DLC Intrus : les codex

 Dragon Age inquisition Intrus

Voici les entrées de Codex à déverrouiller dans le DLC Intrus, avec leur nom ainsi que leur emplacement.

CatégorieEntréeDétails
Personnages12. Des nouvelles d'Iron bulllettre sur un banc près de la garde-robe, au nord-ouest des jardins (début)
Personnages13. Des nouvelles de "Blackwall"lettre sur le banc à côté de Blackwall, au sud du quartier marchand des jardins du Palais (début)
Personnages14. Des nouvelles de Cassandralivre sur une commode dans la petite maison au nord-ouest des jardins (début)
Personnages15. Des nouvelles de Colelettre sur un banc sur la terrasse au nord-ouest de l'entrée du palais d'hiver, à coté de Joséphine (début)
Personnages16. Des nouvelles de Cullenlettre sur le bureau dans la petite maison au nord-ouest des jardins (début)
Personnages17. Des nouvelles de Dorianlettre sur un banc près de la garde-robe, au nord-ouest des jardins (début)
Personnages18. Des nouvelles de Joséphinelettre sur une table sur la terrasse au nord-ouest de l'entrée du palais d'hiver, à coté de Joséphine (début)
Personnages19. Des nouvelles de Lélianalettre sur une table sur la terrasse au nord-ouest de l'entrée du palais d'hiver, à coté de Joséphine (début)
Personnages20. Des nouvelles de Varriclettre sur une étagère dans la petite maison au nord-ouest des jardins (début)
Personnages21. Des nouvelles de Viviennelivre sur une étagère dans la petite maison au nord-ouest des jardins (début)
Personnages32. La Viddasalaaprès avoir discuté avec Jerran dans les Tréfonds, quête Intrus
Personnages46. Saarathnote sur une table dans la tour de recherche à l'ouest du Darvaarad, quête Intrus
Récits23. "Clair de lune au banquet des ombres"sur une autre table au sud dans le château abandonné au Croisement
Récits117. Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 10livre sur une table ronde sur le balcon de la terrasse au nord-est, près de la porte qui mène au conseil exalté (début), quête Intrus
Récits118. Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 11sur un banc au nord des bains publics (jardins à l'est) (début)
Récits119. Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 12derrière la fontaine au nord-est du quartier marchand (début)
Récits120. Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 13sur un banc au sud-ouest des jardins (début)
Récits121. Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 14sur une fontaine tout au nord du quartier marchand (début)
Récits122. Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 15sur une table basse sur la terrasse dans les bains publics (jardins à l'est) (début)
Récits123. Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 16sur une table dans la pièce à l'est de l'entrée du Palais, qui était barricadée avant et qui mène à l'éluvian
Récits124. Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 17sur une table dans la pièce avec l'établi de potions au nord-ouest du quartier marchand (début)
Récits125. Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 18sur un banc sur la terrasse au sud des bains publics (jardins à l'est)(début)
Récits126. Nuit torride dans la Hauteville : chapitre ???sur une étagère au sud dans les archives inférieures de la Bibliothèque fragmentée
Récits127. Ouvrage déchirésous les buissons dans le coin nord-est au pied du grand escalier du Palais d'hiver (partie droite)
Récits139. Tempêtes de la tentationlivre sur un banc au sud-ouest des jardins (début)
Histoire56. Le premier grand enchanteursur une statuette posée sur des caisses dans une pièce au nord-ouest de l'entrée du palais d'hiver (début)
Histoire66. "Périodique illustré"derrière une table renversée dans le coin au sud-Est dans le Château abandonné
Histoire84. Vir Dirthara : duel de cent anslivre sur une étagère au sud dans la cour de la bibliothèque fragmentée
Histoire85. Vir Dirthara : exil des Grands proscritslivre sur une table à l'entrée de la bibliothèque fragmentée (nord-est)
Histoire86. Vir Dirthara : inséparableslivre près d'un fauteuil au nord dans la cour de la bibliothèque fragmentée
Histoire87. Vir Dirthara : le toit du Sonalliumlivre sur une étagère au sud-est dans les archives inférieures de la Bibliothèque fragmentée
Histoire88. Vir Dirthara : les profondeurs de l'Immatériellivre sur une étagère au sud dans les archives inférieures de la Bibliothèque fragmentée
Histoire89. Vir Dirthara : oreilles attentiveslivre sur une étagère au sud dans la cour de la bibliothèque fragmentée
Histoire90. Vir Dirthara : retour au payslivre sur une table à l'entrée de la bibliothèque fragmentée (sud-est)
Histoire91. Vir Dirthara : signes de victoirelivre sur une table à l'entrée de la bibliothèque fragmentée (coin sud-ouest)
Histoire92. Vir Dirthara : un imago en fleurslivre au bord du bassin dans la cour de la bibliothèque fragmentée
Lettres et notes8. Carnet déchiré des Tréfonds, section Isur un matelas dans les Tréfonds
Lettres et notes9. Carnet déchiré des Tréfonds, section IIparchemin au sud-est des Tréfonds, près d'un pilier
Lettres et notes10. Carnet déchiré des Tréfonds, section IIIparchemin sur une plateforme ronde en contrebas au sud des Tréfonds, accessible en suivant le chemin au sud-ouest
Lettres et notes12. De l'activité au Palais d'hiversur la table près de la garde-robe, au nord-ouest des jardins (début)
Lettres et notes16. Dépêche de la couronne de Féreldensur une table basse près de l'ambassadeur féreldien à l'est des jardins (début)
Lettres et notes18. Instructions pour les nouveaux ouvrierstable dans les baraquements du Darvaarad
Lettres et notes29. Journal du gardien du Darvaaradsur la table dans la guérite dans le Darvaarad
Lettres et notes35. Journal moisilivre sur le sol dans la Tour oubliée au Croisement, accessible en déclenchant le mécanisme en forme d'oeuf après le conseil exalté
Lettres et notes51. Le journal absolument privé de Sondal Feddic. NE PAS LIRE !!!livre dans un petit campement à l'ouest de la bibliothèque fragmentée, à l'extérieur
Lettres et notes78. Lettres et réponsesbureau dans l'étude, au nord des baraquements du Darvaarad
Lettres et notes80. "Livre des papillons"sur la table près de l'entrée au nord dans le château abandonné
Lettres et notes84. Mesures d'urgencesur la table près de la garde-robe dans les jardins du Palais de nuit
Lettres et notes91. Notes de parisur un banc au sud du quartier marchand dans les jardins du Palais (début)
Lettres et notes92. Notes de parisur la table basse près de Léliana dans les jardins du Palais après avoir terminé la quête principale dans les Ruines des montagne elfiques
Lettres et notes93. Notes de parisur un banc au sud-ouest de la place principale des jardins du Palais après avoir terminé la quête principale dans les Tréfonds
Lettres et notes95. Notes sur les invités du palaislettre sur un petit tonneau dans la pièce avec l'établi de potions au nord-ouest du quartier marchand (début)
Lettres et notes96. Notes sur les techniques d'enchantementAu Croisement :
.en ouvrant une deuxième fois le coffre après avoir battu les entités innommables et les archers dans le château abandonné
.en ouvrant une deuxième fois le coffre après avoir battu 2 revenants dans la tour oubliée
.en ouvrant une deuxième fois le coffre de l'Alcôve cachée après avoir combattu 2 démons du désespoir et un démon de la colère
.en ouvrant une deuxième fois le coffre après avoir combattu une terreur majeure, un archer zombie et deux cadavres dans la prison ancienne du Croisement
Lettres et notes104. Ordres affichés dans la fabriquenote accrochée sur une structure en bois dans la fabrique de gaatlok du Darvaarad
Lettres et notes108. Plan d'attaquesur le soldat de choc qunari dans le sanctuaire oublié aux Ruines des montagnes elfiques
Lettres et notes111. Ragots scandaleuxsur une table basse près de l'ambassadeur orlésien au sud-est des jardins (début)
Lettres et notes114. Registre de la dresseuselivre sur une table sur les remparts après la fabrique de gaatlok du Darvaarad
Lettres et notes116. Règles de conduite de l'Inquisitionsur la table près de la garde-robe, au nord-ouest des jardins (début)
Lettres et notes122. "Une lettre effacée"sur un pupitre au nord dans le château abandonné
Cartes21. Le Palais d'hiverprès d'un squelette au nord-est du croisement
Cartes22. Le Palais d'hiverdans les jardins (après le début du conseil exalté), quête Les statuettes de hahl
Cartes23. Le Palais d'hiverdans les jardins (après le début du conseil exalté), quête Les statuettes de hahl
Cartes24. Le Palais d'hiverdans les jardins (après le début du conseil exalté), quête Les statuettes de hahl
Magie11. Le danger des saarebassur une table au sud-ouest de l'Espace inversé dans la Bibliothèque fragmentée
Magie20. Runes de feu voilées des Tréfondsdans la Ruine inconnue des Tréfonds (énigme du feu voilé)


Personnages

Des nouvelles d'Iron Bull

Si Iron Bull est un Tal-Vashoff :

"Merci d'avoir envoyé la Charge s'occuper des démons qui ont attaqué Montfort. Leur aide a été extrêmement appréciée, et de nombreuses vies ont été sauvées."

"Iron Bull et sa Charge ont empêché une nouvelle guerre civile de ravager Orlaïs grâce à leurs efforts à Perendale. Iron Bull a personnellement éliminé l'usurpateur."

"Nous devons protester contre les agissements de la Charge du Taureau dans les Marches du Sud. Si la présence de démons et templiers corrompus par le lyrium rouge est indiscutable, l'effondrement forcé de la montagne par vos nains mineurs sur les forces ennemies n'était guère nécessaire."

"La Charge du Taureau a été d'une aide précieuse pour repousser les démons qui attaquaient les rives du Lac Calenhad. L'elfe qui se fait appeler "Dalatienne" s'est montrée particulièrement utile, et il me tarde de savoir comment les techniques Dalatiennes de combat à distance peuvent créer des murs de glace ou dissiper les barrières magiques. Elle a promis qu'elle me l'expliquerait."

- Extrait de lettres de remerciements suite à des opérations conduites par la Charge du Taureau au cours des deux dernières années (9:42 à 9:44).


Si Iron Bull est resté avec les Ben-Hassrath :

"Merci pour l'information. Nous nous sommes débarrassés de l'informateur Venatori. Ansburg devrait être plus sûre pour les agents de l'Inquisition et des Ben-Hassrath."

"Ci-joint l'emplacement des ruines que Tallis a découvertes au nord d'Halamshiral. L'activité magique évidente laisse penser que les forces de l'Inquisition sont plus aptes à déterminer la nature et l'ampleur de la menace que nos hommes."

"Bien que l'aggravation des conflits internes à Tévinter serve à la fois les Qunari et l'Inquisition, nous vous recommandons de ne pas baisser votre garde. Les deux camps sont susceptibles de former des alliances, et des informations obtenues par les Ben-Hassrath indiquent que le Névarra serait déjà dans une position fragile."

- Extrait de rapports des Ben-Hassrath


Si romancé :

"Désolés, mes Seigneurs et mes Dames ! D'après notre source à Fort Céleste, ce Taureau n'a qu'une seule et unique cavalière : l'Inquisitrice en personne ! Celles et ceux qui rêvaient d'enfourcher la bête à cornes devront hélas aller paître ailleurs, car notre mercenaire Qunari préféré a déjà trouvé fer à son sabot !"

- L'extrait le moins pitoyable de la page des potins de Masques et Murmures Magazines.

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Des nouvelles de "Blackwall"

Si Blackwall a été gracié :

Inquisitrice/eur,

J'espère que cette lettre vous parviendra. Je vous présente mes excuses pour mon absence prolongée. J'ai pu retrouver la trace d'un autre de mes anciens camarades et je vous écris de Kirkwall, où il réside à présent.

Quand je l'ai connu, il était le soldat Nicolaus Lory. À présent, il se fait appeler Klaus. Contrairement à la plupart des hommes que j'ai trahis, Klaus a réussi à refaire sa vie sans sombrer dans le crime. Cela n'atténue en rien les abominations que l'ai pu commettre, mais ça m'a fait du bien de voir qu'il y avait au moins une vie que mes actes n'avaient pas complétement détruite.

Klaus a épousé une demoiselle tout à fait charmante. Ils tiennent ensemble une petite boulangerie. Il ne lui a pas fallu très longtemps pour me reconnaître, et il m'a aussitôt balancé deux tourtes à la viande à la figure.
Deux tourtes bien brûlantes, évidemment. Je suis content de les avoir évitées.

Je lui ai présenté mes excuses. Même après tous ces mois passés à les chercher et à faire amende honorable… c'est toujours aussi dur. Mais Klaus m'a fait la faveur d'écouter ce que j'avais à dire, et nous avons fini nos retrouvailles autour de quelques bières à l'Auberge du Pendu.

Je devrais être de retour dans le courant du mois. Merci de m'avoir accordé ce temps si précieux, Inquisitrice.

Votre dévoué
Thom Rainier


Si Blackwall est devenu un Garde des Ombres :

Un extrait de rapport portant le sceau de la
Garde des Ombres, trouvé dans les archives de l'Inquisition :


Thom Rainier

- A participé au Grand Tournoi
- A servi comme capitaine dans l'armée Orlésienne
- S'est rendu coupable de meurtre et trahison
- A également usurpé l'identité d'un Garde des Ombres (Garde-Prévôt Blackwall, Val Chevin)
- A rejoint l'Inquisition et joué un rôle crucial dans la défaite de Corypheus

Statut :
recruté

Union :
réussite

Affectations :
Marches Libres, Montagnes de Vimmark, rapport d'enquête sur la prison de Vimmark auprès du Garde Stoudenmire


Si Blackwall n'a pas fait sa quête personnelle :

Correspondance vieille de plus de deux ans trouvée dans les archives de l'Inquisition :

Charter,

J'ai une petite mission à vous confier. Comme vous le savez, le Garde Blackwall ne travaille plus avec l'Inquisition. Joséphine a essayé de le contacter par les voies habituelles, mais les Gardes des Ombres ont dit qu'il était porté disparu, et probablement mort.

Personne ne l'a revu depuis la bataille de la Forteresse Inébranlable.

Quelque chose ne tourne pas rond. Pourriez-vous creuser le sujet ? Si vous en avez le temps, bien entendu.

L.


Rossignol :

Il semblerait que le "Garde Blackwall" que nous connaissions n'était pas du tout Gordon Blackwall, mais un homme répondant au nom de Thomas (ou Thom) Rainier. Cet ancien capitaine de l'armée Orlésienne s'est fait passer pour notre très cher Garde pour des raisons inconnues, et il a réussi à duper tout le monde, Gardes des Ombres y compris.

Environ six mois après la défaite de Corypheus, ce Thom Rainier s'est livré aux autorités Orlésiennes pour des crimes commis quelques années plus tôt. On ne l'a pas revu depuis.

Comme dirait Varric : "Je ne pourrais pas l'inventer même si je le voulais."

Charter

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Des nouvelles de Cassandra

Si Cassandra a réhabilité les Chercheurs de la Vérité :

Inquisitrice/eur,

Je vous écris de montagnes de Corn, où j’ai réussi à retrouver la trace de la Chercheuse Emery. Elle a été particulièrement choquée d’apprendre la trahison du Seigneur Chercheur Lucius, qui avait été son mentor lorsqu’elle n’était encore qu’une initiée. Elle est toutefois déterminée à participer à l’effort de reconstruction, et elle a entendu parler de plusieurs autres Chercheurs qui auraient pu être envoyés au Riveïn.

J’ignore toujours combien d’entre nous ont survécu, ni combien Lucius en a tués, mais je sais que nous nous relevons petit à petit, et que l’on ne nous y reprendra pas.

Je vous avoue qu’il me tarde de retourner à Orlaïs le mois prochain. Il fut un temps où cela m’aurait paru impossible. Orlaïs n’était que le théâtre de politiciens frustrés, d’ornementations outrancières et de responsabilités dont je ne voulais pas. Mais maintenant que mes amis m’y attendent, c’est presque devenu une deuxième maison.

Cassandra


Si Cassandra n'a pas réhabilité les Chercheurs de la Vérité :

Inquisitrice/eur,

J'ai terminé l'enquête au port de la cité d'Antiva, et je n'ai trouvé aucune autre trace de démons ou d'énergie de l'Immatériel depuis que vous avez refermé la faille au printemps.

Nos mages pensent que le Voile est stable dans cette région, en tout cas pour l'instant. Rien ne semble pourtant rassurer les princes-marchands. Il faudra peut-être une visite de Créateur en personne pour faire taire leurs lamentations.

Je peine à croire que ce soit possible, mais il semblerait bien que toutes les failles soient enfin closes. Qui sait ce qui nous attend maintenant ?

Yvette Montilyet vous a envoyé une boîte de thé… ou d'épices… ou de je ne sais quelle substance qui sent légèrement le savon. C'est peut-être bien du savon, à vrai dire. Elle y a joint un petit mot disant "Régalez-vous !!!" avec plein de fioritures et le dessin d'une fleur qui sourit. Je demanderai à Joséphine de la déchiffrer pour moi à mon retour.

Cassandra


Si Cassandra est devenue Divine :

Inquisitrice/eur,

Vous n'avez pas besoin que je vous dicte chaque phrase, n'est-ce-pas ? J'ai beau être la Divine, cela ne veut pas dire que je suis douée avec les mots. Devrais-je commencer par une plaisanterie ?
Je ne vois déjà guère comment décrire des heures de réunion avec les Grandes Prêtresses comme une activité un tant soit peu intéressante, alors une blague… Sur leurs chapeaux, peut-être ?
Varric saurait, lui.

Il est important que j'ai l'air rassurante. L'inquisitrice/eur a bien assez à faire et ne devrait pas en plus avoir à s'occuper de l'état de la Chantrie. Vous pourriez parler de la purge du lyrium rouge et des progrès effectués, qu'en dites-vous ? Et peut-être évoquer que les templiers et les mages… Non, oubliez, ce sujet a été suffisamment discuté. Ah, et si vous parliez de la pièce de théâtre sur l'héroïsme de l'Inquisitrice/eur qui se joue actuellement à Val Royeaux ? Voilà qui pourrait plaire.

Oh, je suis en retard pour une réunion avec des révérendes mères Névarrannes. Je vous laisse finir par quelque chose de simple et approprié.

Avec la grâce et la bénédiction du Créateur,
Divine Victoria


Si romancée :

Un addendum a été écrit à la va-vite au bas de la lettre :

P.S. Il me tarde de passer du temps avec vous. Bientôt, j'espère. Même si j'ai mes responsabilités, et je ne peux pas non plus vous arracher aux vôtres. Je veux simplement dire que ce sera un plaisir d'être de nouveau à vos côtés. Ah, comment Varric fait-il pour toujours trouver les mots justes ?

Portez-vous bien et soyez prudent, mon amour.

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Des nouvelles de Cole

Si Cole est plus "esprit" :

Inquisitrice/eur,

Je vous envoie cette lettre ne sachant pas s’il s’agit d’une blague, d’un test ou bien d’une forme de magie. Si c’est la troisième éventualité, je veux vous faire part de mon profond malaise, mais au vu des résultats, je ne peux guère me plaindre. Notre travail est une vraie réussite.

Je ne me souviens pas d’avoir écrit ce qui suit, mais je reconnais pourtant mon écriture et quelques marqueurs de langue qui montrent bien que j’ai agi de mon propre gré. Je suppose que cela vous parlera plus qu’à moi.

Bien à vous,
Charter


Envoyé à l’inquisitrice/eur concernant Cole :

Bilan trimestriel :

Personnes secourues : 6 (plus que prévu)

Cibles touchées : 4 (un mort avant interrogatoire, "pas de prison" ?)

Moral des troupes : bon (des larmes "de joie", affirment-ils, des émotions intenses, mais sans rapport avec la mission en cours, liées généralement à des traumatismes passés.)

Particularités : objets étrangement déplacés, souvent en lien avec des révélations émouvantes au sein du groupe. Inquiétudes concernant un mage du sang hostile qui contrôle des démons. Tr. Furieux.

De la cire sur mes doigts, des abeilles bourdonnent derrière moi tandis que le gâteau du miel craque sous mes dents. Elle a toujours été fière de moi.

Pourquoi ai-je écrit cela ?


Si Cole est plus "humain" :

Inquisitrice/eur,

Votre suggestion concernant le jeune homme, Cole, était excellente. Il fait preuve d'une extraordinaire capacité à retrouver les gens disparus. Lorsque des forces ennemies ont retenu nos agents prisonniers et que nous ne pouvions les approcher de peur qu'ils soient exécutés, Cole a réussi à les atteindre sans se faire détecter. S'il s'est révélé moins efficace pour obtenir des renseignements, j'ai appris à faire confiance à son instinct pour déterminer si une cible est bienveillante ou non.

À la suite de votre demande, j'ai limité sa présence sur les opérations de secours et les attaques contre des forces ennemies. Quelle que soit la magie qui vit dans l'esprit du jeune homme, elle serait desservie par les contraintes pénibles de notre travail.

Ses remarques sur ma famille, quoique peu pertinentes pour la mission en cours, ont également été très appréciées.

Bien à vous,
Charter

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Des nouvelles de Cullen

Cullen,

Le bruit court à Dénérim que l'Inquisition va participer à un sommet crucial. Au vu des autres représentants qui y ont confirmé leur présence, cela a l'air important.
Suffisamment important pour qu'on ne puisse pas mentionner des détails dans une lettre. J'espère néanmoins pouvoir vous entendre à nouveau faire l'éloge enflammé de ces fêtes Orlésiennes que vous adorez tant.


Si romancé :

Je vous fais confiance pour trouver des dangers à braver loin du sommet. Vous et (prénom du personnage), vous êtes pareils. J'imagine qu'il est inutile de vous dire d'être prudents, tous les deux ?

Branson est à la maison. Son fils insiste pour que j'ajoute "salu Culenn" à cette lettre. Et il veut que ça soit "salu", pas "salut". Ton neveu est une vraie tête de mule. Ça me rappelle quelqu'un.

Tout mon amour,
Mia


Si Cullen prend toujours du Lyrium :

Je n'ai aucune nouvelle des contacts dont vous m'avez parlé, mais j'ai reçu une lettre de votre soeur parmi tous les rapports que le messager de Fort Céleste nous a remis. Je sais que ça ne me regarde pas, mais j'espère que vous lirez celle-là. Elle vous en a déjà envoyé tellement.

Joséphine

Un autre message froissé accompagne la lettre, elle aussi froissée :

Cullen,

Je t'ai envoyé tellement de lettres que je n'attends même plus de réponse de ta part. Je ne suis même pas sûre que tu liras ce message. Mais j'espère que tu le feras, même si ça ne changera probablement rien. Ce n'est pas la première fois que tu ne me donnes plus signe de vie, et je n'ai pas l'intention d'abandonner. Je serai là pour toi quand tu seras prêt à rentrer à la maison.

Tout mon amour,
Mia

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Des nouvelles de Dorian

Si Dorian est un ami :

Inquisitrice/eur,

Je me réjouis d'avoir de vos nouvelles, mon ami(e). Des mois durant, je n'ai eu d'autre compagnie que la jeune équipe des Lucerni : des membres juniors du Magisterium tellement zélés et politiquement incompétents que Mae garde un sceau d'eau glacé à portée de main au cas où l'un d'entre eux s'immolerait accidentellement. Mais je ne veux pas vous donner de fausse impression, nous faisons bel et bien des progrès. Il nous faudra toutefois beaucoup de talent pour faire en sorte que les Lucerni survivent aux intriques quotidiennes de Minrathie et deviennent une faction politique digne de ce nom. Heureusement, je suis là.

Je suis navré d'apprendre que la politique vous accable vous aussi. C'est comme un virus qui se répand, une odeur nauséabonde ou une mode Orlésienne. Espérons que Joséphine réussira à apaiser le tollé Féreldien et à convaincre Orlaïs d'arrêter de vouloir vous contrôler. Après tout, elle a toujours aimé les défis.

Je m'arrangerai pour faire un tour dans le Sud dès que possible. Nos retrouvailles n'ont que trop tardé, vous ne croyez pas ?

Dorian


Si Dorian n'est pas un ami :

Inquisitrice/eur,

Malgré tous mes efforts pour éviter cela, je crains que nous ne devions nous revoir d'ici peu. Mes actions politiques ont convaincu quelqu'un au gouvernement de m'envoyer au Palais d'Hiver d'Halamshiral pour un épouvantable conseil international. Je suppose que vous partagez ma joie.

Dorian Pavus


Si romancé :

Amatus,

Je me suis fait une joie de lire votre dernière lettre, tout comme les servants qui l'ont volée dans ma chambre et l'ont lue à haute voix à tout le personnel de cuisine. Ce petit scandale a été le rayon de soleil de mon mois. Minrathie est bien fade sans vous.

Mævaris et moi-même avons rencontré notre jeune équipe de Lucerni : une dizaine de Magisters juniors remplis d'une haine profonde pour la corruption de l'Empire Tévintide, mais bien incapables d'y faire quoi que ce soit mis à part hurler comme des perdus. Nous avons du pain sur la planche si nous voulons faire d'eux de fins politiciens du Magisterium. Sans rire.

Je sais que vous êtes trop occupé par les affaires de l'Inquisition pour vous absenter, mais nous devons trouver un moyen de nous revoir. Ces lettres sont un bien piètre substitut à votre compagnie.

Dorian

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Des nouvelles de Joséphine

Si non romancée :

Chère/Cher Inquisitrice/eur (nom du personnage),

Le commandant Cullen a inspecté les soldats. J'échange tant de lettres avec la cour Orlésienne que nos oiseaux voyageurs en finissent presque par cacher le soleil. Nous sommes aussi préparés pour ce Conseil Exalté que nous pouvons l'être. Il est vrai que cette dernière année a été rythmée par d'innombrables réunions formelles, je suis bien placée pour le savoir, mais celle-ci promet de mettre réellement à l'épreuve les alliances et amitiés pour lesquelles nous nous sommes tant battus.

Si je peux vous offrir un conseil, Inquisitrice/eur, c'est de garder le sourire et de ne pas oublier que si nous avons leur attention, c'est parce que nous sommes redoutables.

Respectueusement,
Ambassadrice Montilyet


Si romancée :

Mon cher/Ma chère (prénom du personnage),

Le commandant Cullen a inspecté les soldats. J'échange tant de lettres avec la cour Orlésienne que nos oiseaux voyageurs en finissent presque par cacher le soleil. Nous sommes aussi préparés pour ce Conseil Exalté que nous pouvons l'être. Il est vrai que cette dernière année a été rythmée par d'innombrables réunions formelles, je suis bien placée pour le savoir, mais celle-ci promet de mettre réellement à l'épreuve les alliances et amitiés pour lesquelles nous nous sommes tant battus.

Courage, mon coeur, et tâchez de me rendre visite avant le début du Conseil Exalté. Je serais ravie de vous revoir.

Tendresse,
Joséphine

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Des nouvelles de Léliana

Si Léliana n'est pas devenue Divine :

Inquisitrice/eur,

Suite à mon idée d'utiliser des cochards à la place des oiseaux voyageurs, je suis au regret de vous annoncer que mes tentatives dans les tréfonds ont toutes échoué.

Au premier essai, les cochards que j'ai envoyés refusaient d'aller dans la bonne direction, et préféraient tourner en rond ou se cogner contre les murs en essayant de se débarrasser de leur boîte à message.

Après un entraînement intense, la deuxième tentative a eu un peu plus de succès ; seule la moitié des sujets a essayé de défaire son collier, les autres sont tout de même partis dans la bonne direction. Malheureusement, aucun des cochards n'est parvenu à sa destination.

Je vais demander à Charter d'enquêter sur une noble Orlésienne, que je soupçonne d'intercepter mes bêtes. D'après mes informations, elle les habillerait de robes absolument affreuses.

Rossignol


Si Léliana est devenue Divine :

Inquisitrice/eur,

C'est très gentil à vous de prendre de mes nouvelles. Je me porte au mieux, bien que je sois très occupée. Le recrutement du nouveau personnel de mes appartements à la Grande Cathédrale m'a pris beaucoup plus de temps que prévu, et si cela ne vous dérange pas, j'aimerais beaucoup vous emprunter l'éclaireuse Harding quelques semaines pour qu'elle m'aide à trouver quelques cochards supplémentaires.

Je ne peux décemment pas engager quelqu'un à un poste permanent sans l'avoir préalablement vu s'occuper d'une colonie de bébés cochards, et tous ceux que j'ai sous la main sont adultes ou presque. Sur ce, je vous dis à bientôt, à Halamshiral.

Bien à vous,
Léliana.

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Des nouvelles de Varric

Inquisitrice/eur,

Bien le bonjour de Kirkwall !

Le soleil brille, les oiseaux chantent, et la plupart de la Hauteville a échappé à une fin express au fond des égouts. La purge du lyrium rouge à la Potence avance mieux que prévu. Le regard angoissant de Mérédith incrustée dans le dallage ne manque à personne. La garde civile a fêté son départ tant attendu par une parade spontanée. Des habitants de la Basseville ont improvisé une chanson dont les paroles (quelque chose comme "Adieu maudite templière cinglée ! Le Créateur soit loué !") ont rapidement été reprises par toute l'assemblée, peut-être parce qu'il s'agissait ni plus ni moins d'un tissu d'injures mélodieuses.

Même avec ce progrès fulgurant, on dirait bien que je suis coincé ici. Les chenaux dans le port ont été complétement altérés il y a quelques années par des chutes de débris, ce qui a endommagé de nombreux navires de passage… et la situation ne s'est pas améliorée avec le temps. Puis des failles se sont ouvertes, et d'étranges rochers brillants de l'Immatériel y sont apparus.

À ce propos, merci d'avoir refermé les failles.

Maintenant, le seul espoir de réhabilitation du port serait d'envoyer des gars avec des pioches dégager ces rochers. Vous avez déjà essayé de recruter des mineurs-plongeurs, Inquisitrice/eur ? Il n'y en a pas beaucoup, et encore moins qui acceptent d'extraire des saloperies brillantes de l'Immatériel. Tout ça va me coûter cher à réparer.

Passez nous voir un de ces quatre. On fera une partie de Grâce Perfide. Pour me faire plaisir ? La vie de Vicomte est sacrément rasoir.

Varric

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Des nouvelles de Vivienne

Si Vivienne n'est pas devenue Divine :

Inquisitrice/eur,

Je crains de ne pouvoir me libérer avant le Conseil Exalté d'Halamshiral. Les Collèges et fraternités d'enchanteurs organisent d'énièmes élections dans quelques mois, et je dois être présente pour la préparation si je ne veux pas que les Équitables et les Lucrosiens se laissent entraîner dans des querelles ridicules pour des histoires de nombre d'urnes ou de
disposition des scrutins. Les deux dernières fois où je n'ai pas pu échapper à mes responsabilités à la Cour Impériale, les Isolationnistes se sont barricadés derrière des murs de glace dans la zone de débat pour protester contre l'insulte d'un enchanteur de rang libertaire de Combrelande.

Je n'oublie pas de vous transmettre l'approbation indéfectible de la Cour Orlésienne, même si je me doute que le Duc Cyril vous a déjà couverte des compliments du Conseils des Messagers.

Cordialement,
Vivienne


Si Vivienne est devenue Divine :

Ma chère (ou mon cher) Inquisitrice/eur

J'espère que vous vous portez au mieux. Mes excuses pour le retard de ma lettre. Bien sûr, je suis très occupée, mais cela ne devrait pas m'autoriser à négliger un(e) ami(e) aussi influent(e). J'ai hâte de vous revoir, Trésor, quoique je regrette que cela doive se passer dans un contexte aussi désagréable que le Conseil Exalté. La crise des mages semble à peine derrière nous que le Bannorn Féreldien fait déjà des siennes.

Je laisse Joséphine vous faire part des détails de notre prochaine affaire, et je passe à un sujet bien plus important : nos retrouvailles. Un excellent modiste prévoit de faire le voyage de Dalatie jusqu'à la capitale rien que pour nous rencontrer. Et bien sûr, nous ne pouvons pas passer à côté d'une petite visite aux Bains des jardins impériaux.

Avec toute mon affection,
Divine Victoria

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La Viddasala

Nous ne savons toujours pas grand-chose de leurs méthodes, mais nos agents ont obtenu de précieuses informations sur la hiérarchie et la structure organisationnelle des Ben-Hassrath. À proprement parler, tous leurs membres sont sous la juridiction de l'Ariqun et seraient donc considérés comme des prêtres. Les Qunari divisent toutes les activités des Ben-Hassrath en trois catégories distinctes : "Les intentions dangereuses", les actions dangereuses" et les "questions dangereuses". Trois prêtres forment un mini-triumvirat qui chapeaute toutes leurs opérations, chaque prêtre étant responsable d'une catégorie particulière. L'une de nos missions en cours a pour but d'identifier le chef de la branche des "questions dangereuses", qui semble diriger la grande majorité des opérations Qunari de renseignements et de sabotage. La branche des "actions dangereuses" serait responsable de l'application des lois. Leurs agents ne quittent pratiquement jamais le territoire contrôlé par les Qunari, mis à part pour traquer les déserteurs. La branche avec laquelle nous avons eu le plus de contacts est celle des "intentions dangereuses".

Cette division, dirigée par une prêtresse appelée la Viddasala (littéralement, "transformatrice d'intentions"), gère la conversion d'étrangers, la rééducation de dissidents Qunari ainsi que la collecte et la mise en quarantaine de toute magie. Des tâches qui, selon les Qunari, constituent une menace pour eux-mêmes et pour les autres.

Nos tentatives d'infiltration dans leurs camps de "rééducation" ont toutes échoué, les Ben-Hassrath sont particulièrement doués pour repérer nos agents parmi leurs convertis. La plupart des espions démasqués reçoivent simplement une remarque condescendante avant d'être refoulés. Les rares qui ont réussi à être admis dans l'un de leurs établissement "Viddathlok" n'ont jamais plus donné signe de vie. Nous allons donc redoubler d'efforts pour localiser et infiltrer l'un de leurs sites de quarantaine magique appelé "Darvaarad".

Charter

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Saarath

Cette lettre a de toute évidence été écrite sur plusieurs jours. L'encre des première lignes a déjà commencé à s'effacer légèrement :

Elfe-qui-est-Tallis,

Il n'est plus de mon ressort d'instruire les autres membres du Qun, mais je partagerai ce que je peux avec vous si cela peut vous apaiser.

Vous n'êtes pas seule à aspirer à la maîtrise de vous-même et de votre dessein.
De nombreux viddathari rejoignent le Qun pleins de peur et de colère. Ces sentiments dressent en vous des murs, brique par brique. Ils vous empêchent de voir les autres autour de vous, d'apprécier le monde tel qu'il est, et ils vous persuadent que vous êtes seule dans votre obscurité. Ces murs sont bien réels.
Mais l'obscurité, la solitude, et le monde qu'ils créent en vous : tout cela n'est qu'illusion. Vous devez lutter pour abattre ces murs si vous voulez voir la vérité, et la vérité est que personne n'est seul… Voilà la leçon de sagesse qui fut révélée à Koslun dans le désert il y a fort longtemps. Ce qui s'apparente à de la solitude est en fait du lien. Ce qui ressemble à de l'obscurité n'est que de l'espace entre les étoiles.

Les lignes suivantes sont légèrement plus récentes, et l'écriture – qui était particulièrement appliquée jusque-là – devient un peu plus relâchée, comme précipitée :

Et il n'y a pas que les viddathari qui souffrent de ces illusions. Le monde altère notre identité, et nous devons trouver l'équilibre face à l'adversité. Lorsque j'étais ashkaari, je passais mes journées à étudier la philosophie du Qun et à chercher cette même lumière que Koslun avait trouvée. Mais mes rêves de démons m'ont entraîné vers un nouveau chemin.

Plusieurs passages sont rayés, et l'écriture devient tremblante. Par endroits, l'encre est encore fraîche :

Et maintenant, avec le chant… passage rayé. Et maintenant, j'étudie le barrage qui retient la magie à sa source. Nous… passage rayé. Notre but est de… passage rayé. Les choses changent, petite Tallis. Le monde évolue. Trouvez votre raison d'être dans les gens qui vous entourent, et votre rôle deviendra clair. Souvenez-vous quand… passage rayé. Il ne sera pas facile de trouver la sagesse dans le chaos ambiant. Le chaos n'est qu'illusion, comme l'obscurité. Mais les murs sont bien réels. Souvenez-vous-en. Commencez par abattre les murs, et vous verrez la vérité.

Saarath
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Histoire

Le premier Grand enchanteur

Le grand enchanteur Lothaire Hardouin a été le premier dirigeant du Cercle des Mages fondé en 1:20 des Divines. Après les exploits de Hardouin au combat lors du deuxième Enclin, l'Empereur Drakan en personne a soutenu sa candidature. L'histoire se souvient d'un admirable dirigeant, bien que certains soupçonnent que Drakan avait à l'origine un autre mage en tête pour le poste, qui aurait été en contact avec l'Inquisiteur Améridan.

Ces théories séduisantes sont basées sur une lettre jamais terminée et adressée à un capitaine de l'armée, ainsi que sur la liste d'invités d'une fête à laquelle Améridan et l'Empereur auraient assisté. Si la moindre preuve a existé, elle a certainement été réduite en poussière. Dans l'intérêt de l'histoire, mieux vaut ne pas y voir autre chose qu'une hypothèse.

- Extrait d'Introduction à l'excellente et fascinante histoire d'Orlaïs du Seigneur Renaures, publié en 9:35 du Dragon.

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Périodique illustré

Changements notables :

Les berruiers au service du Duc Énés porteront désormais des boucliers ornés de lignes convergentes, au lieu des anciennes armoiries.

Le Seigneur Fortier de la maison Aigle épousera Dame Vauclain de la maison Souris. Un masque intégral de style montsimmardien, composé des deux couleurs des armoiries de chaque lignée noble, peut désormais être porté par les cousins au premier et au deuxième degrés de chaque maison.

Dame Wesmith de Dénérim épousera le Seigneur Pierre de la maison Veneur. Un loup noir orné de fioritures blanches, de rubis, de perles ou d'opales peut désormais être porté par les relations directes de Dame Wesmith.

- Extrait de Panoplie de visages : un inventaire officiel et illustré des blasons et masques du Saint Empire d'Orlaïs, parution trimestrielle.

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Vir Dirthara : duel de cent ans

Les pages de ce livre (souvenir ?) montrent un plateau étroit au sommet d'une montagne. Deux silhouettes en armures, l'une d'or, l'autre noire, s'affrontent dans la neige. Le fer tranche l'air à une telle vitesse qu'il émet un bourdonnement. Le sang crible le sol. Ils ne s'arrêtent même pas pour reprendre leur souffle. Dans le silence le plus total, la lame du guerrier d'or vient trancher la gorge de son adversaire.

"Mythal, dans son immense sagesse, intervint dans une querelle entre Elgar'nan et Falon'Din. Elle réussit à les convaincre de régler leur différend dans un combat entre leur champions. Elgar'nan et Falon'Din firent ainsi s'affronter leurs champions respectifs plutôt que de déclarer une guerre entre les dieux. Gloire à ces chevaliers, et à la sagesse de Mythal !"

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Vir Dirthara : exil des Grands proscrits

Les pages de ce livre (souvenir ?) montrent les silhouettes éclatantes des Evanuris bannissant un esprit hurleur des confins de l'Immatériel qui bordent leurs terres. Une voix retentit, sévère et impériale :

"Pour avoir abandonné le Peuple en plein désarroi, pour avoir quitté leur forme afin d'échapper à la terre, nous déclarons Xebenkeck et consort exilés des terres des Evanuris, Prenez garde ! Leur familiarité avec le physique leur permet d'emprunter des routes sans aide aucune. Ils ont beau être sous contrôle, seuls vos dieux sauront réellement vous protéger de leur malice. Ils sont proscrits de la terre, notre dû".

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Vir Dirthara : inséparables

Les pages de ce livre (souvenir ?) décrivent un couple qui joue, qui cabriole dans les airs, des corps qui s'unissent pour s'embrasser, se caresser, une chaleur en fusion tel le soleil. La dance est fluide, agitée, sans fin ; Des amants pris dans un noeud de rires qui résonne des années durant, une promesse d'union éternelle, quoi qu'il advienne.

Une pensée agacée s'immisce ; On l'a ajoutée à ce souvenir après qu'il a été enregistré :


"Par les dieux, faites donc cela en privé !"

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Vir Dirthara : le toit du Sonallium

Les pages de ce livre (souvenir ?) décrivent une discussion enflammée entre plusieurs elfes élégamment habillés dans un pavillon orné d'une arche aux mille détails. Le pavillon se trouve sur une île, qui flotte dans le néant. Au loin, sous un blizzard lumineux, des milliers d'elfes accomplissent un rituel magique complexe qui vise à extraire de l'essence brute de l'Immatériel dans une sphère volante. Dans la lentille de la sphère apparaît un monde de cascades indigo et de jungles rutilantes, et parmi elles : un temple immense aux fresques et aux-reliefs de génie qui en font un chef-d'oeuvre à lui tout seul.

Les cris des elfes élégants se font de plus en plus forts, à tel point que la magie ne les couvre plus. L'un d'entre eux se jette sur son voisin ; Il hurle et sort un couteau embrasé d'une flamme prismatique.


"Les architectes du Grand Sonallium (un cadeau de Sylaise la Bénie à June la Futée en remerciement d'un grand service) en plein débat amical sur la couleur des ornements du toit du palais."

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Vir Dirthara : les profondeurs de l'Immatériel

Les pages de ce livre (souvenir ?) contiennent des instructions sur la façon d'accéder aux parties les plus profondes de l'Immatériel, des royaumes si reculées qu'ils n'ont pas été modifiés par les rêveurs :

"L'illumination requiert un esprit aussi lisse qu'un miroir et aussi immobile que la pierre. Accordez-vous dix ans d'entraînement, et cent de plus pour la recherche. Ce que les autres ont découvert facilitera votre voyage. Ceux qui ne sont jamais sortis de l'Immatériel auront plus de facilité à trouver ses sources les plus paisibles, mais il est rare que la compulsion s'empare de nos camarades célestes."

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Vir Dirthara : oreilles attentives

Les pages de ce livre (souvenir ?) montrent un groupe d'elfes dans un amphithéâtre fait de bois vivant, où les arbres ont poussé dans les gradins et les escaliers pour servir de dossiers aux spectateurs. Deux autres elfes et un esprit d'apprentissage s'expriment tout à tour sur l'utilisation de sorts pour altérer les propriétés du monde matériel. Á la fin, l'esprit s'avance, tel un vieil universitaire, et s'écrie d'une voix étonnamment grave :

"Le monde immuable est délicat : les sorts de pouvoir appellent le désastre et la destruction. Le monde immuable est têtu : l'attraction de la terre empêche férocement le feu de couler comme l'eau et la pierre de s'élever tel le brouillard. Le monde immuable résonne de sa propre harmonie. Libérez votre coeur de la peur, et écoutez : de grands changements viendront."

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Vir Dirthara : retour au pays

Les pages de ce livre (souvenir ?) décrivent un elfe approchant d'une cité aux flèches de verre d'un bleu perçant. Les abords de la cité sont entourés de lacs de brume, et des silhouettes parcourent ces bandes nacrées et chatoyantes comme si elles marchaient sur la terre ferme. Des bosquets tressés dans d'énormes parcs abritent certains elfes, tandis que d'autres marchent sous une rivière qui s'écoule dans l'air sur un haut-fond invisible.

La scène bourdonne de satisfaction et de discussions tranquilles tandis que le créateur du souvenir atteint les portes de la cité, déjà grandes ouvertes.


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Vir Dirthara : signes de victoire

Les pages de ce livre (souvenir ?) décrivent un monument bâti en un seul après-midi par un millier de serviteurs s'affairant telle une fourmilière autour d'un morceau de pierre décrépit grand comme un pan de montagne effondré. Á la fin de la journée, le regard sévère d'Elgar'nan fixe la vallée creusée dans les contreforts. Les esclaves ont disparu. La lumière irradie des yeux plissés de la figure divine, et de sa bouche béante et rugissante.

"Gloire à Elgar'nan, premier de tous les dieux ! Sa victoire est éternelle !"

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Vir Dirthara : un imago en fleurs

Les pages de ce livre (souvenir ?) décrivent une vigne aussi immense que gracieuse, aux fleurs gigantesques tels des soleils de cuivre, aux pétales à taille humaine et aux odeurs de cédrat, de ciel ou encore de charogne.

Le jour où ces vignes fanent, épuisées et desséchées, le créateur de ce souvenir pleure et, après avoir enregistré l'image et les sons de la fleur, entre dans l'Uthenera.


"Chérissez cette pensée, car elle est bien plus précieuse que moi, et il n'y en aura plus de semblables".
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Lettres et notes

Carnet déchiré des Tréfonds, section 1

La plupart de ces pages sont couvertes de croquis de statues elfiques semblables à celles trouvées dans la zone, ainsi que de notes et de ce qui ressemble à des tentatives de rédaction en qunlat :

Ebost : vous êtes tous
Ebadim : ils sont tous
Ebsaam : nous sommes tous

Si Fen'Harel a réellement des agents qui travaillent contre nous, alors le loup implacable doit bien se moquer de moi. L'Enclin tue mon clan, je vais à Kirkwall. Kirkwall est détruite, je rejoins le Qun. Maintenant, les Qunari m'envoient dans les profondeurs obscurs, et pourquoi ? Parce que les quelques rimes de mon enfance dont je me souviens font de moi un spécialiste des elfes de jadis.

Ces statues sont très anciennes, et pourtant en meilleur état que tout ce que j'ai pu voir à la surface. Mythal est beaucoup représentée. Et Fen'Harel. Pas comme des idoles, mais comme des gardes, qui veillent.

Mère toute-puissante et toute-protectrice, pourquoi es-tu honorée ici, si loin de la lumière du soleil ? Et pourquoi le loup implacable est-il à tes côtés ?

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Carnet des Tréfonds, section 2

La plupart de ces pages sont couvertes de croquis de statues elfiques semblables à celles trouvées dans la zone, ainsi que de notes et de ce qui ressemble à des tentatives de rédaction en qunlat :

Ils disent que l'agent de Fen'Harel a causé des problèmes à la Croisée des chemins. Si seulement j'avais su. Si seulement celui qui se bat au nom du loup d'antan avait été là quand les engeances ont emporté mon clan.

Moi, j'ai fait mon choix : le Qun. Le Qun me protégera.

Rethost : vous protégez tous
Rethadim : Ils protègent tous
Rethsaam : Nous protégeons tous

Ces statues sont plus anciennes que tout ce que j'ai pu voir à mon époque avec le clan. La zone est naine, pourtant. Que faisaient les elfes de jadis par ici ? De l'extraction minière ? Où étaient les nains ? C'est plus simple que ce soit eux qui s'en chargent. Ce n'est pas un comptoir commercial. Nous n'aurions tout de même pas débarqué chez des amis, effacé toute trace de leurs dieux et mis les nôtres à leur place ?

Une guerre ? Je ne me souviens pas de légendes évoquant des affrontements entre notre peuple et les nains. Mon Archiviste nous racontait toutefois que les nains craignaient le soleil à cause du feu d'Elgar'nan. Serait-ce une métaphore insinuant que les elfes d'Arlathann ont poussé les nains à se réfugier sous terre ? Les Qunari aiment les métaphores. Je devrais la partager.

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Carnet déchiré des Tréfonds, section 3

La plupart de ces pages sont couvertes de croquis de statues elfiques semblables à celles trouvées dans la zone, ainsi que de notes et de ce qui ressemble à des tentatives de rédaction en qunlat :

J'essaie de me rappeler la vieille berceuse de Mythal. Ma mère me l'a fredonnée la veille du jour où les engeances ont envahi mon clan. C'est la dernière fois que j'ai entendu sa voix.

Ir sa tel'nal,
Mythal las ma thenaras.
Ir san'a emma,
Him solas evanuris.
Da'durgen'lin,
Banal malas elgara.
Bellanaris, bellanaris.

Á côté de chaque ligne en elfique est écrite une phrase s'apparentant à une traduction :

Je suis vide, le rien me remplit (?),
Mythal vous donne des rêves.
Ils vous remplissent, en vous (?),
Font la fierté de nos chefs.
Mes petites pierres,
Jamais ne voient le soleil.
Pour toujours, pour toujours.

Hahren disait que nous avions perdu certains mots anciens. Et s'ils avaient changé ? Durgen'len serait devenu durgen'lin ? Les petits nains jamais ne voient le soleil ? Que faisait Mythal ici ?

Quelque chose cloche. Les lumières aux murs s'éteignent. Je vais chercher de l'aide. C'est dangereux. Sans lumière…

Itwa-ost : vous tombez tous
Itwa-adim : ils tombent tous
Itwasaam : nous tombons tous

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De l'activité au Palais d'Hiver

Les notes de Charter sont écrites dans un code qu'elle a développé avec Léliana ces dernières années :

Les intentions de CM semblent sincères. Agent en poste à la soirée ce soir où CM se trouvera.

VP a laissé des notes au point de chute, comme promis.

Serviteur en uniforme vert quitte l'aile des invités à d'étranges heures. Rendez-vous galant ?

"Petit-cousin" de madame LV est barde au service du Duc WM.

Le Seigneur WG entend retrouver Dame GD ce soir. Leurs époux respectifs ne sont pas au courant.

Le Seigneur RW compte retrouver Dame SR ce soir. Leurs époux respectifs sont au courant. La femme du Seigneur RW l'a encouragé à "sortir" avec SR pour avoir un peu de "tranquillité" de son côté.

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Dépêche de la couronne de Férelden

Si Alistair et Anora règnent ensemble :
A notre cher ami, le Iarl Teagan :

Merci d'avoir assisté au Conseil Exalté. Nous comptons sur vous pour accomplir la volonté de Férelden et défendre nos frontières. Des messagers seront dépêchés quotidiennement afin que vous ne soyez pas isolé dans cette tâche.

Le Créateur vous garde,
Roi Alistair et reine Anora de Férelden

Au bas de la page, on distingue vaguement en post-scriptum :


Bonne chance, cher oncle ! S'il y a bien quelqu'un que j'aimerais voir là-bas à ma place, c'est bien vous. Ou n'importe qui d'autre, à vrai dire, mais merci de braver le Lion.


Si Alistair règne seul (ou avec la Garde) :
Oncle Teagan,

J'ai bien lu votre première lettre. Comptez sur Orlaïs pour opposer une résistance. Vous êtes déjà passé par là, je ne vous apprends donc rien. Envoyez un messager si vous avez besoin de quoi que ce soit ; J'envoie quelqu'un dès maintenant.

Amicalement,
Roi Alistair de Férelden

Au bas de la page, quelqu'un, possiblement Sa Majesté, a dessiné un bonhomme accablé sous le poids d'une couronne disproportionnée.


Si Anora règne seule :
Cher Iarl Teagan,

Que quiconque lit cette lettre sache que vous parlez au nom du royaume de Férelden. Votre parole vaut autant que la mienne, et vos décisions sont prises avec le soutien de tous ceux qui ont prêté allégeance à la couronne.

Vous avez été un ami loyal, et nous vous accordons notre entière confiance.

Le Créateur vous garde,
Reine Anora de Férelden

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Instructions pour les nouveaux ouvriers

Hormis quelques passages en qunlat, cette lettre est principalement rédigée en langue commune, en capitales et d'une main soignée :

Le Souffle du dragon doit continuer malgré les inquiétudes du Palais d'Hiver. Beaucoup viennent juste de rejoindre le Qun et n'ont pas encore appris à faire confiance. Vos préoccupations sont compréhensibles. Le reste du monde vous a trahi.

Tous ceux qui sont allés au Darvaarad connaissent la difficulté de maintenir le spécimen en vie aussi longtemps que nous l'avons fait. Si nous retardons le Souffle du dragon, nous serions forcés de nous débarrasser du spécimen. La création de gaatlok est un processus lent qui demande une exploitation minière approfondie et un travail d'alchimie extrêmement précis. L'extraction de venin constitue le seul moyen de produire le Souffle du dragon rapidement et en grande quantité. Le retarder reviendrait à abandonner tout espoir d'apporter la paix dans le Sud sans souffrance inutiles. Le Qun veut que nous sauvions les ouvriers du Sud d'une guerre sanglante, et que nous leur dispensions nos enseignements avant que la corruption ne s'empare davantage du territoire.

D'autres ont fait part de leur inquiétude concernant le spécimen. Le Qun ne prône en aucun cas la violence sur les êtres vivants, mais chaque créature a une place et un devoir selon le Qun. Le spécimen accomplit sa mission. Au terme du Souffle du dragon, il s'éteindra rapidement et sans douleur, comme lorsque nous tuons des animaux pour nous nourrir.

Laissez vos supérieurs s'occuper des agents de Fen'Harel, et n'oubliez pas votre rôle au sein du Qun.

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Journal du gardien du Darvaarad

Les entrées de cet ouvrage ont été rédigées dans plusieurs écritures et même parfois différentes langues. A en juger par les quelques entrées en langue commune, il doit s'agir d'un journal tenu par les différents gardes qui ont surveillé les portes du Darvaarad :

Matin : Artefacts rapportés par Hissra Kith. Provenance absente du manifeste. Demandé à Isskari, reçu pour toute réponse : "Ça vient de ruines". Doit rappeler aux agents de bien cataloguer toutes les reliques. Taarbas très pénible à ce sujet.

Après-midi : Déploiement de trois kiths, dont Hissra Kith avec Isskari. Lui ai dit de noter lieux dans manifeste cette fois-ci.

Soir : Hissra Kith de retour. Isskari rendu manifeste. A seulement écrit : "Extérieur du Darvaarad". Vais me la faire.

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Journal moisi

La moisissure et la pourriture ont ravagé la plupart des pages de ce livre. Le reste est couvert d'une écriture pointue à l'orthographe soit archaïque, soit particulièrement idiosyncrasique, soit les deux :

... vu traverser depuis la Mer d'Volca, celuy quy traîne les âmes jusqu'à son garde-manger dans les profondeurs. Sa bête s'attaque aux bonifaces comme aux nantis, et le gardien de la tour affirme que je puys rester ici si je m'en apaise. L'Elvhen quy m'a grippé jusqu'en ce lyeu prétend être le dernier de sa gent. Je luy ai fait assavoir que des Elvhen vivaient par le sud, mais yl soutient que ce ne serait plus de même ; Je luy ai dit qu'yl en était toujours ainsi, et yl a ri telle l'alouette. Quand la nuit s'en est venue, yl m'a montré un miroir prou étrange, un "eluvian" quy se trouvait dans sa famille depuis...

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Le journal absolument privé de Sondal Feddic. NE PAS LIRE !!!

2 Réalduc, 9:41

Enchantement ? Enchantement.
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19 Démétra, 9:41

Enchantement ! Enchantement !
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11 Frimnaire, 9:41

Enchantement... Enchantement ?
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15 Haring, 9:41

Enchantement !!!... Enchantement ?
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7 Hiémarche, 9:42

Enchantement.
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30 Hiémarche, 9:42

Enchantement ?!



Enchantement.
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5 Gardien, 9:42

Enchantement... Enchantement !
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21 Drakonis, 9:42

Enchantement?
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16 Touchenuée, 9:42

Enchantement ! Enchantement. Enchantement ?

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Lettres et réponses

Une lettre frappée du sceau de l'Inquisition est à moitié enfouie sous une pile de notes :

Si l'Inquisition est alliée avec les Qunari :

A l'attention des honorables Salasari, Triumvirat du Qun :

Au nom de l'Inquisition, je dois m'enquérir des agissements de vos agents à Halamshiral. Iron Bull a consulté ses supérieurs directs et contacts au sein des Ben-Hassrath, sans succès. Il nous semblait que l'Inquisition et la nation Qunari étaient alliées. Pourquoi, dans ce cas, nos hommes sont-ils attaqués par des agents Ben-Hassrath ? Et pourquoi avons-nous trouvé du Gaatlok Qunari caché près du Conseil Exalté ? Si, dans votre extrême bonté, vous pouviez nous offrir une explication, nous vous en serions fort reconnaissants. Dans le cas contraire, nous serions dans l'obligation de considérer ces incidents comme des actes de guerre.

Bien respectueusement,
Ambassadrice Joséphine Montilyet

S'ensuivent plusieurs messages incompréhensibles en qunlat. Une lettre écrite en langue commune d'une main élégante a été ouverte et chiffonnée en boule, mais reste lisible :


A l'attention de l'ambassadrice Joséphine Montilyet de l'Inquisition :

Les Salasari n'ont connaissance d'aucune opération menée à Halamshiral, et une enquête a été ouverte concernant l'utilisation présumée de gaatlok dans le Sud. Nous regrettons de ne pouvoir divulguer d'informations sur les activités des Ben-Hassrath pour le moment, mais nous tenons à vous assurer de notre loyauté la plus totale dans notre partenariat avec l'Inquisition.

Si l'Inquisition ne s'est pas alliée avec les Qunari :

A l'attention des honorables Salasari, Triumvirat du Qun :

Au nom de l'Inquisition, je dois m'enquérir des agissements de vos agents à Halamshiral. Nous sommes forcés de considérer les attaques des agents Ben-Hassrath contre nos officiers et le sabotage du Conseil Exalté à Halamshiral comme le prélude d'une déclaration de guerre. Si le peuple Qunari souhaite éviter des représailles de la Chantrie, ces hostilités doivent cesser sur-le-champ.

Bien respectueusement,
Ambassadrice Joséphine Montilyet

S'ensuivent plusieurs messages incompréhensibles en qunlat. Une lettre écrite en langue commune d'une main élégante a été ouverte et chiffonnée en boule, mais reste lisible :

A l'attention de l'ambassadrice Joséphine Montilyet de l'Inquisition :

Le Triumvirat du peuple Qunari tient à vous assurer que, malgré la perte du cuirassé Berethlok et de ses cent membres d'équipage dans une mission organisée avec l'Inquisition il y a deux ans et qui s'est soldée par un échec, Par Vollen n'a approuvé ni n'approuvera aucune action militaire à votre encontre ou à l'encontre du Conseil Exalté.

Nous sommes actuellement à la recherche de la prêtresse Ben-Hassrath qui semble diriger cette opération sans notre accord. Une fois qu'elle sera localisée, soyez sûre que ces hostilités cesseront.

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"Livre des papillons"

Ce "livre" contient de fines lamelles de bois et de verre, à l'intérieur desquelles sont épinglés une foule de papillons colorés, certains aussi petits qu'une pièce de monnaie, d'autres à l'envergure aussi large qu'une main. Sur la couverture sont gravés les mots :

Pour votre vingtième anniversaire, avec mes meilleurs voeux,
Comtesse Lutétia

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Mesures d'urgence

L'ordre a été donné : tous les agents doubles connus au sein de l'Inquisition sont en train d'être neutralisés, et tous les suspects vont être mis à l'écart des informations susceptibles d'entrer dans le Palais d'Hiver ou d'en sortir.

Nous avons reçu des réponses par oiseaux voyageurs de plusieurs cités. L'Inquisition n'est pas la seule organisation compromise par les espions Qunari. Á Val Royeaux, des barils de gaatlok ont été installés par des serviteurs dans la grande Cathédrale et au Conseil des Messagers. A Dénérim, des espions Qunari ont été démasqués dans le tout-venant de la garde civile. Osterburg a également trouvé des espions parmi le personnel du Palais.

Au vu de notre manque de vigilance à cet égard, je comprendrai qu'un agent plus compétent pour cette tâche soit promu à ma place.

S'ensuit une réponse écrite de la main de Léliana :

Je suis la seule et unique responsable. Je ne laisserai personne s'en imputer la faute à ma place, que ses intentions soient bonnes ou non. N'oubliez pas les vies que nous avons sauvées en mettant en garde d'autres cités contre ces barils de gaatlok.

Qui plus est, camarade, j'ai suffisamment de ragots scandaleux vous concernant pour m'assurer votre dévouement le plus total. Puis-je en dire autant de beaucoup de vos confrères ?

La ligne suivante est écrite de la première main :

Au moins vingt-trois, ma dame, mais j'en prends bonne note.

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Notes de pari

Des notes transportées par des coursiers, couvertes de plusieurs écritures différentes :

Avez-vous vu l'ambassadrice Montilyet tenter d'apaiser les tensions suite au départ brutal de l'Inquisitrice/eur du Conseil Exalté ?
M.

(Nom du personnage) a un sacré toupet, tout de même !
L.

Avez-vous remarqué les coursiers dans les quartiers de la Divine ? Tout le monde demande à ce que Sa Sainteté s'exprime sur cet affront.
A.

Á vrai dire, les actions de l'Inquisitrice/eur n'ont fait que renforcer la position de Férelden. Le Iarl Teagan est furieux.
M.

Le Seigneur Cyril refuse de le laisser faire pression. L'affaire est dans le sac, mes amis.
M.

Nous verrons bien.
A.

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Notes de pari

Des notes transportées par des coursiers, couvertes de plusieurs écritures différentes :

Qu'en dites-vous, messieurs ? Trois jours avant que l'Inquisition n'entende raison et s'aligne sur Orlaïs ? En bonne et due forme, cette fois ?
M.

C'est ridicule, Marcel, Férelden est assoiffé de sang. Un jour avant qu'ils ne l'exigent purement et simplement ou qu'ils ne menacent de nous déclarer la guerre.
L.

La Divine interviendra. Elle n'a pas le choix. Victoria et l'Inquisition sont trop proches aux yeux de tous pour qu'elle reste les bras croisés.
A.

Vous avez grande confiance en la Chantrie, Allain ?
M.

Mille royaux de confiance de chacun de vous si la Divine règle le sort de l'Inquisition.
A.

Marché conclu ! Mille chacun si l'Inquisition accède à la souveraineté d'Orlaïs et du Conseil des Messagers.
M.

Vous allez me ruiner.
L.

Léonard ! Vous renoncez ?
M.

Ne soyez pas ridicule. Mille royaux que les Féreldiens parviennent à leurs fins.
L.

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Notes de pari

Des notes transportées par des coursiers, couvertes de plusieurs écritures différentes :

S'il n'y avait pas de royaux en jeu, Léonard, j'aurais bien envie de laisser les berruiers jeter l'Inquisition hors du Palais.
M.

Nous sommes bien d'accord. Ses soldats prétentiards sont partout. L'un d'entre eux m'a arrêté à la porte parce que cet imbécile a confondu le masque de ma maison avec celui d'une maison qui n'était pas invitée ! Pourquoi se prennent-ils pour les chefs alors qu'ils ne maîtrisent même pas les bases de la courtoisie ?
L.

Affligeant. Moi, j'ai surpris un soldat de l'Inquisition en pleine bagarre avec un garde du Palais.
A.

Qu'avez-vous fait ?
M.

J'ai interrompu l'affrontement, bien sûr. Nous n'avons certainement pas besoin que ce Conseil Exalté dégénère encore davantage.
A.

Une terrible pensée me traverse l'esprit. Et si aucune décision n'est prise ? Qu'advient-il alors de notre pari, messieurs ?
L.

Ne parlez pas de malheur ! Si cela arrive, nous pourrons donner notre mise à cette ferme pour les retraités de la Charge dont votre soeur s'occupe, Léonard. Au moins, ces vieux grognards auront un toit.
M.

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Notes sur les invités du palais

Une collection de notes de serviteurs sur les invités du Palais d'Hiver :

Comtesse d'Avorrie : souhaite qu'une salle d'apparat avec des fenêtres d'un côté et un balcon de l'autre soit mise à sa disposition de trois à cinq heures pour les sessions de harpe de ses filles. Si elle propose un récital, la rediriger vers le sénéchal.

Duc Pilepain : souhaite divertir sa famille Féreldienne. Un tonneau de whisky et trois meules de fromages doivent être livrés dans ses quartiers ce soir.

Bann Worton : a demandé des draps en lin plutôt qu'en soie.

Dame Pétréclat : se plaint d'une vieille douleur à la jambe gauche. La déplacer au rez-de-chaussée.

Dame Galetée : duelliste, a demandé un partenaire et un terrain d'entraînement.

Seigneur Gilderay : a demandé à être réveillé à huit heures par une bonne les jours pairs et un page les jours impairs (ne me demandez pas pourquoi) qui apportent un pichet d'eau fraîche et douze brins de lavande sur une serviette pêche (ne me demandez pas pourquoi... ), en silence et sans regarder Sa Seigneurie dans les yeux, placent les objets sur le divan, frappent deux fois dans leurs mains, puis quittent la pièce sans dire un mot (ne me demandez pas... ).

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Notes sur les techniques d'enchantement

L'écriture sur ces feuilles est difficile à regarder, elle scintille comme si elle était sous l'effet d'un enchantement. Les notes sont écrites à la main, mais toutes les lettres sont aussi informes que si elles avaient été imprimées :

Notes sur la première tentative : Des valences incorrectes dans les éléments tissés par Notes sur la première tentative : Des valences incorrectes dans les éléments tissés par magie ont entraîné un dénouement catastrophique. Le premier lot est perdu, mais je vais faire venir des fournitures de la même réserve pour identifier l'origine de l'imperfection : faire venir des fournisseurs de la même réserve pour identifier l'origine de l'imperfection : les ingrédients ou l'enchantement.

Notes sur la deuxième tentative : L'élégance m'échappe. Le but est d'améliorer la coordination du corps et d'aiguiser la perception du coeur, mais les greffes ne survivent pas assez longtemps pour que nous puissions sonder leur valeur. La procédure en cours est vouée à l'échec. Ce lot est perdu. Recommençons.

Notes sur la troisième tentative : Deux enchantements dont les matrices auraient dû s'accorder ont pris feu. La combustion a causé d'importants dégâts et détruit plusieurs pièces déjà forgées. Il y a toutefois une résonnance entre elles, désormais, et une idée me vient : un enchantement lié en tandem, comme le cou tourne la tête ou le poignet tord la
main...

Notes sur la quatrième tentative : Le tissage magique avance tranquillement. Un lien étroit se forme entre de nombreux éléments, l'insistance sur l'énergie produit de meilleursrésultats qu'un enchantement seul. C'était une bonne idée d'utiliser le reste de la réserve, comme je lui ai gentiment expliqué avant d'entamer l'étape ultime. Les ajustements effectués sur la sous-couche ont été une réussite et vont permettre à la recette d'être réalisée avec des ingrédients issus d'animaux inférieurs, si le besoin s'en fait sentir.

Sous les lettres, au lieu d'une signature, se trouve un tampon représentant une tête de hahl stylisée.

Ensemble, les diagrammes et ratios minutieusement inscrits au bas des dernières notes pourraient être transformés en schéma qui répliquerait la création de ces artefacts.


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Ordres affichés dans la fabrique

La plupart de ces documents sont écrits dans un qunlat incompréhensible, accompagnés de ce qui semble être des formules dans un système algébrique inconnu. Une partie a été traduite pour les viddathari qui travaillent dans la fabrique, puis entourée, soulignée plusieurs fois, et mise en évidence de plusieurs flèches par quelqu'un qui voulait manifestement qu'un la lise :

En ce qui concerne les catalyseurs, ne mélangez PAS PLUS D'UNE MESURE de venin d'ataashi avec une mesure d'auxine de viveracine et TROIS MESURES de poudre d'argentite. Si vous dépassez cette proportion de venin, IL DISSOUDRA L'ENVELOPPE DES CATALYSEURS ICI MÊME ET REMPLIRA LA PIÈCE D'UN GAZ MORTEL Ceux qui se trompent encore dans la formule doivent me voir sur-le-champ ! Nous avons encore beaucoup de catalyseurs à fabriquer dans des délais très courts et nous ne pouvons plus nous permettre d'autres retards causés par des erreurs !

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Plan d'attaque

Cette lettre est écrite en qunlat et en langue commune :

J'ai bien lu vos rapports. Postez vos hommes dans les tours elfiques abandonnées près du lac. On y entre près du miroir qui est relié à Halamshiral, et les lieux permettront d'héberger nos troupes une fois l'infiltration terminée.

Au bas de la lettre, une carte de la Croisée des chemins est traversée d'une flèche allant des ruines elfique à l'Eluvian qui mène au Palais d'Hiver.

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Ragots scandaleux

Ce mot non signé est chiffonné, comme s'il avait été caché au fond d'une poche :

Chère J.,

Je m'étonne également que les Féreldiens soient traités en égaux, mais après tout, le Conseil Exalté se trouve au coeur du sud d'Orlaïs. Nos voisins ne peuvent pas ignorer cela.

Si l'Impératrice et Briala sont réconciliées :

L'impératrice Célène a assisté aux premières cérémonies, avant de se retirer dans ses quartiers pour la suite des négociations. Le lendemain, la marquise Briala s'est présentée en invoquant "d'importantes affaires d''État". Autant dire que nous ne les reverrons certainement pas au Conseil ; Célène et l'oreillarde cabriolent comme si elles avaient vingt ans. Bien entendu, les plus naïfs supposent que l'Impératrice est tellement occupée qu'ils pourront aisément la duper ; une idée encore plus désastreuse que la nouvelle moquette de l'aile nord. (Ce vert citron... Quelle idée !)

Si l'Impératrice est restée sur le trône d'Orlaïs :

L'Impératrice Célène est restée à Val Royeaux pour apaiser une délégation de Névarrans ; c'est en tout cas ce qu'affirment ses Messagers. Il semble toutefois évident qu'elle cherche à esquiver ceux qui lui demandent de rappeler l'Inquisition à l'ordre. Comme si ces plaintes allaient disparaître toutes seules... Quelle naïveté ! Surtout à son âge.

Si Gaspard est monté sur le trône d'Orlaïs :

Gaspard s'est présenté il y a dix jours pour inspecter ses berruiers à la frontière, ainsi que "placer toute sa confiance dans le Conseil Exalté". Même après toutes ces années, la Cour n'a toujours pas accepté le fait que les tactiques de notre Empereur soient aussi prévisibles. Si Férelden l'emporte, il tentera de se décharger de toute responsabilité sans contrarier leur allié. Si l'Inquisition plaide en notre faveur, Gaspard s'enorgueillira d'avoir renforcé son alliance.

S'il est d'humeur, il pourrait même couronner le tout par une ou deux décapitations ; il y a plusieurs Seigneurs qu'il regarde de travers ces derniers temps.

Si Briala tire les ficelles du trône :

La marquise Briala s'est faite discrète, bien sûr, mais ne croyez pas pour autant que l'oreillarde reste les bras croisés. L'inquisition lui a donné ce titre, mais elle aura tôt fait de s'en servir contre eux.

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Registre de la dresseuse

La première moitié de ce registre est composée de notes sur les soins et l'alimentation des animaux du manoir d'un Seigneur Marchéen, et la deuxième de phrases d'entraînement en qunlat. Enfin, on peut lire ceci :

La bête présente des irritations autour des membres et de la queue, certainement provoquée par le port de chaînes. Si elle a conservé toute sa force naturelle, le confinement a causé un relâchement de ses muscles. Taardathras a dit avoir d'abord essayé de droguer la bête, mais la quantité nécessaire pour la garder sous sédation affectait la qualité de son venin à tel point qu'il en devenait inutilisable pour la production de gaatlok. Elle dit que le feu et les panneaux chauffants la maintiennent sous contrôle, dans un état de somnolence paisible.

Taardathras n'est pas aussi bonne actrice qu'elle le pense. Elle n'aime pas ce que nous faisons à la bête. Elle l'appelle "Ataashi", ce qui veut dire "grandiose", et elle répète des dictons du Qun à voix basse lorsqu'elle extrait le venin.

Je suis d'accord avec elle. J'ai vu suffisamment d'animaux innocents maltraités sous les ordres méprisants de mon Seigneur. La bête, l'Ataashi, mérite mieux que les pinces à levier et autres aiguilles que nous utilisons sur elle chaque fois que nous drainons son venin.

Taardathras dit qu'on a besoin de moi au Palais d'Hiver. Les elfes sont certainement mal vus, depuis les attaques de l'agent de Fen'Harel, mais une humaine pourra peut-être passer inaperçue parmi les serviteurs. Elle dit qu'on me demandera peut-être d'apporter davantage de gaatlok dans d'autres conteneurs, que cela pourrait être dangereux, et que si je ne reviens pas , les autres me considéreront comme morte.

Comme je l'ai dit, Taardathras n'est pas aussi bonne actrice qu'elle le pense.

Mais elle a raison, ce n'est pas pour cela que j'ai rejoint le Qun.

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Règles de conduite de l'Inquisition

A tous les membres de l'Inquisition :

Il semblerait qu'un rappel soit nécessaire quant au comportement que l'on attend de nous lors de ce Conseil Exalté. Il est normal de vouloir garder la tête haute, mais souvenez-vous que nous sommes les invités de la Cour Impériale. Il nous incombe de faire preuve de grâce, de bienséance et de retenue.

Si vous ne savez pas comment vous adresser à une personne de sang noble, contentez-vous de "mon Seigneur" ou "ma Dame".

Si vous craignez d'avoir outrepassé le protocole, interrogez vos commandants. S'ils ne sont pas disponibles, venez me voir.

L'abus d'alcool est fortement déconseillé en tout temps.

Si vous êtes entraînés dans un débat sur la politique de l'Inquisition, prenez rapidement et poliment congé. Ne participez en aucun cas à ce genre de discussion !

En cas de doute, laissez le bon sens et la courtoisie guider vos actions.

Sincères salutations,
Dame Montilyet

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"Une lettre effacée"

Cette lettre jamais envoyée est datée de 9:41 du Dragon, un mois avant l'ouverture de la Brèche :

Marcelle,

Pardonnez l'absence de mes correspondances. Les attaques des Dalatiens étaient déjà suffisamment inquiétantes, mais ce sont maintenant les berruiers de Gaspard qui traversent mes domaines sans même me demander mon avis ! Ils ont bien choisi leur moment pour brandir leurs épées ! Une cargaison est arrivée l'autre jour et devrait difficilement supporter le voyage : une rare miniature névaranne d'Andrasté, un treillis triptyque en chêne fin de Tévinter et, la pièce maîtresse, un miroir elfique pré-chantriste en parfait état !

Le miroir a été découvert après qu'un séisme aux abords de Vol Dorma a révélé une ruine elfique inexplorée. J'ai acheté toute la collection ; il y avait d'autres artefacts mineurs, mais le miroir est rapidement devenu mon préféré. Ma femme insiste pour que nous partions dès que possible, et je suppose qu'elle a raison, mais je ne supporte pas l'idée de m'en séparer. J'enverrai quelqu'un le chercher quand je serai arrivé à Val Royeaux, et j'organiserai une fête où vous aurez tout le loisir de l'admirer !

Mes amitiés,
Yoan

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Magie

Le danger des saarebas

Ce paquet de notes a principalement été rédigé en qunlat, mais quelques paragraphes ont été traduits en langue commune :

Ceux qui sont nés en dehors du Qun ne peuvent pas comprendre ce qu'il y a de si dangereux à demander l'aide de mages. Ils pensent que la possession démoniaque est la pire chose qui puisse arriver à un mage. Ils ne se rendent pas compte que perdre le contrôle équivaut à se perdre soi-même. Ceux qui sont dans le Qun depuis leur naissance ne comprennent pas pourquoi nous prenons un tel risque avec les saarebas. Nous les avons tellement plongés dans un océan de magie qu'il leur semble à présent impossible de ne pas s'y noyer. Il nous semble donc important de vous éclairer sur les raisons de votre présence ici.

Nous avons découvert que cet endroit fut autrefois la résidence d'un mage elfe qui fut témoin d'un grand tort et sacrifia tout ce qu'il avait pour le redresser. Ce mage créa le Voile qui nous protège aujourd'hui de l'Immatériel. Ce Voile absorbait les pouvoirs des dirigeants du mage, qui abusaient tellement de leur sujet qu'ils auraient fait passer les souverains du sud pour des modèles de sagesse.

Ainsi, chaque action s'accompagne des justes conséquences et toutes les voies finissent au même point.

Grâce à ses puissants pouvoirs, le mage elfe est devenu un agent de la paix à travers le Voile. En décidant de braver les dangers de ce lieu, nous pourrions découvrir comment renforcer le Voile grâce à nos propres mages. Et nous risquons nos vies pour faire cette découverte. Les saarebas qui se sont joints à nous dans ce projet l'ont fait en connaissance de cause et savent parfaitement quels risques ils encourent. Souvenez-vous des mots de l'ashkaari Koslun :

L'existence est un choix.
Il n'y a pas de chaos dans le monde, mais de la complexité.
La connaissance de la complexité est la sagesse.
De la connaissance du monde découle la connaissance de soi.
La maîtrise de soi est la maîtrise du monde. La perte de soi est la source de la souffrance.
Souffrir est un choix et nous pouvons le refuser.
Nous détenons le pouvoir de créer le monde comme de le détruire.

Pour la paix, nous sommes prêts à subir les pires horreurs qui puissent nous attendre ici.
Nous créerons un monde plus sûr, ou nous détruirons l'ancien.

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Runes de feu voilées des Tréfonds

A la lumière du feu voilé, les ruines semblent se mouvoir et serpenter sans cesse. Une voix tonitruante brise le silence :

"Gloire à Mythal, juge et protectrice ! Elle qui a abattue les piliers de la terre et restitué au Peuple le domaine qui leur revenait de droit ! Loué soi son nom pour l'éternité !"

L'espace d'un instant, une odeur de sang emplit l'air puis l'image vivace de lianes verdoyantes enveloppant une sphère de feu apparaît.

La vision laisse alors place au noir le plus total pendant ce qui semble être une éternité. Puis les runes se mettent à crépiter, comme soudainement investies d'une fureur sans nom.

Une nouvelle vision apparaît alors. Celle d'elfes en train de faire effondrer des cavernes pour sceller les Tréfonds autant par la roche que par la magie.

Une terreur indescriptible. Profonde. Glaciale. Le dernier des sorts est lancé.

Une voix murmure :

"La cupidité des Evanuris a bien failli tous nous conduire à notre perte. Ce lieu doit demeurer dans l'oubli. La fureur qu'il abrite ne doit pas se réveiller. Le Peuple doit se soulever avant que ses faux dieux ne les détruisent tous."
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Récits

Clair de lune au banquet des ombres

Sur la première de couverture de ce roman, un groupe d'hommes et de femmes armés combattent une horde de monstres imaginaires, survolés en arrière-plan par une licorne ailée devant un énorme arc-en-ciel. Au dos, on peut lire :

Dans un lointain futur, un groupe d'hommes et de femmes de tous horizons s'unissent pour venir à bout d'un terrible fléau ! Au cours d'un voyage qui scellera leur amitié, nos courageux aventuriers verront-ils leurs rêves et leurs secrets déchirés ?

Kloude Lunelily : aussi fine guerrière que savante, cette elfe de jadis arrachée à son temps n'aspire qu'à retourner dans le passé pour retrouver son Seigneur... mais les voix qui l'appellent ne sont pas ce qu'elles semblent !

Ren : ce mystérieux voleur chantait autrefois dans les tavernes où il en profitait pour dépouiller les riches. Nombre de coeurs se sont entichés de ce tombeur invétéré, qui a conclu un dangereux pacte avec une obscure silhouette…

Lancaster Marlow : talentueux mais excentrique, ce mage qui parcourt le monde pour la première fois entretient une soif de pouvoir qui n'a d'égal que son invraisemblable capacité à mettre ses nouvelles connaissances en danger !

Elena Brightstone : née dans la roture sous l'emprise d'une mystérieuse malédiction, cette femme de troupe idéaliste cherche à faire honneur à son nom tout en se débarrassant de la terrible magie de mort qui risque de la mener à sa perte…

Till'Ka : orpheline à la détermination inégalée, la jeune Till'Ka entend rétablir l'équilibre magique dans le monde. Pour ce faire, elle doit obtenir l'aide de ses parents d'accueil…à condition qu'elle parvienne à regagner la surface de la lune !

TOUS NE SURVIVRONT PEUT-ÊTRE PAS A LEUR PÉRIPLE, CAR CES DANGERS SONT CEUX D'UNE TERRE MÉCONNAISSABLE... ET DE TEMPS IMMÉMORIAUX... EMBARQUEZ DANS L'AVENTURE DE "CLAIR DE LUNE AU BANQUET DES OMBRES" DÈS LA FIN DE LA 13e ÈRE !

Un mot a été glissé entre les pages :

Régalez-vous, trésor ! C'est le roman le plus ambitieux du Seigneur Fleming. Je ne sais pas trop ce qu'est une "baleine lunaire", et il y a parfois une insistance presque scandaleuse sur les postérieures des jeunes hommes, mais je doute fort que cela vous rebute.

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Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 10

Par Varric Tethras

Donnen Brennokovic poursuivait l'assassin du magistrat Dunwald sans repos ni repas, et n'avait pour l'instant rien de plus que le sceau d'un groupe imaginaire, un bras blessé et un paquet contenant une petite épée Tévintide rouillée. Son état d'épuisement était tel que chaque inspiration faisait trembler sa tête comme s'il avait trop bu. Ces conneries n'étaient décidément plus de son âge.

Il ne pouvait pas retourner au camp avec une blessure qu'il s'était faite hors service. Si le capitaine s'en rendait comte, et il n'y avait aucun doute là-dessus, il serait renvoyé de la garde. Il ne lui restait donc qu'une solution.

La clinique de la Chantrie ne refusait personne. Elle n'en avait toutefois guère besoin : la présence de trois guérisseurs du Cercle suffisait largement à convaincre la plupart des malades d'attendre de voir si leur état ne s'améliorait pas de lui-même.

Hormis quelques mendiants ivrognes qui ronflaient dans les lits, la clinique était relativement tranquille. Le guérisseur ne lui demanda pas son nom et se contenta de soigner sa blessure en lui lançant un regard désapprobateur. En l'espace de quelques instants, son bras avait retrouvé toute sa vigueur. Dommage que son manteau n'ait pas profité du même sort.

Alors qu'il traversait la nef pour gagner la sortie, il entendit une voix.

"Monsieur le garde. Je vous cherchais, justement".

Elle portait une robe d'un noir profond qui rendait ses yeux encore plus mystiques. Une odeur de lilas flottait dans l'air tout autour d'elle. Elle avait beau être en tenue de deuil, elle n'en était pas moins impressionnante, bien au contraire.

Donnen s'inclina : "Dame Marielle".

"Je dois vous parler. J'ai peut-être une piste pour vous".

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Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 11

Par Varric Tethras

Perché au sommet d'une colline du quartier Orlésien de la Hauteville, le Café d'Or dominait la cité tout entière, permettant aux riches clients de surveiller les paysans qui se tuaient à la tâche un peu plus bas. Derrière sa tasse, Dame Marielle examinait la pièce. Quelques nobles étaient assis autour des délicates petites tables, à siroter leur thé rivenien et à commenter à voix basse les dernières manigances du Noble Jeu à quelques milliers de lieues de là.

"Parlez-moi de cette piste", Donnen brisa le silence, parfaitement conscient qu'il empestait la transpiration et le poisson des docks, et portait en manteau déchiré et maculé de sang dans le café le plus chic de Kirkwall.

"On nous suit, monsieur le garde", murmura la dame d'un ton curieusement désinvolte. "Les deux hommes dans le coin, près de la porte".

Donnenprit sa tasse de thé et l'agita comme pour se donner une contenance tandis qu'il tournait légèrement sa chaise et jetait un oeil aux individus en question. Ils étaient élégamment vêtus, mais semblaient presque autant que lui hors de leur élément : un Andérien imposant au visage blafard et couvert de cicatrices, et un Chasind tatoué portant une dague à la ceinture.

"Un Chasind en pourpoint ? On aura tout vu !" murmura Donnen.

Dame Marielle l'honora d'un demi-sourire. "Hier soir, un homme s'est présenté au domaine. Il disait vouloir acheter la collection de Seamus. Toute la collection".

Donnen se redressa sur son siège : "Les épées ?"

"Il a dit s'appeler Wagner". Elle prit délicatement une nouvelle gorgée de thé. "Il m'a donné une adresse dans la Basseville au cas où je changerai d'avis. Depuis, ces deux-là ne me quittent plus".

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Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 12

Par Varric Tethras

On peut tout acheter au bazar de la Basseville. C'est en tout cas ce qui se dit, et ce n'est pas si loin de la vérité. Vous pouvez en un seul jour y trouver des épices de Séhéron, l'héritage de Hauts nains inconnus, des cartes de forteresse cachées dans la forêt de Donark et les joyaux de la couronne d'Antiva. Et aucune librairie de Thédas ne recèlera autant de romans d'aventures que la Basseville.

Donnen Brennokovic s'efforça de saluer chaque marchand qu'il croisait, afin que l'écho des mots "monsieur le garde" répétés encore et encore finît par parvenir aux oreilles des deux gaillards qui le suivaient depuis qu'il avait quitté Dame Marielle et la Hauteville.

L'adresse qu'elle lui avait donnée menait à un entrepôt dans le quartier des fonderies, une zone de la cité peuplée uniquement de clous rouillés et de vagabonds. Donnen frappa à la porte.

Un majordome impeccablement habillé l'accueillit et lui fit signe d'entrer. "Monsieur le garde Brennokovic. Messerah Wagner vous attend".

Donnen le suivit à travers un labyrinthe de bureaux jusqu'à une arrière-salle richement ornée de tapis de soie et de tentures dépeignant l'exécution d'Andrasté. Deux fauteuils imposants tapissés de velours occupaient le centre de la pièce. Dans l'un des deux était assis un homme roux à l'air suffisant et entièrement vêtu de samit d'un blanc aveuglant. L'autre fauteuil était vide.

"Monsieur le garde ! Asseyez-vous, je vous en prie", lança-t-il avec un accent osteburgeois très prononcé.

"Messerah Wagner, je suppose ?" demanda Donnen.

"Je suis antiquaire, Serah Brennokovic, comme vous l'a certainement expliqué Dame Dunwald". Wagner alluma délicatement une pipe en pierre de sang et tira une bouffée. "Mais nous sommes des hommes d'affaires, vous et moi. Votre retraite approche, n'est-ce pas ? Permettez-moi de vous offrir une opportunité".

Donnen lança un regard réprobateur à la tenture d'Andrasté sur le bûcher. "J'écoute".

Derrière un voile de fumée de plus en plus dense, Wagner poursuivit : "Savez-vous ce que Seamus Dunwald avait en sa possession, monsieur le garde ? Ce qui lui a coûté la vie ?"

"Dites-moi".

"L'épée d'Hessarian". Wagner s'avança dans son fauteuil et l'examina attentivement. "La même lame qui transperça le coeur d'Andrasté".

Donnen le fixa d'un air incrédule. "Même si je pensais cela possible, il me semble que cette lame vaudrait son pesant d'or'.

"La plupart des gens n'y verraient qu'un morceau de ferraille, et non plus la lame ornée d'un ancien Archonte. Mais trouvez le bon acheteur, monsieur le garde, et elle vaudra plus qu'un empire tout entier. Je connais de tels acheteurs". Wagner sourit. "Elle est ici, à Kirkwall. Et si vous m'aidez à la retrouver, je peux faire de vous un homme très riche".

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Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 13

Par Varric Tethras

Dans le bazar de la Basseville, Donnen s'arrêta payer une jeune elfe pour qu'elle transmette un message en son nom, avant de reprendre la longue route vers la Hauteville. Un coup d'oeil discret confirma que l'Andérien balafré et le Chasind tatoué étaient toujours à ses trousses.

Donnen était certain qu'ils adoreraient le fort du vicomte.

Il passa sous le regard de pierre des statues de cormorans qui bordaient la sortie et fit un signe de la tête aux gardes en partant vers le camp. Personne ne remarqua ses vêtements déchirés et ensanglantés, ce qui était pour lui autant une bénédiction qu'une déception. Les recrues, de nos jours... toujours la tête ailleurs.

Donnen contourna le bureau du capitaine et alla chercher Jevlan. Le gosse devait bien avoir eu le temps de se reposer, et Donnen aurait certainement besoin de renforts si ses ombres aussi suspectes qu'imposantes décidaient de chercher la bagarre.

Mais le lit de Jevlan était vide.

Donnen releva des taches de sang sur les draps et une odeur de lilas. Tout son équipement avait disparu. Au centre du lit, un mot :

"APPORTEZ LA LAME SUR LES QUAIS Á MINUIT, OU LE GARÇON MEURT ".

Le papier était frappé d'un sceau de cire représentant six épées croisées.

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Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 14

Erreur : à partir de ce Chapitre, Seamus se transforme en Saemus.

Par Varric Tethras

Le majordome du défunt magistrat Dunwald fut surpris par l'irruption de Donnen Brennokovic dans le foyer.

"Allez chercher Dame Marielle. Tout de suite". Il se dirigea aussitôt vers le salon où la collection était exposée.

Enveloppée dans un châle noir, Marielle entra dans la pièce d'un pas nonchalant et s'appuya sur l'une des vitres. "Monsieur le garde ! Quelle heureuse surprise !"

"Où est Jevlan ?"

Son sourire s'effaça. "Comment pourrais-je le savoir ? C'est votre coéquipier."

Donnen approcha le mot de son visage : "Votre parfum, Dame Marielle". Il le laissa tomber sur la vitre à côté d'elle. "Que faisiez-vous dans le camp de la garde ?"

"Ce n'est pas moi qui ai laissé ce mot", dit-elle d'un calme mesuré. "Et je n'ai pas votre coéquipier".

"Vous étiez pourtant bien dans le camp". Il recula pour examiner une vitrine. "Vous m'avez assuré que Wagner voulait acheter toute la collection du magistrat, mais il a dit être intéressé par une certaine lame uniquement". Il ouvrit la vitre. "Et à mon avis, cette lame n'a jamais fait partie de la collection de Saemus. Quelque chose me dit que ce nid douillet a été préparé pour elle". Il montra du doigt l'écrin vide doublé de velours. "J'ai vérifié les archives du vicomte, et vous n'êtes mariée au magistrat Dunwald que depuis trois semaines. Dites-moi pour qui vous travaillez et où est mon coéquipier, et je verrai si je peux vous obtenir un peu de clémence de la part du bureau du vicomte".

"La Chantrie". Marielle ferma doucement la porte. "Ils m'ont envoyée à Kirkwall il y a quelques mois quand des rumeurs sur l'épée ont commencé à circuler". Elle inspecta le mot. "Je n'ai pas Jevlan. Ce message était déjà sur son lit quand je suis venue vous trouver".

Donnen ne cacha pas son scepticisme. "Vous êtes innocente, mais vous n'avez signalé sa disparition à aucun des gardes ?"

"Quelqu'un l'a enlevé dans le camp, Serah, sans que personne ne s'en aperçoive. Vous ne trouvez pas cela étrange ?" Elle le regarda dans les yeux : "Avez-vous déjà entendu parler des Exécuteurs ?"

"Ce n'est qu'un mythe".

"Un mythe qui tue". Elle soupira. "Ce sont les Exécuteurs qui ont votre coéquipier, et je pense qu'ils ont un informateur au sein de la garde civile. C'est la seule raison qui puisse expliquer qu'ils aient réussi à extirper Jevlan du fort sans être repérés".

Donnen la regardait triturer son châle. "Que faisiez-vous dans le camp ?"

"Je soupçonnais que les Exécuteurs avaient un espion". Elle haussa les épaules. "Le pauvre comte de Favre n'aurait jamais ouvert à son tueur, autrement. Depuis qu'il avait organisé l'achat de l'épée pour Saemus, il se cachait chez lui. Les seules personnes qu'il avait vues étaient Saemus et vous".

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Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 15

Par Varric Tethras

Les nobles de la Hauteville aiment à penser que les délits n'arrivent que dans la pénombre de Sombrerue ou au détour des ruelles tortueuses de la Basseville entre le bascloître et les quartiers les plus pauvres. Leurs hautes avenues aux murs couvertes de lierre ne pourraient jamais être le théâtre d'actes aussi grossiers qu'un passage à tabac ou même une simple agression.

Donnen n'eut guère de mal à trouver une alcôve isolée près de la Chantrie où attendre l'Andérien balafré et le Chasind tatoué.

L'Andérien lui tomba – littéralement – dessus le premier, depuis le balcon au-dessus de sa tête. Tandis que Donnen tentait de lui échapper, le Chasind surgit derrière lui et saisit son épaule de son énorme main aux allures d'étau. Le coup de poing que l'Andérien lui asséna ensuite sous les côtes lui coupa instantanément la respiration.

Alors que le Chasind le soulevait par le manteau, Donnen reprit assez de souffle pour articuler : "Vous travaillez pour Wagner ? J'ai un message pour lui".

Cette intervention lui valut un regard sceptique de la part de l'Andérien, mais le Chasind le reposa à terre.

"Dites-lui que j'ai son épée. Il peut me retrouver sur les quais à minuit pour convenir d'un prix". Pendant un long moment, Donnen regarda, nerveux, une série d'expressions différentes s'emparer du visage grisâtre et balafré de l'Andérien, avant que celui-ci n'acquiesçât. S'ensuivit un nouveau silence, puis les deux hommes s'en allèrent, laissant Donnen seul dans l'alcôve.

Le soleil commençait à se couchait, et il n'avait plus qu'une course à faire.

La taverne du centre de la Basseville gisait dans sa propre mare de bière renversée, de vomi et d'eau de mer que le propriétaire jetait sur les murs criblés de fiente de mouette lorsqu'il tentait sans conviction de les nettoyer. Donnen, comme la plupart des gardes qui allaient boire à l'auberge du pendu, fit son entrée sur l'air frénétique de "Range-moi ça ! Et que ça saute !" Il essaya de retenir son sourire et y parvint sans difficulté lorsqu'il croisa le regard menaçant de l'aubergiste elfe aux cheveux blancs, qui le salua : "Monsieur le garde".

Donnen posa une poignée de pièces sur le bar. "Que la bière coule à flots. J'ai du temps à tuer".

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Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 16

Par Varric Tethras

Donnen quitta la taverne et s'enfonça dans une nuit sans lune. Le brouillard s'accrochait aux rues et aux bâtiments comme des toiles d'araignées, et l'air lourd menaçait de se changer en pluie. D'habitude, il serait allé directement au camp, mais ce soir-là, il avait rendez-vous.

Á minuit, les quais troquent la cacophonie des marins et de leurs grossièretés contre le bruit lugubre des cloches au loin dans le port. Donnen trouva Wagner et ses deux sous-fifres à l'abri des regards du bureau du capitaine. Dans le brouillard, le manteau en samit blanc de Wagner brillait telle une lune prétentieuse.

"Messerah Brennokovic. Je suppose que vous avez apporté ma marchandise ?" Wagner sourit. Á ses côtés, le Chasind tatoué nettoyait avec la pointe de sa dague ce qui était certainement du sang sous ses ongles.

Donnen glissa la main dans son manteau et sortit un petit paquet enveloppé dans du tissu. "Avant toute chose, nous avons des détails à régler".

Les yeux de Wagner luisaient au reflet de sa bedaine immaculée, "Le prix, bien sûr". Il fit signe à l'Andérien balafré, qui portait un sac de pièces. "Cent couronnes devraient suffire, non ?"

"Ça dépend". Donnen jouait avec la ficelle nouée autour du paquet. "Vous avez tué le magistrat Dunwald, n'est-ce pas ? Après avoir croisé vos deux amis, j'ai compris que la seule lame qui aurait pu infliger ce genre de blessure, c'était le poignard en pierre de votre Chasind".

Wagner haussa les épaules. "Des hommes meurent tous les jours, Serah. Il ne faut pas laisser ces désagréments s'immiscer dans les affaires". Un autre signe, et l'Andérien s'avança jusqu'à quelques centimètres de Donnen, puis brandit le sac d'or comme un fléau.

"Et Jevlan ?" demanda Donnen.

"Je ne sais rien du sort de votre coéquipier".

Donnen remit le paquet à l'Andérien, qui laissa tomber le sac à ses pieds et rapporta le prix à son chef. Wagner s'empressa de dépaqueter l'objet : une vieille dague piquée de rouille. Il fronça les sourcils. "Ce n'est pas la lame".

Le Chasind et l'Andérien dégainèrent leur arme.

Donnen garda son sang-froid: "Dommage que vous ayez tué Dunwald pour ça, alors".

"Vous croyez que je suis capable de tuer un magistrat, mais pas un garde ?" Wagner éclata de rire. "Détrompez-vous, Serah".

"On a ce qu'il nous faut". Le capitaine Hendallen apparut derrière Donnen, accompagné d'une dizaine de gardes. Pour la première fois depuis des mois, il aperçut un semblant de sourire sur le visage de la femme de troupe. "Joli travail, garde. On prend le relais".

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Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 17

Par Varric Tethras

Donnen laissa à son capitaine et à une dizaine de gardes de Kirkwall le soin de clouer Wagner et ses sous-fifres au pilori. L'air lourd céda et tomba en un rideau de pluie. Les vieilles marches en pierre grise qui menaient à la Basseville se changèrent en cascade. Donnen remonta péniblement le passage étroit, au rythme du pas de ses bottes qui frappaient l'eau.

Il faillir ne pas entendre l'embuscade arriver.

Alors qu'il atteignait le sommet de l'escalier, un léger bruit de métal le fit se jeter sur le côté, en plein dans la table d'un marchand de légumes. Une épée fendit l'air et alla se loger dans le mur de pierre à l'endroit même où il se trouvait.

Sa main se rua sur son fourreau, et il parvint de justesse à parer le deuxième coup avec son épée. Donnen eut un court instant, alors que les deux lames s'entrechoquaient, pour reconnaître son assaillant. Le jeune homme avait troqué son uniforme de garde contre une tenue de cuir sombre, mais il n'y avait aucun doute : c'était bien lui.

"Jevlan ?"

"Où est la Lame d'Hessarian ?" Jevlan répliqua à la parade de Donnen par un nouveau coup porté cette fois à ses jambes.

Voulant esquiver, Donnen glissa et faillit bien dévaler les marches sur les fesses. "C'était vous, le traître. C'est vous qui avez tué de Favre". Il se jeta sur la recrue. Jevlan tenta de riposter, mais l'épée de Donnen lui entailla le bras qui se mit à saigner.

"Donnez-moi la lame ! Je sais que cette vieille pirate vous l'a donné !" Jevlan enchaîna une série de coups acharnés afin de percer la garde de Donnen ou de le faire tomber dans les marches. Dans l'obscurité et la pluie cinglante, le garde peinait à voir son attaquant.

Pourtant, Donnen souriait. "Vous l'avez laissée au quai. Vous avez dû l'oublier après que la dame vous a arraché la main. Je n'y peux rien si vous avez cherché la bagarre à plus fort que vous". Il essayait de s'éloigner des marches, mais son adversaire le coinçait entre l'étal de légumes et le précipice.

Jevlan s'élança et transperça l'armure de Donnen juste sous ses côtes. Dans son élan, il glissa sur la pierre mouillée et bascula sur son ennemi, qui le repoussa dans les escaliers. Sa chute se solda par un insoutenable fracas d'os brisés.

Donnen inspira un grand et douloureux coup, et extirpa l'épée de Jevlan de son flanc, tout en veillant à ne pas glisser sur son propre sang. La Chantrie était encore loin.

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Nuit torride dans la Hauteville : chapitre 18

Par Varric Tethras

La pluie s'arrêta brutalement, comme si un voleur de la Coterie dans un élan d'initiative avait escaladé jusqu'au ciel pour rapetisser les nuages. Le brouillard s'en alla hanter d'autres contrées de la Côte Escarpée, et tandis que Donnen entrait dans la cour de la Chantrie, le clair de lune perça le ciel nébuleux pour venir se refléter sur les dalles trempées par la pluie. Il s'arrêta un instant, reprit son souffle et resserra la manche de manteau déchirée dont il s'était servi comme bandage. Le saignement s'était calmé, ce qui voulait dire que sa blessure au flanc n'était pas si profonde, ou bien qu'il était à court de sang à perdre. S'efforçant de refouler de son esprit la deuxième éventualité, il ouvrit les portes de la Chantrie.

Á cette heure infernale, la Chantrie n'était éclairée que par la flamme éternelle aux pieds d'Andrasté. Les lieux étaient déserts, à l'exception d'une personne qui allumait un cierge pour les morts. Lorsque Donnen entra dans la lumière d'un pas chancelant, elle se leva.

"Monsieur le garde !" Dame Marielle se précipita pour l'aider à s'asseoir sur un banc.

"Vous devriez peut-être réveiller un guérisseur". Il esquissa un pénible sourire. "Je ne savais pas si je vous trouverais ici".

"Moi non plus. Votre message était un peu vague". Marielle tenta d'examiner son bandage de fortune, mais Donnen la repoussa.

Il montra du doigt la statue en or d'Andrasté. "J'ai demandé à un ami de vous apporter quelques chose. Sous l'autel".

Marielle afficha un regard sceptique, mais grimpa tout de même sur l'estrade et revint avec un petit paquet en toile cirée. Elle défit le noeud et découvrir une lame rouillée, dont la garde cabossée était couverte de petites taches de sang séché.

"La Lame d'Hessarian", murmura-t-elle, presque comme une prière.

"Vous pouvez la porter à la Divine ?" demanda Donnen.

Elle s'essuya les yeux. "Je vais lui remettre personnellement. Que voulez-vous en retour ?"

Donnen se leva avec difficulté. "Si vous pouviez simplement plaider en ma faveur, noble dame... On ne
sait jamais quand je pourrais en avoir besoin". Il s'éloigna doucement, et derrière lui, dans la lumière des flammes, Marielle tenait l'histoire entre ses mains.

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Nuit torride dans la Hauteville : chapitre ???

Par Varric Tethras

Donnen essuya de la bière renversée sur le bar en écoutant le chant des oiseaux et le bruit des vagues à l'extérieur. Une journée tranquille comme les autres sur les côtes d'Amaranthine. La taverne
n'accueillait que peu de visiteurs ; C'était un peu trop au sud de la frontière Antivanne pour attirer les caravanes de passage, mais son but d'origine n'était de toute façon pas lucratif.


Si Hawke femme est restée dans l'Immatériel
Il versa un verre de vin rouge Orlésien et l'apporta sur la terrasse, où Dame Marielle jouait du luth pour le plaisir d'un vol de cormorans au loin et d'une chienne mabari fatiguée.

Donnen lui tendit le verre en souriant : "Désirez-vous autre chose, ma Dame ?"

"C'est fort aimable à vous, monsieur le garde". Marielle mit son luth de côté; la chienne leva les yeux, agacée qu'on vînt interrompre sa berceuse.

"C'est juste Donnen, maintenant", répondit-il, le regard tourné vers les vagues." Je ne fais plus partie de la garde de Kirkwall".

"Vraiment ?" Elle sourit d'un air malicieux derrière son verre. "Vous ne croyez pas que nommer votre taverne "la Garde" était le signe qu'un garde peut quitter Kirkwall, ou même la garde, mais qu'il ne pourra jamais vraiment s'en... débarrasser ?"

Le soleil se couchait derrière eux. La chienne s'étira, puis marcha tranquillement jusqu'à la table pour poser sa tête sur le genou de Dame Marielle et réclamer quelque chose à grignoter. Au loin, les cormorans s'éloignèrent de concert pour rejoindre leurs juchoirs sur la côte.

Donnen sourit à son tour. "'Vous avez peut-être raison. Mais ce soir, je ne suis pas en service, ma Dame".

"Marielle, corrigea-t-elle. Et pour répondre à votre question, je ne serais pas contre un peu de compagnie. Un garde devrait suffire".

Et ensemble, ils regardèrent le dernier éclat de lumière disparaître dans la quiétude la plus totale.


Si Hawke homme est resté dans l'Immatériel :
Il versa de la bière andérienne répugnante d'une barrique en chêne dans une grosse chope et l'apporta à un noble aux cheveux bruns sur la terrasse. L'homme grattait un luth si désaccordé qu'on aurait dit un autre instrument, peut-être un tuba ou une timbale, et semblait tenter de composer son propre morceau.

Donnen lui tendit la chope, dans l'espoir à demi dissimulé qu'il s'arrêterait de jouer.

"C'est fort aimable à vous, monsieur le garde". Par chance, le noble posa son luth et prit la chope, avant d'installer ses pieds sur la table devant lui.

"C'est juste Donnen, maintenant", répondit-il, le regard tourné vers les vagues. "Je ne fais plus partie de la garde de Kirkwall".

"Elle ne vous quitte jamais vraiment". Le noble sourit. "Kirkwall retrouve toujours le chemin de votre âme, et une fois qu'elle l'atteint, elle ne la lâche plus".

Derrière eux, le soleil couchant dessinait de longues ombres de la taverne jusqu'à l'océan, tandis qu'un vol de cormorans profitait de la tombée du jour pour pêcher en regardant leurs nids.

"Peut-être". Donnen sourit à son tour. "Mais le monde a toujours besoin d'un Héraut ou d'un garde, où qu'ils se trouvent".

Le noble leva sa chope :"Amen".

Et ensemble, les deux hommes regardèrent le dernier éclat de lumière disparaître dans la quiétude la plus totale.


Si Stroud est resté dans l'Immatériel :
Il versa dans un verre de l'eau-de-vie de prune d'une carafe ébréchée et l'apporta sur la terrasse, où une impressionnante moustache Orlésienne tenait compagnie à un vieux Garde des Ombres qui jouait un menuet sur son luth.

Saluant sa villosité labiale, Donnen tendit l'eau-de-vie, que le Garde accepta avec grâce et posa sur la table avant de finir la dernière mesure de son morceau.

"Mes remerciements, monsieur le garde". L'Orlésien posa son instrument sur une chaise à côté de lui et approcha l'eau-de-vie de sa moustache, qui ne semblait guère intimidée.

"C'est juste Donnen, maintenant", répondit-il, le regard tourné vers les vagues. "Je ne fais plus partie de la garde de Kirkwall".

"J'ai passé tant d'année à la Cité des chaînes". Le Garde soupira : "Nous avons de la chance d'avoir tous les deux échappé à ses griffes".

Derrière eux, le soleil couchant dessinait de longues ombres sur le sol, qui s'étendaient jusqu'à la mer.

"Peut-être". Donnen haussa les épaules, les yeux fixés sur les vagues qui obscurcissaient peu à peu l'horizon. "Parfois, je me demande si je n'y ai pas laissé une partie de moi".

"A tout ce que nous avons laissé derrière nous !" L'Orlésien leva son verre, et ensemble, les deux hommes regardèrent l'océan engloutir le dernier éclat de lumière dans la quiétude la plus totale.


Si Alistair est resté dans l'Immatériel :
Il versa un verre de whisky Féreldien et l'apporta sur la terrasse, où un homme aux cheveux blonds essayait de jouer de son luth. Ou de la massacrer. Ou de massacrer le concept même de musique. Il faut dire qu'il tenait l'instrument droit devant lui comme un serpent qui risquait de la mordre, ce qui n'arrangeait rien.

Donnen lui tendit le verre, espérant vivement que cela mettrait un terme à cette cacophonie.

"Monsieur le garde ! Vous venez me sauver juste à temps !" L'homme blond prit le verre en poussant un rire penaud et jeta presque le luth dans la chaise à côté de lui.

"C'est juste Donnen, maintenant", répondit-il, le regard tourné vers les vagues. "Je ne fais plus partie de la garde de Kirkwall".

"Vive la retraite, n'est-ce pas ? Fini les responsabilités, fini les supérieurs qui vous hurlent dessus, fini Kirkwall..." Il posa un regard mélancolique sur les cormorans qui pêchaient au large.

Derrière eux, le soleil couchant colorait l'océan d'Amaranthine d'un bleu saphir et renvoyait les oiseaux à leurs nids.

"Kirkwall est toujours là. Avec tout le reste. Je ne les ai pas apportés au bar avec moi, c'est tout". Donnen sourit. "Alors de quel genre de retraite s'agit-il ?"

"Vous ne me croiriez pas si je vous le disais". L'homme répliqua par un sourire en coin. "Vous voulez entendre l'histoire mal racontée d'un prince bâtard et de son amour profane pour le fromage ?"

"Pourquoi pas ! J'ai du temps devant moi".

Et tandis que l'homme blond entamait son improbable récit, les deux compères regardèrent ensemble le dernier éclat de lumière disparaître dans la quiétude.


Si Loghain est resté dans l'Immatériel :
Il versa le fond d'une bière blonde Féreldienne dans une chope et l'apporta sur la terrasse, où un vieux soldat grattait un luth particulièrement cabossé.

Donnen tendit la chope comme un signe de rapprochement.

"Merci, monsieur le garde". Le soldat posa son luth pour prendre la bière avec une efficacité presque professionnelle. La mabari grisonnante endormie à ses pieds agita une oreille.

"C'est juste Donnen, maintenant", répondit-il le regard tourné vers les vagues. "Je ne fais plus partie de la garde de Kirkwall".

"Vraiment ?" Le soldat soupira, puis baissa le regard vers la chienne assoupie. "Si les rêves de patrouille ont cessé de vous hanter, alors vous avez de la chance".

Le soleil glissait peu à peu vers l'océan derrière eux, et le vent marin se faisait de plus en plus frais.

"Vous savez ce qui me manque ? demanda Donnen. L'odeur du bazar de la Basseville au petit matin. La vingtaine de boulangeries, leurs miches de pain et délicieuses tartes qui dorent au four…"

Le soldat rit : "Il y a pire souvenir que l'odeur d'une tarte chaude". Puis il soupira à nouveau : "Vous avez vraiment de la chance".

Donnen sourit : "Peut-être".

Le vieux soldat leva sa chope : "Á nos souvenirs !"

Á ses pieds, la chienne remua la patte comme si elle chassait des lapins dans son sommeil, tandis que le dernier éclat de lumière disparaissait dans la quiétude la plus totale.

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Ouvrage déchiré

Ce livre déchiré est très usé, comme si on l'avait lu et relu des dizaines de fois :

Ceux qui nient la vérité sont des ignares obstinés, car les évènements du Saint temple cinéraire tels que racontés par les "historiens" n'ont que peu de sens. Ces hommes et femmes sont clairement à la botte d'individus qui veulent étouffer l'affaire.

Les rapports sur les décombres prétendent qu'il ne reste du temple que des débris de l'explosion. Les mages chantristes disent qu'un sort lancé par le magister Corypheus a été amplifié par un gisement de lyrium qui se trouvait sous le temple, mais c'est absurde. Les mages et érudits hors de la Chantrie ont prouvé, dans de nombreux écrits, que même le lyrium surchauffé ne peut pas faire fondre des poutres de granit.

La destruction du Saint temple cinéraire ne peut qu'être l'oeuvre d'esclavagistes aussi fourbes que des ophidiens : les Rois-Serpents de la terre, dans leur combat contre les alliès lunaires de Tévinter (je sais bien sûr qui ils sont). Et j'entends bien le prouver au lecteur. Une sélection de tableaux éducatifs illustrant mes théories se trouvent au dos de ce volume...

Et cela continue sur 400 pages...

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Tempêtes de la tentation

Ce roman en lambeaux de Dan'el Mythril prétend être une "Romance renversante sur les huit mers". La couverture montre un elfe basané aux longs cheveux blond platine suspendu par une main au mât de son navire, une dague entre les dents. Une femme portant un masque orné, une robe décolletée et presque autant de cheveux que l'elfe empoigne la base du mât. L'elfe lance un regard furieux à un pirate humain au teint mat et aux traits sculpturaux, qui sourit tandis que son vaisseau s'approche de celui de l'elfe.

Pour le premier capitaine elfique de la marine Antivanne, la mission inaugurale de Kiel Zébulon n'était qu'une simple excursion commerciale à Wycome. Il était loin de se douter que la fougueuse Améthyste Couronne, une passagère qui était monté à bord dans les Marches Libres, était l'héritière d'une immense fortune... une fortune que le pirate Rivenien Elrado Houragan était prêt à tout pour récupérer !
Incapable de résister aux appels à l'aide d'Améthyste, Kiel mit les voiles vers Val Royeaux et se retrouva pris dans une course poursuite avec l'implacable Houragan, dont les huit mers se souviendraient à jamais !

Un message est inscrit sur la deuxième de couverture d'une main délicate :

Propriété de Dame Yvette Montilyet
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Merci à Camille qui nous a permis de copier les codex qui manquaient à partir de son joli pdf :)
vous pouvez vous le procurer ici : Les archives de l'Inquisition.

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