Les histoires et les chansons sont des fenêtres ouvertes sur l'esprit du peuple.
1. "Ascension"
Emplacement : reçue en étant à portée de voix de la barde dans la taverne de Darse/Fort Céleste/ Val Royeaux
Ici
Ou ailleurs
Si la vie
Est meilleure
Je Te suis
Sans peur
Dans le tumulte de mon coeur.
Promets
De braver
La Brèche.
Promets
De braver
La Brèche
Dans le ciel.
Ta flamme
Templier
Mon âme a brûlé.
Ta voix,
Andrasté
En moi réclame
Le passé.
Vile est la faille
Cruel portail.
Promets-moi
De braver
La Brèche
Dans le ciel.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
Haut de pageIci
Ou ailleurs
Si la vie
Est meilleure
Je Te suis
Sans peur
Dans le tumulte de mon coeur.
Promets
De braver
La Brèche.
Promets
De braver
La Brèche
Dans le ciel.
Ta flamme
Templier
Mon âme a brûlé.
Ta voix,
Andrasté
En moi réclame
Le passé.
Vile est la faille
Cruel portail.
Promets-moi
De braver
La Brèche
Dans le ciel.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
2. "Autrefois"
Emplacement : reçue en étant à portée de voix de la barde dans la taverne de Darse/Fort Céleste
Autrefois
Nous étions
Insouciants, c'est vrai.
Autrefois
Nous n'avions jamais peur.
Autrefois notre royaume
Vivait en paix.
Autrefois les jours
Étaient meilleurs.
L'Immatériel
Et les vils démons
N'étaient qu'une menace
Lointaine nous pensions
Le ciel fragile
Nous étions unis
Pour le combat de nos vies.
Autrefois
Nous fêtions la
Paix en musique.
La lumière
Éclairait nos rêveries.
Autrefois
Dans nos plaines
Et nos champs fertiles.
Autrefois
Nous étions invincibles.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
Haut de pageAutrefois
Nous étions
Insouciants, c'est vrai.
Autrefois
Nous n'avions jamais peur.
Autrefois notre royaume
Vivait en paix.
Autrefois les jours
Étaient meilleurs.
L'Immatériel
Et les vils démons
N'étaient qu'une menace
Lointaine nous pensions
Le ciel fragile
Nous étions unis
Pour le combat de nos vies.
Autrefois
Nous fêtions la
Paix en musique.
La lumière
Éclairait nos rêveries.
Autrefois
Dans nos plaines
Et nos champs fertiles.
Autrefois
Nous étions invincibles.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
3. "Créateur"
Emplacement : reçue en étant à portée de voix de la barde dans la taverne de Darse/Fort Céleste/ Val Royeaux
Divin,
Créateur, je prie
Au saint
Temple et brandis
L'empreinte
D'une tragédie
Déclin
La nuit s'écoule ici
Le coeur
Du dragon est froid
La peur
Dévore les âmes
Fuyons
Le Voile est meurtri
Démon
Épargne-moi
Je t'en prie
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
Haut de pageDivin,
Créateur, je prie
Au saint
Temple et brandis
L'empreinte
D'une tragédie
Déclin
La nuit s'écoule ici
Le coeur
Du dragon est froid
La peur
Dévore les âmes
Fuyons
Le Voile est meurtri
Démon
Épargne-moi
Je t'en prie
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
4. "Enchanteurs"
Emplacement : reçue en étant à portée de voix de la barde dans la taverne de Darse/Fort Céleste
Enchanteurs !
C'est l'heure de faire renaître enfin
Notre cercle où tous les mages se donnent la main
Tous ensemble.
Enchanteurs sachez
Que le temps s'est figé
Le courroux du dragon
Ne sera jamais apaisé
Point ne faut douter
De notre loyauté
Nous repousserons l'ennemi
Loin d'ici, sans relâche.
Enchanteurs !
C'est l'heure de surmonter nos peurs
De nous libérer des chaînes
De nous délivrer de nos peines.
Enchanteur, qui es-tu ?
Enchanteur, qui es-tu ?
Enchanteur, où es-tu ?
Es-tu, es-tu loin d'ici ?
Les yeux grands ouverts
Tu peux chanter la lumière
Sur les mages tu peux compter
Et sur leurs charmes te reposer.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
Haut de pageEnchanteurs !
C'est l'heure de faire renaître enfin
Notre cercle où tous les mages se donnent la main
Tous ensemble.
Enchanteurs sachez
Que le temps s'est figé
Le courroux du dragon
Ne sera jamais apaisé
Point ne faut douter
De notre loyauté
Nous repousserons l'ennemi
Loin d'ici, sans relâche.
Enchanteurs !
C'est l'heure de surmonter nos peurs
De nous libérer des chaînes
De nous délivrer de nos peines.
Enchanteur, qui es-tu ?
Enchanteur, qui es-tu ?
Enchanteur, où es-tu ?
Es-tu, es-tu loin d'ici ?
Les yeux grands ouverts
Tu peux chanter la lumière
Sur les mages tu peux compter
Et sur leurs charmes te reposer.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
5. "Impératrice de feu"
Emplacement : reçue en étant à portée de voix de la barde dans la taverne de Darse/Fort Céleste/ Val Royeaux
Impératrice,
C'est ton règne que nous honorons
Par cette chanson, dans
Tout Orlaïs, nous glorifions ton nom.
Impératrice,
Qu'importe les saisons
nous te défendrons
Et nos cicatrices
Grâce à toi se tairont.
Nous sommes à jamais
Tes obligés.
Impératrice,
Vient nous délivrer
Nos heures sont comptées
La nation dérive, l'espoir est bafoué.
Impératrice,
Ta force est en nous
Nous prenons les armes
Et levons nos dagues
Viens, délecte-toi du sang qui coule.
Nous sommes à jamais
Tes obligés.
Impératrice,
C'est ton règne que nous honorons
Par cette chanson, dans
Tout Orlaïs, nous glorifions ton nom.
Impératrice,
Qu'importe les saisons,
nous te défendons
Et nos cicatrices
Grâce à toi se tairont.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
Haut de pageImpératrice,
C'est ton règne que nous honorons
Par cette chanson, dans
Tout Orlaïs, nous glorifions ton nom.
Impératrice,
Qu'importe les saisons
nous te défendrons
Et nos cicatrices
Grâce à toi se tairont.
Nous sommes à jamais
Tes obligés.
Impératrice,
Vient nous délivrer
Nos heures sont comptées
La nation dérive, l'espoir est bafoué.
Impératrice,
Ta force est en nous
Nous prenons les armes
Et levons nos dagues
Viens, délecte-toi du sang qui coule.
Nous sommes à jamais
Tes obligés.
Impératrice,
C'est ton règne que nous honorons
Par cette chanson, dans
Tout Orlaïs, nous glorifions ton nom.
Impératrice,
Qu'importe les saisons,
nous te défendons
Et nos cicatrices
Grâce à toi se tairont.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
6. "Je suis l'élu(e)"
Emplacement : reçue en étant à portée de voix de la barde dans la taverne de Darse/Fort Céleste
Le soleil
Dans le ciel s'est évanoui
Qui saura
Nous guider dans la nuit ?
Meurtrière
Est la guerre qui trahit
Tous nos serments.
Sanguinaire,
Le feu de la fin des temps.
Je suis l’Élu(e)
J'ai traversé
L'inconnu.
Je suis l’Élu(e)
Et j'ai survécu.
J'ai vaincu
La douleur
J'ai bravé la peur.
J'ai lutté
Pour voir de l'autre côté.
Je suis l’Élu(e)
J'ai traversé
L'inconnu.
Je suis l’Élu(e)
Et j'ai survécu.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
Haut de pageLe soleil
Dans le ciel s'est évanoui
Qui saura
Nous guider dans la nuit ?
Meurtrière
Est la guerre qui trahit
Tous nos serments.
Sanguinaire,
Le feu de la fin des temps.
Je suis l’Élu(e)
J'ai traversé
L'inconnu.
Je suis l’Élu(e)
Et j'ai survécu.
J'ai vaincu
La douleur
J'ai bravé la peur.
J'ai lutté
Pour voir de l'autre côté.
Je suis l’Élu(e)
J'ai traversé
L'inconnu.
Je suis l’Élu(e)
Et j'ai survécu.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
7. "La légende de Samson"
Emplacement :
- reçue en étant à portée de voix de la barde dans la taverne de Fort Céleste
- vendue par le marchand installé dans la boutique de schémas à Val Royeaux si l'Inquisiteur choisit les templiers (bug : il arrive parfois que la chanson ne soit pas validée)
Samson, templier
Ton honneur bafoué.
Ce mot dans ta main
Scellera ton destin.
L'armure est souillée
nul n'osera l'aider.
Ton coeur prisonnier
Trouvera-t-il la clé ?
Samson, corrompu,
En route s'est perdu.
Samson, ton martyr
Le monde doit subir.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
Haut de page- reçue en étant à portée de voix de la barde dans la taverne de Fort Céleste
- vendue par le marchand installé dans la boutique de schémas à Val Royeaux si l'Inquisiteur choisit les templiers (bug : il arrive parfois que la chanson ne soit pas validée)
Samson, templier
Ton honneur bafoué.
Ce mot dans ta main
Scellera ton destin.
L'armure est souillée
nul n'osera l'aider.
Ton coeur prisonnier
Trouvera-t-il la clé ?
Samson, corrompu,
En route s'est perdu.
Samson, ton martyr
Le monde doit subir.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
8. "Les yeux du rossignol"
Emplacement : en étant à portée de voix de la barde dans la taverne de Darse/ Fort Céleste, après la quête Ici gît l'abîme
Gracieux rossignol
De quoi sont faits
Tes secrets ?
Les larmes que tu verses
Sont douces-amères
Tes intentions sont-elles sincères ?
Gracieux rossignol
Que caches-tu
Sous tes plumes ?
Tendre Maître-espionne
Ton coeur ballant
N'a fait que blesser tes amants.
Éblouis
Et à l'abri
C'est notre vie.
Éloignés
De la mêlée
C'est notre envie.
Qui voudra
Leur parler, plaider
Pour nous libérer.
Gracieux rossignol
Retire les liens
De nos mains.
Tendre Maître-espionne
Va trouver
La clé de nos sombres passés.
Éloignés
De la mêlée
C'est notre envie.
Qui voudra
Leur parler, plaider
Pour nous libérer.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
Haut de pageGracieux rossignol
De quoi sont faits
Tes secrets ?
Les larmes que tu verses
Sont douces-amères
Tes intentions sont-elles sincères ?
Gracieux rossignol
Que caches-tu
Sous tes plumes ?
Tendre Maître-espionne
Ton coeur ballant
N'a fait que blesser tes amants.
Éblouis
Et à l'abri
C'est notre vie.
Éloignés
De la mêlée
C'est notre envie.
Qui voudra
Leur parler, plaider
Pour nous libérer.
Gracieux rossignol
Retire les liens
De nos mains.
Tendre Maître-espionne
Va trouver
La clé de nos sombres passés.
Éloignés
De la mêlée
C'est notre envie.
Qui voudra
Leur parler, plaider
Pour nous libérer.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
9. "oh, Garde des ombres"
Emplacement : reçue en étant à portée de voix de la barde dans la taverne de Darse/Fort Céleste
Garde des ombres,
Qu'avez-vous fait ?
L'avenir est sombre
Prévôts infidèles.
Vois les Démons !
Le chaos règne
Par leur faute nous serons
Tous frappés d'anathème.
Ami, ennemi ?
Toi seul peux le dire.
Ami, ennemi ?
Créateur, qui est-il ?
Un bastion se dresse,
Et leur armée progresse,
Mais sans coup férir
Qu'allons-nous devenir ?
Comment vous pardonner
Quand la tombe est creusée ?
Le sort est scellé,
La défaite infligée.
Garde des ombres,
Qu'avez-vous fait ?
L'avenir est sombre
Prévôts infidèles.
Voile déchiré
Volent les cendres
Dans les méandres,
de l'obscurité.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell
Haut de pageGarde des ombres,
Qu'avez-vous fait ?
L'avenir est sombre
Prévôts infidèles.
Vois les Démons !
Le chaos règne
Par leur faute nous serons
Tous frappés d'anathème.
Ami, ennemi ?
Toi seul peux le dire.
Ami, ennemi ?
Créateur, qui est-il ?
Un bastion se dresse,
Et leur armée progresse,
Mais sans coup férir
Qu'allons-nous devenir ?
Comment vous pardonner
Quand la tombe est creusée ?
Le sort est scellé,
La défaite infligée.
Garde des ombres,
Qu'avez-vous fait ?
L'avenir est sombre
Prévôts infidèles.
Voile déchiré
Volent les cendres
Dans les méandres,
de l'obscurité.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell
10. "Sera"
Emplacement : reçue en étant à portée de voix de la barde dans la taverne de Darse/Fort Céleste après avoir recruté Sera
Sera jamais ne fut une demoiselle du monde
En elle souffle un vent de fronde
Mais elle est si
Agile avec son arc
Qu'on se demande tous d'où elle débarque.
Sera jamais ne fut une jeune fille délicate,
Ses attaques sont vives, elle crie à foison
Mais avec les nobles, elle est si adroite
Les tourmenter, c'est sa passion.
Comme elle aime souvent à dire
"Oublie le passé
Laisse l'instant te sourire"
Vaincra son audace
Sous la menace
Insolente est sa chance
Elle est ta providence.
Sera jamais n'eut le moindre sou en poche
On dit qu'elle vit dans une taverne
Mais gare aux flèches
Acérées qu'elle décoche
Meurtrières comme une wyverne.
Sera jamais ne fut une jeune fille délicieuse
Ses yeux foudroient les plus affectueux
Avec les hommes, elle est si inspirée
Qu'elle préfère en bateau les mener.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
Haut de pageSera jamais ne fut une demoiselle du monde
En elle souffle un vent de fronde
Mais elle est si
Agile avec son arc
Qu'on se demande tous d'où elle débarque.
Sera jamais ne fut une jeune fille délicate,
Ses attaques sont vives, elle crie à foison
Mais avec les nobles, elle est si adroite
Les tourmenter, c'est sa passion.
Comme elle aime souvent à dire
"Oublie le passé
Laisse l'instant te sourire"
Vaincra son audace
Sous la menace
Insolente est sa chance
Elle est ta providence.
Sera jamais n'eut le moindre sou en poche
On dit qu'elle vit dans une taverne
Mais gare aux flèches
Acérées qu'elle décoche
Meurtrières comme une wyverne.
Sera jamais ne fut une jeune fille délicieuse
Ses yeux foudroient les plus affectueux
Avec les hommes, elle est si inspirée
Qu'elle préfère en bateau les mener.
- Transcription d'une chanson de la barde Maryden Halewell.
Alcools de Thédas
Emplacement : en trouvant les bouteilles à collectionner
Hydromel Chasind
Un alcool de miel très râpeux qui rappelle en bouche les chaudes journées d'été et les fleurs de pommier au vent. Puis l'arrière-bouche enchaîne sans transition sur des images de guerre et d'atrocité. Amer, et le mot est faible.
Casse-poitrine de Garbolg
Sans doute abandonné pour éviter que les autorités ne mettent la main dessus, ou après une interprétation un peu trop littérale de son nom. Garbolg ne l'a produit que de 8:74 à 8:92 des Bontés, date à laquelle une combustion spontanée des vapeurs d'alcool dans sa barbe l'a emporté.
Faux d'or 4:90 des Ténèbres
Ce spiritueux du front reste frais même en plein soleil, dont il semble absorber la lumière. A servir à dose homéopathique. Tout contact avec les tissus organiques est déconseillé, mais sans doute inévitable.
Tomberlin vieille réserve
Ce spiritueux rare que l'on qualifiera pudiquement de "goût acquis" est vieilli en tonneaux dont le cercle de bouge contient du lyrium. A consommer avec une extrême modération pour qui tient à ses entrailles.
Moût d'alborne
Distillé à Tévinter pour une clientèle aux goûts bien particuliers, ce breuvage volatile est assez fort pour faire perdre contenance à un Apaisé. Un spiritueux qu'il convient de servir avec une pincée de malpêtre en tant qu'exhausteur de goût et antidote.
Aqua Magus
Un alcool subtil agrémenté d'une touche de lyrium raffiné. Fatal en cas d'ingestion massive.
Pisse de dragon
Un nom probablement figuratif, mais allez savoir...
Coulée de lave d'Hirol
"Brûle-gosier garanti". Produit exclusivement à Kal'Hirol.
Pur malt épique de Mackay
Ce whisky, plus ancien encore que le Créateur, a la douceur d'un derrière d'elfe.
Cognac des Collines occidentales
Arôme de cassis avec une touche de chèvrefeuille. Un cognac rond en bouche.
Flammes de Notre Dame
Un vin dont la robe passe du sang aux flammes, toujours dans cet ordre. Dans le Sud, la coutume veut qu'on en boive une seule gorgée, qu'on s'écrie "Elle est parmi nous !" et qu'on jette le reste du verre dans le feu. Dans le Nord, on se contente de tirer l'arme au clair et de sonner la charge.
Piquette des Champs silencieux
Obtenue de manière artisanale à partir d'un vin réservé aux esclaves Tévintides. Le moût de raisin est mis à tremper avant d'être pressé, puis on l'enterre pendant un an à l'endroit exact de la mort du premier Archidémon. En tout cas, c'est ce qu'on pense : on en déterre toutes les semaines.
Les adieux de Massaad
L'ultime production des maîtres viticulteurs légendaires de Férelden, avant la division des terres. Des larmes coulant sur le verre plus lentement que l'abdication d'un héritier illégitime, aussi vif en bouche que des mots maladroits prononcés trop hâtivement.
Amarescente 7:84
Une liqueur forte que l'on brandit plus volontiers qu'on ne la sert. Peu subtile et indescriptible, on l'aime ou on la déteste. Plus d'un franc buveur a été terrassé par la production de quelque bouilleur de cru malavisé.
Rosée de Rowan
Un vin au nez délicat, doux et réconfortant en bouche, et, à la surprise des oenologues les plus aguerris, évocateur d'un souvenir diffus de mots murmurés tendrement à l'oreille. Rarement spiritueux n'a été un tel ravissement de l'esprit. Un trésor de viticulture, une ode à la vinification.
Absainte
"Je sais très bien comment on est censé l'écrire, merci. J'ai mis en bouteille cette production en espérant voir disparaître un jour tous les tonneaux de ces soupes insipides, ces bouillons infâmes qu'on trouve partout et qui veulent se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas. Pour moi, la fée verte est et doit rester un spiritueux, pas une mode." – Distillateur Éméritus Gaivon
Tire-goulot Antivan
Attention, alcool méchant. Populaire parmi les nobles qui veulent se donner des airs canailles, mais plus à sa place entre les pognes crasseuses de ceux qui le sont vraiment.
Plaisirs charnels, 8:69 des Bontés
Une liqueur Orlésienne pour les plus aventureux ou ceux qui veulent s'en donner l'air. On dit qu'elle décuple les sensations. Au fond de la bouteille, on trouve un noyau de pêche dans lequel a été taillé un motif érotique ; S'il paraît plutôt sage de prime abord, l'embouteilleur assure que l'acte du sculpteur en lui-même tenait du plus grand scandale.
Pêche des abysses
Plus débourbée que filtrée, cette boisson devrait être conservée dans un endroit frais et sec, à l'abri de la lumière, fermé à double tour et, si vous savez ce qui est bon pour vous, que vous ne rouvrirez jamais plus.
Raclure de botte d'Alvarado
Si vous pouvez lire ceci, c'est que vous n'en avez pas encore bu.
Haut de pageHydromel Chasind
Un alcool de miel très râpeux qui rappelle en bouche les chaudes journées d'été et les fleurs de pommier au vent. Puis l'arrière-bouche enchaîne sans transition sur des images de guerre et d'atrocité. Amer, et le mot est faible.
Casse-poitrine de Garbolg
Sans doute abandonné pour éviter que les autorités ne mettent la main dessus, ou après une interprétation un peu trop littérale de son nom. Garbolg ne l'a produit que de 8:74 à 8:92 des Bontés, date à laquelle une combustion spontanée des vapeurs d'alcool dans sa barbe l'a emporté.
Faux d'or 4:90 des Ténèbres
Ce spiritueux du front reste frais même en plein soleil, dont il semble absorber la lumière. A servir à dose homéopathique. Tout contact avec les tissus organiques est déconseillé, mais sans doute inévitable.
Tomberlin vieille réserve
Ce spiritueux rare que l'on qualifiera pudiquement de "goût acquis" est vieilli en tonneaux dont le cercle de bouge contient du lyrium. A consommer avec une extrême modération pour qui tient à ses entrailles.
Moût d'alborne
Distillé à Tévinter pour une clientèle aux goûts bien particuliers, ce breuvage volatile est assez fort pour faire perdre contenance à un Apaisé. Un spiritueux qu'il convient de servir avec une pincée de malpêtre en tant qu'exhausteur de goût et antidote.
Aqua Magus
Un alcool subtil agrémenté d'une touche de lyrium raffiné. Fatal en cas d'ingestion massive.
Pisse de dragon
Un nom probablement figuratif, mais allez savoir...
Coulée de lave d'Hirol
"Brûle-gosier garanti". Produit exclusivement à Kal'Hirol.
Pur malt épique de Mackay
Ce whisky, plus ancien encore que le Créateur, a la douceur d'un derrière d'elfe.
Cognac des Collines occidentales
Arôme de cassis avec une touche de chèvrefeuille. Un cognac rond en bouche.
Flammes de Notre Dame
Un vin dont la robe passe du sang aux flammes, toujours dans cet ordre. Dans le Sud, la coutume veut qu'on en boive une seule gorgée, qu'on s'écrie "Elle est parmi nous !" et qu'on jette le reste du verre dans le feu. Dans le Nord, on se contente de tirer l'arme au clair et de sonner la charge.
Piquette des Champs silencieux
Obtenue de manière artisanale à partir d'un vin réservé aux esclaves Tévintides. Le moût de raisin est mis à tremper avant d'être pressé, puis on l'enterre pendant un an à l'endroit exact de la mort du premier Archidémon. En tout cas, c'est ce qu'on pense : on en déterre toutes les semaines.
Les adieux de Massaad
L'ultime production des maîtres viticulteurs légendaires de Férelden, avant la division des terres. Des larmes coulant sur le verre plus lentement que l'abdication d'un héritier illégitime, aussi vif en bouche que des mots maladroits prononcés trop hâtivement.
Amarescente 7:84
Une liqueur forte que l'on brandit plus volontiers qu'on ne la sert. Peu subtile et indescriptible, on l'aime ou on la déteste. Plus d'un franc buveur a été terrassé par la production de quelque bouilleur de cru malavisé.
Rosée de Rowan
Un vin au nez délicat, doux et réconfortant en bouche, et, à la surprise des oenologues les plus aguerris, évocateur d'un souvenir diffus de mots murmurés tendrement à l'oreille. Rarement spiritueux n'a été un tel ravissement de l'esprit. Un trésor de viticulture, une ode à la vinification.
Absainte
"Je sais très bien comment on est censé l'écrire, merci. J'ai mis en bouteille cette production en espérant voir disparaître un jour tous les tonneaux de ces soupes insipides, ces bouillons infâmes qu'on trouve partout et qui veulent se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas. Pour moi, la fée verte est et doit rester un spiritueux, pas une mode." – Distillateur Éméritus Gaivon
Tire-goulot Antivan
Attention, alcool méchant. Populaire parmi les nobles qui veulent se donner des airs canailles, mais plus à sa place entre les pognes crasseuses de ceux qui le sont vraiment.
Plaisirs charnels, 8:69 des Bontés
Une liqueur Orlésienne pour les plus aventureux ou ceux qui veulent s'en donner l'air. On dit qu'elle décuple les sensations. Au fond de la bouteille, on trouve un noyau de pêche dans lequel a été taillé un motif érotique ; S'il paraît plutôt sage de prime abord, l'embouteilleur assure que l'acte du sculpteur en lui-même tenait du plus grand scandale.
Pêche des abysses
Plus débourbée que filtrée, cette boisson devrait être conservée dans un endroit frais et sec, à l'abri de la lumière, fermé à double tour et, si vous savez ce qui est bon pour vous, que vous ne rouvrirez jamais plus.
Raclure de botte d'Alvarado
Si vous pouvez lire ceci, c'est que vous n'en avez pas encore bu.
Améridan et la mage
Emplacement : sur la table des réquisitions du campement du sommet dans le Cirque des Dorsales de givre - DLC Les crocs d'Hakkon
La lumière douce de l'Immatériel, en nuance rêveuses, s'éteint.
Chacun retrouve un souvenir, entre ses lèvres écartées.
Essaie de le formuler, mais se tait.
Elle glisse sous les doigts endormis avant la lueur du matin.
En plein jour, les regards détournés, les yeux baissés
Devant tout le monde sauf l'autre. Ils ont prêté serment.
A l'appel du Lion, mais c'est fini, maintenant.
La faux gibbeuse observe tous ces moments.
D'amour renié et de secrets bien gardés,
Alors que des lèvres écartées les paroles sont enfin prononcées.
- Extrait d'Améridan et la mage, auteur inconnu.
Ce portrait extrêmement romantique de rencontres illicites entre une mage et son amant a été écrit pendant l'Ère des Divines. Cette oeuvre a probablement été écrite après la disparition d'Améridan, mais on raconte qu'elle a été inspirée par des légendes et des rumeurs sur "la mage" de l'ancien Inquisiteur. Au moment de la Deuxième ère, les érudits de la Chantrie étaient tous arrivés à la conclusion qu'il ne s'agissait pas d'Améridan, mais d'un autre homme. Ces érudits prétendent que le titre du poème est un ajout tardif destiné à ternir la réputation du dernier Inquisiteur. Le poème a plus tard été qualifié de "problématique" et relégué à une liste d'oeuvres proscrites.
- Extraits d'Examen de textes interdits, auteur non révélé.
Haut de pageLa lumière douce de l'Immatériel, en nuance rêveuses, s'éteint.
Chacun retrouve un souvenir, entre ses lèvres écartées.
Essaie de le formuler, mais se tait.
Elle glisse sous les doigts endormis avant la lueur du matin.
En plein jour, les regards détournés, les yeux baissés
Devant tout le monde sauf l'autre. Ils ont prêté serment.
A l'appel du Lion, mais c'est fini, maintenant.
La faux gibbeuse observe tous ces moments.
D'amour renié et de secrets bien gardés,
Alors que des lèvres écartées les paroles sont enfin prononcées.
- Extrait d'Améridan et la mage, auteur inconnu.
Ce portrait extrêmement romantique de rencontres illicites entre une mage et son amant a été écrit pendant l'Ère des Divines. Cette oeuvre a probablement été écrite après la disparition d'Améridan, mais on raconte qu'elle a été inspirée par des légendes et des rumeurs sur "la mage" de l'ancien Inquisiteur. Au moment de la Deuxième ère, les érudits de la Chantrie étaient tous arrivés à la conclusion qu'il ne s'agissait pas d'Améridan, mais d'un autre homme. Ces érudits prétendent que le titre du poème est un ajout tardif destiné à ternir la réputation du dernier Inquisiteur. Le poème a plus tard été qualifié de "problématique" et relégué à une liste d'oeuvres proscrites.
- Extraits d'Examen de textes interdits, auteur non révélé.
Anthologie du théâtre Orlésien
Emplacement : 6 entrées dans le Palais d'hiver accessible pendant la quête principale Yeux sombres et coeur cruel :
- sur un canapé dans la salle de bal
- en examinant la statue de lion à l'étage principal
- sur un bureau dans les grands appartements
- parchemin sur le canapé près de la bibliothèque
- dans le jardin inférieur du jardin des invités
- dans une bibliothèque de l'aile royale
L'aspect le plus curieux du théâtre Orlésien, fort à propos, provient de l'amour que nos voisins méridionaux portent aux masques. Tous les acteurs portent un masque, et chaque masque suit un ordre précis de forme et de couleurs qui indique au public l'importance du personnage. Par exemple, un masque vert couvrant la moitié du visage indique un rôle principal masculin, tandis qu'un masque de même forme, mais de couleur violette, représente un premier rôle féminin. Les masques complets blancs sont réservés aux rôles sans sexe défini, comme les esprits, à l'exception des démons, dont le masque doit toujours être noir et rouge. Pour compliquer encore un peu plus les choses pour les néophytes, la race ou le sexe d'un comédien n'a aucune incidence sur les rôles qu'il peut jouer.
Si un metteur en scène les croit à la hauteur, les hommes peuvent jouer des douairières, les femmes peuvent jouer des ducs, et même un elfe peut jouer un roi. Une fois en place, le masque est interprété comme leur identité complète. Aucun des comédiens que j'ai interrogés n'a pu m'expliquer d'où vient cette tradition, mais tous ont tiqué quand j'ai suggéré que les autres nations trouvaient cela étrange. Il existe un lien de confiance très intense entre les troupes de théâtre Orlésiennes et leurs spectateurs. En fait, j'ai rarement vu de publics aussi attentifs qu'à Val Royeaux. Je suppose que les Orlésiens, étant entourés de masques au quotidien, ont à la fois un besoin et un respect absolu pour un endroit où ces objets affichent ouvertement les intentions de ceux qui les portent, pour une fois.
A la fin de ce volume, un appendice présente l'apparence et la signification des masques du théâtre Orlésien. Ces conventions sont essentielles pour comprendre l'histoire de ses meilleures pièces, et j'espère que vous trouverez ce voyage aussi gratifiant que moi.
- Tiré d'Anthologie du théâtre Orlésien, Volume I : Introduction du Magister Pellinar.
____________________________________
Une tente. Le roi Drakan tourne sa couronne entre ses mains. Entre son fidèle cousin, le capitaine Ashan.
Capitaine Ashan : Salutations, Votre Majesté. Les armées vous attendent.
Roi Drakan : Qu'en est-il de l'ennemi ?
Capitaine Ashan : Les troupes viciées se regroupent sur la colline, plus nombreuses que jamais.
Roi Drakan : Nous sommes surpassés sur le terrain.
Capitaine Ashan : Andrasté nous a donné une arme : la foi.
Roi Drakan : Nos alliés sont à une semaine de Combrelande.
Capitaine Ashan : La parole du Créateur nous aidera.
Roi Drakan : Je n'en doute pas.
Capitaine Ashan : Vous semblez pourtant contrarié.
Drakan jette sa couronne.
Roi Drakan : L'orgueil a tué notre prophétesse. Ses paroles sacrées sont tout ce qu'il nous reste ! Si la victoire nous échappe, qui les portera ? Qui propagera le Cantique de la Lumière ?
Capitaine Ashan : Cousin ! L'armée attend !
Roi Drakan : C'est une âme capable de la guider qu'elle attend !
- Extrait de l'Épée de Drakan : Une étude de la vie et de l'histoire du père d'Orlaïs de la marquise Freyette.
Il n'est guère surprenant que la vie du roi Drakan soit l'un des récits les plus populaires d'Orlaïs. Après avoir fondé à la fois Orlaïs et la Chantrie, ce jeune noble charismatique passa le reste de son règne à lutter contre le second Enclin. Les pièces de Freyette sont remarquables, car elles sont les premières à représenter le fondateur d'Orlaïs comme un homme assailli par le doute, comme nous le sommes tous, et non comme une figure idéalisée. Quelques Grandes prêtresses essayèrent bien d'interdire la pièce, disant qu'elle critiquait l'état de la Chantrie, mais l'Épée de Drakan avait trop de succès auprès du peuple comme de la noblesse, et reste aujourd'hui encore un pilier du théâtre Orlésien.
- Extrait d'Anthologie du théâtre Orlésien, Volume II : Classiques de l'Ère des Tempêtes du Magister Pellinar.
_________________________________
Comtesse Dionne : Vous vous moquez de moi.
Duc Le Seuille : C'est ce que je fais de mieux, dit-on.
Comtesse Dionne : Il ne peut être notre fils !
Duc Le Seuille : Je me suis renseigné en ville. Il porte le fourreau de mon arrière-grand-père. Celui qui a disparu cette nuit-là.
Comtesse Dionne : Impossible.
Duc Le Seuille : Vous n'avez donc aucune objection à cette visite ?
Comtesse Dionne : Qui d'autre en avez-vous informé ?
Une femme au masque noir et or, avec des plumes de corbeau sur le côté, entre par la porte de service. Elle s'incline. La Comtesse blêmit et se cache le visage dans les mains.
Comtesse Dionne : Mais si l'homme venu visiter le château est notre fils…
Duc Le Seuille : Comme vous l'avez dit, il ne peut l'être. Dans notre intérêt à tous les deux.
- Extrait de L'Héritier de Verchiel de Paul Legrand.
L'Héritier de Verchiel, avec son cortège de trahisons et de vengeances et son point d'orgue retentissant, est joué chaque année dans la ville qui lui a donné son nom, dans une mise en scène fastueuse destinée à la noblesse venue de la ville voisine d'Halamshiral. Lors de la première représentation de la pièce, le fameux comédien Victor Boyet tint le rôle du Duc Le Seuille. Elfe citadin de Val Royeaux, Boyet avait passé cinq ans à jouer de petits rôles avant de convaincre Legrand qu'il convenait à celui-ci. Sa première représentation à la capitale fut si réussite que, lorsque les comédiens saluèrent sous un tonnerre d'applaudissements, l'Empereur du moment se leva de son siège quand Boyet monta sur scène.
Les elfes ont un certain succès dans les théâtres Orlésiens, ce qui ne manque pas de surprendre les étrangers, mais la vie des comédiens est faite de scandales et d'intrigues qui feraient même rougir les bardes. Il est étrange, au premier abord, de voir les elfes ouvertement tolérés, voire même accueillis avec joie, mais Orlaïs traite ses comédiens comme une espèce à part.
- Extrait d'Anthologie du théâtre Orlésien, Volume III : Tragédies de style moderne du Magister Pellinar.
_____________________________________
La jeune fille : Allons, mon Seigneur, dansons !
Le maire : Non ! Non, je n'en ferai rien.
La jeune fille : Oh, je vous en supplie, ne nous quittons pas sans avoir dansé !
Le maire : J'ai la panse bien trop pleine !
La jeune fille : Venez donc danser ! Je dois bientôt partir !
Le maire : C'est trop ! Je vous en prie, laissez-moi à ma circonspection !
En riant, la femme tire le maire pour le faire lever de son siège. Un bruit tonitruant l'arrête.
La jeune fille : Est-ce le ragoût de chou de ce midi que je sens ?
Le maire : Il nous a rejoints, hélas, depuis un lieu situé plus au sud.
- Extrait de Wilk-la-colline d'A. Pourri.
Bénéficiant d'une popularité constante et, pour certains, embarrassante, cette pièce ne manque jamais d'attirer les foules pendant les festivals ou les marchés. Le village Féreldien fictif de Wilk-la-colline est le cadre de plus de trois mille répliques donnant lieu à des situations de plus en plus scabreuses, amenées, empirées ou achevées par des flatulences.
Il paraît que les comédiens suivent un régime spécial pour jouer leur rôle de façon convaincante. Je n'ai pas le courage d'aborder ceci plus en détail.
- Extrait d'Anthologie du théâtre Orlésien, Volume IV : Comédiens et opérettes du Magister Pellinar.
_____________________________________
Callista fait les cents pas sur le rempart qui domine le lac. Le ciel est sombre. Elle tient une coupe de poison. Camallia est là, le visage voilé.
Callista : L'aube se fait attendre.
Camallia : Elle ne viendra plus.
Callista : Elle doit se cacher derrière les nuages.
Camallia : Elle ne viendra plus.
Callista : La reine te croit morte.
Camallia, dos au public, fait face à Callista et retire son voile.
Callista gémit, effrayée. Elle lâche sa coupe.
- Extrait de Le Déclin de la clarté de Lumière Bartlet.
Ces répliques sont tirées d'une pièce qui était considérée comme l'une des oeuvres les plus étranges de son époque. Bartlet était un auteur peu réputé qui trouva la mort dans l'incendie de son taudis. Le Déclin de la clarté se déroule dans la mystérieuse cité de Demhe, qui se trouve être un autre monde qui devient notre propre lune. Des accidents, des crises de démence et un suicide ont affecté la première représentation, et d'après certains historiens, la conclusion de la pièce était à la fois d'une beauté si envoûtante et d'une horreur si choquante qu'elle a déclenché la grande émeute de Val Royeaux en 4:52 des Ténèbres.
La vérité sera toujours un mystère : il ne reste que quatorze pages de la pièce.
- Extrait d'Anthologie du théâtre Orlésien, Volume V : OEuvres perdues ou fragmentées du Magister Pellinar.
____________________________________
Dame Cramoisi : Le corps n'est pas encore froid. Quelqu'un dans ce manoir a tué le Seigneur Carcasse !
Blanche, la femme de chambre : Par le Créateur ! Il y a un meurtrier parmi nous ?
Capitaine Doré : Qu'Andrasté m'en soit témoin, elle a raison. Comment procédons-nous ?
Mère Émeraude : Nous devons chercher un indice indiquant comment cet acte odieux a été commis.
Capitaine Doré : Avec enthousiasme, si l'on se fie à la quantité de sang sur les murs.
Blanche s'évanouit.
- Extrait de Mort au manoir de Violette Armand.
Étonnamment, ce mélodrame agréable bien que quelque peu prévisible donna lieu à des débats particulièrement houleux. A la fin de la pièce, le meurtrier du Seigneur Carcasse change de masque, enfilant celui du méchant pour déclamer des aveux élaborés. A l'époque, les masques du théâtre Orlésien étaient déterminés pour chaque rôle. Les pièces étaient écrites en partant du principe que les masques donnaient au public des informations essentielles qui échappent aux personnages de la pièce. Mort au manoir, en passant outre ce contrat implicite, fut un véritable choc pour le public de l'époque.
Armand fut dévasté par les attaques de Mort au manoir, émanant à la fois des spectateurs et des critiques d'Orlaïs. Bien des gens l'accusaient d'avoir commis une violation impardonnable de l'esprit même du théâtre. Cependant, les plus grands auteurs de l'époque se prirent d'un engouement pour les histoires de "faux masques" et, de nos jours, les techniques d'Armand sont devenues franchement banales. C'est un bon exemple de la facilité avec laquelle l'alchimie du temps transforme le scandaleux en quelconque.
- Extrait d'Anthologie du théâtre Orlésien, Volume VI : Les pièces de faux masques du Magister Pellinar.
Haut de page- sur un canapé dans la salle de bal
- en examinant la statue de lion à l'étage principal
- sur un bureau dans les grands appartements
- parchemin sur le canapé près de la bibliothèque
- dans le jardin inférieur du jardin des invités
- dans une bibliothèque de l'aile royale
L'aspect le plus curieux du théâtre Orlésien, fort à propos, provient de l'amour que nos voisins méridionaux portent aux masques. Tous les acteurs portent un masque, et chaque masque suit un ordre précis de forme et de couleurs qui indique au public l'importance du personnage. Par exemple, un masque vert couvrant la moitié du visage indique un rôle principal masculin, tandis qu'un masque de même forme, mais de couleur violette, représente un premier rôle féminin. Les masques complets blancs sont réservés aux rôles sans sexe défini, comme les esprits, à l'exception des démons, dont le masque doit toujours être noir et rouge. Pour compliquer encore un peu plus les choses pour les néophytes, la race ou le sexe d'un comédien n'a aucune incidence sur les rôles qu'il peut jouer.
Si un metteur en scène les croit à la hauteur, les hommes peuvent jouer des douairières, les femmes peuvent jouer des ducs, et même un elfe peut jouer un roi. Une fois en place, le masque est interprété comme leur identité complète. Aucun des comédiens que j'ai interrogés n'a pu m'expliquer d'où vient cette tradition, mais tous ont tiqué quand j'ai suggéré que les autres nations trouvaient cela étrange. Il existe un lien de confiance très intense entre les troupes de théâtre Orlésiennes et leurs spectateurs. En fait, j'ai rarement vu de publics aussi attentifs qu'à Val Royeaux. Je suppose que les Orlésiens, étant entourés de masques au quotidien, ont à la fois un besoin et un respect absolu pour un endroit où ces objets affichent ouvertement les intentions de ceux qui les portent, pour une fois.
A la fin de ce volume, un appendice présente l'apparence et la signification des masques du théâtre Orlésien. Ces conventions sont essentielles pour comprendre l'histoire de ses meilleures pièces, et j'espère que vous trouverez ce voyage aussi gratifiant que moi.
- Tiré d'Anthologie du théâtre Orlésien, Volume I : Introduction du Magister Pellinar.
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Une tente. Le roi Drakan tourne sa couronne entre ses mains. Entre son fidèle cousin, le capitaine Ashan.
Capitaine Ashan : Salutations, Votre Majesté. Les armées vous attendent.
Roi Drakan : Qu'en est-il de l'ennemi ?
Capitaine Ashan : Les troupes viciées se regroupent sur la colline, plus nombreuses que jamais.
Roi Drakan : Nous sommes surpassés sur le terrain.
Capitaine Ashan : Andrasté nous a donné une arme : la foi.
Roi Drakan : Nos alliés sont à une semaine de Combrelande.
Capitaine Ashan : La parole du Créateur nous aidera.
Roi Drakan : Je n'en doute pas.
Capitaine Ashan : Vous semblez pourtant contrarié.
Drakan jette sa couronne.
Roi Drakan : L'orgueil a tué notre prophétesse. Ses paroles sacrées sont tout ce qu'il nous reste ! Si la victoire nous échappe, qui les portera ? Qui propagera le Cantique de la Lumière ?
Capitaine Ashan : Cousin ! L'armée attend !
Roi Drakan : C'est une âme capable de la guider qu'elle attend !
- Extrait de l'Épée de Drakan : Une étude de la vie et de l'histoire du père d'Orlaïs de la marquise Freyette.
Il n'est guère surprenant que la vie du roi Drakan soit l'un des récits les plus populaires d'Orlaïs. Après avoir fondé à la fois Orlaïs et la Chantrie, ce jeune noble charismatique passa le reste de son règne à lutter contre le second Enclin. Les pièces de Freyette sont remarquables, car elles sont les premières à représenter le fondateur d'Orlaïs comme un homme assailli par le doute, comme nous le sommes tous, et non comme une figure idéalisée. Quelques Grandes prêtresses essayèrent bien d'interdire la pièce, disant qu'elle critiquait l'état de la Chantrie, mais l'Épée de Drakan avait trop de succès auprès du peuple comme de la noblesse, et reste aujourd'hui encore un pilier du théâtre Orlésien.
- Extrait d'Anthologie du théâtre Orlésien, Volume II : Classiques de l'Ère des Tempêtes du Magister Pellinar.
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Comtesse Dionne : Vous vous moquez de moi.
Duc Le Seuille : C'est ce que je fais de mieux, dit-on.
Comtesse Dionne : Il ne peut être notre fils !
Duc Le Seuille : Je me suis renseigné en ville. Il porte le fourreau de mon arrière-grand-père. Celui qui a disparu cette nuit-là.
Comtesse Dionne : Impossible.
Duc Le Seuille : Vous n'avez donc aucune objection à cette visite ?
Comtesse Dionne : Qui d'autre en avez-vous informé ?
Une femme au masque noir et or, avec des plumes de corbeau sur le côté, entre par la porte de service. Elle s'incline. La Comtesse blêmit et se cache le visage dans les mains.
Comtesse Dionne : Mais si l'homme venu visiter le château est notre fils…
Duc Le Seuille : Comme vous l'avez dit, il ne peut l'être. Dans notre intérêt à tous les deux.
- Extrait de L'Héritier de Verchiel de Paul Legrand.
L'Héritier de Verchiel, avec son cortège de trahisons et de vengeances et son point d'orgue retentissant, est joué chaque année dans la ville qui lui a donné son nom, dans une mise en scène fastueuse destinée à la noblesse venue de la ville voisine d'Halamshiral. Lors de la première représentation de la pièce, le fameux comédien Victor Boyet tint le rôle du Duc Le Seuille. Elfe citadin de Val Royeaux, Boyet avait passé cinq ans à jouer de petits rôles avant de convaincre Legrand qu'il convenait à celui-ci. Sa première représentation à la capitale fut si réussite que, lorsque les comédiens saluèrent sous un tonnerre d'applaudissements, l'Empereur du moment se leva de son siège quand Boyet monta sur scène.
Les elfes ont un certain succès dans les théâtres Orlésiens, ce qui ne manque pas de surprendre les étrangers, mais la vie des comédiens est faite de scandales et d'intrigues qui feraient même rougir les bardes. Il est étrange, au premier abord, de voir les elfes ouvertement tolérés, voire même accueillis avec joie, mais Orlaïs traite ses comédiens comme une espèce à part.
- Extrait d'Anthologie du théâtre Orlésien, Volume III : Tragédies de style moderne du Magister Pellinar.
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La jeune fille : Allons, mon Seigneur, dansons !
Le maire : Non ! Non, je n'en ferai rien.
La jeune fille : Oh, je vous en supplie, ne nous quittons pas sans avoir dansé !
Le maire : J'ai la panse bien trop pleine !
La jeune fille : Venez donc danser ! Je dois bientôt partir !
Le maire : C'est trop ! Je vous en prie, laissez-moi à ma circonspection !
En riant, la femme tire le maire pour le faire lever de son siège. Un bruit tonitruant l'arrête.
La jeune fille : Est-ce le ragoût de chou de ce midi que je sens ?
Le maire : Il nous a rejoints, hélas, depuis un lieu situé plus au sud.
- Extrait de Wilk-la-colline d'A. Pourri.
Bénéficiant d'une popularité constante et, pour certains, embarrassante, cette pièce ne manque jamais d'attirer les foules pendant les festivals ou les marchés. Le village Féreldien fictif de Wilk-la-colline est le cadre de plus de trois mille répliques donnant lieu à des situations de plus en plus scabreuses, amenées, empirées ou achevées par des flatulences.
Il paraît que les comédiens suivent un régime spécial pour jouer leur rôle de façon convaincante. Je n'ai pas le courage d'aborder ceci plus en détail.
- Extrait d'Anthologie du théâtre Orlésien, Volume IV : Comédiens et opérettes du Magister Pellinar.
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Callista fait les cents pas sur le rempart qui domine le lac. Le ciel est sombre. Elle tient une coupe de poison. Camallia est là, le visage voilé.
Callista : L'aube se fait attendre.
Camallia : Elle ne viendra plus.
Callista : Elle doit se cacher derrière les nuages.
Camallia : Elle ne viendra plus.
Callista : La reine te croit morte.
Camallia, dos au public, fait face à Callista et retire son voile.
Callista gémit, effrayée. Elle lâche sa coupe.
- Extrait de Le Déclin de la clarté de Lumière Bartlet.
Ces répliques sont tirées d'une pièce qui était considérée comme l'une des oeuvres les plus étranges de son époque. Bartlet était un auteur peu réputé qui trouva la mort dans l'incendie de son taudis. Le Déclin de la clarté se déroule dans la mystérieuse cité de Demhe, qui se trouve être un autre monde qui devient notre propre lune. Des accidents, des crises de démence et un suicide ont affecté la première représentation, et d'après certains historiens, la conclusion de la pièce était à la fois d'une beauté si envoûtante et d'une horreur si choquante qu'elle a déclenché la grande émeute de Val Royeaux en 4:52 des Ténèbres.
La vérité sera toujours un mystère : il ne reste que quatorze pages de la pièce.
- Extrait d'Anthologie du théâtre Orlésien, Volume V : OEuvres perdues ou fragmentées du Magister Pellinar.
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Dame Cramoisi : Le corps n'est pas encore froid. Quelqu'un dans ce manoir a tué le Seigneur Carcasse !
Blanche, la femme de chambre : Par le Créateur ! Il y a un meurtrier parmi nous ?
Capitaine Doré : Qu'Andrasté m'en soit témoin, elle a raison. Comment procédons-nous ?
Mère Émeraude : Nous devons chercher un indice indiquant comment cet acte odieux a été commis.
Capitaine Doré : Avec enthousiasme, si l'on se fie à la quantité de sang sur les murs.
Blanche s'évanouit.
- Extrait de Mort au manoir de Violette Armand.
Étonnamment, ce mélodrame agréable bien que quelque peu prévisible donna lieu à des débats particulièrement houleux. A la fin de la pièce, le meurtrier du Seigneur Carcasse change de masque, enfilant celui du méchant pour déclamer des aveux élaborés. A l'époque, les masques du théâtre Orlésien étaient déterminés pour chaque rôle. Les pièces étaient écrites en partant du principe que les masques donnaient au public des informations essentielles qui échappent aux personnages de la pièce. Mort au manoir, en passant outre ce contrat implicite, fut un véritable choc pour le public de l'époque.
Armand fut dévasté par les attaques de Mort au manoir, émanant à la fois des spectateurs et des critiques d'Orlaïs. Bien des gens l'accusaient d'avoir commis une violation impardonnable de l'esprit même du théâtre. Cependant, les plus grands auteurs de l'époque se prirent d'un engouement pour les histoires de "faux masques" et, de nos jours, les techniques d'Armand sont devenues franchement banales. C'est un bon exemple de la facilité avec laquelle l'alchimie du temps transforme le scandaleux en quelconque.
- Extrait d'Anthologie du théâtre Orlésien, Volume VI : Les pièces de faux masques du Magister Pellinar.
Avant l'andrastianisme : les fois oubliées
Emplacement : livre dans une maison au nord ouest du campement du refuge du pécheur au Bourbier délaissé
Les enseignements de la Chantrie andrastienne font partie de la vie des habitants de Thédas depuis plus de huit cents ans. La Chantrie nous guide et nous éduque. Nous trouvons l'humilité dans la connaissance de nos péchés, tout en puisant inspiration et espoir dans l'histoire et le chant d'Andrasté. Mais Andrasté est morte près de deux siècles avant que son Empereur Kordillus Drakan ne fonde la Chantrie et ne répandre le Cantique de la Lumière. Pendant ces années atroces, le peuple de Thédas était perdu. A la recherche du salut, il s'accrochait à tout ce qui semblait capable de lui apporter les réponses qu'il cherchait si désespérément. Certains ont repris des fois bien connues, comme le culte des anciens dieux de l'Empire Tévintide, que nous tenons pour responsable de la malédiction de l'Enclin et des engeances. Mais d'autres ont découvert leur propre voie, en suivant de faux prophètes, en élevant des hommes au rang de faux dieux. Ces religions ont disparu pour la plupart, s'éteignant avec leurs fidèles, comme les Filles du Chant ou les Vides. D'autres, comme les Lames d'Hessarian, sa cachent peut-être encore dans certains recoins du monde.
Cet ouvrage a pour but de célébrer leur souvenir, afin de trouver de la compassion pour ceux qui ont vécu dans cette sombre période, mais aussi pour ceux qui, aujourd'hui encore, sont perdus et se tournent vers les ténèbres en essayant d'y trouver la lumière.
- Extrait d'Avant l'andrastianisme : les fois oubliées de soeur Rondwyn de Tanterval.
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Cet ouvrage a pour but de célébrer leur souvenir, afin de trouver de la compassion pour ceux qui ont vécu dans cette sombre période, mais aussi pour ceux qui, aujourd'hui encore, sont perdus et se tournent vers les ténèbres en essayant d'y trouver la lumière.
- Extrait d'Avant l'andrastianisme : les fois oubliées de soeur Rondwyn de Tanterval.
Bon moment pour fermer une frontière
Emplacement : parchemin sur une caisse au niveau de Léliana dans le pigeonnier de Fort Céleste
Les nouvelles sont désastreuses. Des rumeurs racontent que nos frères et soeurs Gardes des Ombres sont tous morts à Férelden. Sans eux, l'Enclin va s'emparer du territoire. Ensuite, il se répandra, sans aucun doute. Il ira vers le nord, vers le Névarra et les Marches. Il ira vers l'ouest, à Orlaïs. A sa tête se trouvera un Archidémon et, dans son sillage, des milliers et des milliers d'engeances. Nous devons nous préparer à regarder l'oubli droit dans les yeux.
Beaucoup d'entre vous nous ont demandé pourquoi nous restons ici alors que de telles menaces s'accumulent à l'est. Le problème n'est pas nouveau pour nous, voyez-vous. La politique. Dire que Férelden et Orlaïs sont en désaccord est un euphémisme : ces deux-là s'entendent comme chien et chat. Nous autres Gardes des Ombres ne sommes Orlésiens que de par notre situation géographique, mais cela semble n'avoir aucune importance pour les chefs Féreldiens.
Il paraît que le roi de Férelden est mort. Son successeur, Loghain Mac Tir, a décrété qu'aucun Garde ne poserait le pied dans le pays. Mac Tir est un héros national qui a aidé à repousser les forces de l'envahisseur Orlésien de Férelden, et qui semble en avoir également après notre Ordre. Il doute peut-être de nos capacités. Ou il est plus bête que le décrivent les livres d'histoire.
C'est pourquoi nous devons attendre, pendant que Férelden accueille son destin de bonne grâce.
- Discours prononcé par le Garde-Prévôt Blackwall de Val Chevin à ses recrues, 9:30 du Dragon.
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Beaucoup d'entre vous nous ont demandé pourquoi nous restons ici alors que de telles menaces s'accumulent à l'est. Le problème n'est pas nouveau pour nous, voyez-vous. La politique. Dire que Férelden et Orlaïs sont en désaccord est un euphémisme : ces deux-là s'entendent comme chien et chat. Nous autres Gardes des Ombres ne sommes Orlésiens que de par notre situation géographique, mais cela semble n'avoir aucune importance pour les chefs Féreldiens.
Il paraît que le roi de Férelden est mort. Son successeur, Loghain Mac Tir, a décrété qu'aucun Garde ne poserait le pied dans le pays. Mac Tir est un héros national qui a aidé à repousser les forces de l'envahisseur Orlésien de Férelden, et qui semble en avoir également après notre Ordre. Il doute peut-être de nos capacités. Ou il est plus bête que le décrivent les livres d'histoire.
C'est pourquoi nous devons attendre, pendant que Férelden accueille son destin de bonne grâce.
- Discours prononcé par le Garde-Prévôt Blackwall de Val Chevin à ses recrues, 9:30 du Dragon.
Bâtards majestueux
Emplacement : sous un abri dans la cour des baraquements supérieurs du Refuge de Thérinfal pendant la quête Les champions de la justice
Je me souviens de l'avant-dernière. Je ne me serais pas approché à moins de soixante pieds, deux fois son envergure. Ça vous laisse le temps de bouger. La bête était trop faible pour faire quoi que ce soit. Pourtant, ça paraissait respectueux de maintenir une certaine distance et de laisser un périmètre pour la bête et son entraîneur. Elle est morte de faim. C'est pas comme ça qu'elles devraient partir, et je n'avais pas l'habitude de les voir dans cet état.
Oh, c'étaient des bâtards majestueux, et ils le savaient bien. Demandez à n'importe quel Garde qui s'est retrouvé cul par-dessus tête pour n'avoir pas assez pris soin de sa bête. Vous voyez, l'entraîneur et la bête ne formaient qu'un, et ils savaient tous les deux ce qu'ils voulaient. Pour les griffons, ce lien impliquait le pansage. Il y avait rien à faire, ils en avaient besoin, un point c'est tout. Je veux dire, qu'est-ce qui est équitable quand il s'agit de mettre en selle un Commandeur-Garde avec toute son armure de plates pour foncer comme l'éclair et plonger droit dans l'aile d'un Archidémon ? C'est légendaire, y a pas à dire ! Mais de retour au sol, ils savaient qu'on leur était redevable. Vous pouviez pas essayer de gagner du temps en les arrosant : si on leur imbibait les ailes, ils avaient le charisme d'un rat qui patauge dans une flaque. Non, la tâche était ardue et consistait à lisser des fichues ailes de trente pieds de large. Et il valait mieux ne pas oublier de le faire, ou la bête vous en voulait tellement qu'au prochain vol, elle frôlait un chêne de si près que vous vous retrouviez avec une bosse si dure qu'elle déformait votre heaume. Pourtant, quand on met tout ça dans la balance, avec les serres acérées, ils étaient incomparables. Une fois dans le ciel, vous pouviez vous pencher pour cueillir tout Thédas dans le creux de la main.
Et donc, oui, je me souviens de l'avant-dernière. Quand elle est tombée, les robes l'ont disséquée, parce que c'est ce qu'ils font. Puis on l'a brûlée. Ensuite, je me suis pris une biture.
Je ne me souviens pas du tout dernier. Et vous ne m'y forcerez pas.
- Commentaires d'un Garde des Ombres anonyme, extraits des archives de Weisshaupt sur l'extinction d'une espèce adorée, mis à disposition du public par Philliam, barde de son état !
Haut de pageJe me souviens de l'avant-dernière. Je ne me serais pas approché à moins de soixante pieds, deux fois son envergure. Ça vous laisse le temps de bouger. La bête était trop faible pour faire quoi que ce soit. Pourtant, ça paraissait respectueux de maintenir une certaine distance et de laisser un périmètre pour la bête et son entraîneur. Elle est morte de faim. C'est pas comme ça qu'elles devraient partir, et je n'avais pas l'habitude de les voir dans cet état.
Oh, c'étaient des bâtards majestueux, et ils le savaient bien. Demandez à n'importe quel Garde qui s'est retrouvé cul par-dessus tête pour n'avoir pas assez pris soin de sa bête. Vous voyez, l'entraîneur et la bête ne formaient qu'un, et ils savaient tous les deux ce qu'ils voulaient. Pour les griffons, ce lien impliquait le pansage. Il y avait rien à faire, ils en avaient besoin, un point c'est tout. Je veux dire, qu'est-ce qui est équitable quand il s'agit de mettre en selle un Commandeur-Garde avec toute son armure de plates pour foncer comme l'éclair et plonger droit dans l'aile d'un Archidémon ? C'est légendaire, y a pas à dire ! Mais de retour au sol, ils savaient qu'on leur était redevable. Vous pouviez pas essayer de gagner du temps en les arrosant : si on leur imbibait les ailes, ils avaient le charisme d'un rat qui patauge dans une flaque. Non, la tâche était ardue et consistait à lisser des fichues ailes de trente pieds de large. Et il valait mieux ne pas oublier de le faire, ou la bête vous en voulait tellement qu'au prochain vol, elle frôlait un chêne de si près que vous vous retrouviez avec une bosse si dure qu'elle déformait votre heaume. Pourtant, quand on met tout ça dans la balance, avec les serres acérées, ils étaient incomparables. Une fois dans le ciel, vous pouviez vous pencher pour cueillir tout Thédas dans le creux de la main.
Et donc, oui, je me souviens de l'avant-dernière. Quand elle est tombée, les robes l'ont disséquée, parce que c'est ce qu'ils font. Puis on l'a brûlée. Ensuite, je me suis pris une biture.
Je ne me souviens pas du tout dernier. Et vous ne m'y forcerez pas.
- Commentaires d'un Garde des Ombres anonyme, extraits des archives de Weisshaupt sur l'extinction d'une espèce adorée, mis à disposition du public par Philliam, barde de son état !
Caspar le Magnifique
Emplacement : livre dans une maison tout au nord-ouest du 4ème fanal du Bourbier délaissé
Le roi Caspar le Magnifique a vu cent vingt-sept printemps avant de partir enfin pour le sommeil éternel sous notre grand royaume. Même lors de son dernier jour, il s'entraîna avec son arrière-petit-
fils, Mathas le Glorieux, et le battit. Le roi Caspar ne montra aucun signe de faiblesse ni de décrépitude malgré son grand âge, et se révéla plus qu'à la hauteur de l'homme qui était beaucoup plus jeune que lui. Caspar para tous les coups que Mathas lui infligea, et les lui rendit avec deux fois plus de vigueur.
A la fin, le grand roi jeta son arrière-petit-fils à terre et, d'un coup d'épée, rasa à blanc le menton de Mathas. "Tu es un Pentaghast, dit le roi. Prends donc soin de ton apparence".
Ayant appris la leçon, Mathas fit appeler ses valets et leur demanda de le baigner et de lui faire sa toilette. Après cela, son menton fut toujours rasé de près.
Quant au roi, il se retira dans ses appartements pour sa sieste de l'après-midi. Lorsque sonna l'heure du dîner, les domestiques furent incapables de le réveiller. C'est ainsi que le roi Caspar le Magnifique, Seigneur suprême du Névarra pendant soixante années, finit par déposer sa couronne.
- Extrait de Les rois Pentaghast du Névarra, ouvrage de légendes familiales en cours d'écriture.
Haut de pageLe roi Caspar le Magnifique a vu cent vingt-sept printemps avant de partir enfin pour le sommeil éternel sous notre grand royaume. Même lors de son dernier jour, il s'entraîna avec son arrière-petit-
fils, Mathas le Glorieux, et le battit. Le roi Caspar ne montra aucun signe de faiblesse ni de décrépitude malgré son grand âge, et se révéla plus qu'à la hauteur de l'homme qui était beaucoup plus jeune que lui. Caspar para tous les coups que Mathas lui infligea, et les lui rendit avec deux fois plus de vigueur.
A la fin, le grand roi jeta son arrière-petit-fils à terre et, d'un coup d'épée, rasa à blanc le menton de Mathas. "Tu es un Pentaghast, dit le roi. Prends donc soin de ton apparence".
Ayant appris la leçon, Mathas fit appeler ses valets et leur demanda de le baigner et de lui faire sa toilette. Après cela, son menton fut toujours rasé de près.
Quant au roi, il se retira dans ses appartements pour sa sieste de l'après-midi. Lorsque sonna l'heure du dîner, les domestiques furent incapables de le réveiller. C'est ainsi que le roi Caspar le Magnifique, Seigneur suprême du Névarra pendant soixante années, finit par déposer sa couronne.
- Extrait de Les rois Pentaghast du Névarra, ouvrage de légendes familiales en cours d'écriture.
Chant pour Elgar'nan
Emplacement : en examinant une mosaïque dans le temple de Mythal au cours de la quête principale Ce que l'orgueil avait forgé
Elgar'nan, Colère et Tonnerre,
Donne-nous la gloire.
Donne-nous la victoire contre la terre qui fait trembler nos villes.
Frappe les usurpateurs de ta foudre.
Brûle le sol de ton regard.
Envoie la mort ailée contre ceux qui détruisent notre oeuvre.
Elgar'nan, aide-nous à dompter la terre.
- Chant pour Elgar'nan, trouvé dans le temple de Mythal. Auteur inconnu.
Haut de pageElgar'nan, Colère et Tonnerre,
Donne-nous la gloire.
Donne-nous la victoire contre la terre qui fait trembler nos villes.
Frappe les usurpateurs de ta foudre.
Brûle le sol de ton regard.
Envoie la mort ailée contre ceux qui détruisent notre oeuvre.
Elgar'nan, aide-nous à dompter la terre.
- Chant pour Elgar'nan, trouvé dans le temple de Mythal. Auteur inconnu.
Chant pour Falon'Din
Emplacement : en examinant la mosaïque de Falon'Din dans le Hall des sanctuaires, accessible pendant la quête principale Ce que l'orgueil avait forgé.
Le peuple se dévoua corps et âme à Falon'Din
Qui maîtrisait les ténèbres menteuses,
Dont les ombres sont insatiables,
Dont les fidèles chantent,
Dont les ailes de la mort l'enveloppent,
Épaisses comme la nuit.
Lethanavir, maître-devin, sois notre guide,
A travers des mondes sans forme et les cieux sans air.
- Chant pour Falon'Din, trouvé dans le temple de Mythal. Auteur inconnu.
Haut de pageLe peuple se dévoua corps et âme à Falon'Din
Qui maîtrisait les ténèbres menteuses,
Dont les ombres sont insatiables,
Dont les fidèles chantent,
Dont les ailes de la mort l'enveloppent,
Épaisses comme la nuit.
Lethanavir, maître-devin, sois notre guide,
A travers des mondes sans forme et les cieux sans air.
- Chant pour Falon'Din, trouvé dans le temple de Mythal. Auteur inconnu.
Chant pour Sylaise
Emplacement : en examinant une mosaïque dans le temple de Mythal au cours de la quête principale Ce que l'orgueil avait forgé
Sylaise, dont la chaleur rivalise avec la lumière d'Elgar'nan.
Sylaise, dont les temples rivalisent avec les cités de Mythal.
Sylaise, dont le souffle rivalise avec la lance d'Andruil.
Sylaise, dont le talent rivalise avec l'art de June.
Sylaise, dont le feu ne peut être éteint.
Nous nous consacrons à ton service avec joie.
- Chant pour Sylaise, trouvé dans le temple de Mythal. Auteur inconnu.
Haut de pageSylaise, dont la chaleur rivalise avec la lumière d'Elgar'nan.
Sylaise, dont les temples rivalisent avec les cités de Mythal.
Sylaise, dont le souffle rivalise avec la lance d'Andruil.
Sylaise, dont le talent rivalise avec l'art de June.
Sylaise, dont le feu ne peut être éteint.
Nous nous consacrons à ton service avec joie.
- Chant pour Sylaise, trouvé dans le temple de Mythal. Auteur inconnu.
Chiens de guerre (restauration possible)
Emplacement : en examinant une statue de chien dans la salle du trône de Fort Céleste avec la décoration de Férelden
Inventaire de Fort Céleste : chiens de guerre (restauration possible)
Du bon boulot, en pierre de taille provenant des Dorsales de Givre. Plus précisément, du Pic de Kikhol sur les cartes des humains. Sur les cartes naines, les vraies, c'est la Voûte de Grandhall. Bref, une marchande Féreldienne m'a expliqué ce que ces chiens de guerre représentent. L'un deux symbolise la victoire, la tête levée au ciel pour chasser l'esprit des ennemis morts vers l'Immatériel. Le deuxième évoque la défaite, la tête levée aussi, mais cette fois pour appeler son maître tombé au combat, et pour offrir son cou à une lame afin de le rejoindre. Tout sculpteur prolifique vous dira qu'il crée un modèle que ses apprentis reproduisent ensuite pour le vendre. J'ai demandé à la marchande pourquoi il existait deux significations pour une même pose. Elle m'a répondu : "Vous préféreriez vendre une statue, ou bien deux ?" Intelligente, cette dame.
- Rapport d'analyse d'un ouvrage de maçonnerie à l'attention de Dame / Seigneur (nom du personnage), Gatsi Sturhald.
Haut de pageInventaire de Fort Céleste : chiens de guerre (restauration possible)
Du bon boulot, en pierre de taille provenant des Dorsales de Givre. Plus précisément, du Pic de Kikhol sur les cartes des humains. Sur les cartes naines, les vraies, c'est la Voûte de Grandhall. Bref, une marchande Féreldienne m'a expliqué ce que ces chiens de guerre représentent. L'un deux symbolise la victoire, la tête levée au ciel pour chasser l'esprit des ennemis morts vers l'Immatériel. Le deuxième évoque la défaite, la tête levée aussi, mais cette fois pour appeler son maître tombé au combat, et pour offrir son cou à une lame afin de le rejoindre. Tout sculpteur prolifique vous dira qu'il crée un modèle que ses apprentis reproduisent ensuite pour le vendre. J'ai demandé à la marchande pourquoi il existait deux significations pour une même pose. Elle m'a répondu : "Vous préféreriez vendre une statue, ou bien deux ?" Intelligente, cette dame.
- Rapport d'analyse d'un ouvrage de maçonnerie à l'attention de Dame / Seigneur (nom du personnage), Gatsi Sturhald.
Chopes naines
Emplacement : reçu en trouvant les chopes naines (collections) - DLC La Descente
Fierté de Nalthur : les mots "Vive la viande" sont gravés sur le côté de cette chope très usée.
Sang de spectre : cette chope semble avoir appartenu autrefois à un certain Amrun.
Cocktail de Branon : cette chope porte l'inscription : "Cinq minutes ici, c'est quinze minutes ailleurs".
Expérience d'Everd : cette chope est fêlée. Elle a manifestement beaucoup vécu et fuit sitôt qu'on la remplit de bière.
Mémoires disparues : on peut lire "Meilleur façonneur du monde" sur le côté de la chope, dans une écriture atroce.
Chope enchantée : elle est munie d'une rune. De l'autre côté, il est indiqué "Bodahn & Fils, Articles et enchantements de qualité".
Coupe sacrificielle : ces taches ne ressemblent guère à du vin de mousse.
Coupe de cobalt : une substance bleue a collé au fond. Cullen sait peut-être de quoi il s'agit.
Vaisseau des Anciens : cette coupe est pleine de moisissure et de pourriture. Manifestement, elle n'a jamais été lavée.
Ongle de Titan : cette coupe de pierre semble étrangement organique, comme si elle avait poussé sur une créature qui l'avait ensuite perdue.
Haut de pageFierté de Nalthur : les mots "Vive la viande" sont gravés sur le côté de cette chope très usée.
Sang de spectre : cette chope semble avoir appartenu autrefois à un certain Amrun.
Cocktail de Branon : cette chope porte l'inscription : "Cinq minutes ici, c'est quinze minutes ailleurs".
Expérience d'Everd : cette chope est fêlée. Elle a manifestement beaucoup vécu et fuit sitôt qu'on la remplit de bière.
Mémoires disparues : on peut lire "Meilleur façonneur du monde" sur le côté de la chope, dans une écriture atroce.
Chope enchantée : elle est munie d'une rune. De l'autre côté, il est indiqué "Bodahn & Fils, Articles et enchantements de qualité".
Coupe sacrificielle : ces taches ne ressemblent guère à du vin de mousse.
Coupe de cobalt : une substance bleue a collé au fond. Cullen sait peut-être de quoi il s'agit.
Vaisseau des Anciens : cette coupe est pleine de moisissure et de pourriture. Manifestement, elle n'a jamais été lavée.
Ongle de Titan : cette coupe de pierre semble étrangement organique, comme si elle avait poussé sur une créature qui l'avait ensuite perdue.
Clair de lune au banquet des ombres
Emplacement : sur une autre table au sud dans le château abandonné au Croisement - DLC Intrus
Sur la première de couverture de ce roman, un groupe d'hommes et de femmes armés combattent une horde de monstres imaginaires, survolés en arrière-plan par une licorne ailée devant un énorme arc-en-ciel. Au dos, on peut lire :
Dans un lointain futur, un groupe d'hommes et de femmes de tous horizons s'unissent pour venir à bout d'un terrible fléau ! Au cours d'un voyage qui scellera leur amitié, nos courageux aventuriers verront-ils leurs rêves et leurs secrets déchirés ?
Kloude Lunelily : aussi fine guerrière que savante, cette elfe de jadis arrachée à son temps n'aspire qu'à retourner dans le passé pour retrouver son Seigneur... mais les voix qui l'appellent ne sont pas ce qu'elles semblent !
Ren : ce mystérieux voleur chantait autrefois dans les tavernes où il en profitait pour dépouiller les riches. Nombre de coeurs se sont entichés de ce tombeur invétéré, qui a conclu un dangereux pacte avec une obscure silhouette…
Lancaster Marlow : talentueux mais excentrique, ce mage qui parcourt le monde pour la première fois entretient une soif de pouvoir qui n'a d'égal que son invraisemblable capacité à mettre ses nouvelles connaissances en danger !
Elena Brightstone : née dans la roture sous l'emprise d'une mystérieuse malédiction, cette femme de troupe idéaliste cherche à faire honneur à son nom tout en se débarrassant de la terrible magie de mort qui risque de la mener à sa perte…
Till'Ka : orpheline à la détermination inégalée, la jeune Till'Ka entend rétablir l'équilibre magique dans le monde. Pour ce faire, elle doit obtenir l'aide de ses parents d'accueil…à condition qu'elle parvienne à regagner la surface de la lune !
TOUS NE SURVIVRONT PEUT-ÊTRE PAS A LEUR PÉRIPLE, CAR CES DANGERS SONT CEUX D'UNE TERRE MÉCONNAISSABLE... ET DE TEMPS IMMÉMORIAUX... EMBARQUEZ DANS L'AVENTURE DE "CLAIR DE LUNE AU BANQUET DES OMBRES" DÈS LA FIN DE LA 13e ÈRE !
Un mot a été glissé entre les pages :
Régalez-vous, trésor ! C'est le roman le plus ambitieux du Seigneur Fleming. Je ne sais pas trop ce qu'est une "baleine lunaire", et il y a parfois une insistance presque scandaleuse sur les postérieures des jeunes hommes, mais je doute fort que cela vous rebute.
Haut de pageSur la première de couverture de ce roman, un groupe d'hommes et de femmes armés combattent une horde de monstres imaginaires, survolés en arrière-plan par une licorne ailée devant un énorme arc-en-ciel. Au dos, on peut lire :
Dans un lointain futur, un groupe d'hommes et de femmes de tous horizons s'unissent pour venir à bout d'un terrible fléau ! Au cours d'un voyage qui scellera leur amitié, nos courageux aventuriers verront-ils leurs rêves et leurs secrets déchirés ?
Kloude Lunelily : aussi fine guerrière que savante, cette elfe de jadis arrachée à son temps n'aspire qu'à retourner dans le passé pour retrouver son Seigneur... mais les voix qui l'appellent ne sont pas ce qu'elles semblent !
Ren : ce mystérieux voleur chantait autrefois dans les tavernes où il en profitait pour dépouiller les riches. Nombre de coeurs se sont entichés de ce tombeur invétéré, qui a conclu un dangereux pacte avec une obscure silhouette…
Lancaster Marlow : talentueux mais excentrique, ce mage qui parcourt le monde pour la première fois entretient une soif de pouvoir qui n'a d'égal que son invraisemblable capacité à mettre ses nouvelles connaissances en danger !
Elena Brightstone : née dans la roture sous l'emprise d'une mystérieuse malédiction, cette femme de troupe idéaliste cherche à faire honneur à son nom tout en se débarrassant de la terrible magie de mort qui risque de la mener à sa perte…
Till'Ka : orpheline à la détermination inégalée, la jeune Till'Ka entend rétablir l'équilibre magique dans le monde. Pour ce faire, elle doit obtenir l'aide de ses parents d'accueil…à condition qu'elle parvienne à regagner la surface de la lune !
TOUS NE SURVIVRONT PEUT-ÊTRE PAS A LEUR PÉRIPLE, CAR CES DANGERS SONT CEUX D'UNE TERRE MÉCONNAISSABLE... ET DE TEMPS IMMÉMORIAUX... EMBARQUEZ DANS L'AVENTURE DE "CLAIR DE LUNE AU BANQUET DES OMBRES" DÈS LA FIN DE LA 13e ÈRE !
Un mot a été glissé entre les pages :
Régalez-vous, trésor ! C'est le roman le plus ambitieux du Seigneur Fleming. Je ne sais pas trop ce qu'est une "baleine lunaire", et il y a parfois une insistance presque scandaleuse sur les postérieures des jeunes hommes, mais je doute fort que cela vous rebute.
Cochon au pot (La ballade de Groin-Groin)
Emplacement : livre dans la maison de Jimmy le Borgne au village de Golefalois dans les Marches solitaires
Oh !
Face à la menace du cuirassé, les plus valeureux prennent leurs jambes à leur cou !
Groin-Groin, Groin-Groin ! Du danger, il fait fi !
Il fait tomber neuf Qunari et devient chevalier, le croyez-vous ?
Groin-Groin, Groin-Groin ! Ne recule devant aucun défi !
Oh !
Une horde de pirates approche des côtes; le pire est à venir.
Groin-Groin, Groin-Groin ! Toujours vaillant, il est sans peur !
Il fait trébucher un amiral et on le nomme capitaine de navire !
Groin-Groin, Groin-Groin ! C'est notre sauveur !
Oh !
L'Enclin est sur nous, il n'y a plus aucun espoir.
Groin-Groin, Groin-Groin ! Il faudra lui passer sur le corps !
Il court dans les pattes des engeances et devient Garde des ombres, quelle histoire !
Groin-Groin, Groin-Groin ! Par monts et par vaux, on en parlera longtemps encore !
Oh !
Il vient parader devant tout Kirkwall en héros et en conquérant !
Groin-Groin, Groin-Groin ! Si têtu et si roublard !
Il fait dégringoler un vicomte et finit sur la broche, une pomme entre les dents !
Groin-Groin, Groin-Groin ! C'est le plus délicieux des cochards !
- Extrait du recueil Légendes mineures : des cochards et des renards compilé par Philliam, barde de son état !
Haut de pageOh !
Face à la menace du cuirassé, les plus valeureux prennent leurs jambes à leur cou !
Groin-Groin, Groin-Groin ! Du danger, il fait fi !
Il fait tomber neuf Qunari et devient chevalier, le croyez-vous ?
Groin-Groin, Groin-Groin ! Ne recule devant aucun défi !
Oh !
Une horde de pirates approche des côtes; le pire est à venir.
Groin-Groin, Groin-Groin ! Toujours vaillant, il est sans peur !
Il fait trébucher un amiral et on le nomme capitaine de navire !
Groin-Groin, Groin-Groin ! C'est notre sauveur !
Oh !
L'Enclin est sur nous, il n'y a plus aucun espoir.
Groin-Groin, Groin-Groin ! Il faudra lui passer sur le corps !
Il court dans les pattes des engeances et devient Garde des ombres, quelle histoire !
Groin-Groin, Groin-Groin ! Par monts et par vaux, on en parlera longtemps encore !
Oh !
Il vient parader devant tout Kirkwall en héros et en conquérant !
Groin-Groin, Groin-Groin ! Si têtu et si roublard !
Il fait dégringoler un vicomte et finit sur la broche, une pomme entre les dents !
Groin-Groin, Groin-Groin ! C'est le plus délicieux des cochards !
- Extrait du recueil Légendes mineures : des cochards et des renards compilé par Philliam, barde de son état !
Commerce avec Kal-Sharok
Emplacement : sur une table près d'Edouard Desjardins dans le Fort Suledin à l'Emprise du Lion
Mon arrivée a été observée de près. De toute évidence, ce Thaig avait l'habitude de surveiller son domaine. Je pense que si j'avais été l'un de ses cousins d'Orzammar, notre rencontre se serait révélée brève et sanglante. Enfin, si on m'avait autorisé à passer, en premier lieu. En tout état de cause, il était poli, efficace et connaissait le cours actuel de tous ses articles. Leur isolation n'est clairement pas due à la peur et certainement pas à un manque d'intérêt. Parmi ses marchandises, j'ai aperçu les derniers textiles de Val Royeaux et les ouvrages d'un poète Marchéen mort il y a trois siècles. Cela n'a fait que renforcer mes doutes quant à l'année officielle de la "redécouverte" de Kal-Sharok indiquée par l'Assemblée d'Orzammar. Jen'en ai pas fait état à mon hôte. J'avais beau être curieux, il régnait un inexplicable sentiment de malaise. Je me dois de souligner que mon interlocuteur et ses employés ont eu une attitude honnête et professionnelle tout au long de notre rencontre. Mais il y avait une chose sur laquelle je n'arrive pas à mettre le doigt. Sans jamais retirer son capuchon, il m'a fixé droit dans les yeux, sans complexe, quand nous avons conclu le marché.
J'ai vécu une époque rongée par l'Enclin. J'ai senti le regard d'un Garde des Ombres et vu la corruption de sa proie. Pourquoi ces deux faits me sont-ils revenus à l'esprit à ce moment précis ? Je n'en ai toujours aucune idée.
- Rencontre avec Novas Sturhald à Kal-Sharok, extrait des journaux de Ser Evrain Abernache, noble marchand-érudit.
Haut de pageMon arrivée a été observée de près. De toute évidence, ce Thaig avait l'habitude de surveiller son domaine. Je pense que si j'avais été l'un de ses cousins d'Orzammar, notre rencontre se serait révélée brève et sanglante. Enfin, si on m'avait autorisé à passer, en premier lieu. En tout état de cause, il était poli, efficace et connaissait le cours actuel de tous ses articles. Leur isolation n'est clairement pas due à la peur et certainement pas à un manque d'intérêt. Parmi ses marchandises, j'ai aperçu les derniers textiles de Val Royeaux et les ouvrages d'un poète Marchéen mort il y a trois siècles. Cela n'a fait que renforcer mes doutes quant à l'année officielle de la "redécouverte" de Kal-Sharok indiquée par l'Assemblée d'Orzammar. Jen'en ai pas fait état à mon hôte. J'avais beau être curieux, il régnait un inexplicable sentiment de malaise. Je me dois de souligner que mon interlocuteur et ses employés ont eu une attitude honnête et professionnelle tout au long de notre rencontre. Mais il y avait une chose sur laquelle je n'arrive pas à mettre le doigt. Sans jamais retirer son capuchon, il m'a fixé droit dans les yeux, sans complexe, quand nous avons conclu le marché.
J'ai vécu une époque rongée par l'Enclin. J'ai senti le regard d'un Garde des Ombres et vu la corruption de sa proie. Pourquoi ces deux faits me sont-ils revenus à l'esprit à ce moment précis ? Je n'en ai toujours aucune idée.
- Rencontre avec Novas Sturhald à Kal-Sharok, extrait des journaux de Ser Evrain Abernache, noble marchand-érudit.
Constellation : Bellitanus
Emplacement : en résolvant l'astrarium à la Côte orageuse
Haut de pageSurnommée "la Jeune fille" dans la langue populaire, la constellation de Bellitanus est décrite différemment d'une ère à l'autre. Une vieille mode consiste à voir une personnification de la Jeune fille dans les femmes de pouvoir en exercice : la reine Madrigal à l'Ère des Exaltés, par exemple, et la reine Asha avant elle. Ces grandes figures n'apprécieraient sans doute pas d'apprendre que Bellitanus faisait à l'origine référence à Urthëmiel, l'ancien dieu Tévintide de la beauté. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Bélénas
Emplacement : résoudre l'astrarium dans le Cirque des Dorsales de givre - DLC Les crocs d'Hakkon
Haut de pageD'après la légende Alvar, Korth le Père des cimes avait installé son trône au sommet de la montagne Bélénas, qui se trouve au centre du monde et était si haute qu'il pouvait voir les quatre coins de la Terre et du ciel. Au fil du temps, les jeunes Alvars téméraires se lancèrent le défi d'escalader la montagne des dieux. Au début, Korth trouva cela amusant et il se réjouissait de leur bravoure et de leurs tentatives ratées d'entrer dans son village. Ensuite, Sindri Briseciel, le plus audacieux de ces anciens héros, parvint au sommet de la montagne et se tint en chair et en os dans le hall du Père des cimes. Bon joueur, Korth l'accueillit en héros et le mortel retourna aux Dorsales de Givre pour raconter des récits de banquets des dieux et de cadeaux de Korth. Bientôt, de plus en plus de héros entrèrent dans le hall du Père des cimes et réclamèrent d'être couverts d'honneur. Korth en eut assez d'organiser des banquets et les autres dieux commencèrent à craindre une colère. Korth parla alors à la Dame des cieux et éleva Bélénas de la Terre à son royaume à elle, qui ne pouvait être atteint, même pas l'alpiniste le plus intrépide, et c'est là qu'il vit désormais en paix. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Draconis
Emplacement : en résolvant l'astrarium dans les Marches solitaires
Appelée "le Dragon-sire" dans la langue commune, la constellation Draconis est toujours symbolisée par un dragon en plein vol. Cependant, les historiens contemporains pensent que ce n'était pas le cas dans la Tévinter antique. La plupart des représentations draconiques de Tévinter étant consacrées aux anciens dieux, pourquoi dédier une constellation aux dragons en général alors qu'ils vénéraient à ce point certains dragons en particulier ? Cette hypothèse est relancée par la découverte de dessins plus anciens, qui montrent Draconis sous une forme plus serpentine, représentant peut-être une créature marine oubliée ou un huitième ancien dieu inconnu qui a disparu des chroniques historiques. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
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Constellation : Eluvia
Emplacement : en résolvant l'astrarium aux Tombes émeraude
Haut de pageTirant son nom du célèbre conte Orlésien éponyme, la constellation Eluvia est communément surnommée "Sacrifice". Selon la légende, au cours de l'Ère des Gloires, un père aurait envoyé sa fille dans le ciel pour la sauver des griffes d'un mage lubrique. Ce dernier l'aurait ensuite assassiné (d'où le sacrifice). La fille s'est muée en constellation, décrite comme une femme assise la tête dans les nuages. Avant l'existence de ce conte, Eluvia représentait Razikaal, dieu des mystères de la Tévinter antique, et la constellation alimentait de nombreuses superstitions censées exaucer les voeux. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Fenrir
Emplacement : en résolvant l'astrarium à la Porte du Ponant
Haut de pageSurnommée "le Loup blanc" dans le langage populaire, la constellation Fenrir a toujours été considérée comme une curiosité parmi les érudits, principalement parce que les loups sont pratiquement absents du folklore de la Tévinter antique. Pour beaucoup, c'est la preuve la plus formelle que l'Empire Tévintide a délibérément supplanté les anciennes constellations elfiques. Dans le cas de Fenrir, le rapprochement avec le mystificateur Fen'Harel prendrait tout son sens. Toutefois, certains prétendent qu'il existe un récit néroménian encore plus ancien où un loup échappe à des chasseurs en allant dans le ciel. La véracité de cette légende n'a jamais été établie. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Fervanis
Emplacement : en résolvant l'astrarium à la Côte orageuse
Haut de pageSurnommée "le Chêne" dans la langue populaire, la constellation Fervanis est généralement représentée par un arbre imposant aux branches sans feuilles. Nombres d'érudits pensent que cette évocation de la nature est un legs des premiers Néroménians, dont les croyances partageaient de nombreuses similarités avec l'animiste, et ce, bien avant l'adoration des anciens dieux et la fondation de l'Empire Tévintide. D'autres, cependant, pensent que Fervanis était à l'origine une constellation du peuple elfe, et plus précisément une représentation d'Andruil, déesse de la chasse. Le "Vir Tanadhal", ou "la Voie de l'arbre triple", est une doctrine centrale d'Andruil, et d'aucuns pensent que Fervanis évoquait jadis ce concept. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Fulménos
Emplacement : résoudre l'astrarium dans le Cirque des Dorsales de givre - DLC Les crocs d'Hakkon
Haut de pageCommunément appelé "l'Éclair", la constellation Fulménos forme un éclair lancé par un dieu en colère. La question de savoir lequel est encore débattue aujourd'hui. Chacun des anciens dieux de Tévinter a été considéré comme le lanceur, la cible allant de la cité perdue de Barindur à un bouffon ayant fait un jeu de mots particulièrement odieux. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Judex
Emplacement : en résolvant l'astrarium dans les Marches solitaires
Haut de pageSymbolisée par une épée renversée, la constellation Judex est appelée vulgairement "l'Épée de miséricorde", bien que cette image soit largement antérieure à l'époque d'Andrasté. "Judex" faisait référence au concept de la justice dans la Tévinter antique, où le fait qu'elle soit renversée indiquait la culpabilité d'un accusé, généralement synonyme d'exécution. Sans surprise, la signification moderne du symbole et son appropriation par l'Ordre des templiers tendent à faire oublier son interprétation première, même auprès des érudits. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Kios
Emplacement : en résolvant l'astrarium à Boscret
Haut de pageÉgalement connue sous le nom de "Chaos" dans le langage populaire, la constellation Kios représente vraisemblablement l'ancien dieu Zazikel. Ces étoiles ont souvent été synonymes de mauvais présages. Ainsi, à l'Ère des Tours, un mouvement au sein de la Chantrie a tenté de modifier sa représentation en colombe. L'idée n'a pas été retenue. Selon la légende, la prêtresse à l'origine de cette proposition a fait une chute mortelle d'un pont peu de temps après que la Divine Joyeuse II ait refusé l'idée. Je persiste à croire que cela n'est jamais arrivé en réalité, et qu'il ne s'agit là que de superstitions astrologiques. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Peraquialus
Emplacement : en résolvant l'astrarium dans les Marches solitaires
Haut de pagePlus communément appelée "le Voyageur", la constellation Peraquialus est généralement représentée sous la forme d'un navire semblable à ceux des peuples antiques, comme les Néroménians. La traduction du tévin ancien serait "par-delà l'océan", ce qui semble accréditer l'hypothèse selon laquelle les Néroménians seraient venus à Thédas depuis une contrée inconnue. Cette idée est toutefois réfutée par les plus grands érudits, notamment si l'on considère que ce peuple antique aurait très certainement nommé ces étoiles bien avant d'entreprendre un tel voyage. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Satinalis
Emplacement : en résolvant l'astrarium à la Porte du Ponant
Haut de pageNommée "Satina" (d'après la lune) ou "Satinalia" (d'après la fête) dans la langue populaire, la constellation Satinalis a toujours été vue comme l'Officiant : un homme assis qui joue de la lyre. Il est à noter que dans la Tévinter antique, cette constellation était appelée "Mortemalis" et représentait un guerrier brandissant une tête coupée (celle d'un elfe, généralement). C'est au cours de l'Ère des Divines que la décision fut prise de la rebaptiser ; huit siècles plus tard, son nom d'origine est pratiquement tombé dans l'oubli. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Servani
Emplacement : en résolvant l'astrarium à la Côte orageuse
Haut de pageMieux connue sous le nom de "l'Homme aux fers", la constellation Servani est traditionnellement symbolisée par un homme traînant une lourde chaîne. Les experts de la Tévinter antique pensent qu'il s'agit d'une représentation à la fois d'Andoral, l'ancien dieu des esclaves et de l'institution de l'esclavage Tévintide en général. Ce symbole de Servani sert d'emblème à la guide de Trisalus depuis plus de deux mille ans (c'est ce qu'ils prétendent, en tout cas), et il est gravé sur les armures des Titans, les dieux golems géants qui gardent l'entrée de la cité de Minrathie. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Silentir
Emplacement : en résolvant l'astrarium à Boscret
Haut de pageÉgalement appelée "Silence" dans la langue populaire, la constellation Silentir est traditionnellement associée à Dumat, dieu du silence et dirigeant du panthéon de la Tévinter antique. Cependant, son interprétation est souvent sujette à débat. Certaines représentations décrivent un dragon en vol, tandis que d'autres (plus répandues de nos jours) montrent un homme portant une corne et une baguette. Certains érudits pensent que ces étoiles dessinent une balance, ce qui renverrait à la déesse elfique Mythal, mais ce ne sont là que de vagues spéculations. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Solium
Emplacement : en résolvant l'astrarium aux Tombes émeraude
Haut de pageIl existe deux interprétations répandues à propos de l'histoire de la constellation Solium, communément appelée "le Soleil". La première : elle représente la fascination des premières civilisations (telles que les Néroménians, ancêtres de la Tévinter antique) pour les corps célestes, le soleil et la lune en particulier. En effet, beaucoup pensent que Solium représente les deux astres. La deuxième : cette constellation dessinait à l'origine Elgar'nan, dieu à la tête du panthéon elfique et surnommé "doyen du Soleil". Les érudits contemporains ne sauraient dire si l'une de ces deux pistes est la bonne. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Tenebrium
Emplacement : en résolvant l'astrarium à Boscret
Haut de pageTenebrium est également appelée "Ombre" dans le langage populaire, sans doute à cause de son ancienne association avec Lusacan, l'ancien dieu de l'obscurité et de la nuit. Quoi qu'il en soit, il demeure étrange que la représentation de cette constellation ait toujours été un hibou et non un dragon, même dans les textes Tévintides. Cela alimente la théorie selon laquelle le nom Tenebrium aurait été employé pour remplacer une figure elfique encore plus ancienne (sans doute le dieu Falon'Din, parfois représenté dans les contes sous les traits d'un hibou géant). Il existe une autre explication, bien sûr : les hiboux, chasseurs nocturnes, étaient considérés par les anciennes civilisations comme des présages de malheur. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Toth
Emplacement : en résolvant l'astrarium du Fort de l'Aile du Griffon à la Porte du Ponant
Haut de pageSeule constellation à avoir conservé son nom d'origine, Toth fait référence au dieu de la Tévinter antique, le dragon du feu. La représentation de la constellation varie : certains y voient un homme en feu (souffrant le martyre, sans doute victime du dieu ancien), d'autres un orbe enflammé. Des érudits de l'Ère des Divines ont officiellement tenté de changer son appellation en "Ignifir" (d'où la présence de ce nom dans certains textes anciens), sans succès, même après la prohibition du culte des dieux au sein de l'Empire Tévintide. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Visus
Emplacement : résoudre l'astrarium dans le Cirque des Dorsales de givre - DLC Les crocs d'Hakkon
Haut de pageConnue sous le nom de "Vigilance" en langage ordinaire, cette constellation avait une signification importante pour les anciens peuples Alamarri et Cirianes du sud de Thédas. On raconte que la Dame des cieux ouvrit un oeil pour que la lumière de son regard dirige son peuple dans les Dorsales de Givre. Lorsque les armées d'Andrasté se dirigèrent au nord de leurs terres ancestrales pour faire la guerre à Tévinter, elles furent guidées par l'OEil, qui devint le regard du Créateur (et non celui de la Dame) qui les a menés à la victoire. L'épée fut ajoutée plus tard. On dit que l'étoile qui marque la pointe de sa lame est apparue seulement pendant la nuit qui a suivi la mort d'Andrasté. La première Inquisition a pris Visus comme symbole de son appel sacré lorsqu'elle a rejoint la foi andrastienne : l'OEil représentait à la fois la recherche de maléficiens et le jugement du Créateur sur ses actions. Lorsque l'Inquisition se sépara pour rejoindre les Chercheurs de la Vérité et l'Ordre des Templiers, ces derniers prirent l'épée alors que les Chercheurs gardèrent l'OEil. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Constellation : Équinor
Emplacement : en résolvant l'astrarium aux Tombes émeraude
Haut de pageSurnommée "l'Étalon" dans le langage populaire, la constellation Équinor est traditionnellement décrite soit comme un cheval que se cabre, soit comme un griffon assis. Certains historiens pensent que l'image originale de la constellation était celle d'un hahl, ce qui indiquerait qu'elle symbolisait autrefois la déesse elfique Ghilan'nain, également connue comme la "mère des hahl", qui aurait été délibérément remplacée. Toutefois, comme les chevaux avaient une grande importance dans l'ancienne culture néroméniane (dont descend l'Empire Tévintide), ces spéculations ne sont généralement pas prises au sérieux. - Extrait du Précis d'astronomie de Thédas de soeur Orane Pétrarque. |
Corruption en cours
Emplacement : livre sur une table à l'étage inférieur du Refuge de Thérinfal pendant la quête Les champions de la justice
La corruption s'installe désormais. Les endroits où je n'ai pas mal sont engourdis. Mon esprit est embrumé, mais le scientifique en moi ne peut s'empêcher de décrire ce que cela fait.
Mon corps tombe en miettes. Les ongles ont été les premiers à partir. Ça a commencé à me gratter de partout, et quand j'ai gratté, ils sont tombés. Les cheveux ont suivi, par touffes. Ensuite, des morceaux de chair.
J'ai une chanson dans la tête. Elle est assourdissante. C'est la plus belle chose que j'aie jamais entendue, mais je ne l'entend pas avec mes oreilles. Elle est dans mon cerveau. C'est un son merveilleux. Ce doit être l'Appel qu'attendent les engeances, ce qui les fait creuser si fébrilement.
Pourtant, je préfèrerais mourir. J'imagine que ça veut dire quelque chose.
- Missive trouvée dans les Tréfonds, signée uniquement "Garde Pierse".
Haut de pageLa corruption s'installe désormais. Les endroits où je n'ai pas mal sont engourdis. Mon esprit est embrumé, mais le scientifique en moi ne peut s'empêcher de décrire ce que cela fait.
Mon corps tombe en miettes. Les ongles ont été les premiers à partir. Ça a commencé à me gratter de partout, et quand j'ai gratté, ils sont tombés. Les cheveux ont suivi, par touffes. Ensuite, des morceaux de chair.
J'ai une chanson dans la tête. Elle est assourdissante. C'est la plus belle chose que j'aie jamais entendue, mais je ne l'entend pas avec mes oreilles. Elle est dans mon cerveau. C'est un son merveilleux. Ce doit être l'Appel qu'attendent les engeances, ce qui les fait creuser si fébrilement.
Pourtant, je préfèrerais mourir. J'imagine que ça veut dire quelque chose.
- Missive trouvée dans les Tréfonds, signée uniquement "Garde Pierse".
De la sexualité des peuples de Thédas
Emplacement : livre près d'un lit dans les chambres privées au sud-ouest dans la Villa Maurel aux Tombes émeraude
Le plus intéressant à mes yeux est que si la sexualité humaine reste un sujet dont on ne parle pas ouvertement, on retrouve malgré tout des points communs dans toutes les sociétés andrastiennes. Généralement, la sexualité d'un individu est considéré comme naturelle et dissociée de l'acte de procréation ; Il n'y a qu'au sein de la noblesse, où la fécondation est soumise à des impératifs d'héritage et d'union de familles puissantes, qu'on lui confère une importance vitale.
Toutefois, même dans ces milieux, un noble qui a déjà accompli son devoir peut vivre librement sa sexualité sans soulever l'indignation générale.
L'avis de l'opinion publique concernant l'homosexualité varie d'une nation à l'autre, cependant. A Orlaïs, elle est considérée comme un trait de caractère, ni plus ni moins ; zn Férelden, elle peut être matière à scandale si l'union est consommée au grand jour, mais guère plus ; à Tévinter, elle est considérée comme égocentrique et déviante parmi les nobles, bien qu'elle soit encouragée activement avec les esclaves favoris de leurs suites. Quoi qu'il en soit, elle n'est interdite sur aucun territoire et le sexe de toute nature devient uniquement l'objet de jugements extérieurs lorsqu'il est porté dans son expression la plus extrême, ou lorsqu'on néglige la discrétion la plus élémentaire.
- Extrait de A la poursuite du savoir : pérégrinations d'un érudit chantriste de frère Génitivi.
Haut de pageLe plus intéressant à mes yeux est que si la sexualité humaine reste un sujet dont on ne parle pas ouvertement, on retrouve malgré tout des points communs dans toutes les sociétés andrastiennes. Généralement, la sexualité d'un individu est considéré comme naturelle et dissociée de l'acte de procréation ; Il n'y a qu'au sein de la noblesse, où la fécondation est soumise à des impératifs d'héritage et d'union de familles puissantes, qu'on lui confère une importance vitale.
Toutefois, même dans ces milieux, un noble qui a déjà accompli son devoir peut vivre librement sa sexualité sans soulever l'indignation générale.
L'avis de l'opinion publique concernant l'homosexualité varie d'une nation à l'autre, cependant. A Orlaïs, elle est considérée comme un trait de caractère, ni plus ni moins ; zn Férelden, elle peut être matière à scandale si l'union est consommée au grand jour, mais guère plus ; à Tévinter, elle est considérée comme égocentrique et déviante parmi les nobles, bien qu'elle soit encouragée activement avec les esclaves favoris de leurs suites. Quoi qu'il en soit, elle n'est interdite sur aucun territoire et le sexe de toute nature devient uniquement l'objet de jugements extérieurs lorsqu'il est porté dans son expression la plus extrême, ou lorsqu'on néglige la discrétion la plus élémentaire.
- Extrait de A la poursuite du savoir : pérégrinations d'un érudit chantriste de frère Génitivi.
Des dieux et des doutes
Emplacement : parchemin sur un bureau dans la bibliothèque au 1er étage du Château d'Onterre aux Tombes émeraude
Pardonnez-moi. Jadis, j'ai prétendu croire, j'ai juré, les larmes aux yeux, que Notre Dame était la Lumière, et que grâce à Sa bénédiction, je connaissais le Créateur. Mais je ne peux supporter la division entre ce que j'ai essayé de connaître et ce que je ne peux ignorer.
Le Créateur est-il moins silencieux que le panthéon profane des elfes, ou les anciens dieux de Tévinter ? Et qu'en est-il des Archidémons, qui ne sont pas silencieux du tout, eux ? Chacun d'entre nous, chaque peuple, chaque foi, nous subissons actuellement des conflits réels, dont nous attribuons la cause aux actions hérétiques des autres. Et pourtant, si l'une de nos vérités était la Vérité, il serait impossible de les blâmer. Ce n'est pas tant que ces prétendues divinités ne peuvent pas coexister. C'est qu'aucun autre ne pourrait se prétendre dieu si l'un de ceux que nous adorons était réellement le vrai "dieu".
J'ai honte que ma foi ne puisse résister à un argument aussi terre-à-terre. Tout ce que j'ai appris depuis que je suis ici, c'est la peur.
Initiée Mickaëla Chevais
Voici la réponse :
Partez comme l'exige votre devoir, comme l'exige notre devoir à tous, mais sachez que la seule chose pire qu'une foi brisée est une foi qui n'a jamais été mise à l'épreuve.
- Correspondance et enseignements de mère Hevara, archives de Val Royeaux.
Haut de pagePardonnez-moi. Jadis, j'ai prétendu croire, j'ai juré, les larmes aux yeux, que Notre Dame était la Lumière, et que grâce à Sa bénédiction, je connaissais le Créateur. Mais je ne peux supporter la division entre ce que j'ai essayé de connaître et ce que je ne peux ignorer.
Le Créateur est-il moins silencieux que le panthéon profane des elfes, ou les anciens dieux de Tévinter ? Et qu'en est-il des Archidémons, qui ne sont pas silencieux du tout, eux ? Chacun d'entre nous, chaque peuple, chaque foi, nous subissons actuellement des conflits réels, dont nous attribuons la cause aux actions hérétiques des autres. Et pourtant, si l'une de nos vérités était la Vérité, il serait impossible de les blâmer. Ce n'est pas tant que ces prétendues divinités ne peuvent pas coexister. C'est qu'aucun autre ne pourrait se prétendre dieu si l'un de ceux que nous adorons était réellement le vrai "dieu".
J'ai honte que ma foi ne puisse résister à un argument aussi terre-à-terre. Tout ce que j'ai appris depuis que je suis ici, c'est la peur.
Initiée Mickaëla Chevais
Voici la réponse :
Partez comme l'exige votre devoir, comme l'exige notre devoir à tous, mais sachez que la seule chose pire qu'une foi brisée est une foi qui n'a jamais été mise à l'épreuve.
- Correspondance et enseignements de mère Hevara, archives de Val Royeaux.
Deux légendes écrites au combat
Emplacement : parler à Scalde Fullna dans la taverne de Rochours au Cirque des Dorsales de givre - DLC Les crocs d'Hakkon
Dans un village au-delà du nôtre vivaient deux hommes. L'un s'appelait Ivatt Jovsen, l'autre Rekkas Hildsen. Lorsqu'Ivatt apprit que des bas-terriens s'approchaient de son village, il partit à leur rencontre. Il les trouva dans une vallée, et son coeur s'emplit de tristesse, car ils étaient venus en grand nombre, portaient des cottes de mailles et parlaient avec ferveur de combattre les Alvars. Le malin Ivatt observa les rochers qui surplombaient les bas-terriens. Quand ils établirent leur campement pour la nuit, il escalada le pic le plus élevé et fit rouler un gros rocher jusqu'au bord d'une corniche, en visant la lumière de leurs feux. Le rocher déferla dans une vague dévastatrice de pierres et de poussière. Plus de la moitié d'entre eux furent écrasés, et les autres, terrifiés, partirent en courant rejoindre leurs basses-terres.
Le village d'Ivatt organisa un grand festin pour fêter sa victoire et déclara qu'il serait désormais nommé Ivatt Fracasse-Pierre dans leurs chants. Rekkas Hildsen était jaloux. Ne visait-il pas mieux qu'Ivatt ? Ne courait-il pas plus vite ? Un monstre redoutable vivait au sommet de la montagne près du village, une créature aux plumes d'or et aux serres tranchantes qui volait leur gibier dans la vallée. Jurant qu'il terrasserait le monstre pour obtenir sa propre marque de légende, Rekkas se mit en chasse.
La première nuit, Rekkas trouva et tua un bélier. La deuxième nuit, il trouva et tua un hahl. La troisième nuit, il trouva le nid du monstre à plumes, qui était vide. Le chasseur disposa le bélier et le hahl dans le nid, puis escalada la roche qui le surplombait. Aux premières lueurs de l'aube, le monstre revint et se jeta avidement sur la viande. Tandis qu'il était occupé, Rekkas bondit et lui plongea son épée dans le dos.
Le monstre hurla, mais son cuir était épais et l'épée resta coincée. Il prit son essor, un Rekkas terrifié toujours accroché à son dos. La créature vrilla et plongea pour se débarrasser de lui, et l'épée tomba dans la vallée profonde. Désespéré, Rekkas s'accrocha aux plumes de son cou. Il vit que la bête allait bientôt survoler sa maison, où tous ses amis et sa famille étaient rassemblés et regardaient la scène, éberlués. Rekkas s'appuya de tout son poids, tentant de forcer le monstre à s'approcher du sol. Cette technique fonctionna et quand la bête plana au-dessus du village, il se retourna et sauta. Les dieux lui furent cléments et, tandis que la créature repartait, il atterrit sur un tas de fumier, dans un nuage de plumes arrachées.
Depuis ce jour, Rekkas sut rester humble et ne se laissa plus jamais contrôler par la jalousie. En fin de compte, le chasseur savait que sa marque de légende aurait pu être bien pire que "Rekkas l'Emplumé".
- Extrait de Récits du Sud sauvage : recueil de légendes sur les nations barbares de Férelden par Dame Susanna Ashwell d'Ansburg.
Haut de pageDans un village au-delà du nôtre vivaient deux hommes. L'un s'appelait Ivatt Jovsen, l'autre Rekkas Hildsen. Lorsqu'Ivatt apprit que des bas-terriens s'approchaient de son village, il partit à leur rencontre. Il les trouva dans une vallée, et son coeur s'emplit de tristesse, car ils étaient venus en grand nombre, portaient des cottes de mailles et parlaient avec ferveur de combattre les Alvars. Le malin Ivatt observa les rochers qui surplombaient les bas-terriens. Quand ils établirent leur campement pour la nuit, il escalada le pic le plus élevé et fit rouler un gros rocher jusqu'au bord d'une corniche, en visant la lumière de leurs feux. Le rocher déferla dans une vague dévastatrice de pierres et de poussière. Plus de la moitié d'entre eux furent écrasés, et les autres, terrifiés, partirent en courant rejoindre leurs basses-terres.
Le village d'Ivatt organisa un grand festin pour fêter sa victoire et déclara qu'il serait désormais nommé Ivatt Fracasse-Pierre dans leurs chants. Rekkas Hildsen était jaloux. Ne visait-il pas mieux qu'Ivatt ? Ne courait-il pas plus vite ? Un monstre redoutable vivait au sommet de la montagne près du village, une créature aux plumes d'or et aux serres tranchantes qui volait leur gibier dans la vallée. Jurant qu'il terrasserait le monstre pour obtenir sa propre marque de légende, Rekkas se mit en chasse.
La première nuit, Rekkas trouva et tua un bélier. La deuxième nuit, il trouva et tua un hahl. La troisième nuit, il trouva le nid du monstre à plumes, qui était vide. Le chasseur disposa le bélier et le hahl dans le nid, puis escalada la roche qui le surplombait. Aux premières lueurs de l'aube, le monstre revint et se jeta avidement sur la viande. Tandis qu'il était occupé, Rekkas bondit et lui plongea son épée dans le dos.
Le monstre hurla, mais son cuir était épais et l'épée resta coincée. Il prit son essor, un Rekkas terrifié toujours accroché à son dos. La créature vrilla et plongea pour se débarrasser de lui, et l'épée tomba dans la vallée profonde. Désespéré, Rekkas s'accrocha aux plumes de son cou. Il vit que la bête allait bientôt survoler sa maison, où tous ses amis et sa famille étaient rassemblés et regardaient la scène, éberlués. Rekkas s'appuya de tout son poids, tentant de forcer le monstre à s'approcher du sol. Cette technique fonctionna et quand la bête plana au-dessus du village, il se retourna et sauta. Les dieux lui furent cléments et, tandis que la créature repartait, il atterrit sur un tas de fumier, dans un nuage de plumes arrachées.
Depuis ce jour, Rekkas sut rester humble et ne se laissa plus jamais contrôler par la jalousie. En fin de compte, le chasseur savait que sa marque de légende aurait pu être bien pire que "Rekkas l'Emplumé".
- Extrait de Récits du Sud sauvage : recueil de légendes sur les nations barbares de Férelden par Dame Susanna Ashwell d'Ansburg.
Exhumer des corps au clair de lune
Emplacement : près d'un corps dans un petit camp légèrement en hauteur tout au nord de l'Emprise du Lion
Ma fonction d'ambassadeur à la Cour du Névarra commença, de manière assez appropriée, par un décès. A mon arrivée, j'ai découvert que mon prédécesseur et supposé mentor, Sifas Carrenter, était mort dans son sommeil. Rien de surprenant étant donné son âge. Au lieu de l'incinérer, on fit appel aux mortalitasi, ces mages à la robe grise qui semblent omniprésents dans le palais.
On m'avait prévenu de la présence des mortalitasi à Osterburg. Certains m'ont parlé de leurs prouesses politiques, apprises à force de rester assis aux pieds du roi pendant des générations et des générations. D'autres en parlent comme s'il s'agissait de chirurgiens morbides portant des tabliers de cuir et exhumant des corps au clair de lune dans leur Grande nécropole.
Celle qui m'a parlé était une femme polie aux cheveux fauves, qui sentait fort le savon. Elle m'expliqua que Carrenter avait obtenu l'honneur d'être préservé et enterré dans la nécropole. Cela ressemble à une coutume barbare, mais je savais qu'exiger une crémation m'aurait fait perdre la face au Névarra et pire, aurait compromis Osterburg.
Au lieu de cela, mes remerciements ont semblé lui plaire. Elle m'a décrit certains de leurs rituels. Même si elle refusait de parler des plus grands mystères, un seul aperçu de leurs techniques a suffi à me donner la chair de poule. Mais je suis resté calme. Les mortalitasi sont liés au trône par le sang. Si je meurs à mon poste, comme Carrenter, mon corps sera entre leurs mains. Dans un monde où la mort et la politique s'entremêlent, il vaut mieux rester poli.
Galen Vedas, ambassadeur d'Osterburg au Névarra, 9:6 du Dragon
Haut de pageMa fonction d'ambassadeur à la Cour du Névarra commença, de manière assez appropriée, par un décès. A mon arrivée, j'ai découvert que mon prédécesseur et supposé mentor, Sifas Carrenter, était mort dans son sommeil. Rien de surprenant étant donné son âge. Au lieu de l'incinérer, on fit appel aux mortalitasi, ces mages à la robe grise qui semblent omniprésents dans le palais.
On m'avait prévenu de la présence des mortalitasi à Osterburg. Certains m'ont parlé de leurs prouesses politiques, apprises à force de rester assis aux pieds du roi pendant des générations et des générations. D'autres en parlent comme s'il s'agissait de chirurgiens morbides portant des tabliers de cuir et exhumant des corps au clair de lune dans leur Grande nécropole.
Celle qui m'a parlé était une femme polie aux cheveux fauves, qui sentait fort le savon. Elle m'expliqua que Carrenter avait obtenu l'honneur d'être préservé et enterré dans la nécropole. Cela ressemble à une coutume barbare, mais je savais qu'exiger une crémation m'aurait fait perdre la face au Névarra et pire, aurait compromis Osterburg.
Au lieu de cela, mes remerciements ont semblé lui plaire. Elle m'a décrit certains de leurs rituels. Même si elle refusait de parler des plus grands mystères, un seul aperçu de leurs techniques a suffi à me donner la chair de poule. Mais je suis resté calme. Les mortalitasi sont liés au trône par le sang. Si je meurs à mon poste, comme Carrenter, mon corps sera entre leurs mains. Dans un monde où la mort et la politique s'entremêlent, il vaut mieux rester poli.
Galen Vedas, ambassadeur d'Osterburg au Névarra, 9:6 du Dragon
Hauts connus et moins connus
Emplacement : livre derrière une porte verrouillée au niveau le plus profond des Grottes inondées de Boscret
Les critères utilisés par les nains pour nommer un Haut n'ont jamais cessé de me fasciner. Bien qu'il s'agisse d'une distinction relativement rare, il semble que le moindre fait d'une quelconque importance en garantisse l'obtention. Certains Hauts ont emporté de grandes batailles. D'autres sont les auteurs de livres ou de chansons. Le seul points commun, c'est une action qui améliore ou préserve remarquablement le mode de vie des nains.
Aeducan fait partie des Hauts les plus anciens, et c'est peut-être le plus célèbre de tous. A ne pas confondre avec son descendant, le roi Endrin Aeducan, l'Aeducan précédent était un humble membre de la caste guerrière et c'est en meneur courageux qu'il réussit à sauver Orzammar lors du premier Enclin. Lorsque d'autres Thaigs furent perdus, Aeducan déclara la défaite, mais son engagement fit de lui un héros. L'histoire s'en souvient comme du Haut par excellence.
D'autres Hauts furent plus controversés. Caridin, maître forgeron, créa les puissants golems qui apportèrent un soutient incommensurable aux nains lors de leurs combats contre les engeances. Sa disparition fit l'objet de nombreuses spéculations, et il emporta le secret de son art avec lui.
Il y eut également Astyth la Grise, Haute de la caste guerrière. Elle était réputée pour son talent au combat à mains nues, et se coupa la langue pour se concentrer sur cet art sans se laisser distraire. Un ordre de naines guerrières connu sous le nom des Soeurs du silence existe encore : elles se coupent la langue en son honneur.
Ce sont là les Hauts nains les plus connus. D'autres ont obtenu ce rang à travers les âges pour des accomplissements bien moins nobles. J'ai trouvé des références à des hauts qui se sont fait un nom en écrivant des rimes particulièrement réussies ou en brassant des bières plus fortes que la moyenne.
Il y a aussi ce Haut appelé Varen, qui s'est retrouvé séparé de sa légion et s'est perdu dans les Tréfonds. Varen était sur le point de mourir de faim au moment où il a craqué et mangé un cochard. A cette époque, les cochards étaient aussi appétissants pour les nains que des rats. En dévorant la créature, Varen ne s'est pas contenté de se sauver la vie : il a ouvert son palais à tout un monde de nouvelles saveurs. Quand on a fini par le retrouver, il n'avait jamais été aussi gros et il ne tarissait pas d'éloges sur les subtilités miraculeuses de la chair de cochard. Ces créatures sont désormais considérées comme une spécialité naine.
- Extrait de Entre nains et pierre de frère Génitivi, érudit chantriste.
Haut de pageLes critères utilisés par les nains pour nommer un Haut n'ont jamais cessé de me fasciner. Bien qu'il s'agisse d'une distinction relativement rare, il semble que le moindre fait d'une quelconque importance en garantisse l'obtention. Certains Hauts ont emporté de grandes batailles. D'autres sont les auteurs de livres ou de chansons. Le seul points commun, c'est une action qui améliore ou préserve remarquablement le mode de vie des nains.
Aeducan fait partie des Hauts les plus anciens, et c'est peut-être le plus célèbre de tous. A ne pas confondre avec son descendant, le roi Endrin Aeducan, l'Aeducan précédent était un humble membre de la caste guerrière et c'est en meneur courageux qu'il réussit à sauver Orzammar lors du premier Enclin. Lorsque d'autres Thaigs furent perdus, Aeducan déclara la défaite, mais son engagement fit de lui un héros. L'histoire s'en souvient comme du Haut par excellence.
D'autres Hauts furent plus controversés. Caridin, maître forgeron, créa les puissants golems qui apportèrent un soutient incommensurable aux nains lors de leurs combats contre les engeances. Sa disparition fit l'objet de nombreuses spéculations, et il emporta le secret de son art avec lui.
Il y eut également Astyth la Grise, Haute de la caste guerrière. Elle était réputée pour son talent au combat à mains nues, et se coupa la langue pour se concentrer sur cet art sans se laisser distraire. Un ordre de naines guerrières connu sous le nom des Soeurs du silence existe encore : elles se coupent la langue en son honneur.
Ce sont là les Hauts nains les plus connus. D'autres ont obtenu ce rang à travers les âges pour des accomplissements bien moins nobles. J'ai trouvé des références à des hauts qui se sont fait un nom en écrivant des rimes particulièrement réussies ou en brassant des bières plus fortes que la moyenne.
Il y a aussi ce Haut appelé Varen, qui s'est retrouvé séparé de sa légion et s'est perdu dans les Tréfonds. Varen était sur le point de mourir de faim au moment où il a craqué et mangé un cochard. A cette époque, les cochards étaient aussi appétissants pour les nains que des rats. En dévorant la créature, Varen ne s'est pas contenté de se sauver la vie : il a ouvert son palais à tout un monde de nouvelles saveurs. Quand on a fini par le retrouver, il n'avait jamais été aussi gros et il ne tarissait pas d'éloges sur les subtilités miraculeuses de la chair de cochard. Ces créatures sont désormais considérées comme une spécialité naine.
- Extrait de Entre nains et pierre de frère Génitivi, érudit chantriste.
Idées fausses sur les Marches Libres
Emplacement : livre sur une caisse près de la table des réquisitions dans le campement de Sahrnia à l'Emprise du Lion
Ma chère Impératrice Célène,
Je suis on ne peut plus d'accord avec vous ! L'opinion que se font certaines personnes sur les Marches Libres est très étrange. Sur une carte, elles voient un nom inscrit sur les vallées au sud du fleuve Minantère, et elles supposent qu'il s'agit d'une nation semblable à Férelden. Elles imaginent un seul chef, une seule armée et une culture commune, mais rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité ! Le peuple austère et sérieux de Tanterval n'a rien à voir avec les fêtards effrénés de Wycome qui, à leur tour, ne ressemblent en rien aux négociants prétentieux de Kirkwall. Nous sommes plusieurs nations réunies sous un seul nom sur une carte, parce que la vérité ne rentre pas dans les frontières.
J'ai entendu ce joli proverbe un jour : "Nous avons un prince à Osterburg, un margrave à Ansburg, un Tiern à Ostwick et un Vicomte à Kirkwall... Pourtant, nous refusons d'avoir un roi des Marches Libres". En tout cas, pas depuis que Fyruss s'est autoproclamé roi il y a sept siècles, ce qui a été immédiatement refusé à l'unanimité par nos diverses nations. Peut-être que nous ne parvenons à nous unir que pour affronter un ennemi commun, mais quand nous le faisons, nous formons un groupe hétéroclite et néanmoins impressionnant. Savez-vous que le Garde des Ombres Garahel nous a également réunis au cours de l'Ère des Exaltés ? Nous avons tous fièrement marché d'un même pas pour vaincre les engeances à Acélie... avant de reprendre immédiatement nos petites chamailleries.
La chose la plus importante à savoir sur les Marches Libres, c'est que, comme notre nom l'indique, nous sommes libres. Nous décidons de notre propre destin, et cela nous plaît. Hormis cela, la seule autre occasion de nous réunir, c'est lorsque le Grand tournoi arrive en ville. Là, nous exprimons audacieusement notre fierté à tout étranger qui veut bien nous écouter. Nous embrassons la liberté et pouvons même marcher bras dessus bras dessous avec un fier Osteburgeois ! Malheureusement, cela ne dure qu'une seule journée, mais il n'y a aucun mal à cela, n'est-ce pas ?
- Lettre écrite par le Seigneur chancelier Joffrey Orrick de Tanterval à l'Impératrice Célène I, 9:29 du Dragon.
Haut de pageMa chère Impératrice Célène,
Je suis on ne peut plus d'accord avec vous ! L'opinion que se font certaines personnes sur les Marches Libres est très étrange. Sur une carte, elles voient un nom inscrit sur les vallées au sud du fleuve Minantère, et elles supposent qu'il s'agit d'une nation semblable à Férelden. Elles imaginent un seul chef, une seule armée et une culture commune, mais rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité ! Le peuple austère et sérieux de Tanterval n'a rien à voir avec les fêtards effrénés de Wycome qui, à leur tour, ne ressemblent en rien aux négociants prétentieux de Kirkwall. Nous sommes plusieurs nations réunies sous un seul nom sur une carte, parce que la vérité ne rentre pas dans les frontières.
J'ai entendu ce joli proverbe un jour : "Nous avons un prince à Osterburg, un margrave à Ansburg, un Tiern à Ostwick et un Vicomte à Kirkwall... Pourtant, nous refusons d'avoir un roi des Marches Libres". En tout cas, pas depuis que Fyruss s'est autoproclamé roi il y a sept siècles, ce qui a été immédiatement refusé à l'unanimité par nos diverses nations. Peut-être que nous ne parvenons à nous unir que pour affronter un ennemi commun, mais quand nous le faisons, nous formons un groupe hétéroclite et néanmoins impressionnant. Savez-vous que le Garde des Ombres Garahel nous a également réunis au cours de l'Ère des Exaltés ? Nous avons tous fièrement marché d'un même pas pour vaincre les engeances à Acélie... avant de reprendre immédiatement nos petites chamailleries.
La chose la plus importante à savoir sur les Marches Libres, c'est que, comme notre nom l'indique, nous sommes libres. Nous décidons de notre propre destin, et cela nous plaît. Hormis cela, la seule autre occasion de nous réunir, c'est lorsque le Grand tournoi arrive en ville. Là, nous exprimons audacieusement notre fierté à tout étranger qui veut bien nous écouter. Nous embrassons la liberté et pouvons même marcher bras dessus bras dessous avec un fier Osteburgeois ! Malheureusement, cela ne dure qu'une seule journée, mais il n'y a aucun mal à cela, n'est-ce pas ?
- Lettre écrite par le Seigneur chancelier Joffrey Orrick de Tanterval à l'Impératrice Célène I, 9:29 du Dragon.
Jeshavis, mère d'Orlaïs
Emplacement : livre ouvert sur une table ronde dans une petite salle à manger des grands appartements du palais d'Hiver, quête principale Yeux sombres et coeur cruel
On dit que nous sommes redevables aux fils de la trahison. Trois frères étaient chargés de se préparer au combat contre l'Empire Tévintide, de rester à l'affût. Et dans notre deuil d'Andrasté, nous, les tribus du croissant, avons accepté d'échanger la diversité contre la solidarité. Tévinter ne serait pas vaincue du temps de Notre Dame, mais serait contrée pour les siècles à venir.
Alors qu'un Fils de la trahison appelait ces champs "Orlaïs", c'est Jeshavis, sa femme, qui fit de nous ce que nous sommes. Ses haines étaient plus anciennes, liées à la tradition. Toutes nos haines furent abandonnées pour que nous puissions considérer les étrangers comme nos frères et ne faire qu'un pour résister à l'Empire Tévintide. Son mépris augmentait proportionnellement au prix à payer, car elle savait que, si on avait le choix ce jour-là, on ne l'aurait plus le lendemain. Elle provoqua le mariage qui unit la tribu dans la tribu, mais elle promit sa propre vengeance secrète : si nous résistons aux étrangers, nous résistons pour nous-mêmes. Elle refusait de suivre les règles des Alamarri, fils ou non de la trahison ou du prophète.
Jeshavis tourna les frères les uns contre les autres, chacun leur tour, puis les accusa de complicité dans des crimes contre la foi. Par des procédés habiles, elle proposa une invasion, puis fomenta une rébellion contre les tribunaux qu'elle avait inspirés. Le frère tuerait le frère, qui serait lui-même tué à son tour, deux libérations dont elle s'emparerait ensuite. Huit générations avant l'Empire, avant Drakan, c'est là que reposaient les graines de l'élégance future. Jeshavis, deux fois mariée à des Fils de la trahison, deux fois veuve, la première chef qui nous était née, chef de ce qui deviendrait le véritable Orlaïs, où nous vénérons la foi et la beauté du sacrifice avec des dagues bien cachées, mais toujours à portée de main.
C'est vrai, nous devons beaucoup aux Fils de la trahison, car ils étaient les outils rejetés par un maître. Laissons les autres revendiquer le mérite de la naissance de la nation. Jeshavis ne revendique rien du tout, mais elle nous a apporté le Jeu.
__________________________________
Texte traduit de Oer Gyõja Jethvis, histoire librement romancée de la première gyõja, ou femme chef, des tribus Cirianes unies d'Orlaïs. La région et les peuples qui l'habitaient se réuniraient plus tard sous Drakan dans la nation moderne d'Orlaïs. De nombreuses communautés culturellement différentes furent intégrées de force sous le règne de Maférath et de ses fils, soi-disant pour créer des obstacles plus efficaces contre la possibilité d'une reconquête de l'Empire Tévintide. On observe encore les effets de cette délocalisation dans de nombreuses traditions orlésiennes, névarrannes et marchéennes.
- Réunis et extraits par Philliam, barde de son état !
On dit que nous sommes redevables aux fils de la trahison. Trois frères étaient chargés de se préparer au combat contre l'Empire Tévintide, de rester à l'affût. Et dans notre deuil d'Andrasté, nous, les tribus du croissant, avons accepté d'échanger la diversité contre la solidarité. Tévinter ne serait pas vaincue du temps de Notre Dame, mais serait contrée pour les siècles à venir.
Alors qu'un Fils de la trahison appelait ces champs "Orlaïs", c'est Jeshavis, sa femme, qui fit de nous ce que nous sommes. Ses haines étaient plus anciennes, liées à la tradition. Toutes nos haines furent abandonnées pour que nous puissions considérer les étrangers comme nos frères et ne faire qu'un pour résister à l'Empire Tévintide. Son mépris augmentait proportionnellement au prix à payer, car elle savait que, si on avait le choix ce jour-là, on ne l'aurait plus le lendemain. Elle provoqua le mariage qui unit la tribu dans la tribu, mais elle promit sa propre vengeance secrète : si nous résistons aux étrangers, nous résistons pour nous-mêmes. Elle refusait de suivre les règles des Alamarri, fils ou non de la trahison ou du prophète.
Jeshavis tourna les frères les uns contre les autres, chacun leur tour, puis les accusa de complicité dans des crimes contre la foi. Par des procédés habiles, elle proposa une invasion, puis fomenta une rébellion contre les tribunaux qu'elle avait inspirés. Le frère tuerait le frère, qui serait lui-même tué à son tour, deux libérations dont elle s'emparerait ensuite. Huit générations avant l'Empire, avant Drakan, c'est là que reposaient les graines de l'élégance future. Jeshavis, deux fois mariée à des Fils de la trahison, deux fois veuve, la première chef qui nous était née, chef de ce qui deviendrait le véritable Orlaïs, où nous vénérons la foi et la beauté du sacrifice avec des dagues bien cachées, mais toujours à portée de main.
C'est vrai, nous devons beaucoup aux Fils de la trahison, car ils étaient les outils rejetés par un maître. Laissons les autres revendiquer le mérite de la naissance de la nation. Jeshavis ne revendique rien du tout, mais elle nous a apporté le Jeu.
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Texte traduit de Oer Gyõja Jethvis, histoire librement romancée de la première gyõja, ou femme chef, des tribus Cirianes unies d'Orlaïs. La région et les peuples qui l'habitaient se réuniraient plus tard sous Drakan dans la nation moderne d'Orlaïs. De nombreuses communautés culturellement différentes furent intégrées de force sous le règne de Maférath et de ses fils, soi-disant pour créer des obstacles plus efficaces contre la possibilité d'une reconquête de l'Empire Tévintide. On observe encore les effets de cette délocalisation dans de nombreuses traditions orlésiennes, névarrannes et marchéennes.
- Réunis et extraits par Philliam, barde de son état !
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Journal anonyme
Emplacement : livre dans la petite salle tout au nord du niveau supérieur du Seuil de Daerwin à la Côte orageuse
La potion rouge était amère et m'a brûlé la gorge. Rien à voir avec le lyrium que je connais. Un fredonnement a envahi mon esprit, une note tenue qui semblait me parcourir des pieds à la tête. Son pouvoir était incroyable. J'avais l'impression que je tenais le monde entier entre mes mains, qu'il était à ma merci. Est-ce ce que ressent le Créateur ?
Je n'arrive pas à penser à autre chose. Comment un homme qui a goûté à l'infini peut-il se satisfaire de l'ordinaire ? Pourquoi me contenter de ce que je suis si je peux être plus ?
Haut de pageLa potion rouge était amère et m'a brûlé la gorge. Rien à voir avec le lyrium que je connais. Un fredonnement a envahi mon esprit, une note tenue qui semblait me parcourir des pieds à la tête. Son pouvoir était incroyable. J'avais l'impression que je tenais le monde entier entre mes mains, qu'il était à ma merci. Est-ce ce que ressent le Créateur ?
Je n'arrive pas à penser à autre chose. Comment un homme qui a goûté à l'infini peut-il se satisfaire de l'ordinaire ? Pourquoi me contenter de ce que je suis si je peux être plus ?
Jurons fréquents
Emplacement : sur une table ronde dans la maison de la quête L'alliance de maman, au sud-ouest du campement de Sahrnia à l'Emprise du Lion
Alors, mon garçon, puisque tu es en train de t'acclimater à la surface pendant ces premiers jours, voici quelques conseils : tu ne fais pas seulement commerce avec des proches. Maintenant, tu vends à toutes sortes de personnes, qui ont des langues et des coutumes différentes. Comme je l'ai appris ici, ce qui compte le plus dans toutes les langues, ce sont les jurons. C'est ce qui t'accorde la confiance des gens, et c'est ce qui rapporte de l'argent.
La plupart des elfes que tu vois dans la cité sont des domestiques, et un humain qui cherche la bagarre peut en traiter un "d'oreilles pointues". Si l'elfe répond par "shem" ou "êtres vifs", attends-toi à ce que le sang coule. Les elfes Dalatiens disent "oreilles aplaties" pour insulter ceux qui vivent avec les humains, comme nos frères rétrogrades qui nous traitent, nous autres surfaciens, "d'aveugles à la Pierre".
Même les humains, qui adressent leurs prières à une femme qu'ils ont brûlée vive et à son dieu qu'ils appellent "le Créateur", s'exclament quand ils se cognent le tibia. C'est un juron de dire "Par les... d'Andrasté", en y insérant n'importe quelle partie du corps. "Par le Créateur !" peut t'assurer l'amitié d'un crétin vantard, mais ça ne fera pas plaisir aux prêtresses. Les gens de la Chantrie n'aiment pas non plus les mages. Si tu entends un mage se faire traiter de "sorcelien", cache les produits inflammables.
Il y a aussi ces magnifiques mots qui signifient tout simplement "chierie !". Lorsqu'un pavé se détache et qu'il se tord la cheville, un elfe va crier "Fenedhis !" alors qu'un humain dira "Bon sang !", un Qunari maugréera "Vashedan ! "et j'ai même entendu un ou deux Tévintides dire "Kaffar !"
Si l'un de ces mots t'est adressé, espérons que la vente a été conclue avant la mort d'une des parties.
- Message de Hardal, marchand nain surfacien, à un apprenti qui s'habitue à la vie en dehors d'Orzammar.
Haut de pageAlors, mon garçon, puisque tu es en train de t'acclimater à la surface pendant ces premiers jours, voici quelques conseils : tu ne fais pas seulement commerce avec des proches. Maintenant, tu vends à toutes sortes de personnes, qui ont des langues et des coutumes différentes. Comme je l'ai appris ici, ce qui compte le plus dans toutes les langues, ce sont les jurons. C'est ce qui t'accorde la confiance des gens, et c'est ce qui rapporte de l'argent.
La plupart des elfes que tu vois dans la cité sont des domestiques, et un humain qui cherche la bagarre peut en traiter un "d'oreilles pointues". Si l'elfe répond par "shem" ou "êtres vifs", attends-toi à ce que le sang coule. Les elfes Dalatiens disent "oreilles aplaties" pour insulter ceux qui vivent avec les humains, comme nos frères rétrogrades qui nous traitent, nous autres surfaciens, "d'aveugles à la Pierre".
Même les humains, qui adressent leurs prières à une femme qu'ils ont brûlée vive et à son dieu qu'ils appellent "le Créateur", s'exclament quand ils se cognent le tibia. C'est un juron de dire "Par les... d'Andrasté", en y insérant n'importe quelle partie du corps. "Par le Créateur !" peut t'assurer l'amitié d'un crétin vantard, mais ça ne fera pas plaisir aux prêtresses. Les gens de la Chantrie n'aiment pas non plus les mages. Si tu entends un mage se faire traiter de "sorcelien", cache les produits inflammables.
Il y a aussi ces magnifiques mots qui signifient tout simplement "chierie !". Lorsqu'un pavé se détache et qu'il se tord la cheville, un elfe va crier "Fenedhis !" alors qu'un humain dira "Bon sang !", un Qunari maugréera "Vashedan ! "et j'ai même entendu un ou deux Tévintides dire "Kaffar !"
Si l'un de ces mots t'est adressé, espérons que la vente a été conclue avant la mort d'une des parties.
- Message de Hardal, marchand nain surfacien, à un apprenti qui s'habitue à la vie en dehors d'Orzammar.
L'alcôve des amoureux
Emplacement : plaque sous les arcades dans le jardin au sud de Val Royeaux
Tous les quartiers en ont au moins un. Et la question se pose : "Pourquoi un lieu destiné au batifolage est-il présenté de façon si évidente ?" La réponse : c'est là tout son intérêt.
Quand la bienséance et le rang ne permettent pas la ferveur des mots, ces endroits offrent la possibilité de "se cacher en étant vus". Y entrer avec un amant est une déclaration aussi résonnante que de claironner de joie, ce dont toute personne respectable doit à tout prix s'abstenir. L'alcôve est ainsi un moyen d'annoncer une relation romantique, ou d'y faire croire afin d'épargner un refus à un éventuel prétendant. La décence veut également que les amoureux ne profitent pas de l'obscurité pour s'adonner à une quelconque gratification physique.
Ce qui, bien entendu, n'est jamais arrivé.
- Extrait de Notre coeur Orlésien de (anciennement) soeur Laudine.
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Quand la bienséance et le rang ne permettent pas la ferveur des mots, ces endroits offrent la possibilité de "se cacher en étant vus". Y entrer avec un amant est une déclaration aussi résonnante que de claironner de joie, ce dont toute personne respectable doit à tout prix s'abstenir. L'alcôve est ainsi un moyen d'annoncer une relation romantique, ou d'y faire croire afin d'épargner un refus à un éventuel prétendant. La décence veut également que les amoureux ne profitent pas de l'obscurité pour s'adonner à une quelconque gratification physique.
Ce qui, bien entendu, n'est jamais arrivé.
- Extrait de Notre coeur Orlésien de (anciennement) soeur Laudine.
L'appel du guerrier aux esprits
Emplacement :en examinant une statue de chien au début de l'Immatériel pendant la quête principale Ici gît l'abîme
Les loups étaient nos alliés. En des temps reculés, avant Andrasté, avant le Créateur, c'était une vérité qui s'imposait à tous. Mais l'homme s'est lassé de la traque, de la chasse, de la réalité des crocs, de l'acier et du sang. Il a planté des graines dans la terre, élevé du bétail et des poulets, construit des enclos pour repousser les loups. L'homme a créé la race des chiens, qui lui obéissent et s'assoient à ses pieds, en pensant qu'ils seraient les meilleurs compagnons.
Aujourd'hui, les engeances reviennent. Elles brûlent nos récoltes, renversent les enclos, tuent bétail et poulets. Nos chiens gémissent, la queue entre les jambes, ou se battent et succombent au poison de l'Enclin. Nous sommes en train de mourir et j'ai honte de ma lâcheté.
Les hommes et leurs chiens ne sont plus assez forts. Je me présente devant vous, esprits de la forêt ancestrale, moi qui ai construit des enclos, moi qui ai brandi le feu et l'acier pour vous chasser ; je me présente devant vous, car la peur m'a rendu trop faible. Je vous supplie de me donner la rage aveugle qui me rendra ma force.
Tuez le chien qui est en moi, dévorez sa chair et, à sa place, donnez-moi le loup.
- Mots mystérieusement piégés dans les ondulations sanglantes des eaux oubliées de l'Immatériel.
Haut de pageLes loups étaient nos alliés. En des temps reculés, avant Andrasté, avant le Créateur, c'était une vérité qui s'imposait à tous. Mais l'homme s'est lassé de la traque, de la chasse, de la réalité des crocs, de l'acier et du sang. Il a planté des graines dans la terre, élevé du bétail et des poulets, construit des enclos pour repousser les loups. L'homme a créé la race des chiens, qui lui obéissent et s'assoient à ses pieds, en pensant qu'ils seraient les meilleurs compagnons.
Aujourd'hui, les engeances reviennent. Elles brûlent nos récoltes, renversent les enclos, tuent bétail et poulets. Nos chiens gémissent, la queue entre les jambes, ou se battent et succombent au poison de l'Enclin. Nous sommes en train de mourir et j'ai honte de ma lâcheté.
Les hommes et leurs chiens ne sont plus assez forts. Je me présente devant vous, esprits de la forêt ancestrale, moi qui ai construit des enclos, moi qui ai brandi le feu et l'acier pour vous chasser ; je me présente devant vous, car la peur m'a rendu trop faible. Je vous supplie de me donner la rage aveugle qui me rendra ma force.
Tuez le chien qui est en moi, dévorez sa chair et, à sa place, donnez-moi le loup.
- Mots mystérieusement piégés dans les ondulations sanglantes des eaux oubliées de l'Immatériel.
L'arbre de pierre
Emplacement : en réquisitionnant le site à la Côte orageuse
Alors Galen se fraya un chemin à travers le bois jusqu'à ce qu'il vît la lumière du quart de lune illuminer le rocher. Élise apparut dans les pins, et ils partagèrent une brève étreinte avant de gagner le navire.
- Extrait d'une version locale de Les amants ingénieux.
Il est dit que les amoureux qui embrassent l'arbre de pierre jouissent d'un long et heureux mariage. Les superstitieux ont tendance à oublier les versions du conte dans lesquelles Galen et Élise périssent en mer.
- Extrait de Fabulations populaires et autres absurdités, un ouvrage non publié de soeur Holda.
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- Extrait d'une version locale de Les amants ingénieux.
Il est dit que les amoureux qui embrassent l'arbre de pierre jouissent d'un long et heureux mariage. Les superstitieux ont tendance à oublier les versions du conte dans lesquelles Galen et Élise périssent en mer.
- Extrait de Fabulations populaires et autres absurdités, un ouvrage non publié de soeur Holda.
L'ascension de Ghilan'nain
Emplacement : en examinant une mosaïque dans le temple de Mythal au cours de la quête principale Ce que l'orgueil avait forgé
Ghilan'nain, qui préférait se tenir à l'écart du peuple, utilisait son pouvoir pour créer des animaux inconnus. Le ciel était empli de ses monstres et la terre de ses bêtes. Andruil les chassa tous, puis, après un an de massacre, elle vint faire une proposition à Ghilan'nain : les dieux étaient prêts à partager leur pouvoir avec elle si elle acceptait de détruire ses créatures, car elles étaient bien trop sauvages pour rester avec le peuple. Ghilan'nain donna son accord et demanda trois jours pour défaire son oeuvre.
Le premier jour, elle abattit les monstres du ciel, sauf certains dont elle fit présent à Andruil.
Le deuxième jour, elle noya les géants des mers, sauf ceux des eaux profondes, car elle était trop fière de ces remarquables créations.
Le troisième jour, elle détruisit toutes les bêtes de la terre, sauf les hahl, dont elle admirait la grâce plus que tout.
C'est ainsi que Ghilan'nain devint la plus jeune des déesses.
- Histoire de la déesse elfique Ghilan'nain, auteur inconnu.
Haut de pageGhilan'nain, qui préférait se tenir à l'écart du peuple, utilisait son pouvoir pour créer des animaux inconnus. Le ciel était empli de ses monstres et la terre de ses bêtes. Andruil les chassa tous, puis, après un an de massacre, elle vint faire une proposition à Ghilan'nain : les dieux étaient prêts à partager leur pouvoir avec elle si elle acceptait de détruire ses créatures, car elles étaient bien trop sauvages pour rester avec le peuple. Ghilan'nain donna son accord et demanda trois jours pour défaire son oeuvre.
Le premier jour, elle abattit les monstres du ciel, sauf certains dont elle fit présent à Andruil.
Le deuxième jour, elle noya les géants des mers, sauf ceux des eaux profondes, car elle était trop fière de ces remarquables créations.
Le troisième jour, elle détruisit toutes les bêtes de la terre, sauf les hahl, dont elle admirait la grâce plus que tout.
C'est ainsi que Ghilan'nain devint la plus jeune des déesses.
- Histoire de la déesse elfique Ghilan'nain, auteur inconnu.
L'oblitération de Dairsmuid
Emplacement : livre sur un bureau dans le couloir au 1er étage de la taverne de Golefalois du village de Golefalois dans les Marches solitaires
Lorsque nous avons entendu parler des injustices commises contre nos camarades mages à la Flèche Blanche, le Cercle des Mages de Val Royeaux, j'ai eu peur de ce qui nous attendait. Notre Cercle de Dairsmuid est petit et isolé, son existence n'est qu'une façade pour apaiser la Chantrie.
Quand les autres Cercles se sont soulevés, la Chantrie a envoyé des Chercheurs traverser la baie depuis Acélie pour enquêter. Ils nous ont trouvés vivants librement avec nos familles, formant des femmes mages selon les traditions des prophétesses, et nous ont dénoncés comme étant des apostats. Ils nous ont peut-être pris pour des robes lâches qui se laisseraient intimider par quelques gouttes de sang. Mais avant d'être Première enchanteresse, j'étais la fille du capitaine Révaud, de la Felicisima Armada. Je sais préparer une bataille.
Ils ont pris avec eux une petite armée de templiers. Nous nous sommes battus. Et nous aurions pu gagner, mais ils ont invoqué le Droit d'oblitération, avec toute la violence implacable qui en découle. Ils ont le droit d'embrocher des apprentis hurlants à la mort, de brûler nos bibliothèques "corrompues", d'écraser sous leurs talons des artefacts irremplaçables et d'abattre les murs de nos propres maisons. Aucun mage n'a le droit d'exprimer son désaccord.
Nous, les mages du Cercle de Dairsmuid, nous attendons maintenant derrière les barricades. J'ai envoyé un message à nos frères et soeurs mages, pour leur raconter cet affront. Lorsqu'ils arriveront, nous ne mourrons pas seuls.
- Dernière entrée du journal de la Première enchanteresse Rivella, massacrée à Dairsmuid, 9:40 du Dragon.
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Quand les autres Cercles se sont soulevés, la Chantrie a envoyé des Chercheurs traverser la baie depuis Acélie pour enquêter. Ils nous ont trouvés vivants librement avec nos familles, formant des femmes mages selon les traditions des prophétesses, et nous ont dénoncés comme étant des apostats. Ils nous ont peut-être pris pour des robes lâches qui se laisseraient intimider par quelques gouttes de sang. Mais avant d'être Première enchanteresse, j'étais la fille du capitaine Révaud, de la Felicisima Armada. Je sais préparer une bataille.
Ils ont pris avec eux une petite armée de templiers. Nous nous sommes battus. Et nous aurions pu gagner, mais ils ont invoqué le Droit d'oblitération, avec toute la violence implacable qui en découle. Ils ont le droit d'embrocher des apprentis hurlants à la mort, de brûler nos bibliothèques "corrompues", d'écraser sous leurs talons des artefacts irremplaçables et d'abattre les murs de nos propres maisons. Aucun mage n'a le droit d'exprimer son désaccord.
Nous, les mages du Cercle de Dairsmuid, nous attendons maintenant derrière les barricades. J'ai envoyé un message à nos frères et soeurs mages, pour leur raconter cet affront. Lorsqu'ils arriveront, nous ne mourrons pas seuls.
- Dernière entrée du journal de la Première enchanteresse Rivella, massacrée à Dairsmuid, 9:40 du Dragon.
L'origine du nom de Rochours
Emplacement : examiner la statuette d'ours dans la maison de Finn Cal à Rochours au Cirque des Dorsales de givre - DLC Les crocs d'Hakkon
Tout commença par un homme : Ivar Jerriksen.
Forcés par la guerre et l'infortune à quitter leur village après la mort de leur suzerain, les survivants du peuple d'Ivar le suivirent à travers les montagnes. L'hiver était rude. Les vents d'Hakkon résonnaient dans les pics. Les bêtes avaient fui et les chasseurs trouvaient peu de gibier. Le peuple d'Ivar perdait des forces. Ils se croyaient maudits. Lorsque le blizzard s'abattit sur eux, ils allumèrent un maigre feu et se blottirent les uns contre les autres pour se tenir chaud. Au bout de trois jours de tempête, ils comprirent qu'ils allaient mourir.
Le troisième soir, tandis qu'Ivar montait la garde, il aperçut un grand ours gris à travers la neige. La créature se tenait loin, mais Ivar sentit ses yeux sur lui et sut qu'il devait la suivre. Seul, il se mit en chemin, luttant contre le vent et la neige. Le grand ours marchait devant lui, toujours à distance, mais jamais hors de vue.
Enfin, l'ours s'arrêta. Ivar s'avança près de lui et vit un endroit abrité qui pourrait sauver son peuple. Il tendit la main vers son guide, mais au lieu de fourrure, il toucha de la pierre grise. Ivar s'agenouilla devant la pierre et remercia Korth, car il savait que le Père des cimes avait pris la forme d'un ours pour le guider.
Ivar retourna auprès de son peuple pour le conduire à l'endroit abrité. Il devint alors Ivar le Protégé des neiges, et son peuple jura de le respecter en tant que nouveau suzerain. Le village reçut le nom de Rochours en l'honneur de la vision d'Ivar et, ici, nous sommes devenus plus forts.
- Extrait de Récits du Sud sauvage : recueil de légendes sur les nations barbares de Férelden de Dame Susanna Ashwell d'Ansburg.
Haut de pageTout commença par un homme : Ivar Jerriksen.
Forcés par la guerre et l'infortune à quitter leur village après la mort de leur suzerain, les survivants du peuple d'Ivar le suivirent à travers les montagnes. L'hiver était rude. Les vents d'Hakkon résonnaient dans les pics. Les bêtes avaient fui et les chasseurs trouvaient peu de gibier. Le peuple d'Ivar perdait des forces. Ils se croyaient maudits. Lorsque le blizzard s'abattit sur eux, ils allumèrent un maigre feu et se blottirent les uns contre les autres pour se tenir chaud. Au bout de trois jours de tempête, ils comprirent qu'ils allaient mourir.
Le troisième soir, tandis qu'Ivar montait la garde, il aperçut un grand ours gris à travers la neige. La créature se tenait loin, mais Ivar sentit ses yeux sur lui et sut qu'il devait la suivre. Seul, il se mit en chemin, luttant contre le vent et la neige. Le grand ours marchait devant lui, toujours à distance, mais jamais hors de vue.
Enfin, l'ours s'arrêta. Ivar s'avança près de lui et vit un endroit abrité qui pourrait sauver son peuple. Il tendit la main vers son guide, mais au lieu de fourrure, il toucha de la pierre grise. Ivar s'agenouilla devant la pierre et remercia Korth, car il savait que le Père des cimes avait pris la forme d'un ours pour le guider.
Ivar retourna auprès de son peuple pour le conduire à l'endroit abrité. Il devint alors Ivar le Protégé des neiges, et son peuple jura de le respecter en tant que nouveau suzerain. Le village reçut le nom de Rochours en l'honneur de la vision d'Ivar et, ici, nous sommes devenus plus forts.
- Extrait de Récits du Sud sauvage : recueil de légendes sur les nations barbares de Férelden de Dame Susanna Ashwell d'Ansburg.
La croisée de Judicaël
Emplacement : en revendiquant le site à l'Emprise du Lion
Le grand pont nommé la Croisée de Judicaël fut construit en 8:56 des Bontés pour célébrer le couronnement de l'Empereur Judicaël Ier. Ce chef-d'oeuvre d'architecture, preuve de l'immense talent des plus grands ingénieurs d'Orlaïs, remplace un ancien pont effondré qui menait aux Bassins solaires. Lors de l'inauguration, la grande duchesse Léontine, soeur de l'Empereur, mena une douzaine de nobles et leur suite sur la Croisée jusqu'aux Bassins, où ils se baignèrent.
Les structures de soutien de la Croisée de Judicaël comportent des éléments architecturaux et décoratifs reproduisant ceux de l'ancien pont Tévintide qui s'élevait autrefois ici. On les retrouve également sur les arches qui surplombent le village de Sahrnia à plusieurs lieues de là. En revanche, les statues andrastiennes qui décorent le passage sont entièrement d'inspiration Orlésienne.
- Extrait de Les hautes terres d'Orlaïs du Seigneur Adémar Garde-Haut, historien royal.
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Les structures de soutien de la Croisée de Judicaël comportent des éléments architecturaux et décoratifs reproduisant ceux de l'ancien pont Tévintide qui s'élevait autrefois ici. On les retrouve également sur les arches qui surplombent le village de Sahrnia à plusieurs lieues de là. En revanche, les statues andrastiennes qui décorent le passage sont entièrement d'inspiration Orlésienne.
- Extrait de Les hautes terres d'Orlaïs du Seigneur Adémar Garde-Haut, historien royal.
La Dame des cieux
Emplacement : livre sur un tonneau dans un petit camp tout au nord-ouest du 2ème fanal au Bourbier délaissé
Mon père est mort honorablement, donc nous l'avons offert au ciel. Mon mari et moi avons mené la procession vers les pics, en chantant. Avec un couteau et un marteau, nous avons raclé la chair et fendu les os. Quand nous sommes partis, j'ai vu les charognards arriver pour ramener mon père chez lui en morceaux. Je savais que la Dame des cieux souriait.
Notre tribu n'a jamais manqué de respect à la Dame. Les vols de ses oiseaux révèlent l'avenir à notre chaman. Nous sacrifions des loups sur ses autels. En échange, elle nous envoie du gibier précieux lors de la chasse et nous assure la victoire au combat. Lorsqu'un couple est uni par les liens sacrés, c'est l'hymne de la Dame que nous chantons.
Nous, les Alvars, nous ne quittons jamais la glace et la pierre. Nous ne nous sommes jamais inclinés devant Calenhad comme l'ont fait les Alamarri, et nous ne nous sommes jamais laissé asservir par les paroles de leur nouvelle prophétesse. Nous sommes aussi constants que le ciel, et grâce à nous, notre Dame aura son dû.
- Extrait des méditations d'Anashe, membre de la tribu des Alvars et fauconnière.
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Notre tribu n'a jamais manqué de respect à la Dame. Les vols de ses oiseaux révèlent l'avenir à notre chaman. Nous sacrifions des loups sur ses autels. En échange, elle nous envoie du gibier précieux lors de la chasse et nous assure la victoire au combat. Lorsqu'un couple est uni par les liens sacrés, c'est l'hymne de la Dame que nous chantons.
Nous, les Alvars, nous ne quittons jamais la glace et la pierre. Nous ne nous sommes jamais inclinés devant Calenhad comme l'ont fait les Alamarri, et nous ne nous sommes jamais laissé asservir par les paroles de leur nouvelle prophétesse. Nous sommes aussi constants que le ciel, et grâce à nous, notre Dame aura son dû.
- Extrait des méditations d'Anashe, membre de la tribu des Alvars et fauconnière.
La Tour d'os
Emplacement : en revendiquant le site à l'Emprise du Lion
La Tour d'os tire son nom des centaines d'ossements humains découverts dans une chambre secrète sous le dallage. Les os furent brûlés conformément aux rites de la Chantrie, et la chambre fut purifiée et scellée.
Les légendes locales sur la Tour et son sinistre contenu abondent. Certains pensent que l'édifice fut bâti par des Tévintides, qui renforcèrent ses fondations à l'aide de magie du sang. D'autres prétendent que c'est l'oeuvre d'elfes. Ma légende favorite est particulièrement originale : un mage du sang aurait invoqué un démon majeur de l'orgueil, qui aurait ensuite possédé la tour entière. A la mort du mage, ses fils furent incapables de contrôler le démon. Ils firent donc fabriquer huit gigantesques chaînes de fer pour le retenir. Le métal froid serait la seule chose qui empêcherait l'abomination de pierre de s'échapper. Si les chaînes cédaient, la tour s'arracherait à ses fondations et se mettrait à marcher, détruisant tout sur son passage.
- Extrait de Les hautes terres d'Orlaïs du Seigneur Adémar Garde-Haut, historien royal.
Haut de pageLa Tour d'os tire son nom des centaines d'ossements humains découverts dans une chambre secrète sous le dallage. Les os furent brûlés conformément aux rites de la Chantrie, et la chambre fut purifiée et scellée.
Les légendes locales sur la Tour et son sinistre contenu abondent. Certains pensent que l'édifice fut bâti par des Tévintides, qui renforcèrent ses fondations à l'aide de magie du sang. D'autres prétendent que c'est l'oeuvre d'elfes. Ma légende favorite est particulièrement originale : un mage du sang aurait invoqué un démon majeur de l'orgueil, qui aurait ensuite possédé la tour entière. A la mort du mage, ses fils furent incapables de contrôler le démon. Ils firent donc fabriquer huit gigantesques chaînes de fer pour le retenir. Le métal froid serait la seule chose qui empêcherait l'abomination de pierre de s'échapper. Si les chaînes cédaient, la tour s'arracherait à ses fondations et se mettrait à marcher, détruisant tout sur son passage.
- Extrait de Les hautes terres d'Orlaïs du Seigneur Adémar Garde-Haut, historien royal.
La ballade de l'or de l'assassin
Emplacement : note dans une cachette sur la rive au nord-est de l'ile du repos de la Dame dans le Cirque des Dorsales de givre - DLC Les crocs d'Hakkon
Au plus profond de l'hiver, nous quittâmes Tévinter,
La cale remplie de tout notre butin.
Le navire bravait les flots, sans espoir de sauver notre peau.
Sur un rivage où vivre avec l'or de l'assassin.
Puis nous vîmes la terre, une île fort salutaire,
Nous parvînmes sur sa rive et respirâmes alors.
Mais les esprits inquiétants, autour de nous, menaçants,
Nous accusèrent de porter l'or des morts.
Votre capitaine, ont-ils crié, a cruellement frappé
Un serviteur mort à la porte du trésor.
Sa vie s'est arrêtée, quand il glissa sur un rocher,
Se fracassa le crâne et perdit tout son or.
Le second se disputa, s'échappa et étrangla
Le vieux garde avant qu'il ne donne le signal.
Il glissa sur le pont de l'épave, et toucha le fond
Puis s'étouffa en regrettant d'avoir fait le mal.
La dame prenait son bain et lança un regard hautain
Quand je pris sa clé en lui transperçant le sein.
Si je dois me noyer, que les esprits soient fâchés,
Je serai sur la terre ferme avec l'or de l'assassin.
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La cale remplie de tout notre butin.
Le navire bravait les flots, sans espoir de sauver notre peau.
Sur un rivage où vivre avec l'or de l'assassin.
Puis nous vîmes la terre, une île fort salutaire,
Nous parvînmes sur sa rive et respirâmes alors.
Mais les esprits inquiétants, autour de nous, menaçants,
Nous accusèrent de porter l'or des morts.
Votre capitaine, ont-ils crié, a cruellement frappé
Un serviteur mort à la porte du trésor.
Sa vie s'est arrêtée, quand il glissa sur un rocher,
Se fracassa le crâne et perdit tout son or.
Le second se disputa, s'échappa et étrangla
Le vieux garde avant qu'il ne donne le signal.
Il glissa sur le pont de l'épave, et toucha le fond
Puis s'étouffa en regrettant d'avoir fait le mal.
La dame prenait son bain et lança un regard hautain
Quand je pris sa clé en lui transperçant le sein.
Si je dois me noyer, que les esprits soient fâchés,
Je serai sur la terre ferme avec l'or de l'assassin.
La chasse au loup de la lande
Emplacement : note près de Colette dans les ruines tevintides à la pointe de Nigel, quête Digne de publication au Cirque des Dorsales de givre - DLC Les crocs d'Hakkon
La messagère courait sur la route sinueuse
Et atteignit, le souffle court,
Le bastion des chasseurs
A qui, désespérée, elle demanda secours.
Améridan, en peau de dragon,
Haron, en armure bénie d'acier,
S'approchèrent pour entendre
La messagère essoufflée.
"Sur la lande solitaire, pleura la messagère,
Une horrible créature demeure.
Quand le jour s'efface et que la nuit tombe,
Elle frappe, et tout le monde meurt."
Sur la lande assombrie,
Trois âmes courageuses les menèrent,
Mais ces guides s'enfuirent
Quand le soleil plongea sous la bruyère.
La lune rampait sur la lande
Lorsqu'un cri terrible retentit.
Dans la lumière d'argent, les chasseurs
Virent arriver l'être maudit.
Pareil à un loup,
De la taille du Tueur de bûcherons.
Dans ses yeux, une flamme mystique,
Et l'Immatériel à chaque expiration.
Vifs comme l'éclair, les chasseurs attaquèrent.
Le loup démon tomba,
Mais la force d'un mortel ne put
Parer le coup qu'il lança.
D'une patte énorme, le monstre
Frappa Améridan le Courageux
Qui s'envola à travers la lande
Dans un tombeau marécageux.
Sur la poitrine d'Haron
Sa mâchoire de dragon serrée,
Vers l'ouest, la créature s'enfuit,
Emportant le chevalier.
Nulle âme dans la lande ne vit
De la tourbe se lever
Améridan, qui se retrouva
Seul dans l'obscurité.
A terre, il découvrit
Le bouclier brisé d'Haron.
Fou de rage, il jura de venger
La mort de son compagnon.
Courant sur la lande, le loup
Emmenait Haron dans sa tanière :
Un labyrinthe de grottes sinueuses
Aussi sombres que l'enfer.
A la lueur des lucioles,
Haron se battit, plein d'espoir,
Pour se libérer des crocs de la mort
Avant qu'il ne soit trop tard.
Le chevalier planta son arme
En plein dans la prunelle
De la créature qui s'enfuit
En poussant un cri surnaturel.
Dans les ténèbres de la caverne,
Il y avait une idole en pierre
Provenant de l'Immatériel et marquant
Le destin funeste de son propriétaire.
Améridan trouva seul
La piste de son ennemi.
Il entra dans la grotte, fin prêt
A lui ôter la vie.
Dans la grotte sinueuse il chercha
La bête qui avait suscité sa haine,
Et à la lumière étrange des lucioles,
Il la trouva au fond de la caverne.
Le monstre retrouva Améridan
Brandissant sa lame telle un tison,
Alors qu'Haron, un peu plus loin,
Se battait contre des gardes démons.
Améridan visa juste,
Et la pierre démoniaque se brisa.
La bête et l'esprit moururent ensemble,
Mais les chasseurs ne le surent pas.
Blessés, au fond des ténèbres,
Les deux hommes se dirigèrent
A l'extérieur de la caverne,
Tous deux guidés par la lumière.
A l'aube, ils se retrouvèrent,
Tous deux emplis de joie.
Ils étaient chancelants et blessés,
Mais avaient échappé au trépas.
Quand la nuit fit place au jour,
Ils racontèrent leur récit.
Et chacun d'eux prétend toujours
Que c'est lui seul qui vainquit.
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Et atteignit, le souffle court,
Le bastion des chasseurs
A qui, désespérée, elle demanda secours.
Améridan, en peau de dragon,
Haron, en armure bénie d'acier,
S'approchèrent pour entendre
La messagère essoufflée.
"Sur la lande solitaire, pleura la messagère,
Une horrible créature demeure.
Quand le jour s'efface et que la nuit tombe,
Elle frappe, et tout le monde meurt."
Sur la lande assombrie,
Trois âmes courageuses les menèrent,
Mais ces guides s'enfuirent
Quand le soleil plongea sous la bruyère.
La lune rampait sur la lande
Lorsqu'un cri terrible retentit.
Dans la lumière d'argent, les chasseurs
Virent arriver l'être maudit.
Pareil à un loup,
De la taille du Tueur de bûcherons.
Dans ses yeux, une flamme mystique,
Et l'Immatériel à chaque expiration.
Vifs comme l'éclair, les chasseurs attaquèrent.
Le loup démon tomba,
Mais la force d'un mortel ne put
Parer le coup qu'il lança.
D'une patte énorme, le monstre
Frappa Améridan le Courageux
Qui s'envola à travers la lande
Dans un tombeau marécageux.
Sur la poitrine d'Haron
Sa mâchoire de dragon serrée,
Vers l'ouest, la créature s'enfuit,
Emportant le chevalier.
Nulle âme dans la lande ne vit
De la tourbe se lever
Améridan, qui se retrouva
Seul dans l'obscurité.
A terre, il découvrit
Le bouclier brisé d'Haron.
Fou de rage, il jura de venger
La mort de son compagnon.
Courant sur la lande, le loup
Emmenait Haron dans sa tanière :
Un labyrinthe de grottes sinueuses
Aussi sombres que l'enfer.
A la lueur des lucioles,
Haron se battit, plein d'espoir,
Pour se libérer des crocs de la mort
Avant qu'il ne soit trop tard.
Le chevalier planta son arme
En plein dans la prunelle
De la créature qui s'enfuit
En poussant un cri surnaturel.
Dans les ténèbres de la caverne,
Il y avait une idole en pierre
Provenant de l'Immatériel et marquant
Le destin funeste de son propriétaire.
Améridan trouva seul
La piste de son ennemi.
Il entra dans la grotte, fin prêt
A lui ôter la vie.
Dans la grotte sinueuse il chercha
La bête qui avait suscité sa haine,
Et à la lumière étrange des lucioles,
Il la trouva au fond de la caverne.
Le monstre retrouva Améridan
Brandissant sa lame telle un tison,
Alors qu'Haron, un peu plus loin,
Se battait contre des gardes démons.
Améridan visa juste,
Et la pierre démoniaque se brisa.
La bête et l'esprit moururent ensemble,
Mais les chasseurs ne le surent pas.
Blessés, au fond des ténèbres,
Les deux hommes se dirigèrent
A l'extérieur de la caverne,
Tous deux guidés par la lumière.
A l'aube, ils se retrouvèrent,
Tous deux emplis de joie.
Ils étaient chancelants et blessés,
Mais avaient échappé au trépas.
Quand la nuit fit place au jour,
Ils racontèrent leur récit.
Et chacun d'eux prétend toujours
Que c'est lui seul qui vainquit.
La cité perdue de Barindur
Emplacement : livre dans la maison au sud du 3ème fanal du Bourbier délaissé
Au quinzième jour de mon voyage dans l'Empire Tévintide, notre caravane arriva sur une grande plaine vallonnée. Des oiseaux se cachaient dans l'herbe ondulant sous le vent, si nombreux qu'ils obscurcirent le soleil lorsqu'ils prirent leur envol. Notre guide nous expliqua que nous étions à l'emplacement de la grande cité de Barindur, merveille de l'ancien monde, célèbre pour ce que l'on disait être des fontaines de jouvence.
La légende raconte qu'au cours des cérémonies du solstice d'hiver, Carinatus, Haut roi de Barindur, refusa d'accueillir un émissaire du grand prêtre de Dumat. Le prêtre demanda à son dieu de punir Carinatus pour cet affront, et le dragon du silence lui répondit.
Les mois s'écoulèrent. Le silence s'abattit sur le royaume de Barindur. A Minrathie, bien loin de là, les prêtres de Razikaal rêvèrent de sombres présages. Leurs oracles déclarèrent qu'un terrible sort avait frappé le roi Carinatus. La peur finit par décider le Haut roi de Minrathie à envoyer une troupe de soldats à Barindur.
A leur retour, les hommes racontèrent que la route qui traversait les plaines du nord s'interrompait brusquement. Ils avaient arpenté sur des lieues des terres rocheuses désertes à l'endroit même où se trouvait auparavant le royaume de Barindur. Il avait été rayé de la carte par la main d'un dieu.
Il ne reste pas une seule pierre de Barindur, et l'on n'a jamais rien retrouvé de cette cité jadis puissante. C'est désormais un secret qui ne peut être raconté.
- Extrait de A la poursuite du savoir : pérégrinations d'un érudit chantriste de frère Génitivi.
Haut de pageAu quinzième jour de mon voyage dans l'Empire Tévintide, notre caravane arriva sur une grande plaine vallonnée. Des oiseaux se cachaient dans l'herbe ondulant sous le vent, si nombreux qu'ils obscurcirent le soleil lorsqu'ils prirent leur envol. Notre guide nous expliqua que nous étions à l'emplacement de la grande cité de Barindur, merveille de l'ancien monde, célèbre pour ce que l'on disait être des fontaines de jouvence.
La légende raconte qu'au cours des cérémonies du solstice d'hiver, Carinatus, Haut roi de Barindur, refusa d'accueillir un émissaire du grand prêtre de Dumat. Le prêtre demanda à son dieu de punir Carinatus pour cet affront, et le dragon du silence lui répondit.
Les mois s'écoulèrent. Le silence s'abattit sur le royaume de Barindur. A Minrathie, bien loin de là, les prêtres de Razikaal rêvèrent de sombres présages. Leurs oracles déclarèrent qu'un terrible sort avait frappé le roi Carinatus. La peur finit par décider le Haut roi de Minrathie à envoyer une troupe de soldats à Barindur.
A leur retour, les hommes racontèrent que la route qui traversait les plaines du nord s'interrompait brusquement. Ils avaient arpenté sur des lieues des terres rocheuses désertes à l'endroit même où se trouvait auparavant le royaume de Barindur. Il avait été rayé de la carte par la main d'un dieu.
Il ne reste pas une seule pierre de Barindur, et l'on n'a jamais rien retrouvé de cette cité jadis puissante. C'est désormais un secret qui ne peut être raconté.
- Extrait de A la poursuite du savoir : pérégrinations d'un érudit chantriste de frère Génitivi.
La complainte de la Détrousseuse
Emplacement : note accrochée à la potence sur la place du bazar d'été à Val Royeaux
Ô bourreau, retiens ta main, fais-moi ce plaisir.
Ô juré au coeur d'airain, le temps d'un sourire.
Car s'en vient mon frère distant,
S'en vient mon cher sauveur.
Insistante, ici j'attends
Mon aubaine, ma faveur.
Camarade, retiens ta voix, j'implore ta pitié.
A tout mon corps tu le vois, je suis à tes pieds.
Car mon offense était vile,
Et ma peine méritée.
Me voici l'imbécile,
Au dam de mon aîné.
Douce mère, regarde au loin le soleil brillant.
Et toi qui as tué, suis-moi dans le néant.
Car le temps s'en est allé
Des prières, des causeries.
A toi maintenant d'écouter
La vie qui s'évanouit.
- Extrait de Chansons Orlésiennes d'antan : la complainte de la Détrousseuse, recueil de paroles compilé par (anciennement) soeur Laudine.
Haut de pageÔ bourreau, retiens ta main, fais-moi ce plaisir.
Ô juré au coeur d'airain, le temps d'un sourire.
Car s'en vient mon frère distant,
S'en vient mon cher sauveur.
Insistante, ici j'attends
Mon aubaine, ma faveur.
Camarade, retiens ta voix, j'implore ta pitié.
A tout mon corps tu le vois, je suis à tes pieds.
Car mon offense était vile,
Et ma peine méritée.
Me voici l'imbécile,
Au dam de mon aîné.
Douce mère, regarde au loin le soleil brillant.
Et toi qui as tué, suis-moi dans le néant.
Car le temps s'en est allé
Des prières, des causeries.
A toi maintenant d'écouter
La vie qui s'évanouit.
- Extrait de Chansons Orlésiennes d'antan : la complainte de la Détrousseuse, recueil de paroles compilé par (anciennement) soeur Laudine.
La déesse elfique Andruil
Emplacement : en examinant la mosaïque d'Andruil dans le Hall des sanctuaires, accessible pendant la quête principale Ce que l'orgueil avait forgé.
Un jour, fatiguée de chasser mortels et bêtes, Andruil se mit à traquer les Grands Déperdus, de viles créatures des abysses. Mais même les dieux ne peuvent séjourner longtemps dans ces lieux : chaque fois qu'elle revenait du néant, elle souffrait d'accès de folie de plus en plus longs.
Puis Andruil revêtit une armure faite du néant et tous oublièrent son véritable visage. Elle fabriqua des armes de ténèbres et la maladie rongea ses terres. Elle hurla des choses oubliées et les autres dieux se mirent à craindre qu'elle ne les pourchasse à leur tour. Mythal propagea donc des rumeurs sur l'existence d'une créature monstrueuse, prit la forme d'un serpent gigantesque et attendit Andruil au pied d'une montagne.
Quand Andruil arriva, Mythal bondit sur la chasseresse. Au cours de leur combat, qui dura trois jours et trois nuits, Andruil blessa le serpent à plusieurs reprises, mais Mythal parvint à utiliser sa magie pour saper les forces de son adversaire et lui voler sa connaissance de l'accès au néant. Ainsi, Andruil ne put jamais retourner dans le néant et la paix revint.
- Traduction d'un texte en elfique ancien, trouvé dans les Terres sauvages d'Arbor. La source n'a pas été vérifiée.
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Puis Andruil revêtit une armure faite du néant et tous oublièrent son véritable visage. Elle fabriqua des armes de ténèbres et la maladie rongea ses terres. Elle hurla des choses oubliées et les autres dieux se mirent à craindre qu'elle ne les pourchasse à leur tour. Mythal propagea donc des rumeurs sur l'existence d'une créature monstrueuse, prit la forme d'un serpent gigantesque et attendit Andruil au pied d'une montagne.
Quand Andruil arriva, Mythal bondit sur la chasseresse. Au cours de leur combat, qui dura trois jours et trois nuits, Andruil blessa le serpent à plusieurs reprises, mais Mythal parvint à utiliser sa magie pour saper les forces de son adversaire et lui voler sa connaissance de l'accès au néant. Ainsi, Andruil ne put jamais retourner dans le néant et la paix revint.
- Traduction d'un texte en elfique ancien, trouvé dans les Terres sauvages d'Arbor. La source n'a pas été vérifiée.
La fille d'Aunevermes
Emplacement : livre sur un pupitre dans la bibliothèque au 1er étage du Château d'Onterre aux Tombes émeraude
Trop longtemps j'ai voyagé, bientôt je la reverrai,
La fille d'Aunevermes, et son sourire à croquer.
Des fleurs dans les cheveux, de l'amour dans les yeux,
Elle attend patiemment de m'épouser.
Je rêve du baiser volé sous la tonnelle.
Je rêve de la promesse faite sous le vieux noyer.
Des fleurs dans les cheveux, de l'amour dans les yeux,
Elle attend patiemment de m'épouser.
Un dernier ruisseau, une dernière colline,
Avant de revoir ce sourire à croquer.
Des fleurs dans les cheveux, de l'amour dans les yeux,
Elle attend patiemment de m'épouser.
Je dévale les rues, où seul le silence règne.
Des flèches elfiques cinglent le vieux noyer.
Des fleurs dans les cheveux, de l'amour dans les yeux,
Elle attend patiemment de m'épouser.
Des pluies de rubis dans l'herbe, des pétales qui s'envolent.
Guide-la jusqu'à Lui, Andrasté, par pitié.
Je l'ai trouvé sans vie, près de la Chantrie,
Attendant patiemment de m'épouser.
Comme son nom l'indique, cette chanson populaire nous vient de la région d'Aunevermes, bien qu'elle soit largement connue à travers Orlaïs. S'il est clair qu'elle s'inspire des évènements de la Marche Exaltée de Dalatie, nul ne sait si le narrateur et la "fille d'Aunevermes" sont bien réels ou s'ils représentent l'ensemble des pertes subies à Aunevermes.
- Extrait d'Orlaïs et la tradition musicale de soeur Rosette, publié par l'Université d'Orlaïs.
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La fille d'Aunevermes, et son sourire à croquer.
Des fleurs dans les cheveux, de l'amour dans les yeux,
Elle attend patiemment de m'épouser.
Je rêve du baiser volé sous la tonnelle.
Je rêve de la promesse faite sous le vieux noyer.
Des fleurs dans les cheveux, de l'amour dans les yeux,
Elle attend patiemment de m'épouser.
Un dernier ruisseau, une dernière colline,
Avant de revoir ce sourire à croquer.
Des fleurs dans les cheveux, de l'amour dans les yeux,
Elle attend patiemment de m'épouser.
Je dévale les rues, où seul le silence règne.
Des flèches elfiques cinglent le vieux noyer.
Des fleurs dans les cheveux, de l'amour dans les yeux,
Elle attend patiemment de m'épouser.
Des pluies de rubis dans l'herbe, des pétales qui s'envolent.
Guide-la jusqu'à Lui, Andrasté, par pitié.
Je l'ai trouvé sans vie, près de la Chantrie,
Attendant patiemment de m'épouser.
Comme son nom l'indique, cette chanson populaire nous vient de la région d'Aunevermes, bien qu'elle soit largement connue à travers Orlaïs. S'il est clair qu'elle s'inspire des évènements de la Marche Exaltée de Dalatie, nul ne sait si le narrateur et la "fille d'Aunevermes" sont bien réels ou s'ils représentent l'ensemble des pertes subies à Aunevermes.
- Extrait d'Orlaïs et la tradition musicale de soeur Rosette, publié par l'Université d'Orlaïs.
La folie du général Pas-Sheritan
Emplacement :
- Un et deux : buguées
- trois : parchemin dans le magasin de Déraboam au nord-ouest de l'Étage supérieur (niveau 2) de Val Royeaux
- quatre : dans la bibliothèque de Fort Céleste
- cinq : dans la bibliothèque au sous sol de Fort Céleste
(parties 1 & 2 buguées)
Un. (Traduit de l'anglais)
Étudions le récit de Pas-Sheritan, la suivante d'un Seigneur Féreldien, qui partageait avec lui une amitié occasionnelle peu fréquente parmi les Orlésiens. Ce fut lors d'une visite diplomatique que les deux remarquèrent l'absurdité des masques, frustrés par le mépris des Orlésiens, qui ne voyaient en ces visiteurs rien d'autre que des êtres communs et sans fioritures. Se sentant insultée, la servante Féreldienne prit le masque du général Orlésien Sheritan au vestiaire. "Quelle alouette," ricana-t-elle, rejointe par les éclats de rire de son Seigneur. Et le Seigneur chercha à partager la fantaisie avec la salle, mais il se trompait quant à leur réaction. Personne de l'assemblée n'osa poser de question au porteur du masque, alors même qu'ils étaient informés de la plaisanterie. En Orlaïs ancienne, le masque était la personne, et le porteur devait la représenter, même si leur morphologie était différente et leur sexe inversé. Cela ne pouvait-il pas être un test ? En dévoilant son erreur, le propriétaire ne serait-il pas également en violation ?
Deux. (Traduit de l'anglais)
C'est ainsi que la suivante en visite ne fut pas seulement accueillie mais emmenée à ce qui semblait non pas être une simple fête mais le lancement d'une grande opération. Et à la tête de la puissance d'Orlaïs se tenait maintenant une enfant des rues derrière le visage d'un général. Et personne ne l'interrogea, par crainte de la censure. Et elle, la suivante, ne pouvait pas partir. Gauche sans son Seigneur, elle craignait la folie des Orlésiens. Si elle enlevait le masque, ils la traiteraient d'imposteur, ou d'espionne, ou de quelque chose qu'elle ne connaissait pas. Et comme les bataillons ennemis marchaient vers eux, la suivante était certaine que ça finirait par la mort pour tous.
Trois.
Mais en temps de crise, on voit parfois apparaître des capacités que l'on s'ignorait. La suivante, contrainte et forcée, s'affirma en tant que Pas-Sheritan ; et elle parla, et elle dirigea, et elle attaqua. Sous les bannières qu'elles connaissaient, dirigées par une voix qui leur était inconnue, les forces d'Orlaïs eurent raison de leur ennemi. Il se peut que la suivante ait davantage officié en tant que lieutenant qu'en tant que page auprès de son Seigneur aguerri. Il se peut également que la force de l'ennemi soit exagérée dans les récits. Il se peut enfin que les alliés aient eu l'habitude de leurs fonctions. Néanmoins, personne ne doute du fait que Pas-Sheritan était au pire à la hauteur, et au mieux charismatique.
Quatre.
C'est ainsi que la victoire fut écrasante et qu'on acclama le général Pas-Sheritan. Soutenue pas ce respect et cette admiration, Pas-Sheritan s'enorgueillit et retira son masque pour dévoiler son véritable nom. Ne l'avaient-ils pas acceptée ? N'avaient-ils pas prospéré sous ses ordres ? N'étaient-ils pas devenus camarades, malgré leur rang, leur masque et ce protocole ridicule ? La réponse fut vive et déconcertante : non. Elle fut vivement chassée, sous les "Imposteur !" et les "Espionne !" et d'autres termes qu'elle ne connaissait point. Car elle ne connaissait toujours pas Orlaïs.
Cinq.
Au cours des jours suivants, afin d'éviter un scandale, la présence de Pas-Sheritan fut présentée comme une tactique du véritable général, qui avait dû orchestrer toute l'affaire en secret. "En secret", c'est-à-dire depuis le vestiaire, pour que même ses propres serviteurs ne connaissent pas son visage, de plus ils l'auraient sûrement fait mettre en prison, le prenant pour un intrus. Mais ayant récupéré son masque et craignant une humiliation publique, le général se montra clément envers Pas-Sheritan : elle reçut moins de la moitié des coups de fouet ordonnés, et son Seigneur et elle échappèrent à la potence. On leur permit de quitter Orlaïs à condition que dorénavant, elle porte le nom de "Pas-Sheritan".
Haut de page- Un et deux : buguées
- trois : parchemin dans le magasin de Déraboam au nord-ouest de l'Étage supérieur (niveau 2) de Val Royeaux
- quatre : dans la bibliothèque de Fort Céleste
- cinq : dans la bibliothèque au sous sol de Fort Céleste
(parties 1 & 2 buguées)
Un. (Traduit de l'anglais)
Étudions le récit de Pas-Sheritan, la suivante d'un Seigneur Féreldien, qui partageait avec lui une amitié occasionnelle peu fréquente parmi les Orlésiens. Ce fut lors d'une visite diplomatique que les deux remarquèrent l'absurdité des masques, frustrés par le mépris des Orlésiens, qui ne voyaient en ces visiteurs rien d'autre que des êtres communs et sans fioritures. Se sentant insultée, la servante Féreldienne prit le masque du général Orlésien Sheritan au vestiaire. "Quelle alouette," ricana-t-elle, rejointe par les éclats de rire de son Seigneur. Et le Seigneur chercha à partager la fantaisie avec la salle, mais il se trompait quant à leur réaction. Personne de l'assemblée n'osa poser de question au porteur du masque, alors même qu'ils étaient informés de la plaisanterie. En Orlaïs ancienne, le masque était la personne, et le porteur devait la représenter, même si leur morphologie était différente et leur sexe inversé. Cela ne pouvait-il pas être un test ? En dévoilant son erreur, le propriétaire ne serait-il pas également en violation ?
Deux. (Traduit de l'anglais)
C'est ainsi que la suivante en visite ne fut pas seulement accueillie mais emmenée à ce qui semblait non pas être une simple fête mais le lancement d'une grande opération. Et à la tête de la puissance d'Orlaïs se tenait maintenant une enfant des rues derrière le visage d'un général. Et personne ne l'interrogea, par crainte de la censure. Et elle, la suivante, ne pouvait pas partir. Gauche sans son Seigneur, elle craignait la folie des Orlésiens. Si elle enlevait le masque, ils la traiteraient d'imposteur, ou d'espionne, ou de quelque chose qu'elle ne connaissait pas. Et comme les bataillons ennemis marchaient vers eux, la suivante était certaine que ça finirait par la mort pour tous.
Trois.
Mais en temps de crise, on voit parfois apparaître des capacités que l'on s'ignorait. La suivante, contrainte et forcée, s'affirma en tant que Pas-Sheritan ; et elle parla, et elle dirigea, et elle attaqua. Sous les bannières qu'elles connaissaient, dirigées par une voix qui leur était inconnue, les forces d'Orlaïs eurent raison de leur ennemi. Il se peut que la suivante ait davantage officié en tant que lieutenant qu'en tant que page auprès de son Seigneur aguerri. Il se peut également que la force de l'ennemi soit exagérée dans les récits. Il se peut enfin que les alliés aient eu l'habitude de leurs fonctions. Néanmoins, personne ne doute du fait que Pas-Sheritan était au pire à la hauteur, et au mieux charismatique.
Quatre.
C'est ainsi que la victoire fut écrasante et qu'on acclama le général Pas-Sheritan. Soutenue pas ce respect et cette admiration, Pas-Sheritan s'enorgueillit et retira son masque pour dévoiler son véritable nom. Ne l'avaient-ils pas acceptée ? N'avaient-ils pas prospéré sous ses ordres ? N'étaient-ils pas devenus camarades, malgré leur rang, leur masque et ce protocole ridicule ? La réponse fut vive et déconcertante : non. Elle fut vivement chassée, sous les "Imposteur !" et les "Espionne !" et d'autres termes qu'elle ne connaissait point. Car elle ne connaissait toujours pas Orlaïs.
Cinq.
Au cours des jours suivants, afin d'éviter un scandale, la présence de Pas-Sheritan fut présentée comme une tactique du véritable général, qui avait dû orchestrer toute l'affaire en secret. "En secret", c'est-à-dire depuis le vestiaire, pour que même ses propres serviteurs ne connaissent pas son visage, de plus ils l'auraient sûrement fait mettre en prison, le prenant pour un intrus. Mais ayant récupéré son masque et craignant une humiliation publique, le général se montra clément envers Pas-Sheritan : elle reçut moins de la moitié des coups de fouet ordonnés, et son Seigneur et elle échappèrent à la potence. On leur permit de quitter Orlaïs à condition que dorénavant, elle porte le nom de "Pas-Sheritan".
La légende des trois soeurs : livre deux
Emplacement : note sur une table dans le Fort Revasan à la Plaine exaltée
Typiquement, les trois soeurs réagissent toujours de la même manière en arrivant à Belle-Marche. L'aventureuse Shéryse, intriquée par les merveilles et les bruits du marché, est la plus insouciante aux dangers. Marie, l'effrontée, se méfie de tout ce qu'elle voit et ne se prive pas d'émettre des critiques cinglantes, bien qu'elle se laisse entraîner par ses soeurs. Quant à Brielle, elle campe toujours l'innocente. On la décrit stupéfiante, les yeux écarquillés, comme une biche perdue dans la nature. Toutefois, quand approche la fin du récit, c'est également elle qui est le plus sortie de sa coquille.
Les jeunes filles effectuent généralement leur première halte à la Rose Blanche. Le jour, cet établissement notoire de Belle-Marche sert du thé et des gâteaux à une noble clientèle, mais une fois la nuit tombée, il se change en maison close remplie de prostitués, hommes et femmes, aux tenues raffinées. Les filles s'aventurent dans cette élégante bâtisse pour échapper à l'agitation du marché. A l'intérieur, Marie est la première à se rendre compte que ces "galants messieurs" cachent quelque chose. Sous le regard outré de Brielle, c'est Shéryse qui part danser avec l'un des hommes malgré les protestations de ses soeurs. S'ensuit une folle poursuite à travers la Rose Blanche, durant laquelle Marie et Brielle se précipitent d'une chambre à l'autre et croisent divers clients (l'Impératrice Célène est d'ailleurs souvent mentionnée). Marie les réprimande sévèrement tandis que Brielle, intriguée, se retrouve elle isolée du groupe pendant que sa soeur a le dos tourné. Marie lève les bras au ciel de dégoût et se joint à un nain qui fume une substance illicite à l'aide d'un surprenant dispositif. C'est à ce moment du récit que la Bête, le chaperon des jeunes filles, fait son entrée à la Rose Blanche et que les évènements prennent une tournure des plus intéressantes.
Bien que les versions varient, à la fin de cette section du conte, la Rose Blanche est en flamme, la Bête s'est frayé un chemin en assommant des cohortes de clients interloqués et les trois soeurs sont conduites à la porte de derrière par un charmant elfe, ignorant tout de la confusion en arrière-plan. Cependant, à ma connaissance, la Rose Blanche n'a jamais connu de grave incendie de toute son existence et dispose d'une légion de gardes aptes à empêcher ce genre de fantaisies. Et pourtant, nombreux sont ceux qui croient dur comme fer à la véracité de cette histoire, même à Val Royeaux.
- Extrait de Récits de Val Royeaux du Seigneur Werner Jauquin.
Haut de pageTypiquement, les trois soeurs réagissent toujours de la même manière en arrivant à Belle-Marche. L'aventureuse Shéryse, intriquée par les merveilles et les bruits du marché, est la plus insouciante aux dangers. Marie, l'effrontée, se méfie de tout ce qu'elle voit et ne se prive pas d'émettre des critiques cinglantes, bien qu'elle se laisse entraîner par ses soeurs. Quant à Brielle, elle campe toujours l'innocente. On la décrit stupéfiante, les yeux écarquillés, comme une biche perdue dans la nature. Toutefois, quand approche la fin du récit, c'est également elle qui est le plus sortie de sa coquille.
Les jeunes filles effectuent généralement leur première halte à la Rose Blanche. Le jour, cet établissement notoire de Belle-Marche sert du thé et des gâteaux à une noble clientèle, mais une fois la nuit tombée, il se change en maison close remplie de prostitués, hommes et femmes, aux tenues raffinées. Les filles s'aventurent dans cette élégante bâtisse pour échapper à l'agitation du marché. A l'intérieur, Marie est la première à se rendre compte que ces "galants messieurs" cachent quelque chose. Sous le regard outré de Brielle, c'est Shéryse qui part danser avec l'un des hommes malgré les protestations de ses soeurs. S'ensuit une folle poursuite à travers la Rose Blanche, durant laquelle Marie et Brielle se précipitent d'une chambre à l'autre et croisent divers clients (l'Impératrice Célène est d'ailleurs souvent mentionnée). Marie les réprimande sévèrement tandis que Brielle, intriguée, se retrouve elle isolée du groupe pendant que sa soeur a le dos tourné. Marie lève les bras au ciel de dégoût et se joint à un nain qui fume une substance illicite à l'aide d'un surprenant dispositif. C'est à ce moment du récit que la Bête, le chaperon des jeunes filles, fait son entrée à la Rose Blanche et que les évènements prennent une tournure des plus intéressantes.
Bien que les versions varient, à la fin de cette section du conte, la Rose Blanche est en flamme, la Bête s'est frayé un chemin en assommant des cohortes de clients interloqués et les trois soeurs sont conduites à la porte de derrière par un charmant elfe, ignorant tout de la confusion en arrière-plan. Cependant, à ma connaissance, la Rose Blanche n'a jamais connu de grave incendie de toute son existence et dispose d'une légion de gardes aptes à empêcher ce genre de fantaisies. Et pourtant, nombreux sont ceux qui croient dur comme fer à la véracité de cette histoire, même à Val Royeaux.
- Extrait de Récits de Val Royeaux du Seigneur Werner Jauquin.
La légende des trois soeurs : livre trois
Emplacement : note sur une table dans une des tours des remparts Est, près de la bannière de la Chantrie à la Plaine exaltée
Comme pour l'étape de la Rose Blache, les contes individuels des trois soeurs sont presque toujours narrés indépendamment des autres. L'une des rares tentatives de raconter la saga dans son intégralité se fit au Grand théâtre de Royeaux, dans une pièce qui critiquait vivement les tentatives de réforme de la Divine Justinia. La pièce fut rapidement interdite après seulement trois représentations. Un livre intitulé Les trois frères fut publié par la suite à Minrathie, racontant les exploits de trois frères Tévintides qui se perdent dans Val Royeaux et passent leur temps à ridiculiser la culture Orlésienne. Malgré les revendications Tévintides qui proclament ce récit comme l'original, il est clair que la légende des trois soeurs le précède largement.
Voici les aventures les plus souvent décrites dans toutes les variantes de la légende :
- Un séduisant noble aux sombres intentions persuade les soeurs de boire de la bière naine. Leur réaction à la boisson varie selon les versions, mais généralement, à la fin de ce conte, les soeurs se lancent dans une folle poursuite du noble dans les rues de Belle-Marche jusqu'à ce qu'il saute dans la rivière et s'y noie.
- Les soeurs demandent de l'aide à un groupe de marchands nains, qui acceptent à condition qu'elles répondent à une énigme. La nature de l'énigme varie, mais les nains finissent toujours par duper les soeurs. Habillement, la rencontre se termine lorsque les soeurs s'enfuient pour éviter d'être vendues comme esclaves. Parfois, la légende raconte qu'elles matraquent à mort le chef des nains à coup de rames, tandis que les autres nains partent en courant.
- Elles sont entraînées dans la parade annuelle de Satinalia, habituellement au paroxysme de l'histoire, jusqu'à ce que l'armée impériale assaille les participants. S'ensuit une réaction en chaîne chaotique qui se termine par la fuite des soeurs, soit en embarquant à bord d'un vaisseau pirate, soit en pataugeant dans les égouts du bascloître elfe. La fin semble changer à chaque nouvelle ère.
Une fois que leur chaperon, la Bête, retrouve les filles, elles baissent généralement la tête honteusement et retournent au manoir Montbelliard pour reprendre une vie honnête. Mais pas toujours. Dans les dernières versions de la légende, les soeurs restent à Val Royeaux pour combattre les criminels en portant des masques noirs, bien que, en toute franchise, je ne voie pas d'où cette idée peut venir.
- Extrait de Récits de Val Royeaux du Seigneur Werner Jauquin.
Haut de pageComme pour l'étape de la Rose Blache, les contes individuels des trois soeurs sont presque toujours narrés indépendamment des autres. L'une des rares tentatives de raconter la saga dans son intégralité se fit au Grand théâtre de Royeaux, dans une pièce qui critiquait vivement les tentatives de réforme de la Divine Justinia. La pièce fut rapidement interdite après seulement trois représentations. Un livre intitulé Les trois frères fut publié par la suite à Minrathie, racontant les exploits de trois frères Tévintides qui se perdent dans Val Royeaux et passent leur temps à ridiculiser la culture Orlésienne. Malgré les revendications Tévintides qui proclament ce récit comme l'original, il est clair que la légende des trois soeurs le précède largement.
Voici les aventures les plus souvent décrites dans toutes les variantes de la légende :
- Un séduisant noble aux sombres intentions persuade les soeurs de boire de la bière naine. Leur réaction à la boisson varie selon les versions, mais généralement, à la fin de ce conte, les soeurs se lancent dans une folle poursuite du noble dans les rues de Belle-Marche jusqu'à ce qu'il saute dans la rivière et s'y noie.
- Les soeurs demandent de l'aide à un groupe de marchands nains, qui acceptent à condition qu'elles répondent à une énigme. La nature de l'énigme varie, mais les nains finissent toujours par duper les soeurs. Habillement, la rencontre se termine lorsque les soeurs s'enfuient pour éviter d'être vendues comme esclaves. Parfois, la légende raconte qu'elles matraquent à mort le chef des nains à coup de rames, tandis que les autres nains partent en courant.
- Elles sont entraînées dans la parade annuelle de Satinalia, habituellement au paroxysme de l'histoire, jusqu'à ce que l'armée impériale assaille les participants. S'ensuit une réaction en chaîne chaotique qui se termine par la fuite des soeurs, soit en embarquant à bord d'un vaisseau pirate, soit en pataugeant dans les égouts du bascloître elfe. La fin semble changer à chaque nouvelle ère.
Une fois que leur chaperon, la Bête, retrouve les filles, elles baissent généralement la tête honteusement et retournent au manoir Montbelliard pour reprendre une vie honnête. Mais pas toujours. Dans les dernières versions de la légende, les soeurs restent à Val Royeaux pour combattre les criminels en portant des masques noirs, bien que, en toute franchise, je ne voie pas d'où cette idée peut venir.
- Extrait de Récits de Val Royeaux du Seigneur Werner Jauquin.
La légende des trois soeurs : livre un
Emplacement : note sur une planche soutenue par des caisses dans les baraquements des remparts de la Haute victoire au sud-ouest du campement du Guet de la Rivière à la Plaine exaltée
La légende des trois soeurs est souvent répétée à Orlaïs et possède un nombre incroyable de versions différentes.
Dans certaines d'entre elles, les soeurs sont décrites comme étant innocentes en surface, mais impatientes de se lancer dans des aventures libertines dès qu'elles échappent à leur chaperon.
Dans d'autres variantes, les soeurs sont des héroïnes qui résolvent vaillamment toutes sortes de problèmes (parfois sans le vouloir) avant de rentrer chez elles.
Dans d'autres encore, les soeurs sont des incapables qui passent d'une aventure à l'autre sans rien résoudre, mais, au contraire, en laissant involontairement émeutes et chaos dans leur sillage. Leur nature dépend de qui raconte l'histoire ou de l'endroit où elle a été entendue pour la dernière fois. Parfois, c'est une histoire grivoise adressée aux poivrots des tavernes, d'autres fois, c'est un conte scandaleux visant à critiquer l'Impératrice ou la Chantrie. Cependant, il y a des points communs à toutes ces histoires.
Elles mettent toujours en scène les aventures de trois soeurs du clan Montbelliard : Brielle, Marie et Shéryse. Elles sont décrites comme de jeunes femmes typiques de la noblesse Orlésienne, respectueuses de l'étiquette, mais ignorantes du monde en dehors de leur existence protégée. Un jour, lors d'un voyage, elles se retrouvent séparées de leur chaperon (toujours appelé "la Bête" et habituellement dépeint comme une femme massive et vindicative) et perdues dans les rues de Val Royeaux. N'ayant pas l'habitude de se retrouver seules, les trois soeurs paniquent et finissent à Belle-Marche, un quartier à la triste réputation connu pour son mauvais goût et son côté à la fois miteux et festif. Dans toutes les versions de la légende, c'est là que les aventures des soeurs commencent véritablement.
- Extrait de Récits de Val Royeaux du Seigneur Werner Jauquin.
Haut de pageLa légende des trois soeurs est souvent répétée à Orlaïs et possède un nombre incroyable de versions différentes.
Dans certaines d'entre elles, les soeurs sont décrites comme étant innocentes en surface, mais impatientes de se lancer dans des aventures libertines dès qu'elles échappent à leur chaperon.
Dans d'autres variantes, les soeurs sont des héroïnes qui résolvent vaillamment toutes sortes de problèmes (parfois sans le vouloir) avant de rentrer chez elles.
Dans d'autres encore, les soeurs sont des incapables qui passent d'une aventure à l'autre sans rien résoudre, mais, au contraire, en laissant involontairement émeutes et chaos dans leur sillage. Leur nature dépend de qui raconte l'histoire ou de l'endroit où elle a été entendue pour la dernière fois. Parfois, c'est une histoire grivoise adressée aux poivrots des tavernes, d'autres fois, c'est un conte scandaleux visant à critiquer l'Impératrice ou la Chantrie. Cependant, il y a des points communs à toutes ces histoires.
Elles mettent toujours en scène les aventures de trois soeurs du clan Montbelliard : Brielle, Marie et Shéryse. Elles sont décrites comme de jeunes femmes typiques de la noblesse Orlésienne, respectueuses de l'étiquette, mais ignorantes du monde en dehors de leur existence protégée. Un jour, lors d'un voyage, elles se retrouvent séparées de leur chaperon (toujours appelé "la Bête" et habituellement dépeint comme une femme massive et vindicative) et perdues dans les rues de Val Royeaux. N'ayant pas l'habitude de se retrouver seules, les trois soeurs paniquent et finissent à Belle-Marche, un quartier à la triste réputation connu pour son mauvais goût et son côté à la fois miteux et festif. Dans toutes les versions de la légende, c'est là que les aventures des soeurs commencent véritablement.
- Extrait de Récits de Val Royeaux du Seigneur Werner Jauquin.
La mort d'Elandrin
Emplacement : en prenant l'artefact dans le tombeau des cryptes inférieures de Din'an Hanin aux Tombes émeraude
Elandrin, notre frère.
Puisse Falon'Din te guider. Puisse le Créateur te guider.
Qu'ici soit gardée la vérité, de crainte que tu ne sois taxé de traîtrise ou que notre douleur ne passe pour une peine passagère.
Bien que tu aies fait le sermon de servir note peuple, certains mettaient en doute ton coeur.
Trop souvent avons-nous combattu les humains à nos frontières, jusqu'à ce que les origines du conflit soient oubliées de tous. Des rumeurs d'enlèvement ont pris naissance. Et comme toujours, leur Chantrie a été prompte à répandre les mensonges. Dans leur hâte et leur colère, ils ont tué la soeur de Siona pour s'être aventurée trop près du chemin des chasseurs. Tu nous as rapporté son corps et tu l'as pleuré avec nous, mais ton coeur était distant. Face aux implorations de Siona d'obtenir vengeance, tu t'es détourné.
Tu t'es mis à disparaître de plus en plus souvent sans un mot ni une explication. Quand la rumeur a circulé que tu comptais jurer loyauté à leur Créateur, la crainte de ce qu'il pourrait advenir s'est emparée de nous.
Siona a cherché à te sauver, à te ramener à nous. Elle avait déjà perdu une soeur, devait-elle également perdre un frère ? Dans les bois, elle t'a surpris avec une femme, celle qui t'avait détourné de nous. La femme a fait un geste en direction du village, puis elle a tourné son regard vers les murs de la Chantrie et tu l'as imitée.
A son retour, Siona nous a raconté comment les humains te retournaient contre nous, comment ils emplissaient ta tête de mensonges et comment, en tant que loyal serviteur du Créateur, tu trahirais nos secrets. Quand nous avons voulu te demander si elle disait vrai, tu étais déjà parti.
Alors nous avons tenté de t'arrêter. A la hâte, Siona a mené ses gens au village pour te défier et te ramener à nous... ou à la justice. Dans les ténèbres d'une nuit sans lune, elle, cette femme, a vu Siona entre les arbres. Elle s'est précipitée vers elle en criant. En voyant qu'elle tenait quelque chose, Siona a décoché une flèche. La femme s'est effondrée, laissant le nom d'Elandrin s'échapper de ses lèvres et un bouquet de pâquerettes de sa main.
Les hommes du village, qui suspectaient la fuite de la fille, ont entendu son cri. Ils se sont jetés sur les elfes, mais ils n'étaient pas de taille à les affronter.
Siona a été plus rapide que toi. Tu t'es agenouillé au pied des arbres pour étreindre la femme une dernière fois, tes vêtements constellés de pétales ensanglantés. Quand d'autres humains sont arrivés, tu as refusé de bouger et eux, d'écouter. Leurs flèches ont percé ton coeur et tu t'es effondré auprès d'elle. Nous avons retrouvé ton corps dans la rivière, où ils l'avaient jeté. Son corps à elle a été récupéré par les siens. L'histoire ne s'achève pas ici, mais ton rôle est terminé.
Repose-toi donc comme notre frère honoré, le front ceint d'une couronne de pâquerettes et la lettre qu'elle portait enserrée dans ta main. Quelle que soit la puissance qui te guide toi et qui la guide elle, puisse vos âmes se retrouver dans l'Au-delà.
Du sang délavé tache la lettre.
Adalène,
Que m'importent des dieux que je n'ai jamais vus ou un Créateur que je ne connais pas ? Je laisse aux autres le soin de s'aveugler avec des concepts aussi nobles. Je ne connais que cette vie, je n'ai vu que ce monde, et je n'ai d'intérêt que pour toi seule.
Votre prêtresse se méfie peut-être de la sincérité des elfes "sauvages". Si elle doit m'entendre jurer allégeance au Créateur, qu'il en soit ainsi. Votre dieu intercède autant que le nôtre. Ma vie ne changera pas.
Je reviendrai dans deux semaines. Mon coeur est avec toi, maintenant et pour toujours.
Elandrin
Haut de pageElandrin, notre frère.
Puisse Falon'Din te guider. Puisse le Créateur te guider.
Qu'ici soit gardée la vérité, de crainte que tu ne sois taxé de traîtrise ou que notre douleur ne passe pour une peine passagère.
Bien que tu aies fait le sermon de servir note peuple, certains mettaient en doute ton coeur.
Trop souvent avons-nous combattu les humains à nos frontières, jusqu'à ce que les origines du conflit soient oubliées de tous. Des rumeurs d'enlèvement ont pris naissance. Et comme toujours, leur Chantrie a été prompte à répandre les mensonges. Dans leur hâte et leur colère, ils ont tué la soeur de Siona pour s'être aventurée trop près du chemin des chasseurs. Tu nous as rapporté son corps et tu l'as pleuré avec nous, mais ton coeur était distant. Face aux implorations de Siona d'obtenir vengeance, tu t'es détourné.
Tu t'es mis à disparaître de plus en plus souvent sans un mot ni une explication. Quand la rumeur a circulé que tu comptais jurer loyauté à leur Créateur, la crainte de ce qu'il pourrait advenir s'est emparée de nous.
Siona a cherché à te sauver, à te ramener à nous. Elle avait déjà perdu une soeur, devait-elle également perdre un frère ? Dans les bois, elle t'a surpris avec une femme, celle qui t'avait détourné de nous. La femme a fait un geste en direction du village, puis elle a tourné son regard vers les murs de la Chantrie et tu l'as imitée.
A son retour, Siona nous a raconté comment les humains te retournaient contre nous, comment ils emplissaient ta tête de mensonges et comment, en tant que loyal serviteur du Créateur, tu trahirais nos secrets. Quand nous avons voulu te demander si elle disait vrai, tu étais déjà parti.
Alors nous avons tenté de t'arrêter. A la hâte, Siona a mené ses gens au village pour te défier et te ramener à nous... ou à la justice. Dans les ténèbres d'une nuit sans lune, elle, cette femme, a vu Siona entre les arbres. Elle s'est précipitée vers elle en criant. En voyant qu'elle tenait quelque chose, Siona a décoché une flèche. La femme s'est effondrée, laissant le nom d'Elandrin s'échapper de ses lèvres et un bouquet de pâquerettes de sa main.
Les hommes du village, qui suspectaient la fuite de la fille, ont entendu son cri. Ils se sont jetés sur les elfes, mais ils n'étaient pas de taille à les affronter.
Siona a été plus rapide que toi. Tu t'es agenouillé au pied des arbres pour étreindre la femme une dernière fois, tes vêtements constellés de pétales ensanglantés. Quand d'autres humains sont arrivés, tu as refusé de bouger et eux, d'écouter. Leurs flèches ont percé ton coeur et tu t'es effondré auprès d'elle. Nous avons retrouvé ton corps dans la rivière, où ils l'avaient jeté. Son corps à elle a été récupéré par les siens. L'histoire ne s'achève pas ici, mais ton rôle est terminé.
Repose-toi donc comme notre frère honoré, le front ceint d'une couronne de pâquerettes et la lettre qu'elle portait enserrée dans ta main. Quelle que soit la puissance qui te guide toi et qui la guide elle, puisse vos âmes se retrouver dans l'Au-delà.
Du sang délavé tache la lettre.
Adalène,
Que m'importent des dieux que je n'ai jamais vus ou un Créateur que je ne connais pas ? Je laisse aux autres le soin de s'aveugler avec des concepts aussi nobles. Je ne connais que cette vie, je n'ai vu que ce monde, et je n'ai d'intérêt que pour toi seule.
Votre prêtresse se méfie peut-être de la sincérité des elfes "sauvages". Si elle doit m'entendre jurer allégeance au Créateur, qu'il en soit ainsi. Votre dieu intercède autant que le nôtre. Ma vie ne changera pas.
Je reviendrai dans deux semaines. Mon coeur est avec toi, maintenant et pour toujours.
Elandrin
La tête de madame Tête-brûlée
Emplacement : en examinant la tête de dragon dans la taverne de Val Royeaux
Mascotte du Masque du lion. Si son nom est plaisantin, la grande dame, comme on l'appelle aussi, n'en était pas moins respectée. Elle fut le dernier dragon abattu par Ser Kænig, l'ancien propriétaire du café. Fervent chasseur, Kænig atteignit la majorité quelques années après l'apparition de la créature qui donna son nom à cette ère. Alors que d'autres eurent tôt fait de dénigrer les récits des anciens chasseurs de dragons Névarrans, il choisit de surveiller de près leur taille et l'augmentation de leur nombre. Kænig pensait que ces bêtes de légende préparaient leur retour, et que les spécimens de son époque étaient encore jeunes, malgré leur férocité.
Aussi triste soit cette victoire, nous savons aujourd'hui que Ser Kænig avait raison, même si sa propre expertise l'a perdu. On a attendu pendant des années qu'il revienne de sa dernière chasse. Quant à nous autres, nous devons rester méfiants. Ce que nous pensions être l'apogée de la puissance draconique n'était en fait que son adolescence. Les soeurs de madame Tête-Brulée l'avaient peut-être laissée loin derrière.
- Extrait d'une page arrachée de Visite guidée de la capitale de Philliam, barde de son état !
Haut de pageMascotte du Masque du lion. Si son nom est plaisantin, la grande dame, comme on l'appelle aussi, n'en était pas moins respectée. Elle fut le dernier dragon abattu par Ser Kænig, l'ancien propriétaire du café. Fervent chasseur, Kænig atteignit la majorité quelques années après l'apparition de la créature qui donna son nom à cette ère. Alors que d'autres eurent tôt fait de dénigrer les récits des anciens chasseurs de dragons Névarrans, il choisit de surveiller de près leur taille et l'augmentation de leur nombre. Kænig pensait que ces bêtes de légende préparaient leur retour, et que les spécimens de son époque étaient encore jeunes, malgré leur férocité.
Aussi triste soit cette victoire, nous savons aujourd'hui que Ser Kænig avait raison, même si sa propre expertise l'a perdu. On a attendu pendant des années qu'il revienne de sa dernière chasse. Quant à nous autres, nous devons rester méfiants. Ce que nous pensions être l'apogée de la puissance draconique n'était en fait que son adolescence. Les soeurs de madame Tête-Brulée l'avaient peut-être laissée loin derrière.
- Extrait d'une page arrachée de Visite guidée de la capitale de Philliam, barde de son état !
La vierge qui chante
Emplacement : note sur la taverne de Darse
Connaissez-vous l'histoire du roi Bedwyr ? Comme la plupart des rois, c'était un homme fier, qui attendait de ses sujets une loyauté absolue. Il pensait que le meilleur moyen de l'obtenir était la peur : après tout, ceux qui avaient peur de lui ne risquaient pas de le contrarier ou de remettre son règne en question. Mais surtout, il savait que ceux qui le craignaient chercheraient toujours à lui plaire.
Bedwyr cultivait la terreur de ses sujets par son utilisation jubilatoire et immodérée d'un engin appelé "la vierge". Ce sarcophage de fer de la taille d'un homme était doté d'un couvercle à charnières et tapissé à l'intérieur de pointes conçues pour transpercer le pauvre bougre qui y était enfermé. La précieuse vierge de Bedwyr occupait une place d'honneur dans la salle du trône, qui résonnait souvent des hurlements de ses victimes. Rivaux politiques, assassins présumés, ministres traîtres : tous passaient dans la vierge. Mais au fil du temps, les gens furent condamnés à la vierge pour des actes de plus en plus triviaux : le cuisinier pour avoir trop salé le repas du roi, le page pour avoir fait tomber son épée. La vierge faisait régner la terreur dans le royaume, dont les habitants priaient pour qu'on les délivre de leur cruel roi.
Un jour, une étrange femme arriva à cheval dans la cité. Elle se présenta sous le nom d'Ambre, une émissaire venue demander conseil à ce roi réputé pour sa sagesse et son autorité jusque dans sa contrée lointaine. Gonflé d'orgueil à l'idée qu'il avait gagné l'adulation d'autres souverains par-delà les mers, Bedwyr accorda une audience à Ambre. Ils dînèrent et dansèrent, et pendant toute la soirée, Ambre ne cessa de s'épancher en flatteries et compliments à l'égard du roi. Á la fin de la nuit, elle demanda à voir la vierge, le célèbre engin qui donnait un tel pouvoir au roi. Ce dernier, enivré par les louanges qu'il avait reçues, présenta fièrement son sarcophage vide à Ambre. En le voyant, elle poussa un soupir de déception et dit :"Elle n'a pas du tout l'air effrayante. Je croyais que ses pointes étaient beaucoup plus acérées".
En entendant ces mots, Bedwyr rougit de colère et répondit : "Les pointes sont suffisamment acérées, regardez tout le sang qui les recouvre encore !"
"Mais elle est si petite, dit Ambre. Ses victimes ne sont-elles que des femmes et des enfants ?"
Bedwyr rougit davantage et répondit : "Bien sûr que non. La vierge a dévoré de nombreux hommes".
Ambre secoua la tête et répliqua : "Je ne vous crois pas. Aucun guerrier n'aurait peur de cette chose. Un homme grand et musclé comme vous ne peut pas y enter".
Le roi se mit à rire, sachant déjà comment il pourrait convaincre Ambre des mérites de la vierge. "Je vais vous montrer avec quelle aisance un homme comme moi peut y entrer", dit-il. Sur ces paroles, il se glissa dans l'engin. Mais c'est tout ce qu'Ambre attendait, et dès que Bedwyr se fut recroquevillé dans le sarcophage de fer, elle en referma le couvercle.
Ambre se saisit de la vierge et traversa le palais jusqu'à la cité, au son des hurlements de Bedwyr. Le peuple, enfin libéré de son roi tyrannique, poussa des cris de joie et dansa dans les rues, jusqu'à ce que Bedwyr meure et y mette fin.
- Légende souvent racontée à la taverne de la Vierge qui chante.
Haut de pageConnaissez-vous l'histoire du roi Bedwyr ? Comme la plupart des rois, c'était un homme fier, qui attendait de ses sujets une loyauté absolue. Il pensait que le meilleur moyen de l'obtenir était la peur : après tout, ceux qui avaient peur de lui ne risquaient pas de le contrarier ou de remettre son règne en question. Mais surtout, il savait que ceux qui le craignaient chercheraient toujours à lui plaire.
Bedwyr cultivait la terreur de ses sujets par son utilisation jubilatoire et immodérée d'un engin appelé "la vierge". Ce sarcophage de fer de la taille d'un homme était doté d'un couvercle à charnières et tapissé à l'intérieur de pointes conçues pour transpercer le pauvre bougre qui y était enfermé. La précieuse vierge de Bedwyr occupait une place d'honneur dans la salle du trône, qui résonnait souvent des hurlements de ses victimes. Rivaux politiques, assassins présumés, ministres traîtres : tous passaient dans la vierge. Mais au fil du temps, les gens furent condamnés à la vierge pour des actes de plus en plus triviaux : le cuisinier pour avoir trop salé le repas du roi, le page pour avoir fait tomber son épée. La vierge faisait régner la terreur dans le royaume, dont les habitants priaient pour qu'on les délivre de leur cruel roi.
Un jour, une étrange femme arriva à cheval dans la cité. Elle se présenta sous le nom d'Ambre, une émissaire venue demander conseil à ce roi réputé pour sa sagesse et son autorité jusque dans sa contrée lointaine. Gonflé d'orgueil à l'idée qu'il avait gagné l'adulation d'autres souverains par-delà les mers, Bedwyr accorda une audience à Ambre. Ils dînèrent et dansèrent, et pendant toute la soirée, Ambre ne cessa de s'épancher en flatteries et compliments à l'égard du roi. Á la fin de la nuit, elle demanda à voir la vierge, le célèbre engin qui donnait un tel pouvoir au roi. Ce dernier, enivré par les louanges qu'il avait reçues, présenta fièrement son sarcophage vide à Ambre. En le voyant, elle poussa un soupir de déception et dit :"Elle n'a pas du tout l'air effrayante. Je croyais que ses pointes étaient beaucoup plus acérées".
En entendant ces mots, Bedwyr rougit de colère et répondit : "Les pointes sont suffisamment acérées, regardez tout le sang qui les recouvre encore !"
"Mais elle est si petite, dit Ambre. Ses victimes ne sont-elles que des femmes et des enfants ?"
Bedwyr rougit davantage et répondit : "Bien sûr que non. La vierge a dévoré de nombreux hommes".
Ambre secoua la tête et répliqua : "Je ne vous crois pas. Aucun guerrier n'aurait peur de cette chose. Un homme grand et musclé comme vous ne peut pas y enter".
Le roi se mit à rire, sachant déjà comment il pourrait convaincre Ambre des mérites de la vierge. "Je vais vous montrer avec quelle aisance un homme comme moi peut y entrer", dit-il. Sur ces paroles, il se glissa dans l'engin. Mais c'est tout ce qu'Ambre attendait, et dès que Bedwyr se fut recroquevillé dans le sarcophage de fer, elle en referma le couvercle.
Ambre se saisit de la vierge et traversa le palais jusqu'à la cité, au son des hurlements de Bedwyr. Le peuple, enfin libéré de son roi tyrannique, poussa des cris de joie et dansa dans les rues, jusqu'à ce que Bedwyr meure et y mette fin.
- Légende souvent racontée à la taverne de la Vierge qui chante.
Le Chevalier d'argent
Emplacement : chanson dans une maison rose à l'ouest du site Le triomphe de la lumière à la Plaine exaltée
Cette question m'a toujours fasciné. Qu'est-il arrivé à Ser Brandis, le Heaume d'argent ? Le seigneur Démétrius, le seul héraut tué, est mort avant la victoire, mais soeur Amity et Brandis ont tous deux survécu. Amity a établi la Chantrie, on retrouve son nom partout dans l'Histoire. Quant à Brandis, il disparaît après sa confrontation avec le dernier Chevalier d'émeraude.
J'ai décidé de dénouer ce mystère moi-même. J'ai appris qu'il existe des récits que même les Dalatiens ne connaissent pas. dans les couplets perdus d'une chanson, exhumée à grand-peine, j'ai trouvé la réponse à ma question.
Qui pourrait supporter la culpabilité d'un peuple, provoquée de sa main ?
Seigneur Avery de Montsimmard, 9:39 du dragon
La chanson suit :
Sous son heaume d'argent brillant,
Les éperons tout aussi luisants,
Il chevauchait à travers champs,
Ce beau et vaillant chevalier.
Les elfes dressés sous leurs drapeaux,
Pas près de partir de sitôt,
Même sachant qu'ils mourraient bientôt,
Du premier Dalatien au dernier.
Sur un champ d'or ils se trouvèrent,
Leur destin scellé par cette guerre,
De se rendre, ils refusèrent,
Même s'il le leur avait prié.
Les Dalatiens, peuple orgueilleux,
Le coeur vengeur, prêt aux adieux,
Cris rageurs et sourires affreux,
Par la lumière furent irradiés.
Sous un soleil rouge déclinant,
La fin des elfes résistants,
Fut rapide pour les combattants,
Hormis une seule qui l'a défiée.
Ses frères gisaient sur le terrain,
Il refusait qu'elle meure en vain,
Lui dit de se rendre, pour son bien,
Ce bon et gentil chevalier.
Son bouclier tomba,
Vers son ennemi elle s'avança,
Ils ne virent pas l'arc loin de là;
Ni la flèche déjà tirée.
Au feu de la pointe acérée,
L'elfe, incapable de résister,
Lâcha doucement son épée,
Son sang vermillon a coulé.
Sans dire un mot, sans un seul bruit,
Il attrapa son corps sans vie,
Ses cheveux sombres comme la nuit,
Ou un linceul, l'ont enveloppée.
Autour de lui, un cri, soudain,
Fêtait la chute des Dalatiens,
La victoire attendue des siens,
Mais pas du noble chevalier.
Son heaume était maintenant terni,
Taché du sang de la jeune fille.
Levant les yeux au ciel, il vit
La lumière elfique décliner.
Il prit l'épée, le coeur chagrin,
Pria d'un murmure indistinct,
Personne ne vit par quel chemin
Il délaissa cette terre souillée.
Vers l'est, il s'en est allé,
Sous un arbre, il planta son l'épée,
Et resta là, agenouillé,
Notre chevalier endeuillé.
SuivantHaut de pageCette question m'a toujours fasciné. Qu'est-il arrivé à Ser Brandis, le Heaume d'argent ? Le seigneur Démétrius, le seul héraut tué, est mort avant la victoire, mais soeur Amity et Brandis ont tous deux survécu. Amity a établi la Chantrie, on retrouve son nom partout dans l'Histoire. Quant à Brandis, il disparaît après sa confrontation avec le dernier Chevalier d'émeraude.
J'ai décidé de dénouer ce mystère moi-même. J'ai appris qu'il existe des récits que même les Dalatiens ne connaissent pas. dans les couplets perdus d'une chanson, exhumée à grand-peine, j'ai trouvé la réponse à ma question.
Qui pourrait supporter la culpabilité d'un peuple, provoquée de sa main ?
Seigneur Avery de Montsimmard, 9:39 du dragon
La chanson suit :
Sous son heaume d'argent brillant,
Les éperons tout aussi luisants,
Il chevauchait à travers champs,
Ce beau et vaillant chevalier.
Les elfes dressés sous leurs drapeaux,
Pas près de partir de sitôt,
Même sachant qu'ils mourraient bientôt,
Du premier Dalatien au dernier.
Sur un champ d'or ils se trouvèrent,
Leur destin scellé par cette guerre,
De se rendre, ils refusèrent,
Même s'il le leur avait prié.
Les Dalatiens, peuple orgueilleux,
Le coeur vengeur, prêt aux adieux,
Cris rageurs et sourires affreux,
Par la lumière furent irradiés.
Sous un soleil rouge déclinant,
La fin des elfes résistants,
Fut rapide pour les combattants,
Hormis une seule qui l'a défiée.
Ses frères gisaient sur le terrain,
Il refusait qu'elle meure en vain,
Lui dit de se rendre, pour son bien,
Ce bon et gentil chevalier.
Son bouclier tomba,
Vers son ennemi elle s'avança,
Ils ne virent pas l'arc loin de là;
Ni la flèche déjà tirée.
Au feu de la pointe acérée,
L'elfe, incapable de résister,
Lâcha doucement son épée,
Son sang vermillon a coulé.
Sans dire un mot, sans un seul bruit,
Il attrapa son corps sans vie,
Ses cheveux sombres comme la nuit,
Ou un linceul, l'ont enveloppée.
Autour de lui, un cri, soudain,
Fêtait la chute des Dalatiens,
La victoire attendue des siens,
Mais pas du noble chevalier.
Son heaume était maintenant terni,
Taché du sang de la jeune fille.
Levant les yeux au ciel, il vit
La lumière elfique décliner.
Il prit l'épée, le coeur chagrin,
Pria d'un murmure indistinct,
Personne ne vit par quel chemin
Il délaissa cette terre souillée.
Vers l'est, il s'en est allé,
Sous un arbre, il planta son l'épée,
Et resta là, agenouillé,
Notre chevalier endeuillé.
PersonnagesMatériaux de fabricationCréaturesGroupesHistoireLettres et notesMagieCartesLieuxRécits
Merci à Camille qui nous a permis de copier les codex qui manquaient à partir de son joli pdf :)
vous pouvez vous le procurer ici : Les archives de l'Inquisition.
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