Dragon Age : Les autres cultes andrastiens

Dragon Age Les autres cultes andrastiens


La Chantrie orlésienne et la Chantrie Impériale représentent la religion prédominante dans la majeure partie de Thédas, mais il y a eu de nombreux cultes andrastiens, certains ont même survécu aux siècles d'expansion de l'andrastianisme. Ces interprétations alternatives du Créateur et de la prophètesse sont considérées comme hérétiques par les deux groupes, en voici quelques-unes :


Les Lames d'Hessarian

"Le corps peut mourir, mais l'âme est éternelle.

La forme humaine d'Andrasté fut passée au fil de l'épée et brûlée, mais le feu ne fit que la purifier et la rendre immortelle. Elle fut appelée auprès du Créateur, mais vit clairement que son oeuvre n'était pas encore terminée.
Elle se rendit aux côtés de Maférath, à la recherche d'un exécuteur de sa volonté, mais vit que celui-ci n'était pas encore prêt à se donner.
Elle se rendit donc auprès de Tréfir, un modeste esclave Alamarri au service de l'Archonte, et lui donna la grande épée de miséricorde qui avait mis fin à sa vie mortelle. Elle lui dit : "Prends cette épée, et grâce à elle, apporte mon jugement au monde"." Tréfir prit donc l'épée et devint l'instrument de la justice d'Andrasté".

- Un membre des Lames d'Hessarian, racontant la fondation de l'Ordre

Les Lames d'Hessarian sont une société secrète ancienne dont les membres se croient au service d'Andrasté et choisis pour apporter son jugement sur les faibles et les corrompus. D'après leurs récits, l'Ordre fut fondé par l'esclave Tévintide Tréfir, qui regagna les terres des Alamarri avec l'épée de miséricorde. Depuis, les Lames ont toujours suivi le porteur de l'épée avec une loyauté sans faille, puisqu'il était considéré comme un élu d'Andrasté.

Les érudits de la Chantrie ont déterminé que le récit de Tréfir ci-dessus n'est que pure invention. Si tant est que Tréfir ait réellement existé, il a probablement volé l'épée de miséricorde à son maître, Hessarian, avant de s'enfuir vers ce que l'on appelle aujourd'hui Férelden. Selon certaines interprétations encore moins indigentes, Tréfir aurait simplement fait passer se propre épée pour l'épée de miséricorde afin d'obtenir pouvoir et influence.

On a vu un membre des Lames d'Hessarian pour la dernière fois en 8:12 des Exaltés.

- Extrait d'Avant l'andrastianisme : les fois oubliées de soeur Rondwyn de Tanterval
(Entrée de codex Les lames d'Hessarian)

On rencontre les Lames d'Hessarian dans Dragon Age Inquisition en effectuant la quête Grand nettoyage. Leur campement se trouve à la Côte orageuse.

Dragon AGe les Lames d'Hessarian
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Les Disciples d'Andrasté

Les disciples d'Andrasté sont un cas unique dans l'histoire. Leur culte vit le jour avant la Chantrie, mais resta tellement caché et isolé qu'il parvint à subsister jusqu'à une époque récente. Les disciples s'installèrent dans les hauteurs des Dorsales de Givre, dans un village appelé Darse, qui est à présent un sanctuaire pour les pèlerins de la Chantrie. On estime que les disciples étaient des descendants des premiers fidèles d'Andrasté, qui apportèrent ses cendres à Férelden et bâtirent le temple pour les abriter. Comme ils s'étaient engagés à garder le Saint Temple Cinéraire, les disciples d'Andrasté ne quittèrent jamais les Dorsales de Givre. Pendant neuf cent ans, ils chassèrent les étrangers, tuant tous ceux qui s'approchaient, et vécurent coupés du monde qui évoluait au-delà de leurs frontières.

S'étant développés à l'écart de la Chantrie andrastienne, les disciples étaient dirigés par des révérends pères. Cependant, on n'en sait guère plus sur leurs croyances originelles, car à l'époque de leur découverte, ils s'étaient détournés de leur noble héritage. La plupart des érudits estiment que l'isolation pluriséculaire imposée au village donna lieu à une consanguinité nécessaire. Cette pratique mena probablement à un taux élevé de folie parmi les disciples, ce qui peut expliquer pourquoi, lors de leur découverte en 9:30, ils vénéraient un dragon-sire.

D'après les écrits découverts à Darse, les disciples d'Andrasté montraient le plus grand respect au dragon, voyant en lui la réincarnation de la prophétesse. Les oeufs du dragon et ses dragonneaux recevaient les plus grands honneurs, considérés comme la progéniture "d'Andrasté", et le culte prenait soin d'eux. Le dragon n'attaqua jamais le culte, car il était assez intelligent pour comprendre l'intérêt de cet arrangement.

En 9:30 du Dragon, les disciples furent anéantis par le/la Garde des Ombres, qui cherchait à retrouver les cendres sacrées d'Andrasté.

- Extrait d'Avant l'andrastianisme : les fois oubliées de soeur Rondwyn de Tanterval
(Entrée de Codex Les Disciples d'Andrasté).

On rencontre des membres de ce culte dans Dragon age origins, en effectuant la quête principale La sainte urne cinéraire.
Le Révérend Eirik, qui est aussi un mage, se trouve dans la Chantrie de Darse, le père Kolgrim dans les cavernes du temple en ruines et le Gardien dans Le Gantelet.

Dragon age origins le Gardien
Le Gardien du Gantelet

Dans Dragon Age Inquisition, on peut accomplir une suite de trois opérations basées sur ce culte : Le culte D'Andrasté, Les secrets d'Andrasté, Sur la mer d'écume.
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Le culte de la tour du Guet d'hiver

Les adeptes du culte de la tour du Guet d'hiver vénèrent la brèche, car ils croient que c'est le Créateur qui l'a provoquée afin d'ouvrir le ciel pour que ses élus puissent revenir à lui dans la Cité d'or. Ils vénèrent toujours Andrasté, mais pensent que la Chantrie a révélé ses imperfections en s'effondrant et que le Cantique de la Lumière est un mensonge.

On rencontre ses membres dans Dragon Age Inquisition, notamment l'Oratrice Anaïs, à la Tour du guet d'hiver dans les Marches solitaires. Ce culte a été fondé par des réfugiés Féreldiens et Orlésiens suite au conflit des Mages et des Templiers et à la chute de la Chantrie.

Lors de la quête Absence de l'aimée, on trouve la Lettre trouvée sur le cadavre d'une noble qui fait référence à ce culte :
Ma dame Vellina,

Je sais que vous avez peur, mais cette lumière dans le ciel ne devrait pas vous effrayer. C'est l'oeil du Créateur, qui revient enfin pour conduire les fidèles à la Cité d'Or. Quittez les domestiques de votre père et venez dans les collines, loin de ces combats futiles entre les templiers et les mages. Je vous présenterai à l'oratrice Anaïs. Elle vous expliquera tout et nous serons heureux ensemble, en attendant que l'ordre revienne dans le monde.

Votre tendre, Seigneur Bérand

Dargon age origins Tour du Guet de l'hiver
Tour du Guet de l'hiver
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L'Ordre de la Promesse ardente

Lorsque la première Inquisition fut créée, le premier Enclin avait ravagé le monde et anéanti le puissant Empire Tévintide. Il y avait à l'époque plusieurs cultes d'Andrasté qui s'arrachaient le titre d'héritier légitime de sa foi, et tout autant de groupes qui prétendaient incarner la solution au chaos dont souffrait le monde. L'Ordre de la Promesse ardente était l'un d'entre eux, un collectif d'hommes et de femmes qui affirmaient non seulement que la fin du monde était proche, mais aussi qu'elle était nécessaire.

Thédas devait être purgé par le feu et renaître sous forme de paradis. Voilà ce qu'ils promettaient et s'évertuaient à accomplir. Nul ne sait s'ils se sont jamais approchés de leur but.

L'Inquisition finit par écraser ces "Prometteurs" lors d'une bataille connue sous le nom de "Purge de Churneau". La secte refit surface au début de l'Ère du Divin, voulant prendre les rênes de l'Inquisition devenue "Chercheurs de la Vérité". S'ensuivirent des battues chantristes qui ne vinrent pas à bout des "Prometteurs" avant l'Ère des Exaltés.

- Extrait de À la poursuite du savoir : pérégrinations d'un érudit chantriste de frère Génitivi
(Entrée de codex L'Ordre de la promesse ardente)

On rencontre des membres de l'Ordre de la Promesse ardente dans Dragon Age Inquisition en effectuant la quête de Cassandra Promesse de destruction à Caer Oswin.

Dragon age origins le Gardien
Des Prometteurs à Caer Oswin

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Le Culte d'Andrasté Masquée

On rencontre le Culte d'Andrasté Masquée dans The Last Court. Ce groupe dissident vénère Andrasté Masquée, une version d'Andrasté ressemblant à une chasseresse, et possède plusieurs sanctuaires dans les forêts autour de Serault. Le symbole du culte est un arc. Ils accomplissent leurs rites en robes chantristes et masques noirs en bois calciné et prient une statue en bois d'une Andrasté Masquée.
L'Elégante Abbesse, la chef charismatique de l'abbaye des Bans, une chapelle peu orthodoxe de Serault, est aussi secrètement la chef du culte d'Andrasté Masquée.

Assistez aux rites d'Andrasté Masquée

"La forêt s'agite", dit la note dans une écriture cursive et détendue. "Rejoignez-nous dans le bosquet au-delà du chêne foudroyé, dans trois nuits. L'Andrasté Masquée assouvira sa faim".

"La troisième nuit, vous enfilez votre masque en bois et vous vous rendez dans les bois. Les disciples d'Andrasté Masquée vous attendent, vêtus de vêtements de la Chantrie et de masques noirs en bois calciné. Leur idole est une ancienne statue de bois suspendue aux branches d'un chêne couché. Peut-être que le visage sous son masque est celui d'Andrasté. Peut-être est-il préférable de ne pas regarder de trop près.
Leur chef s'approche de vous. Elle est masquée comme les autres, mais vous reconnaissez son sourire calme et ses doigts doux qui se posent sur vos lèvres. "Il n'y a pas de noms ici", murmure l'Elégante Abbesse. "Pas de visages. Seulement de vieilles coutumes, et un marché tenu".
La lune est sombre, la lumière du feu est faible. Vous assistez aux rites dans des lueurs vacillantes. Le cerf, ligoté à un poteau. La flèche, en bronze et brillante. La bouche de la prêtresse, rouge dans la nuit.
Quand la cérémonie se termine, les feuilles de la forêt soupirent comme un amoureux et restent immobiles. Les disciples s'inclinent devant vous et partent. Dans les jours qui suivent, Serault devient une corne d'abondance de la forêt. Des fruits sucrés, des noix et du gibier riche affluent dans votre salle."

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Les Filles du chant

Le vin. La musique. La poésie. L'assouvissement gratuit et frénétique des penchants charnels. Telles sont les caractéristiques du culte hédoniste appelé les Filles du Chant. Considérer ces individus comme un ordre de fidèles leur donnerait une légitimité qu'ils ne méritent pas. Les filles (et fils, bien qu'ils se voyaient également comme des "filles") célébraient l'union sacrée d'Andrasté et du Créateur de toutes les façons imaginables. Et c'était uniquement "l'union sacrée" qu'elles vénéraient. La vie d'Andrasté, sa guerre, ses enseignements et son sacrifice étaient allégrement passés sous silence.

A leur apogée, les Filles du Chant se comptaient par milliers. Elles avaient un bastion dans le village de Virelay, dans les champs de Ghislain ; une fois par an, elles défilaient sur la place avec des gravures de la "gloire du Créateur".

Les Filles du Chant furent anéanties par les forces de l'Empereur Drakan au court de sa compagne d'unification d'Orlaïs. Alors que les troupes impériales mettaient le village à sac, les Filles refusèrent de prendre les armes et furent toutes tuées ou capturées. Le village fut détruit, et le culte ne reprit jamais.

- Extrait d'Avant l'andrastianisme : les fois oubliées de soeur Rondwyn de Tanterval
(Entrée du Codex : Les Filles du chant.)
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Les Vides

Les Vides étaient un petit culte dont l'existence fut brève. Basés dans le Névarra, ils vénéraient l'Enclin et, par extension, les engeances. Certains les confondent avec les adeptes des anciens dieux Tévintides ; une erreur bien compréhensible, puisque l'on dit que les Archidémons sont d'anciens dieux corrompus. Cependant, les histoires indiquent clairement que les Vides ne vénéraient pas Dumat et ses pairs, mais bien l'Enclin lui-même.

Suite à la mort d'Andrasté, bon nombre de ses adeptes sombrèrent dans un profond désespoir. Ils croyaient que la trahison et l'exécution de la prophétesse marquaient les prémices de la fin du monde, et que le courroux du Créateur ne tarderait pas à s'abattre sur eux. Les plus fatalistes d'entre eux se rassemblèrent pour se préparer à leur sort. Ils prirent le nom de Vides, car ils se voyaient comme des enveloppes sans valeur, prêtes à être balayées par la main du Créateur.

Nul ne sait ce qu'il se passa ensuite, mais au fil du temps, les Vides en vinrent à croire que l'Enclin devait être l'outil grâce auquel le Créateur mettrait fin à toute la création. Ils prêchaient qu'il venait du néant, un lieu vide de tout, et que le retour au néant devait être source de joie, car il signifiait la fin de toute souffrance.

Certains en déduisent à tort que les Vides vénéraient le mal, mais c'est une simplification hâtive. Les Vides croyaient que le monde était au-delà de toute rédemption, et que la volonté du Créateur était qu'il soit entièrement détruit. On raconte que les Vides fouillaient les Tréfonds à la recherche d'engeances, qu'ils voyaient comme les prophètes de l'Enclin, afin de les aider à déclencher le prochain Enclin.

Comme il fallait s'y attendre, le début du deuxième Enclin sonna le glas des Vides. Tout le culte se rendit dans les Anderfels et se plaça sur la trajectoire de l'invasion des engeances, en chantant les louanges de la fin qu'ils allaient connaître ; tous furent consumés.

- Extrait d'Avant l'andrastianisme : les fois oubliées de soeur Rondwyn de Tanterval
(Entrée du Codex : Les Vides).
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