Dragon Age: The Calling de David Gaider

dragon age litterature
dragon age the calling

The Calling est le deuxième roman dans l'univers de Dragon Age. L'histoire se déroule onze ans après que le roi Maric Theirin et ses compagnons se soient aventurés dans les Tréfonds et huit ans après la rébellion menée par le prince Maric contre les Orlesians à Ferelden. Le roman se concentre sur Maric, sur Duncan jeune et sur les Gardes des ombres.


Résumé de Dragon Age: The Calling

Après deux cents ans d'exil, le roi Maric a permis aux légendaires Gardes des ombres de retourner enfin à Ferelden.
Ils reviennent cependant avec une terrible nouvelle : l'un des leurs s'est échappé dans les Tréfonds et s'est allié à leur ancien ennemi, la monstrueuse engeance.
Les Gardes des ombres ont besoin de l'aide de Maric, il accepte à contrecœur de les conduire dans les passages qu'il a parcouru de nombreuses années auparavant, à la poursuite d'un secret mortel qui menacera de détruire non seulement les Gardes des ombres, mais aussi le royaume à la surface.


Informations bibliographiques

Titre : The Calling, Volume 2
Dragon Age, A Tom Doherty Associates book
Auteur : David Gaider
Éditeur : Tor, 2009
Langue : Anglais
Pages : 444


Dragon Age: The Calling de David Gaider

Critique écrite par Serial Loser

Pour continuer dans la veine des romans relatifs à l'univers de Dragon Age, parlons un peu du deuxième volume rédigé par David Gaider (scénariste du jeu et auteur du premier bouquin).
Pourquoi The Calling, avec un "C" majuscule ? Parce que, d'une part, les anglosaxons foutent des majuscules partout dès qu'il s'agit d'un titre ; et d'autre part, parce que c'est "l'appel" qu'entend un Grey Warden lorsque la souillure des Darkspawns menace de le faire dégénérer en quelque chose pas très lol. A ce moment, tout bon Grey Warden qui se respecte descend dans les Deep Roads pour les nettoyer au Kärcher, jusqu'à ce que mort (violente) s'en suive.

Habituellement, c'est plutôt simple : un Grey Warden qui se pointe tout seul avec sa bite et son couteau, un semblant d'équipement de combat face à des hordes furieuses de Darkspawns ne fait pas long feu, et les bestioles peuvent tranquillement bouffer ce qu'il en reste, sans qu'on vienne les emmerder.

Pas de bol, ce n'est pas comme ça que ça a marché pour Bregan : le Grey Warden a été capturé par les Darkspawns. Enfin, par UN Darkspawn, parce que les autres ne font jamais de prisonnier ("il ne faut jamais gâcher la nourriture", dit toujours The Mother). Et ce Darkspawn, l'Architecte, nourrit des desseins très particuliers, pour son peuple comme pour ceux de la surface.

La soeur de Bregan, Genevieve, commandante des Grey Wardens, a senti que son frère n'avait pas rencontré la mort qu'il recherchait et monte une expédition à la hâte pour le sauver : il connait l'emplacement des "Ancient Gods", les fameux Archidemons qui guident les Darkspawns lors des Blights. Et, un peu trop torturé, il pourrait bien finir par cracher le morceau.
Cependant, les Deap Roads sont presque totalement inconnues, même des nains, à l'endroit où Bregan a disparu. Seulement, lors de la guerre contre Orlais, deux seigneurs de Ferelden les avaient empruntées et sauraient les y guider : Teyrn Loghain MacTir et le roi Maric Theirin. Mais puisque le premier hait profondément les Orlesiens (Grey Warden ou non), c'est le deuxième qui s'y colle, au grand dam de son ami et conseiller.

Maric et Genevieve vont donc descendre dans les profondeurs à la tête d'un petit groupe de Grey Wardens, parmi lesquels une naine muette nommée Utha et un certain Duncan...

Comme le premier roman, on peut difficilement le considérer comme un chef d’œuvre littéraire. Cependant, le bouquin a plusieurs mérites : on y découvre des personnages suffisamment charismatiques pour que l'on s'y attache et l'histoire permet de comprendre comment (et pourquoi) les Grey Wardens ont été autorisés à revenir en Ferelden (pour rappel, ils en avaient été bannis suite à une petite bourde de mamie Dryden). On y découvre également le début des machination de l'Architecte, leader Darkspawn jouant un rôle de premier plan dans Awakening.
Enfin, c'est surtout pour l'introduction de Duncan que ce bouquin mérite d'être lu, car on y découvre un jeune branleur doué uniquement pour le vol et le meurtre (et encore, pour ça, il lui reste du chemin à parcourir) évoluant au fil des pages vers le personnage que l'on connaît au début de Dragon Age: Origins.
Mais ne nous voilons pas la face : ce roman n'intéressera que ceux qui s'intéressent à Dragon Age. Et pour ceux-là, il remplit bien sa mission. Avec un petit bonus final instructif sur les origines d'un personnage de premier plan (hélas!) du jeu.

Dragon Age: The Calling sur Amazon.

Livre précédentLivre suivant

4 commentaires:

  1. Merci beaucoup pour l'article et juste pour savoir...toujours pas de nouvelles pour une traduction? Doit-on se contenté du premier et SEUL livre traduit encore longtemps?

    RépondreSupprimer
  2. "Avec un petit bonus final instructif sur les origines d'un personnage de premier plan (hélas!)"
    Comment ça hélas ? Non mais!

    Blague à part, j'ai également beaucoup apprécié ce livre ainsi que "The Stolen Throne" mais, comme tu le soulignes à la fin de tes critiques, ce doit être parce-que j'adore cet univers et que je ne dis jamais non à la possibilité d'en savoir plus! Après, le fait que ces livres ne soient pas des chefs-d’œuvre littéraires m'arrangeait bien étant donné que je n'ai pas un ultra high level en anglais. Les mêmes verbes d'actions et éléments descriptifs reviennent quand même assez souvent, ce qui aide pas mal.

    RépondreSupprimer
  3. Quelqu'un a des nouvelles si il a eux d'autres livres traduits en français depuis ce temps.

    Merci d'avance de votre réponse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou, il n'y a que deux romans traduits en français: Le Trône Volé et L'Empire masqué (ainsi que Le Bosquet secret, Ceux qui parlent et Le Dernier repos, pour les comic books).

      Supprimer