Cercle de Minrathie lui offrit une chaîne argentée faite de lyrium pur, dont les maillons avaient été imprégnés d'enchantements. Se parer de ce collier équivalait à porter un bouclier : les coups infligés au porteur ne faisaient que rebondir sans causer le moindre dégât. Hélas, Hadarius découvrit à ses dépens que ce Bouclier était sans effet contre le poison.
47 - Ombre impériale
Obtention : en achetant l'armure Ombre impériale à Legnar dans le cornal roturier d'Orzammar
Les Corbeaux d'Antiva sont peut-être les assassins les plus réputés et les plus chers de tout Thédas, mais ce ne sont pas les plus actifs. Ce sinistre honneur revient aux Ombres impériales, la garde de tueurs personnelle du trône orlésien.
Les Ombres oeuvrent presque exclusivement contre les autres familles nobles de Val Royeaux. Nul ne sait qui ils sont, pas même l'empereur ; pour certains à la cour, ils ne sont qu'un mythe. Les assassins se sont insinués dans la vie aristocratique en tant que serviteurs du palais, dames d'honneur et même en un cas célèbre, chambellan.
Cette armure fut conçue à l'intention des Ombres, lorsque le Noble jeu partait à vau-l'eau.
Haut de pageLes Corbeaux d'Antiva sont peut-être les assassins les plus réputés et les plus chers de tout Thédas, mais ce ne sont pas les plus actifs. Ce sinistre honneur revient aux Ombres impériales, la garde de tueurs personnelle du trône orlésien.
Les Ombres oeuvrent presque exclusivement contre les autres familles nobles de Val Royeaux. Nul ne sait qui ils sont, pas même l'empereur ; pour certains à la cour, ils ne sont qu'un mythe. Les assassins se sont insinués dans la vie aristocratique en tant que serviteurs du palais, dames d'honneur et même en un cas célèbre, chambellan.
Cette armure fut conçue à l'intention des Ombres, lorsque le Noble jeu partait à vau-l'eau.
48 - L'épée de l'essor
Obtention : en ramassant l'épée sur le corps de dame Cauthrien à Dénérim, quête Le Conclave
En 8:84 des bontés, le seigneur Aurélien de Montsimmard, champion du Grand tournoi d'Ansburg, fit forger une épée pour Louis, son benjamin, qui aspirait à devenir berruier. Convaincu que seule une épée exceptionnelle conviendrait à son enfant, le seigneur Aurélien fit appel au maître forgeron le plus renommé de l'Empire orlésien, Vercenne d'Halamshiral, âgé alors de près de quatre-vingts ans. Malgré ses suppliques, l'artisan refusa : sa vue lui faisait défaut et il ne souhaitait nullement abandonner sa retraite. Aurélien lui proposa alors une somme exorbitante qui finit par avoir raison de sa réticence.
Plusieurs mois durant, le vieux maître travailla à plier l'acier, à affûter la lame à la perfection. Il en résulta une épée de la taille d'un homme, tranchante comme la langue d'une femme noble. Vercenne proclama qu'il s'agissait de son chef-d'oeuvre et, par ironie, la baptisa "épée de l'essor", puisqu'il l'avait forgée sur son déclin.
Le seigneur Aurélien amena Louis avec lui pour qu'il reçût l'épée des mains du vieux maître. Lorsque l'enfant vit l'épée de l'essor, il refusa le cadeau avec dédain : pareilles épées à deux mains n'étaient plus en vogue à la cour, c'était une rapière qu'il voulait. Aurélien, mortifié, intima à Louis de porter l'épée et présenter ses excuses à Vercenne, mais en vain. Le forgeron maudit alors l'enfant en lançant que pour punir son orgueil, il connaîtrait une triste fin, quelle que fût son épée.
Louis finit par être adoubé et rejoignit les rangs des berruiers. En 8:98 des bontés, il reçut le commandement des berruiers de Dénérim. C'était là l'occasion de se forger une réputation, et c'est ce qui advint : sa dépravation en fit le berruier le plus détesté de Férelden. En 9:1 du dragon, il affronta Loghain Mac Tir à Avinash. Louis perdit sa rapière au début de la bataille, se retrouva isolé de ses hommes et dut faire face à Loghain en personne, armé seulement de l'épée de l'essor, qu'il n'avait encore jamais maniée. Peut-être l'entraînement l'aurait-il sauvé, mais il péchait par orgueil. Loghain eut raison sans mal de ce berruier insolent et prit en guise de trophée son épée à deux mains.
Haut de pageEn 8:84 des bontés, le seigneur Aurélien de Montsimmard, champion du Grand tournoi d'Ansburg, fit forger une épée pour Louis, son benjamin, qui aspirait à devenir berruier. Convaincu que seule une épée exceptionnelle conviendrait à son enfant, le seigneur Aurélien fit appel au maître forgeron le plus renommé de l'Empire orlésien, Vercenne d'Halamshiral, âgé alors de près de quatre-vingts ans. Malgré ses suppliques, l'artisan refusa : sa vue lui faisait défaut et il ne souhaitait nullement abandonner sa retraite. Aurélien lui proposa alors une somme exorbitante qui finit par avoir raison de sa réticence.
Plusieurs mois durant, le vieux maître travailla à plier l'acier, à affûter la lame à la perfection. Il en résulta une épée de la taille d'un homme, tranchante comme la langue d'une femme noble. Vercenne proclama qu'il s'agissait de son chef-d'oeuvre et, par ironie, la baptisa "épée de l'essor", puisqu'il l'avait forgée sur son déclin.
Le seigneur Aurélien amena Louis avec lui pour qu'il reçût l'épée des mains du vieux maître. Lorsque l'enfant vit l'épée de l'essor, il refusa le cadeau avec dédain : pareilles épées à deux mains n'étaient plus en vogue à la cour, c'était une rapière qu'il voulait. Aurélien, mortifié, intima à Louis de porter l'épée et présenter ses excuses à Vercenne, mais en vain. Le forgeron maudit alors l'enfant en lançant que pour punir son orgueil, il connaîtrait une triste fin, quelle que fût son épée.
Louis finit par être adoubé et rejoignit les rangs des berruiers. En 8:98 des bontés, il reçut le commandement des berruiers de Dénérim. C'était là l'occasion de se forger une réputation, et c'est ce qui advint : sa dépravation en fit le berruier le plus détesté de Férelden. En 9:1 du dragon, il affronta Loghain Mac Tir à Avinash. Louis perdit sa rapière au début de la bataille, se retrouva isolé de ses hommes et dut faire face à Loghain en personne, armé seulement de l'épée de l'essor, qu'il n'avait encore jamais maniée. Peut-être l'entraînement l'aurait-il sauvé, mais il péchait par orgueil. Loghain eut raison sans mal de ce berruier insolent et prit en guise de trophée son épée à deux mains.
49 - Les épinçons des dieux défunts
Obtention : en récupérant une des dagues "Les épinçons des dieux défunts" :
- pendant la quête La cache des travers-banquards à la croisée de Caridin
- en la volant au père de Dame Dace, quête Au nom du prince
- en l'achetant à Barlin au Refuge de Dane à Lothering.
Lorsque le Garde des ombres qui pourfendit Toth, archidémon du feu, porta le coup fatal, son épée se brisa en trois morceaux. Après la bataille de Montvenaise, les Gardes des ombres portèrent leur frère martyr à Weisshaupt où il reçut les funérailles d'un héros, mais les fragments de son épée restèrent sur le champ de bataille.
Des années durant, les restes de l'épée demeurèrent où ils étaient tombés ; progressivement, le sang du dieu défunt s'insinua dans l'acier. Ce fut finalement une Névarrane qui les découvrit, alors qu'elle cherchait parmi les os les vestiges de son fils. Elle les vendit à un forgeron contre dix sous, inconsciente de sa découverte.
Le forgeron, lui, sut qu'il avait acheté autre chose que de la ferraille et forgea trois dagues identiques à partir de ces fragments, qu'il nomma épinçons des dieux défunts. Puis il s'en défit et les dagues se retrouvèrent disséminées à travers tout Thédas. Mais partout où allaient les épinçons, ils laissaient derrière eux souffrance et mort. La femme qui les avait découverts mourut d'une épidémie peu de temps après ; le forgeron tomba dans son fourneau. Chaque personne qui a tenu en main l'un des épinçons, même brièvement, a ainsi connu une mort prématurée.
Haut de page- pendant la quête La cache des travers-banquards à la croisée de Caridin
- en la volant au père de Dame Dace, quête Au nom du prince
- en l'achetant à Barlin au Refuge de Dane à Lothering.
Lorsque le Garde des ombres qui pourfendit Toth, archidémon du feu, porta le coup fatal, son épée se brisa en trois morceaux. Après la bataille de Montvenaise, les Gardes des ombres portèrent leur frère martyr à Weisshaupt où il reçut les funérailles d'un héros, mais les fragments de son épée restèrent sur le champ de bataille.
Des années durant, les restes de l'épée demeurèrent où ils étaient tombés ; progressivement, le sang du dieu défunt s'insinua dans l'acier. Ce fut finalement une Névarrane qui les découvrit, alors qu'elle cherchait parmi les os les vestiges de son fils. Elle les vendit à un forgeron contre dix sous, inconsciente de sa découverte.
Le forgeron, lui, sut qu'il avait acheté autre chose que de la ferraille et forgea trois dagues identiques à partir de ces fragments, qu'il nomma épinçons des dieux défunts. Puis il s'en défit et les dagues se retrouvèrent disséminées à travers tout Thédas. Mais partout où allaient les épinçons, ils laissaient derrière eux souffrance et mort. La femme qui les avait découverts mourut d'une épidémie peu de temps après ; le forgeron tomba dans son fourneau. Chaque personne qui a tenu en main l'un des épinçons, même brièvement, a ainsi connu une mort prématurée.
50 - La fortune de Thorval
Obtention : en achetant le maillet La fortune de Thorval à Gorim dans le quartier marchand de Dénérim
Ser Thorval de Galdée était le sixième fils d'un sixième fils, enfant de mauvais augure. Preuve en fut faite à son 13e anniversaire, lorsqu'il n'échappa aux roues d'une carriole que pour mieux se faire écraser par un arbre. Preuve, encore, à son mariage où sa promise s'enfuit avec un rétameur nain.
Mais ce fut sur le champ de bataille que l'infortune de Thorval culmina. Il avait beau être sans égal parmi les chevaliers de Galdée et avoir remporté les tournois de Golefalois et des Collines occidentales, ser Thorval essuyait débâcle sur débâcle, car toutes les lames qu'il portait au combat se brisaient, tous ses boucliers se fendaient. Il s'attira honneur et renommée... ainsi que des frais de forge colossaux, lui qui cherchait l'épée et le bouclier assez solides pour lui résister.
Un jour que Thorval se rendait à Dénérim pour disputer un tournoi, son cheval perdit un fer et envoya le chevalier tête la première dans une souche d'arbre creuse. Lorsqu'il revint à lui, il s'aperçut qu'à un pouce à peine de son nez se trouvait la lourde tête d'acier d'un énorme martel de fer. Puisque son épée s'était bien évidemment brisée dans sa chute, Thorval s'en empara à la place.
Il n'était guère orthodoxe qu'un chevalier se servît d'un martel dans un tournoi, mais Thorval remporta chacun de ses combats haut la main et, comble, le martel en réchappa. A compter de ce jour, il n'utilisa plus jamais d'autre arme. A sa mort, bien des années plus tard, il légua le martel à son sixième fils, Anselme, qui eut tôt fait de le perdre.
Haut de pageSer Thorval de Galdée était le sixième fils d'un sixième fils, enfant de mauvais augure. Preuve en fut faite à son 13e anniversaire, lorsqu'il n'échappa aux roues d'une carriole que pour mieux se faire écraser par un arbre. Preuve, encore, à son mariage où sa promise s'enfuit avec un rétameur nain.
Mais ce fut sur le champ de bataille que l'infortune de Thorval culmina. Il avait beau être sans égal parmi les chevaliers de Galdée et avoir remporté les tournois de Golefalois et des Collines occidentales, ser Thorval essuyait débâcle sur débâcle, car toutes les lames qu'il portait au combat se brisaient, tous ses boucliers se fendaient. Il s'attira honneur et renommée... ainsi que des frais de forge colossaux, lui qui cherchait l'épée et le bouclier assez solides pour lui résister.
Un jour que Thorval se rendait à Dénérim pour disputer un tournoi, son cheval perdit un fer et envoya le chevalier tête la première dans une souche d'arbre creuse. Lorsqu'il revint à lui, il s'aperçut qu'à un pouce à peine de son nez se trouvait la lourde tête d'acier d'un énorme martel de fer. Puisque son épée s'était bien évidemment brisée dans sa chute, Thorval s'en empara à la place.
Il n'était guère orthodoxe qu'un chevalier se servît d'un martel dans un tournoi, mais Thorval remporta chacun de ses combats haut la main et, comble, le martel en réchappa. A compter de ce jour, il n'utilisa plus jamais d'autre arme. A sa mort, bien des années plus tard, il légua le martel à son sixième fils, Anselme, qui eut tôt fait de le perdre.
51 - Yusaris, fléau des dragons
Obtention : sur le cadavre de Shah Wyrd à la Tour du Cercle, quête La sentinelle d'Outrevoile
"Les monstres le suivirent dans son expédition
Par les sentes des loups pour chasser le dragon
En un lieu où la glace est plus dure qu'acier
Et où l'air est empreint d'un relent carnassier,
Où les sombres tunnels sont semés d'ossements,
Ceux des morts sans repos. Dane y erra longtemps
Brisa lame sur lame en cet antre du mal
Puis enfin il trouva la grotte de Fenshal,
Le gardien des montagnes, le fléau des lupins.
Dane avait devant lui le dragon souverain,
Tout de feu et de griffe, aux écailles radieuses,
Gueule bardée de crocs de taille monstrueuse,
A l'entour du saurien, un sol tapissé d'os :
Qui d'humains, qui de loups, de milliers d'animaux.
La meute terrifiée par l'odeur du trépas,
Seul Dane, au désespoir, dans l'antre s'engouffra.
Brillant telle une étoile se trouvait en l'abysse
Une épée qu'il sentit sous sa main : Yusaris,
Qu'un nain forgea jadis pour les Alamarri,
Endura les éons, voulant être brandie,
Et ce fut Dane qui la sortit du charnier
Puis dans l'oeil du dragon il plongea son épée
D'un estoc vigoureux de son dard acéré.
Et Fenshal s'éveilla pour ne plus s'éveiller."
--Tiré de "Dane et le loup-garou."
La légende de l'épée Yusaris est antérieure à Andrasté. Cette arme que Dane avait trouvée parmi le trésor du dragon et qui lui servit à tuer Fenshal et le loup-garou fut ensuite transmise à son fils Hafter.
Dane n'était peut-être que fiction, mais Hafter est bien réel. En 1:40 des Divines, il mena les tribus alamarri face aux engeances sorties des terres naines qui se déversaient dans la vallée de Férelden ; non content de repousser la horde, il parvint également à vaincre les forces conjuguées des Alvars et des Chasinds qui espéraient profiter du chaos. Ses victoires lui valurent un tel respect des tribus qu'il devint le premier tiern.
Après des années à gouverner la vallée dans la paix, il est dit qu'Hafter quitta Férelden pour traverser l'océan d'Amaranthine vers l'orient inconnu, l'épée toujours en main. Nul ne l'a plus jamais revu.
Haut de pageCréaturesObjetsMagie et religionCulture et histoirePersonnagesLivres et chansonsNotesCombinaisons de sortsCommandesEn rapport avec une quête
"Les monstres le suivirent dans son expédition
Par les sentes des loups pour chasser le dragon
En un lieu où la glace est plus dure qu'acier
Et où l'air est empreint d'un relent carnassier,
Où les sombres tunnels sont semés d'ossements,
Ceux des morts sans repos. Dane y erra longtemps
Brisa lame sur lame en cet antre du mal
Puis enfin il trouva la grotte de Fenshal,
Le gardien des montagnes, le fléau des lupins.
Dane avait devant lui le dragon souverain,
Tout de feu et de griffe, aux écailles radieuses,
Gueule bardée de crocs de taille monstrueuse,
A l'entour du saurien, un sol tapissé d'os :
Qui d'humains, qui de loups, de milliers d'animaux.
La meute terrifiée par l'odeur du trépas,
Seul Dane, au désespoir, dans l'antre s'engouffra.
Brillant telle une étoile se trouvait en l'abysse
Une épée qu'il sentit sous sa main : Yusaris,
Qu'un nain forgea jadis pour les Alamarri,
Endura les éons, voulant être brandie,
Et ce fut Dane qui la sortit du charnier
Puis dans l'oeil du dragon il plongea son épée
D'un estoc vigoureux de son dard acéré.
Et Fenshal s'éveilla pour ne plus s'éveiller."
--Tiré de "Dane et le loup-garou."
La légende de l'épée Yusaris est antérieure à Andrasté. Cette arme que Dane avait trouvée parmi le trésor du dragon et qui lui servit à tuer Fenshal et le loup-garou fut ensuite transmise à son fils Hafter.
Dane n'était peut-être que fiction, mais Hafter est bien réel. En 1:40 des Divines, il mena les tribus alamarri face aux engeances sorties des terres naines qui se déversaient dans la vallée de Férelden ; non content de repousser la horde, il parvint également à vaincre les forces conjuguées des Alvars et des Chasinds qui espéraient profiter du chaos. Ses victoires lui valurent un tel respect des tribus qu'il devint le premier tiern.
Après des années à gouverner la vallée dans la paix, il est dit qu'Hafter quitta Férelden pour traverser l'océan d'Amaranthine vers l'orient inconnu, l'épée toujours en main. Nul ne l'a plus jamais revu.
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