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Dragon Age : Mythes et Religions

Dragon Age Mythes et Croyances

L'univers de Dragon Age est riche en croyances. Bien que la Chantrie d'Orlaïs soit actuellement la religion dominante, il en existe bien d'autres dans Thédas, comme par exemple le Panthéon elfique, la Pierre vénérée par les nains, le Qun...
Voici un récapitulatif de ces différents cultes (articles en cours) :

Les elfes



Les nains



Les Qunari



Les Humains

Dragon Age : L'histoire des Evanuris

Dragon age les evanuris


Les elfes d'aujourd'hui ont peu de souvenirs du temps où les dieux elfiques arpentaient la terre et leur apportait savoir et protection dans de magnifiques forêts. Les dalatiens portent toujours les vallaslins, des tatouages symbolisant leurs dieux d'antan, et continuent à invoquer ceux qu'ils appellent les Faiseurs, bien qu'ils ne leur répondent pas. Les elfes expliquent souvent ce silence par la trahison de Fen'Harel, qui dupa les dieux en les exilant dans l'Au-delà, les empêchant ainsi d'interagir avec le monde des mortels et de sauver les elfes de leur déclin.

Avec Dragon Age Inquisition et le DLC Intrus, on en apprend un peu plus sur le Pantheon elfique, où Evanuris en langue elfique, et sur son histoire, en voici les grandes lignes (attention il y a des spoilers !) :


La naissance des Evanuris

Dragon age les evanuris

Les elfes sont apparus bien avant les autres peuples de Thédas, on ne sait pas précisement quand. Leur capitale, la légendaire Arlathann, fut fondée 3000 ans avant l'arrivée des humains sur le continent mais leur civilisation existait déjà avant cette date. Leur contrée était alors très étendue et se nommait Elvhenan, "les terres de notre peuple". A cette époque, le Voile n'existait pas, l'Immatériel était pour eux le "ciel".
Les elfes ou elvhen vivaient en harmonie avec la nature et étaient immortels, où du moins ils ne changeaient pas. Ils cherchaient à explorer les parties les plus profondes de l'Immatériel et à maîtriser le monde matériel. Ils entretenaient des relations étroites avec les esprits, qui jouaient le rôle de gardiens du savoir et d'enseignants.

Les pages de ce livre (souvenir ?) montrent un groupe d'elfes dans un amphithéâtre fait de bois vivant, où les arbres ont poussé dans les gradins et les escaliers pour servir de dossiers aux spectateurs. Deux autres elfes et un esprit d'apprentissage s'expriment tout à tour sur l'utilisation de sorts pour altérer les propriétés du monde matériel. Á la fin, l'esprit s'avance, tel un vieil universitaire, et s'écrie d'une voix étonnamment grave :

"Le monde immuable est délicat : les sorts de pouvoir appellent le désastre et la destruction. Le monde immuable est têtu : l'attraction de la terre empêche férocement le feu de couler comme l'eau et la pierre de s'élever tel le brouillard. Le monde immuable résonne de sa propre harmonie. Libérez votre coeur de la peur, et écoutez : de grands changements viendront.

Extrait du codex Vir Dirthara : oreilles attentives

Cependant, la Terre était le domaine de ses piliers, les Titans. Elle vibrait de sa propre harmonie, et les elfes espéraient que s'ils l'écoutaient, de grands changements viendraient et qu'ils feraient fleurir la Terre. Mais des tremblements de terre ébranlèrent les cités qu'ils avaient construites. Pensant leur cause juste, les elfes combattirent les titans et gagnèrent, ils extrayèrent ensuite le lyrium de leur corps et peut être autre chose, cela reste à déterminer.

Elgar'nan, Colère et Tonnerre,
Donne-nous la gloire.
Donne-nous la victoire contre la terre qui fait trembler nos villes.
Frappe les usurpateurs de ta foudre.
Brûle le sol de ton regard.
Envoie la mort ailée contre ceux qui détruisent notre oeuvre.
Elgar'nan, aide-nous à dompter la terre.

Extrait du codex Chant pour Elgar'nan

Dragon Age les evanuris

Cette guerre sema la peur, et avec elle un désir de simplicité. Les généraux elfes devinrent des anciens respectés, puis des rois et enfin des dieux, les Evanuris. Ils revendiquèrent la Terre et exilèrent ceux qu'ils nommèrent les Grands proscrits, des esprits qui avaient fui hors d'atteinte de la terre en abandonnant leur forme et en laissant le Peuple en plein désarroi.
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La civilisation elvhen

Les Evanuris utilisaient des orbes pour exploiter leur puissance magique. Leur immense pouvoir leur permis de réduire leur peuple en esclavage, les marquant avec les symboles des dieux, les vallaslins. Ils leur interdirent d'adopter des formes ailées, réservées au divin.
"Il est coupable de haute trahison. Il a revêtu une apparence réservée aux dieux et à leurs élus, il a osé s'envoler tel le divin. Le prêcheur appartient à Dirthamen. Il prétend avoir pris des ailes à la demande de Ghilan'nain et implore la protection de Mythal. Elle ne lui accorde aucune faveur, et entend laisser Elgar'nan le juger."

L'espace d'un instant, une image apparaît, celle d'une masse sombre et mouvante aux yeux embrasés, qui pourrait cacher un ou plusieurs êtres. Puis elle disparaît.

Extrait du codex Anciennes écritures elfiques

Certains, appelés Les Grands Déperdus (ou les Oubliés), refusèrent de se soumettre et se cachèrent dans l'Abîme, en attendant de pouvoir frapper.

Les Evanuris construisirent des temples, de nombreux bâtiments furent érigés autour, comme une cité autour d'un palais. Il y avait des gardes des temples et un nombre considérable de fidèles. Les Evanuris avaient quelques élus parmi les elfes, ils leur accordaient la primeur de leurs grâces et leur imposaient moins de restrictions. Les nobles elfes possédaient des esclaves et vénéraient l'un de ces dieux. Comme dans tout empire, ils commettaient des atrocités sur leurs sujets.
Les anciens "temples" elfiques étaient tout sauf de simples autels. Des fouilles exhaustives ont montré que de nombreux bâtiments étaient érigés autour de l'édifice central, comme une cité bâtie autour d'un palais. De fait, ces vastes complexes religieux devaient être de véritables villes, grouillant de centaines de préposés, commis et ministres du culte. Chaque croyance avait ses propres rituels, absolutions et prières adressés à leur saint protecteur de prédilection, à toute heure du jour ou de la nuit. Le temps et les efforts qui leur étaient consacrés devaient dépasser l'entendement.

Il m'arrive de me réjouir que ces rites païens soient tombés dans l'oubli. Les "divinités" que vénéraient les elfes de jadis, si elles ont jamais existé, étaient de toute évidence des démons se faisant passer pour des forces supérieures. On ne peut que frissonner d'horreur en imaginant les atrocités commises au pied de leurs trônes.

- Extrait du Codex : Le temple de Mythal

Les elvhen se servaient de l'Immatériel et de rituels magiques élaborés pour créer des "lieux intermédiaires" entre le monde et l'Immatériel. Ces endroits avaient leurs propres règles de réalité, ils étaient dédiés à l'un de leurs dieux, facilitaient les voyages ou servaient de stockage de la connaissance. Le Vir Dirthara était l'un de ces lieux de connexion qui abritait les bibliothèques de chaque cité, le savoir vivant de l'empire elfique.
Ces royaumes étaient connectés entre eux par des eluvians, des miroirs magiques servant de portails pour communiquer et voyager sur de grandes distances. Ces éluvians étaient tous reliés, indirectement où directement, à un lieu appelé la Croisée des chemins.

Dragon Age La Croisée des chemins

Lorque les anciens elfes se lassaient de la vie éternelle, ils entraient volontairement dans un état de sommeil appelé Uthenera. Alors que leur esprit allait dans l'Immatériel, leur corps restait dans le royaume des vivants, maintenu en vie grâce à une simple potion faite d'eau, de miel et d'épices que les serviteurs passaient sur les lèvres du rêveur à la pleine lune. Ils sentaient ensuite le poignet du rêveur à la nouvelle lune, si l'odeur était celle des épices, il fallait continuer à le nourrir, mais s'il n'y avait pas d'odeur, c'est que le rêveur avait appris à se nourrir directement à partir de l'Immatériel et qu'il n'avait plus besoin de manger. Ces somniari étaient alors placés dans des lits aux draps d'un blanc pur, pour montrer qu'ils avaient atteint la perfection.
En des temps anciens, le peuple était éternel, insensible à l'âge. En lieu et place de mort, les anciens elfes s'adonnaient à l'uthenera, le "long sommeil", et arpentaient les sentiers tortueux de l'Après aux côtés de Falon'Din et de son frère Dirthamen. Ces doyens apprenaient les secrets des rêves et certains revenaient parmi les leurs, forts d'un savoir neuf.

Extrait du codex Falon'din, chalant des morts, ami des morts

Certains elfes transmettaient leur mémoire dans un puits artificiel à la fin de leurs jours, le Vir'abelasan, ceux qui buvaient dans le puits acquéraient la connaissance collective de tous ceux qui les avaient précédés, mais se liaient à jamais à la volonté d'une divinité.
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La rébellion

Les Evanuris étaient arrogants et capricieux, ils se querellaient, se vengeaient et se faisaient la guerre. Seule Mythal protégeait son peuple.
Le temps passa, les Evanuris, dans leur soif de pouvoir, découvrirent quelque chose de terrible dans les profondeurs des Tréfonds. Ils furent si effrayés qu'ils scellèrent les tunnels et jurèrent d'oublier l'endroit. Les elfes prirent conscience que ces faux dieux allaient causer leur perte et déclenchèrent une rébellion.
Une nouvelle vision apparaît alors. Celle d'elfes en train de faire effondrer des cavernes pour sceller les Tréfonds autant par la roche que par la magie.
Une terreur indescriptible. Profonde. Glaciale. Le dernier des sorts est lancé.


Une voix murmure :
"La cupidité des Evanuris a bien failli tous nous conduire à notre perte. Ce lieu doit demeurer dans l'oubli. La fureur qu'il abrite ne doit pas se réveiller. Le Peuple doit se soulever avant que ses faux dieux ne les détruisent tous."

Extrait du codex Runes de feu voilées des Tréfonds

Cette rébellion fut menée par un proche de Mythal, qualifié à tort de dieu alors qu'il rejetait la prétendue divinité des Evanuris. Ces derniers l'appelaient Fen'Harel, le Loup implacable, une insulte qu'il prit comme un titre de fierté.
Fen'Harel chercha à libérer son peuple de l'esclavage des dieux, il créa un sanctuaire pour les anciens esclaves et supprima leur vallaslin.
Une vague de puissante magie revêt une sensation de bienvenue. Les images défilent : des esclaves elfiques qui se réfugient ici à une époque lointaine. Ceux qui les accueillent s'empressent de soigner leurs blessures. Les paroles ne sont pas tant entendues que ressenties :

"Fen'Harel vous souhaite la bienvenue. Reposez-vous ; le Loup Implacable vous protège, et ses hommes gardent la vallée. Ici, vous êtes libres. Faites-nous confiance, et vous pourrez à jamais dire adieu à vos chaînes."

- Extrait de la note L'accueil du Loup

Dragon Age Fen'Harel

Les partisans de Fen'Harel combattîrent les Evanuris. La plupart des eluvians furent scellés pour empêcher toute attaque ennemie.
En dernier recours, les Evanuris assassinèrent Mythal. Fen'Harel, ne pouvant les tuer, créa le Voile pour les bannir à jamais et protéger ainsi le peuple elfique, mais le résultat fut catastrophique. Le Voile bloqua la connexion consciente des elfes avec l'Immatériel et provoqua leur vieillissement. Les lieux liés à l'Immatériel s'effondrèrent et les chemins qui les reliaient se brisèrent, détruisant des millénaires de connaissance, de culture et d'art, piégeant de nombreux elfes et fragmentant des esprits. Fen'Harel lui-même fut grandement affaibli et tomba dans un sommeil de plusieurs siècles.

Piégés dans Thédas après la création du Voile, les elfes firent le deuil du passé tandis que les nouvelles générations en perdaient peu à peu la compréhension.
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Sources : Wiki US, The world of Thedas, L'Empire masqué, les codex, les notes, les jeux, Fresques de Nick Thormborrow

Dragon Age : L'Empire masqué [4ème roman]


Tor Books, le plus important éditeur de fantasy aux États-Unis, et Electronic Arts sont heureux d'annoncer le quatrième roman de la franchise Dragon Age. On change d'écrivain puisque David Gaider cède sa place à Patrick Weekes, le rédacteur principal chez BioWare, qui écrira : Dragon Age : The Masked Empire (L'Empire masqué) pour une publication prévue en Avril 2014.
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Dragon Age : Les Elfes

Dragon Age les elfes


Les elfes sont les premiers habitants de Thédas. Ils étaient alors immortels et vivaient en harmonie avec la nature. Leur capitale, la légendaire Arlathann, fut fondée 3000 ans avant l'arrivée des humains sur le continent.
La rencontre avec les hommes, les shemlens ("êtres vifs") en langage elfique, bouleversa l'ordre des choses : à leur contact, les elfes contractèrent des maladies, commencèrent à vieillir et à mourir. Ils se replièrent alors loin des humains pour se préserver, leur laissant leurs terres et contribuant involontairement à leur expansion.

L'Empire tévintide se développa et prit comme prétexte l'isolationnisme des elfes pour leur déclarer la guerre. Ils assiégèrent Arlathann et l'engloutirent sous terre en utilisant un puissant rituel de magie du sang. Les survivants furent réduits en esclavage.

Après la chute de l'Empire, les elfes recouvrèrent leur liberté et reçurent une terre, la Dalatie. Ils partirent alors de Tévinter pour gagner leur nouvelle patrie, entamant La Longue Marche pendant laquelle de nombreux elfes moururent, victimes de maladies et de voleurs.

Ils tentèrent de reconstruire leur civilisation en Dalatie, mais leurs cultes religieux et leur manque d'enthousiasme à s'intégrer et à collaborer avec les humains leur valut les foudres de la Chantrie, qui lança une Marche exaltée sur la Dalatie. A nouveau vaincus, les elfes se divisèrent. Les Dalatiens choisirent l'exil, ils vivent depuis ce temps en nomades et tentent de préserver leurs traditions. Les elfes citadins se résignèrent à vivre parmi les humains en tant que citoyens de seconde classe, renonçant à leurs dieux et oubliant peu à peu leurs coutumes.



Les Elfes Dalatiens

héraldique dalatien

Les Elfes Dalatiens se considèrent comme les derniers descendants des vrais Elfes, ou "elvhen", dans leur propre langue. S'accrochant désespérément à d'anciennes traditions dont ils se souviennent à peine, ils vivent à la périphérie des terres humaines et sont constamment en mouvement. Les clans sont séparés les uns des autres comme ils le sont de la société humaine. Tous les dix ans ils se rassemblent pour l'Arlathvhen, un évènement où on se raconte à nouveau les histoires antiques, perpétuant ainsi les traditions de leur peuple.


Prenant le nom de leur seconde terre la Dalatie, accordée après la Croisade d'Andrasté contre l'Empire Tévintide, les Dalatiens gardent un profond ressentiment envers les humains qui les oppriment. Au final, ils protègent farouchement leurs camps, et bien qu'ils marchandent, les interactions sont toujours tendues des deux côtés.

Un fossé religieux existe entre les humains adeptes de la Chantrie et les clans Dalatiens. Alors que la Chantrie enseigne que tout ce qui vit a été fait par le Créateur, les Dalatiens croient aux dieux anciens du Panthéon. Bien que leurs dieux soient restés silencieux depuis longtemps, les Dalatiens poursuivent leurs observations dans l'espoir qu'un jour ceux qui ont maintenu l'ancienne croyance soient de nouveau entendu.

L'Archiviste qui dirige chaque clan attise aussi les tensions avec la Chantrie. Formés dès leur plus jeune âge, les Archivistes maintiennent les traditions de la magie elfique et se transmettent leurs connaissances. La Chantrie considère tous les Archivistes comme des apostats, des mages qui opèrent en dehors du Cercle des Mages, mais à la différence des mages renégats humains qui sont rapidement arrêtés par l'ordre des templiers, les Archivistes ne sont pas si facilement attrapés. Pitié pour le templier qui espère traquer les Dalatiens dans les forêts, pensant attraper le chef d'un clan prisonnier.

"Un jour viendra où les empires humains s'effondreront. Nous en avons été témoins à de multiples reprises. D'ici-là, nous nous cantonnons à nos contrées sauvages ; nous élevons les hahl, construisons nos aravels et restons toujours en mouvement pour nous prémunir des humains. Nous tâchons de rester fidèles à nos traditions, de réapprendre ce que nous avons oublié.

Nous invoquons les dieux d'antan, bien qu'ils ne répondent pas et n'aient pas entendu nos appels depuis la chute d'Arlathann, dans l'espoir qu'un jour ils se souviennent de nous : Elgar'nan le doyen du Soleil, Lui qui destitua son père, Mythal le protecteur, Fen'Harel le grand loup, Andruil la chasseresse, Falon'Din l'ami des morts, Dirthamen le gardien des secrets, Ghilan'nain la mère des hahl, June le maître des façons et Sylaise le veilleur des foyers.

Nous nous assemblons tous les dix ans pour l'Arlathvenn, afin de perpétuer les récits d'antan ; car quand les royaumes humains auront disparu, nous devrons être prêts à enseigner aux autres ce que signifie être elfe.

-D'après la tradition orale de Gisharel, Archiviste du clan dalatien Ralafeïrin."


Les Elfes citadins

héraldique du Bascloitre

Les elfes citadins vivent dans des Bascloitres. Ce sont des zones souvent murées et situées dans les endroits les plus pauvres de la ville, avec une forte criminalité.
Leurs habitants sont généralement pauvres et survivent en mendiant ou en acceptant des tâches pénibles ou ingrates et dans les cas les plus désespérés, quittent le Bascloitre pour voler ou assassiner. Ils peuvent aussi rejoindre la Chantrie ou devenir Templier, mais cela est rare à cause des préjugés raciaux.


Bien que le traitement global varie selon les royaumes, les elfes citadins sont universellement des citoyens de seconde classe. Ils n'ont pas le droit de rejoindre la plupart des organisations ou d'avoir des emplois décents, et la loi ferme souvent les yeux sur les abus dont ils sont victimes. L'esclavage des elfes est toujours légal dans l'Empire tévintide, la demande d'esclaves elfes pour servir les nobles est lucrative.

Discriminés par les humains, la plupart des elfes citadins tentent de rassembler les restes de leur patrimoine. Les Artefacts d'Arlathan comme le vhenadahl (littéralement, "l'arbre du peuple") ainsi qu'une profonde fierté dans leurs communautés très soudées soutiennent les elfes citadins dans un monde hostile.

Les bascloîtres existent depuis qu'elfes et shemlens ont partagé leurs terres. Le nôtre n'est pas le plus mal loti : on dit qu'à Val Royeaux, dix mille elfes vivent dans un espace pas plus grand que le marché de Dénérim. Leurs murs sont paraît-il si hauts que la lumière n'atteint pas le vhenadahl avant midi.

Mais ne soyez pas trop prompts à abattre les murs et vous en prendre aux gardes : ils sont là plus pour nous protéger que pour nous enfermer. Après tout, nous ne sommes pas obligés de vivre ici ; parfois, la fortune sourit à une famille, qui achète une maison sur les quais ou en périphérie. Si la chance est de leur côté, ceux-là reviennent au bascloître lorsque les pillards démolissent leur maison. Sinon, ils rejoignent la fosse commune.

En ce lieu, nous sommes une famille. Nous nous entraidons. En ce lieu, nous faisons notre possible pour nous rappeler les traditions d'antan. Les oreilles aplaties qui nous ont quittés ont tout perdu : eux qui ne seront jamais humains, ils ont pourtant cessé d'être elfes. Où se retrouvent-ils ? Nulle part.

-Sarethia, hahren du bascloître de Hautecime


Chronologie

  • 1 FA ou -6404 TE : La ville légendaire elfique Arlathan est fondée environ trois mille ans avant l'arrivée des humains sur le continent.
  • 4750 FA ou -1655 TE : Les elfes remarquent pour la première fois le «quickening», le fait pour une femme enceinte de percevoir les mouvements du fœtus dans l'utérus, ce qui met fin à leur immortalité et les forcent à se replier loin du contact avec les humains. On pense que ceci est une simple légende.
  • 214 TE ou -981 des anciens : L'hostilité entre les elfes et l'Empire Tévintide va finalement tourner en guerre ouverte. Les armées de l'Empire encerclent la cité elfe d'Arlathan.
  • 220 TE ou -975 des anciens : Les Inquisiteurs ont recours à un rituel effroyable avec la magie du sang qui enfonce Arlathan dans le sol et la détruit complètement, faisant ainsi pencher la guerre en leur faveur. La conquête du royaume elfique est totale. Tous ceux qui n'ont pas péri avec la cité sont asservis, leur esprit écrasé et leur culture antique détruite pour toujours.
  • 1015 TE ou -180 des anciens : les troupes du seigneur de guerre Maférath et d'Andrasté libèrent les elfes, asservis depuis des siècles par Tévinter. Parallèlement, l'elfe Shartan lance une rébellion massive des esclaves. Les inquisiteurs de Tévinter sont forcés de s'unir pour combattre cette nouvelle menace.
  • 1024 TE ou -171 des anciens : Lors de cette bataille, l'esclave elfe Shartan rejoint le camp de Maférath et mène la lutte des autres elfes contre leurs oppresseurs tévintides. Il se convertit plus tard et devient un disciple, mais ses écrits seront détruits suite à la Marche Exaltée sur la Dalatie.
  • 1030 TE ou -165 des anciens : La terre située entre la Mer d'écume et les Montagnes de Givre est donnée aux elfes libérés par Maférath en tant que patrie et est nommée la Dalatie. La Longue Marche débute lorsque les elfes commencent à voyager de Tévinter vers la Dalatie, principalement à pied, et sont victimes de maladies et de voleurs, ce qui cause un chaos massif.
  • 1:33 de la Divine : Pendant le 2ème Enclin, les elfes de Dalatie restent neutres et n'aident pas les humains.
  • 2:05 des Gloires : L'hostilité croissante entre les elfes et les humains conduit à de nombreuses escarmouches à la frontière qui sépare la Dalatie d'Orlaïs.
  • 2:9 des Gloires : Les forces elfes attaquent le village sans défense d'Aunevermes et en viennent rapidement à bout. Les atrocités qu'ils auraient commises contre les villageois et leur chantrie provoquent la colère des humains dans tout le pays.
  • 2:10 des Gloires : Les elfes capturent Montsimmard, un lieu stratégique d'Orlaïs et marchent sur Val Royeaux.
  • 2:20 des Gloires : Alors que les elfes saccagent Val Royeaux et s'enfoncent dans les terres humaines, les Orlésiens prennent leur capitale, Halamshiral. Les elfes sont vaincus et leur terre est annexée par Orlaïs, qui déracine les colonies elfiques et interdit le culte de leurs Dieux. Beaucoup d'elfes deviennent alors nomades ou sont contraints de se soumettre aux règles humaines. Divine Renata I met en place les premiers Bascloîtres.
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